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ICOM voices
ICOM Voices // Proposez vos articles et vos contributions sur la plateforme de communication ICOM Voices
ICOM Voices reçoit des projets portant sur les musées et le patrimoine. Il encourage ainsi le partage d’expériences et les discussions sur ce sujet. Il promeut les thèmes qui sont au cœur de la mission contemporaine des musées : le développement durable, les communautés et le développement local, la protection du patrimoine, le patrimoine immatériel et les conditions de travail des professionnels des musées, entre autres. Afin d’encourager l’échange d’expérience et de connaissances entre les professionnels des musées, l’ICOM a mis en place une nouvelle rubrique sur son site internet, intitulée « ICOM Voices ». Nous invitons tous les membres de l’ICOM à proposer des articles traitant des thèmes susmentionnés en anglais, français ou espagnol.
Nous souhaiterions recevoir des articles traitant des sujets suivants :
- le développement durable
- la protection du patrimoine
- le patrimoine immatériel
- les communautés et le développement local
- la profession muséale
- musées et COVID-19
Les articles peuvent prendre la forme, entre autres, d’études de cas, de rapports de terrain, d’articles d’opinion, ou encore de revues critiques d’ouvrage, d’exposition ou de conférence.
Merci de taper un résumé de votre article, d’une centaine de mots, dans le champ prévu à cet effet. Les articles entiers envoyés en pièce jointe seront également pris en compte.
Vous pouvez envoyer votre proposition dans l’une des trois langues officielles de l’ICOM : l’anglais, le français ou l’espagnol.
Les propositions reçues seront examinées par l’équipe chargée de la rubrique « ICOM Voices ». Nous vous contacterons si votre proposition a été choisie.
Pour consulter les consignes relatives à la soumission d’articles entiers et pour plus d’informations sur le processus, cliquez sur ce lien.
Nous avons hâte de recevoir vos propositions !

« Collections premières ». Aux débuts des objets d’Afrique dans les musées occidentaux
« Collections premières ». Aux débuts des objets d’Afrique dans les musées occidentaux
Comment la mise en collection des objets d’Afrique a effacé leur histoire pour les transformer en « arts premiers » ? Si cette catégorie de classement a fait long feu, ses effets perdurent. Ce colloque revient sur cette histoire en examinant, au plus près de la primo-acquisition des objets et la sortie de leur contexte d’usage, les processus de muséalisation et leur rôle dans la création d’une certaine forme de « patrimoine africain ». Ce colloque propose ainsi d’examiner collectivement les archives à disposition pour écrire une histoire des collections s’attachant aux acteurs individuels comme aux contextes géo-politiques. Il propose ainsi de reconsidérer la collection comme cadre d’étude et mode d’écriture de l’histoire.
Accompagnant le colloque, neuf musées présentent à cette occasion, dans leurs murs, un focus sur un objet, un acteur ou une archive qui mettent en lumière l’histoire de ces collections. Ces expositions-dossiers seront présentées en miroir à l’INHA, par des affiches dans la salle Warburg.
Comité scientifique
Gaëlle Beaujean (musée du quai Branly-Jacques Chirac, Paris), Julien Bondaz (université de Lyon 2, Lyon), Claire Bosc-Tiessé (INHA, Paris), Marie-Yvonne Curtis (CERFIG, Conakry), Coline Desportes (INHA/EHESS, Paris), Fatima Fall (CRDS, Saint-Louis du Sénégal), Aurélien Gaborit (musée du quai Branly-Jacques Chirac, Paris), Alexandra Galitzine-Loumpet (CESSMA/ANR Retours, Paris), Elikya Kandot (musée de Boulogne-sur-mer), Georges Magnier (Musées de Reims), Pauline Monginot (INHA, Paris), Aurélien Pierre (musées de Rodez), Émilie Salaberry-Duhoux (MAAM, Angoulême).
