Les actes d'ICOM France n°36
Editorial
Vingt-cinq ans après la première publication du Code de déontologie de l’ICOM –Conseil international des musées, en 1986, le Comité national français et le Service des musées de France ont organisé en 2012 une première journée d’étude sur la déontologie dans les musées de France, et plus largement sur l’éthique des professionnels des patrimoines et du marché de l’art.
En effet, le début des années 2000 a vu se multiplier les codes de déontologie professionnels (conservateurs du patrimoine, conservateurs-restaurateurs, médiateurs, etc.) au moment où des changements profonds sont intervenus dans la gestion patrimoniale : externalisation des services, multiplication des partenariats, judiciarisation des pratiques. Qules sont les enjeux et les limites de ces codes de déontologie ?
Cette première journée d’étude s’est déroulée le 21 mars 2012 à l’Institut national d’histoire de l’art, à Paris, et a rassemblé des intervenant du ministère de la Culture, des juristes, des professionnels indépendants et des acteurs du marché de l’art. La matinée s’est efforcée de rappeler ce qu’est un code de déontologie, quelle est l’histoire de la notion et comment la déontologie muséale peut s’imposer aux partenaires des musées. L’après-midi a été consacré à une table-ronde sur les pratiques professionnelles.
Une deuxième rencontre se déroulera le 25 et 26 novembre 2013 à l’auditorium de l’Institut national d’histoire de l’art, sur le thème : « Déontologie des collections publiques : intérêt général et acteurs privés ». Chacune des trois demi- journées sera consacrée à un thème spécifique : la traçabilité des collections, les acteurs de la chaîne opératoire des collections et l’utilisation des collections publiques.
Denis-Michel Boëll,
Président du Comité français de l’ICOM