Lettre de l'Icom France n°2
Editorial
C’est à vous, mes chers et chères collègues, de dire si vous estimez que votre journée du 25 février dernier n’a pas été perdue, si elle a été fructueuse et si vous estimez que cette première tentative doit avoir des suites. Pour ma part, celles-ci devraient revêtir, dans la mesure où vous le jugerez nécessaire, une double forme. En premier lieu, le renouvellement de telles rencontres générales peut être centré sur une ou deux questions du genre de celles évoquées par quelques-uns d’entre vous : la restitution des biens culturels considérés du point de vue des musées français, ou bien l’ouverture professionnelle et sociale du recrutement de l’ICOM. EN second lieu, la prolongation des contacts entre les participants au groupes de travail qui se sont réunis dans l’après-midi du 25 février. Cette prolongation me parait indispensable, tout d’abord pour assurer la participation française à la conférence générale de Londres et au sein de la majorité des Comités internationaux, ensuite parce qu’il est nécessaire qu’en liaison avec l’Association des conservateurs, les responsables des musées de chaque catégorie se connaissent et se rencontrent régulièrement. Il faudrait que dans chaque groupe de travail, un ou deux parmi les participants acceptent d’assurer un minimum de liaison. Je souhaiterais que cet appel soit entendu et que chaque groupe puisse ensuite, à sa propre initiative, se réunir sans attendre d’y être provoqué. De telles rencontres seraient particulièrement opportunes au lendemain des sessions plénières des comités internationaux. Votre bureau exécutif souhaiterait seulement être informé de vos réunions dont je souhaite qu’elles gardent le plus longtemps possible un caractère amical et informel.
En achevant ces quelques lignes, je voudrais renouveler un double appel. Le premier concerne le paiement de vos cotisations. J’ai déjà dit combien le retard d’un nombre important d’entre vous était préjudiciable à tous, puisqu’il diminue sensiblement les moyens d’action de l’organisation internationale et ceux du comité français. J’insiste donc pour que ces retardataires prennent conscience de leur devoir de solidarité à l’égard de leurs collègues. Le second rappel sera pour appuyer les propos de Luis Monreal. Trop peu utilisé par les Français, le Centre de Documentation UNESCO/ICOM regroupe une masse d’informations unique au monde. Il le doit à tous ceux d’entre nous qui, depuis sa fondation, lui ont confié d’innombrables documents, livres, photographies, etc. A cette œuvre coopérative, vous vous devez de participer. Pensez à tous nos collègues du monde entier !
Jean Faviere