Musées partenaires pour les expositions-dossiers
Le musée d’Angoulême, le musée Calvet à Avignon, le musée municipal de Bourbonne-les-Bains, le muséum d’histoire naturelle de La Rochelle, le musée d’Arts africains, océaniens, amérindiens de Marseille, la Monnaie de Paris et l’Association des musées en Bourgogne – Franche-Comté avec le musée des Beaux-Arts de Dijon, le musée municipal de Sens et le musée d’Art et d’Histoire de Belfort.
Comité d’organisation
Claire Bosc-Tiessé (INHA), Coline Desportes (INHA), Pauline Monginot (INHA)
Programme de recherche
« Vestiges, indices, paradigmes : lieux et temps des objets d'Afrique (XIVe au XIXe siècle) » (domaine Histoire de l’art du XIVe au XIXe siècle)
Entrée libre sous réserve des places disponibles
Les acquisitions sous séquestre des musées nationaux durant l’Occupation : les collections du château de Versailles
Patrimoine spolié pendant la période du Nazisme (1933-1945)
Les acquisitions sous séquestre des musées nationaux durant l’Occupation : les collections du château de Versailles à la lumière des sources
À la faveur de crédits spéciaux mis à la disposition des musées nationaux, le château de Versailles a enrichi ses collections durant la Seconde Guerre mondiale. Ces acquisitions ont été effectuées par le conservateur en chef, Charles Mauricheau-Beaupré, auprès d’antiquaires, de particuliers, et lors de ventes publiques ou de ventes sous séquestre organisées par l’administration des Domaines de Seine-et-Oise. Si une majorité des œuvres provenant de séquestres a été restituée après-guerre, il importe d’analyser le processus d’intégration et de radiation de ces biens artistiques au sein des collections muséales, ainsi que l’attitude des musées nationaux sous l’Occupation dans toute sa complexité.
Intervenante
Claire Bonnotte Khelil (musée national des châteaux de Versailles et de Trianon)
À propos du séminaire : Patrimoine spolié pendant la période du nazisme (1933-1945) – Conséquences, mémoires et traces de la spoliation
Organisé depuis 2019, ce séminaire poursuit le champ d’investigation. Les questions restent nombreuses : pourquoi recherche-t-on les œuvres d’art ? Pourquoi s’intéresse-t-on aux œuvres d’art plus qu’à d’autres biens spoliés ? Quelles sont les conséquences d’une restitution pour les descendants de personnes spoliées ? Qu’est-ce que restituer veut dire, pour les descendants des spoliés, ou pour les musées ? Le séminaire s’intéresse également aux artistes et écrivains inspirés aujourd’hui par les thèmes de la spoliation, de la disparition et de la recherche des traces. Au côté des chercheurs de provenance, des historiens de l’art, des historiens et des juristes, ces créateurs font vivre à travers leurs œuvres le souvenir des hommes et des femmes qui furent spoliés.
En partenariat avec la mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 (ministère de la Culture) et l’Institut national du patrimoine
Comité scientifique
Séverine Blenner-Michel (INP), Ines Rotermund-Reynard (INHA), David Zivie (mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 du ministère de la Culture)
Programme de recherche
« Répertoire des acteurs du marché de l’art en France sous l’Occupation (1940-1945) », cheffe de projet Ines Rotermund-Reynard (domaine Histoire des collections, histoire des institutions artistiques et culturelles, économie de l’art).
Entrée libre sous réserve des places disponibles

La galerie des Batailles du château de Versailles, prise par un soldat allemand (entre juin 1940 et août 1944) © Château de Versailles, Dist. RMN / © Christophe Fouin
Festival de l'Histoire de l'art au Château de Fontainebleau - 12ème édition
Le Festival de l'Histoire de l'art, qu'est-ce que c'est ?
Conférences, tables rondes, projections de films, expositions, salon du livre et de la revue d’art, rencontres étudiantes et professionnelles, visites, ateliers pour enfants, concerts… Le festival, ce sont plus de 250 événements mettant en scène la richesse des arts visuels de toutes les époques.
