Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril – Afghanistan
Pourquoi une Liste rouge pour l’Afghanistan ?
Le riche patrimoine archéologique de l'Afghanistan revêt une importance universelle. Il est aujourd'hui gravement menacé par la destruction et le pillage organisés auxquels se livrent des criminels. Le Musée national d'Afghanistan à Kaboul a été mis à sac et dépouillé d'une partie de sa collection qui a trouvé nombre d'acquéreurs sur le marché de l'art. Les monuments et sites historiques, de l'âge de pierre au XXe siècle, sont détruits et systématiquement pillés.
Toutes sortes d'objets fabriqués dans les matériaux les plus divers, de la préhistoire aux périodes indo-grecque, bouddhiste et islamique sont en train de disparaître. Des sculptures, des éléments architecturaux, des manuscrits, des objets en bronze, en bois et en céramique sont inexorablement exportés en toute illégalité. Il est du devoir de la communauté internationale de s'unir pour protéger ce patrimoine culturel unique.
Contexte
Ce dépliant a été conçu comme un instrument à l'intention des marchands d'œuvres d'art et des collectionneurs, des officiers des douanes et de police pour les aider à identifier les objets qui pourraient provenir illégalement d'Afghanistan. Cette Liste Rouge recense dans plusieurs catégories les types d'objets les plus susceptibles d'apparaître illégalement sur le marché des antiquités de manière à pouvoir les identifier. Ces objets sont placés sous la protection de la législation afghane qui en interdit l'exportation et la vente. Un appel est lancé à tous les musées, aux salles des ventes, aux marchands d'art et autres collectionneurs afin qu'ils n'acquièrent aucun de ces objets sans avoir pris parfaitement connaissance de leur provenance et de leur titre de propriété.
La Liste Rouge des antiquités afghanes en péril n'est nullement exhaustive et tout objet ancien mis en vente et censé provenir d'Afghanistan doit être traité avec beaucoup de circonspection et de méfiance.
Attention
Nous tenons enfin à rappeler que l’ICOM ne fournit aucun certificat d’origine ou d’authenticité. Seules les autorités nationales sont habilitées à délivrer tout type de document relatif à l’exportation et à l’importation de biens culturels.