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Séminaire Expositions littéraires-scénographies d'objets
Calendrier
Le manuscrit littéraire - 28 mars (16h-18h CEST)
Camille Van Vyve, (aspirante FNRS à l’Université libre de Bruxelles & RIMELL) – Faire éclore l’idée naissante sous vitrine. Exposer les manuscrits littéraires dans l’espace muséal.
Table ronde avec Laurence le Bras (chargée de collections au département des Manuscrits à la BnF) et Agnès Marcetteau (ancienne directrice Musée Jules Verne)
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Les objets personnels d’écrivains - 25 avril (15h-17h CEST)
Marie-Clémence Regnier (maîtresse de conférences en littérature et communication à l'Université d'Artois) – Minuties, reliques et autres artefacts du "bazar de la Gloire" : objets personnels, objets littéraires de l'écrivain en ses musées
Table ronde avec Inga Walc-Bezombes (responsable du service pédagogique de la Maison Victor Hugo) et Christophe Meurée (attaché scientifique aux Archives et Musée de la Littérature)
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Les sources d’inspiration visuelle - 30 mai (16h-18h CEST)
David Martens (professeur à la KU Leuven & RIMELL) & Julie Bawin (professeure à l’Université de Liège) - Exposer les arts visuels au prisme de la littérature
Table ronde avec Florence Huybrechts (attachée scientifique aux Archives et Musée de la Littérature) et Alexandre Mare (commissaire de l’exposition Nadja, un itinéraire surréaliste)
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Le livre - 27 juin (16h-18h CEST)
Marcela Scibiorska (chargée de communication à la Wittockiana & RIMELL) – La matérialité du patrimoine littéraire : l’objet-livre à l’exposition
Entretien avec Christophe Imperiali (professeur ordinaire à l'Institut de Littérature Française de l'Université de Neuchâtel) et Pierre Clouet (responsable des expositions à l’IMEC)
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Séminaire en ligne
Veuillez envoyer un courriel à Camille Van Vyve (camille.van.vyve@ulb.be) pour obtenir un lien de connexion pour l'une des séances.
Appel à contribution // Revue In situ
In Situ. Au regard des sciences sociales, appel à contributions : « Les visiteurs du patrimoine »
Date limite d’envoi des contributions : 8 mars 2023
Anne Gaugue, géographe, maîtresse de conférences HDR, université Clermont-Auvergne.
Olivier Lazzarotti, géographe, professeur à l’université de Picardie-Jules-Verne.
Lily Martinet, chargée de mission pour le patrimoine culturel immatériel et l’ethnologie de la France, Département de la recherche, de la valorisation et du patrimoine culturel immatériel, ministère de la Culture, co-rédactrice en chef de la revue In Situ. Au regard des sciences sociales.
Au début du xixe siècle européen, les inventeurs des monuments faisaient peu de cas des visiteurs et décidaient, seuls, des faits et lieux dignes d’être retenus (par exemple en dressant, à partir de 1840, une liste des « monuments historiques »). Or, les visiteurs deviennent, au cours des années 1960 des éléments constitutifs de sites désormais qualifiés de patrimoniaux. De l’appel au monde d’André Malraux à propos d’Abou Simbel à celui de l’Unesco pour « Sauver Venise », la cause patrimoniale n’a cessé d’être soutenue par les opinions publiques, conséquemment par les visiteurs, le cas échéant des touristes. Et cela n’est pas insignifiant : par leurs présences in situ, ceux-ci ne font pas que participer à la transmission du ou des sens de ces lieux. Représentants de la société globale, ils interprètent, parfois contestent, à l’occasion cautionnent, souvent s’approprient et de la sorte transforment le sens initial donné aux sites.
Dans tous les cas donc, les visiteurs physiquement présents participent à la production et à la transmission des mémoires. Autrement dit, ils contribuent à la sélection de ce qui est retenu, et implicitement de ce qui est oublié. Ce faisant, ils entretiennent les mémoires et, par une actualisation permanente, sont parties prenantes de leur élaboration. D’où l’une des problématiques de cet appel à contributions : des sachants, érudits et experts, qui les désignent aux visiteurs qui les fréquentent, comment se combinent les jeux d’acteurs décidant de ce qui est mémorisé ? Autrement dit, qui sélectionne ce qui mérite d’être retenu et de comment il doit ou peut l’être, et réciproquement ce qui est oublié ?
D’un côté, les stricts tenants de la conservation mémorielle, soucieux de préservation, craignent que certains visiteurs ne desservent les lieux ou n’en modifient les pratiques. Les éléments patrimoniaux seraient menacés par le nombre « excessif » de visiteurs. Du reste, ce n’est pas pour rien que l’Unesco elle-même se dota d’une référence en la matière, réfléchissant en termes de « limite de charge acceptable ». De l’autre côté, si quelques sites et expressions culturelles traditionnelles peuvent « se plaindre » d’une fréquentation « excessive », dans la majorité des cas, c’est le contraire qui advient. Ce que déplorent leurs responsables, c’est alors de ne pas avoir assez de visiteurs. Mais quel est, s’il y en avait un, le « bon » nombre des visiteurs ? Comment l’évalue-t-on ?