Durant trois jours, spécialistes, étudiants et passionnés se retrouvent dans le cadre exceptionnel du château de Fontainebleau pour un moment de partage autour de l’actualité de la recherche en histoire de l’art.
Présentation de la 12ème édition
Peu de pays ont connu une histoire artistique aussi foisonnante sur un périmètre aussi condensé que la Belgique. Aujourd’hui encore, la qualité et le dynamisme de la scène artistique belge s’expriment dans tous les domaines : cinéma, arts visuels, danse, mode, design, architecture et, bien sûr, bande dessinée. Le FHA23 sera un merveilleux écho de cette vitalité créative belge.
En choisissant le climat comme thème annuel, le festival poursuit sa volonté d’ancrer sa programmation au cœur des débats de société. Pendant trois jours, l’histoire de l’art dialoguera avec de nombreuses autres disciplines – histoire, archéologie, philosophie, géographie, climatologie – pour offrir des pistes de réflexion à des questions qui nous préoccupent tous.
Parmi les temps forts du FHA23, ne manquez pas la conférence inaugurale de Bas Smets et Valérie Trouet, la performance d’Anne Teresa de Keersmaeker, l’exposition de Luc Tuymans ou encore la rencontre avec Benoît Peeters. Comme chaque année, le château ouvrira gratuitement ses portes aux visiteurs pour des visites de ses salles, de ses jardins, ou de l’exposition d’art contemporain Grandeur nature dans le jardin anglais.
Parmi les premières manifestations culturelles à ouvrir la saison estivale, le festival se tient chaque année à Fontainebleau pendant le premier week-end du mois de juin.
Responsable scientifique : Veerle Thielemans (INHA).
En savoir plus sur le festival et sa programmation

Valorisation des collections scientifiques patrimoniales dans le cadre du dialogue entre science et société
Ouverture de l’appel à projets pour la valorisation des collections scientifiques patrimoniales
Cet appel à projets est ouvert aux musées de France et aux universités. Un seul projet par établissement est éligible. Il couvre les collections de sciences naturelles, et comprend les collections des sciences de l'homme (préhistoire, ethnologie européenne et extra-européenne, anthropologie biologique).
L'appel à projets du MESR pour l'informatisation et la valorisation des collections scientifiques patrimoniales est le seul dispositif pérenne pour les établissements affectataires des collections publiques. L'accessibilité et la valorisation des données scientifiques et patrimoniales préservées dans les objets de collections, elles-mêmes conservées par les musées et les universités, s'inscrivent pleinement dans le dialogue entre sciences, recherche et société.
Les dossiers sont à adresser par voie électronique avant le 22 mai 2023, 18h à :
anne.nivart[a]recherche.gouv.fr
anja.razafimbelo[a]recherche.gouv.fr
NEMO // Écomusées et changement climatique

DESCRIPTION
Le changement climatique est une réalité et les communautés du monde entier sont aujourd'hui confrontées à d'importants problèmes environnementaux - l'augmentation des températures mondiales entraînant un risque accru d'inondations, d'incendies et d'élévation du niveau de la mer, avec pour conséquence la destruction de biens et d'infrastructures sociales, la perte de biodiversité et de patrimoine culturel matériel et immatériel, ainsi que des dommages aux économies. Il n'est donc pas étonnant que la conférence en ligne organisée le 30 septembre 2021 sous le titre "Ecomuseums and Climate Action" ait attiré plus d'une centaine de participants de pays dont les communautés sont confrontées à ces problèmes.
