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Muséothérapie : du « CARE » au « CURE » - Art et santé dans les musées

Sous-titre
formation continue / Inp
15, 16, 17 novembre 2023 // Louvre lens
Contenu

Contenu de la formation

Dans notre période post-pandémique, les pratiques innovantes concernant les arts et la santé dans les musées s’imposent. Des rapports internationaux de l’OCDE/ICOM (2018) et de l’OMS (2019) comme de nombreuses études de cas insistaient déjà sur la pertinence de ces nouvelles pratiques : Le musée est un lieu de bien-être, de mieux-être voire de guérison. L’OMS ne limite pas la santé à l’absence de maladies ou d’infirmités mais insiste sur l’importance d’un état de bien-être physique, mental et social, centrés sur des besoins individuels la qualité́ de vie. Le musée est un vecteur d’une meilleure santé individuelle et publique.

Ce séminaire cible le rôle des musées, de leurs collections, de leurs acteurs et de leurs publics suivant un concept nouveau et porteur d’avenir : « la muséothérapie ». Soins de support physiocognitif, les œuvres d’art visuel, et le lieu même du musée, participent par leur fréquentation à la santé : qualité́ et durée de vie, mieux-être individuel et collectif, prévention et soin. Les œuvres d’art contribuent à l'équilibre interne entre émotion et cognition et à un mode de communication complémentaire avec les autres : le spectateur entre en empathie grâce à l’émotion esthétique suscitée en leur présence car elles activent notre intelligence émotionnelle. Issues de cultures variées, elles permettent de se connecter par empathie subjective avec le monde. Elles ne sont pas des injonctions mais donnent la parole aux sensations intimes et aux histoires enfouies.

Approches complémentaires d'une médecine holistique et humaniste, les thérapies par l'art soignent et améliorent la santé du patient et de la personne. Comment fonctionne le cerveau et l’organisme ; quels sont les exemples chez les artistes et dans d'autres cultures d'un art thérapeutique ; comment impliquer les professionnels des musées et de la santé dans ces actions ; quels projets pour quels impacts auprès de quels publics : général, patients et communautaires ; quelle place enfin pour la « muséothérapie » vis-à-vis des autres thérapies par l’art, et par rapport à la définition même du musée et de ses missions. 

Public concerné Conservateurs du patrimoine et des bibliothèques, chercheurs, archéologues, chargés d’études documentaires, attachés de conservation, assistants de conservation, chargés de documentation, professionnels des conservations régionales des monuments historiques (CRMH), des services régionaux de l’inventaire, des services territoriaux de l’architecture et du patrimoine (STAP), des musées et de l’ensemble des services patrimoniaux des collectivités territoriales et du secteur privé ou associatif. 

Coordinatrice :  Nathalie Bondil, Directrice du Musée et des Expositions, Institut du monde arabe

Prix : 870 euros // nombre de place : 30

Bulletin d'inscription  Conditions d'inscription