Si les enjeux sont matériels et économiques, ils sont aussi symboliques. Ces tensions, qui vont parfois jusqu’aux conflits, prennent en effet une tournure et une visibilité particulières avec des sites tragiquement marqués par les passages de l’histoire, tel Hiroshima, dont le classement au patrimoine mondial de 1996 ne se fit pas sans heurts, ou Oświęcim.
Axes et problématiques envisagés
Dans une problématique générale qui revient à interroger ce que les visiteurs font au patrimoine, et inversement, trois axes, non exclusifs, peuvent être tracés.
À la recherche du « nombre idéal » de visiteurs ?
Entre « trop » et « pas assez », quel serait le « bon » nombre de visiteurs ? De la « surfréquentation » au « surtourisme », quelles réponses ont été apportées et quelles réponses sont apportées ? Qui fait de telles évaluations ? Quelle est l’importance des impératifs économiques, sociaux et symboliques dans ces évaluations ? Quelles actions en découlent et comment « réguler », si nécessaire, les visiteurs ?
À la recherche des « visiteurs idéaux » ?
Quel est le décalage entre le « visiteur réel » et le « visiteur idéal » ? Les visiteurs ne forment pas un groupe homogène, ni du point de vue des pratiques ni du point de vue des représentations. Par exemple, est-il tolérable de faire un selfie à l’entrée du camp d’extermination d’Auschwitz ? Les visiteurs peuvent-ils s’affranchir des protocoles coutumiers prescrivant ou proscrivant certains comportements ? À titre d’exemple, était-il acceptable qu’ils aient par le passé escaladé le rocher d’Uluru (Australie) alors même que les traditions aborigènes l’interdisent ? Finalement, qui décide ainsi des « bonnes » pratiques ? Et comment envisager la présence des visiteurs – de leur participation active (par exemple lors des fest-noz en Bretagne) à leur observation passive (des sorties de masques au pays Dogon (Mali) aux danses balinaises) – lorsque le patrimoine immatériel est donné à voir ?
2. Des visiteurs sans patrimoine ?
Comment faire, aujourd’hui, un bilan des fac-similés – tels que, parmi d’autres, les reproductions multiples de la grotte de Lascaux ou de celle Cosquer – ou des mondes virtuels, comme le métavers, qui visent à recréer des éléments du patrimoine ? Le regard porté sur des doubles numériques d’œuvres est-il comparable à l’expérience d’un parcours muséal ? Autrement encore : comment les mises en spectacles de chants, de danses ou de rituels traditionnels jouent-elles sur leurs réceptions par le public ? Ces expériences seraient-elles les modalités actuelles pour, tout à la fois, détourner et alimenter une problématique contemporaine : comment concilier visites et préservation ?
3. Qui produit quelles mémoires ?
Les logiques des visiteurs, porteurs parfois de leurs propres lectures du patrimoine, se croisent avec celles des autres acteurs, les érudits, les experts réunis ou non en associations ou membres des institutions culturelles, qui, à l’occasion, s’érigent en représentants des mémoires officielles. Comment s’articulent-elles les unes aux autres ? Comment se déroulent les processus de mémorisation qui, finalement, déterminent ce dont les sociétés se souviennent et de ce qu’elles oublient ?
D’une manière générale, donc, les contributeurs répondant à cet appel chercheront à décliner, analyser et confronter les termes du problème soulevé : que font les visiteurs aux patrimoines ?
Ces thématiques n’enferment ni ne limitent le sujet. Toutes les autres seront les bienvenues. Le propos général de cet appel est en d’autres termes d’examiner, le plus largement et le plus ouvertement possible, les multiples effets des visiteurs sur les patrimoines.
Le champ d’études est mondial et tous les types de patrimoines – matériel, immatériel, naturel, etc. – peuvent être convoqués. L’appel à contributions s’adresse à toutes les sciences sociales et humaines, aux chercheurs, aux praticiens et aux professionnels du patrimoine.
Les articles proposés devront contenir une part inédite de recherche, d’hypothèse ou de mise à jour ; ils ne sauraient reprendre la totalité d’un texte déjà paru.
Les contributions seront étudiées en conformité avec la politique d’évaluation de la revue. Si vous souhaitez contribuer à ce numéro, nous vous remercions d’envoyer avant le 8 mars 2023 un résumé de votre proposition de 1500 signes au maximum, ainsi qu’un court CV.
