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Lettre de l'Icom France n°23

Editorial

Cher(e) Collègue,

L’année 1998 s’annonce financièrement difficile pour notre Comité, ce qui nous amène à réduire le rythme de parution de la Lettre. La prochaine paraîtra cette automne et comportera nombre d’information sur l’action des Français au sein de l’ICOM.

Malgré l’aide régulière de la Direction des musées de France, de la Réunions des musées nationaux et de l’Etablissement Public du Louvre, on ne peut nier que les subventions diminuent régulièrement ce qui limitent nos moyens d’action. Une récente intervention auprès du Ministre de la Culture, décrivant l’indigence des moyens alloués au Organisations Non-Gouvernementales par ce ministère, laisse espérer une amélioration de la situation.

Ceci étant tout sera fait dans les mois à venir pour aider tous ceux qui souhaiteront se rendre à la Conférence Générale de Melbourne. Il est d’ores et déjà possible de dire que nous serons en mesure de prendre ne charge les frais d’inscription de tout membre à jour de cotisation qui en fera la demande et, je l’espère, du billet d’avion des auteurs de communications ainsi que celui des membres occupant un poste de responsabilité dans un bureau international.

Il est inutile de revenir sur l’importance de la Conférence Générale triennale pour la reconnaissance du travail des professionnels de musées français, trop mal connu en de nombreux domaines.

A cet égard, la candidature de Jacques Perot à la présidence de l’ICOM est essentielle. Tout le parcours de Jacques atteste du bien-fondé de cette candidature tant son engagement au sein de notre Organisation est exemplaire. Secrétaire général du comité international des Arts appliqués (ICAA), président du comité français puis président du comité consultatif, il connait tous les rouages complexes de l’ICOM et dans ses fonctions a fait preuve d’une probité et d’un sens aigu du respect de notre Code de Déontologie, véritable charte des valeurs universelles qui unissent la communauté muséale mondiale.

Au nom du bureau exécutif du comité français, je voudrais dire à Jacques Perot toute la confiance que nous mettons en lui et à tous nos collègues étrangers qu’ils peuvent compter sur lui pour défendre au mieux les intérêts de l’ICOM et développer le rayonnement et l’efficacité de notre Organisation.

Chaque année, les contacts que le comité français entretient avec ses homologues sont plus nombreux ; les demandes de collaborations, souvent sous forme d’aide à la formation des professionnels, émanent de pays nouvellement entrés dans l’ICOM. Aujourd’hui, tous les continents sont représentés, même si certains musées marquent le pas ici ou là, ils sont de plus en plus au cœur des valeurs culturelles et donc démocratiques des Etats. C’est là une source d’espoir que notre comité participe avec vigilance et opiniâtreté à entretenir.

Jean-Yves Marin

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