Ce livre présente les résultats de cette conférence où des experts du patrimoine, des activistes communautaires, des conservateurs, des politiciens et des universitaires de plusieurs pays ont exploré comment les écomusées et les musées communautaires agissent en tant que catalyseurs de la transition, du renouveau et du développement durable et comment ils peuvent contribuer efficacement aux objectifs de développement durable des Nations unies et à l'action pour le climat. Comment ces organisations peuvent-elles contribuer au débat sur la crise climatique et promouvoir l'action locale ? Il est essentiel d'encourager les populations locales à reconnaître l'importance de leur patrimoine culturel, naturel et immatériel pour rendre les lieux spéciaux et leur donner un sentiment d'appartenance, ainsi que les raisons pour lesquelles ce patrimoine doit être préservé et comment les actifs patrimoniaux peuvent être utilisés pour promouvoir l'action en faveur du climat.
Cet ouvrage, qui rassemble des essais remarquables provenant du monde entier, démontre que de petites actions locales, considérées dans leur ensemble, peuvent avoir un impact considérable et de grande portée. Il sera accueilli chaleureusement par tous ceux qui s'intéressent à l'action climatique, aux études sur le patrimoine et les musées, et aux questions environnementales.

Webinaire du groupe de travail sur la durabilité de l'ICOM (WGS)
Le groupe de travail sur la durabilité de l’ICOM (WGS) organise un webinaire pour présenter le cadre du plan d’action pour une approche du développement durable pilotée par les comités.
Cette session sera l’occasion de découvrir et d’échanger sur le Plan d’action 2030, un outil pour accompagner la mise en œuvre d’une stratégie de durabilité au sein des musées et des comités de l’ICOM.
Ce webinaire est ouvert aux membres de l’ICOM et sera modéré par : Henry McGhie, Curating Tomorrow, membre du groupe de travail sur la durabilité de l’ICOM.
Qu'est-ce que le plan d'action 2030 pour le développement durable?
Conçu comme un cadre que les comités nationaux et internationaux de l’ICOM peuvent s’approprier, le plan d’action fournit aux comités les moyens de relever le défi de l’urgence climatique et de soutenir le développement durable par le partage des connaissances, les réseaux, l’engagement et l’action concrète.
Chaque comité peut adapter le modèle pour définir ses ambitions, ses partenariats, ses actions, son évaluation, sa communication et sa responsabilité en tant qu’acteur du développement durable. Cet atelier en ligne est conçu pour accompagner les comités dans ce processus.
Ordre du jour :
Durée : 90 minutes
- L’engagement de l’ICOM en faveur de la durabilité et des ODD, et l’aspiration générale.
- Répondre au plan d’action
- Discussion en petits groupes : Les ODD dans les musées et réflexions sur le plan d’action
- Retour d’information : Perspectives et réflexions générales sur les principes du plan d’action
- Note de fin
DEFINE // La nouvelle définition du musée
ICOM France propose aux membres francophones de l'ICOM de participer à une discussion sur la nouvelle définition du musée
Comme vous le savez tous, la définition du musée a été votée à Prague.
En voici la version française :
Un musée est une institution permanente, à but non lucratif et au service de la société, qui se consacre à la recherche, la collecte, la conservation, l’interprétation et l’exposition du patrimoine matériel et immatériel. Ouvert au public, accessible et inclusif, il encourage la diversité et la durabilité. Les musées opèrent et communiquent de manière éthique et professionnelle, avec la participation de diverses communautés. Ils offrent à leurs publics des expériences variées d’éducation, de divertissement, de réflexion et de partage de connaissances.
Cette définition doit maintenant être connue de tous et pleinement comprise par chacun d’entre nous.
Elle est en train d'être traduite dans le plus grand nombre possible de langues. Depuis l’été, elle est accessible dans les trois langues officielles de l’ICOM et dans certaines autres langues, grâce à l’initiative de comités nationaux ou Alliances régionales. Les traductions partent d’une des langues officielles et nous, francophones, sommes tous invités à contribuer à sa meilleure interprétation à partir de la version française et à aider les comités nationaux qui en font la demande.
