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Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril – Chine

Depuis le milieu du XIXe siècle, d’importantes quantités d'objets anciens de très grande valeur et d’autres biens culturels ont été volés, et nombre d'entre eux ont été sortis du pays.

 

Pourquoi une Liste rouge pour la Chine ?

Cette Liste Rouge a été conçue dans le but d’aider les musées, marchands d'art et d'antiquités, collectionneurs, ainsi que les fonctionnaires des douanes et de police, à identifier des objets qui peuvent avoir été pillés et exportés illicitement de Chine. Afin d’en faciliter l'identification, la Liste Rouge décrit plusieurs catégories de biens culturels qui sont susceptibles de faire l’objet de transactions illicites sur le marché international des antiquités.

Les objets s’apparentant à l’une ou l’autre des catégories illustrées ci-après sont protégés par la législation chinoise qui en interdit expressément l’exportation non autorisée et la vente. L'ICOM invite donc les musées, maisons de vente aux enchères, marchands d'art et d'antiquités, et collectionneurs à ne pas acheter de tels objets sans avoir au préalable vérifié soigneusement leur origine et la documentation correspondante.

En raison de la grande diversité d’objets, de styles et de périodes, la Liste Rouge des biens culturels chinois en péril n'est pas exhaustive. Tout bien culturel en provenance de Chine devra alors faire l’objet d’un examen minutieux et de mesures de précaution.

Contexte

Le riche patrimoine culturel de la Chine reflète la diversité et la complexité des cultures qui y ont prospéré durant les dix derniers millénaires. Depuis le milieu du XIXe siècle, d’importantes quantités d'objets anciens de très grande valeur et d’autres biens culturels ont été volés, et nombre d'entre eux ont été sortis du pays. Au cours des dernières décennies, le gouvernement chinois a multiplié les efforts pour protéger l’héritage de la Chine par le renforcement des dispositions législatives nationales et internationales et d’autres mesures de collaboration. En dépit de ces efforts, le pillage des sites et le commerce illicite d'antiquités sur le marché intérieur et à l’international sont devenus de sérieuses menaces causant des dommages irréparables au patrimoine unique du pays. Il est de la responsabilité de tous – tant en Chine que dans les autres pays – d’aider à sa préservation pour les générations futures.

Attention

Nous tenons enfin à rappeler que l’ICOM ne fournit aucun certificat d’origine ou d’authenticité. Seules les autorités nationales sont habilitées à délivrer tout type de document relatif à l’exportation et à l’importation de biens culturels.

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