Traduire est un acte technique mais aussi un acte de création car les mots peuvent prendre de nombreuses nuances d’une langue à l’autre. D’où l’importante de cette étape et l’enjeu de notre implication dans le processus en cours, qui peut être aussi l’occasion d’exprimer des suggestions, recevables si elles peuvent contribuer à une meilleure appropriation de la définition par nous tous.
C’est pourquoi nous vous proposons, au nom du groupe de travail DEFINE, de prendre ensemble le temps de la relire, de la commenter et de répondre aux questions que vous pouvez vous poser sur le choix de certains termes ou la présence/absence de certains concepts.
Participations prévues de :
- Lauran Merchav- Bonella et Bruno Brulon, co-présidents du groupe de travail DEFINE ;
- Juliette Raoul-Duval, Nicolas Kramar, Marie-Clarté O’Neill, Chedlia Annabi, Marie Lalonde (membres francophones de DEFINE) ;
- Emilie Girard, Présidente du comité national français, organisateur de la session.
REUNION ZOOM - 23 mai 2023 de 12h à 14h (CEST)
Sujet : Réunion Define pour membres francophones de l'ICOM
ID de réunion : 864 6941 8446
Code secret : 054933
Le musée co-créatif : agence sociale, éthique et patrimoine
Cette année, le CIMAM propose de s'intéresser au musée co-créatif lors de sa conférence annuelle à Buenos Aires, qui se tiendra du 9 au 11 novembre 2023
Qu'est-ce qu'un musée co-créatif ? Comment un musée peut-il activer et renforcer les échanges entre les nombreuses communautés qui le composent ? Quand est-il légitime de parler de création collective de programmes, de langages et de tâches dans un contexte institutionnel ? Le social est-il un nouveau mandat du musée ? Quel est le rôle éducatif du musée dans la production de connaissances et dans le processus pédagogique et de dialogue ? Comment la construction et l'entretien du patrimoine et de l'héritage peuvent-ils trouver une corrélation dans les relations que le musée entretient avec ses diverses communautés ? Comment le musée peut-il s'engager dans les processus sociaux qui affectent nos communautés immédiates ? La "co-création" est un terme largement utilisé par le secteur des entreprises, alors que la participation à la création réciproque de sens est une tâche fondamentale du musée contemporain.
Pour la première fois dans l'histoire du CIMAM, la conférence se concentrera sur le rôle social du musée d'art. Cette fonction est au cœur même des pratiques muséales en Amérique latine, où de nombreux musées s'efforcent de répondre à des contextes économiques moins développés dans lesquels la disparité sociale, l'inégalité et la discrimination sont à l'ordre du jour. Les institutions culturelles de cette région ont une grande expérience de la collaboration avec les artistes pour faire de l'art un vecteur de développement de l'imagination, d'expansion des concepts et des formes d'éducation, de production de connaissances communautaires et individuelles, et de résistance à l'autoritarisme ; en bref, une voie de micropolitique efficace vers la transformation sociale concrète, la construction de la communauté et la promotion de la justice sociale.
La nécessité d'autonomiser les musées dans un contexte de vulnérabilité s'étend aujourd'hui au monde entier : les institutions peuvent se sentir vulnérables face aux codes de gouvernance et d'éthique inexistants, à leur manque de clarté ou d'application effective, ou face à des ressources financières insuffisantes qui sont soit trop faibles pour soutenir les opérations dans les milieux les moins développés, soit trop rares pour faire face à la concurrence du marché de l'art dans les milieux plus avancés sur le plan économique.
Les musées qui ont réussi à fonctionner et à prospérer dans des conditions défavorables ont beaucoup à offrir et beaucoup à dire. En outre, l'inégalité des droits de l'homme et des droits naturels est un trait qui est devenu largement visible au cours de la pandémie de Covid19 : les formes de discrimination sexuelle, économique et religieuse, le racisme et la haine sont en hausse, remettant en question tous les paramètres de la stabilité. Le niveau actuel de détresse dans la plupart des sociétés exigent que les musées - qui ont le privilège de travailler avec des artistes vivants - se montrent à la hauteur pour développer des réponses et des méthodologies rapides, flexibles et efficaces, afin de provoquer un changement micropolitique social et éducatif. La force de leurs actions se fonde sur la diversité et la liberté intrinsèque de la pensée, de l'expression et de la créativité qui est au cœur de la pratique artistique.
Cette conférence abordera de manière transversale l'éthique, les valeurs et les méthodes en tant que trois préoccupations centrales
Programme :
JOUR 1: jeudi 11 novembre
Comment les musées peuvent-ils assumer leur responsabilité sociale ? Une question des Amériques
Comment les musées peuvent-ils devenir des sites efficaces pour jouer, débattre et aborder les questions soulevées par les sociétés ? Comment les musées peuvent-ils s'affirmer comme des espaces courageux pour la liberté d'expression, le développement d'une enquête honnête et l'expansion de l'imagination créative, alors qu'ils occupent leur rôle de producteurs de connaissances en dialogue avec les artistes et les sociétés civiles ? Lors de cette première journée de la conférence, nous nous réjouissons de présenter des conceptions holistiques sur la manière dont le musée peut effectivement s'approprier les préoccupations des communautés afin de répondre efficacement et d'accompagner leurs recherches en assumant des responsabilités sociales, culturelles et éducatives - et décoloniales !
JOUR 2 : Vendredi 12 novembre
Le rôle des musées dans les communautés, l'éducation et l'accessibilité
Le musée peut être un agent actif dans la compréhension de l'art en partie comme un véhicule pour la construction de la connaissance. Quel est le rôle des arts et des artistes dans l'éducation dans son ensemble? Quel est le rôle de l'éducation tel qu'il est soutenu par le musée ? Comment le musée peut-il devenir un catalyseur de nouvelles notions d'éducation ? Comment les musées peuvent-ils favoriser les relations de co-création avec et entre les artistes et les communautés locales dans des contextes précis ? Au cours de la deuxième journée, nous aurons accès aux expériences et aux philosophies de spécialistes de l'éducation, de l'accessibilité et de la santé mentale qui intègrent les arts dans leurs propres pratiques d'éducation, de soins et de guérison.
JOUR 3: Samedi 11 novembre
Comment les musées peuvent-ils collecter, préserver et protéger le patrimoine culturel tout en créant de nouvelles communautés ?
La troisième journée se veut une continuation organique des débats et des discussions entamés lors de la deuxième journée de la conférence. Les musées ont la responsabilité de préserver mais aussi d'honorer les histoires, les matériaux et les archives qui incarnent les héritages du passé et nous orientent vers des avenirs différents. Les musées apprennent non seulement à préserver, mais aussi à devenir et à rester respectueux des prémisses et des valeurs des communautés auxquelles ces matériaux appartiennent. Pouvons-nous mettre en œuvre des méthodologies différentes pour remettre en question les processus canoniques et normatifs et perturber ainsi les héritages coloniaux ? Pouvons-nous échapper à la logique du capitalisme dans nos collections ? Pouvons-nous remettre en question nos critères d'acquisition et nos politiques de conservation pour prendre en compte le bien-être de notre planète ? La restitution peut-elle être considérée comme une forme de guérison nécessaire et une occasion d'entamer un dialogue différent avec le passé ? Quels sont les mécanismes futurs pour mettre en œuvre la réponse du musée en cas de guerre ou d'urgence ? Le fait de nommer les problèmes et de proposer différentes approches et méthodes a un effet générateur en nous permettant de réfléchir collectivement à un musée capable d'apprendre et de transmettre comment le patrimoine est toujours lié à une idée de la société située non seulement dans le passé mais aussi dans l'avenir.
En savoir plus Présentation de la conférence en espagnol
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