¨ par courriel :
¨ ou par voie postale :
Ministère de la Culture
Direction générale des Patrimoines et de l’Architecture
Revue In Situ. Au regard des sciences sociales
à l’attention de Nathalie Meyer
6, rue des Pyramides
75001 Paris
Les textes des articles correspondant aux propositions retenues sont attendus pour le 1er septembre 2023. Vous pourrez rédiger votre contribution en français ou dans votre langue d’usage. Elle sera publiée dans sa version originale et dans sa traduction française. La taille des articles sera comprise entre 15 000 et 35 000 signes, espaces, notes et bibliographie compris.
Les recommandations aux auteurs concernant le nombre de pages, les illustrations, l’insertion de notes et de liens, etc. sont consultables sur le site de la revue :
https://journals.openedition.
En savoir plus :
« Les visiteurs du patrimoine » : appel en français --> https://journals.openedition.
‘Cultural Heritage Visitors’ : appel en anglais --> https://journals.openedition.
L' important, c'est de participer !
Propos de la rencontre
Face à une société civile toujours plus désireuse d’être entendue et de participer à la vie des institutions, les initiatives inclusives fleurissent depuis quelques années dans les musées: appels à documentation contributive, projets de médiation partagés, co-construction d’exposition, collectes participatives, prise en compte des citoyens dans la rédaction des projets scientifiques et culturels…
Musée de société, d’histoire, de beaux-arts, de sciences… toutes les familles de musées sont concernées. Militants, représentants de communautés, de minorités, de classes d’âges, de groupes sociaux… toutes les voix peuvent aujourd’hui être amenées à s’exprimer à l’intérieur de ces musées. Qu’ils répondent à un besoin de l’institution face à un défaut de moyens ou qu’ils procèdent d’une volonté affirmée de faire entendre d’autres points de vue dans l’enceinte de l’établissement, ces projets participatifs nous poussent à nous interroger sur la place et la légitimité de la voix du musée, garante d’un discours scientifique, dans un monde devenu multivocal (pour ne pas dire polyphonique), où différents types d’expertises s’affirment.
Alors que les musées ne peuvent plus se permettre de travailler isolément de la société qui les entoure et dont ils sont le reflet, comment intégrer ces paroles extérieures tout en restant des institutions « crédibles », comme l’avait si bien affirmé Alberto Garlandini, alors président de l’ICOM, invité à Rome à la réunion des ministres de la Culture préparatoire au G20.
Pour conserver cette crédibilité, les questions qui se posent sont nombreuses : quelle place donner à l’expression de voix autres au sein du musée ? Comment assurer un vrai rôle de modérateur ?
Comment former les professionnels de musée à ces exercices spécifiques et difficiles ? Faut-il et comment rétribuer les personnes extérieures au musée qui s’investissent dans ses activités ?
Quelle juste place donner à ces pratiques et comment les encadrer sans les censurer ? Quels moyens pour bien les évaluer ?
Cette soirée de débat de déontologie a l’ambition à la fois de présenter des exemples de projets participatifs, dans toutes leurs dimensions, de faire une analyse critique des bénéfices et des difficultés de ces entreprises et d’identifier les zones de friction potentielles, avec honnêteté et transparence.
Il s’agira de réaffirmer, mais peut-être aussi redéfinir, dans un contexte plus exigeant, plus engageant, les responsabilités des professionnels de musée.
Emilie Girard, Présidente d'ICOM France, février 2023
Cette rencontre est organisée en collaboration avec l'institut national du patrimoine (Inp) et avec le soutien de la DGLFLF.
Programme
Ouvertures officielles
Charles Personnaz, directeur de l'Institut national du patrimoine
Emilie Girard, présidente d'ICOM France
Emma Nardi, présidente de l’ICOM
Intervenants
Luisa de Peña Díaz, membre d'ETHCOM - comité pour la déontologie de l'ICOM - et directrice fondatrice du musée mémorial de la résistance dominicaine
Laurella Rinçon, directrice générale du MACte - Mémorial de l'esclavage - Guadeloupe
Emilie Sitzia, muséologue, professeure à l'université d'Amsterdam et professeure associée à l'université de Maastricht
Xavier de la Selle, président de la FEMS - fédération des écomusées et musées de société - et directeur des musées Gadagne (musée d'histoire de Lyon/musée des arts de la marionnette)
Lina Tahan, présidente d'ICEthics - comité international sur les questions éthiques - et chercheuse affiliée au departement d'archéologie, Université de Cambridge, Royaume-Uni
Annabelle Ténèze, directrice du musée des Abattoirs - FRAC Occitanie Toulouse
Modération
Marie-Laure Estignard, directrice du musée des Arts et Métiers
Conclusion / Synthèse
Séverine Blenner-Michel, directrice des études du département des conservateurs de l'Inp.
Accès / Informations pratiques
Dernière minute
Suite au préavis de grève déposé par l'intersyndicale le mardi 28 mars, nous sommes contraints d'annuler la rencontre en présentiel, dans l'auditorium Jacqueline Lichtenstein.
La rencontre se déroulera uniquement sur Zoom.
La séance est ouverte à tous, sans obligation d'inscription préalable.

Les 12e Journées Professionnelles de la conservation-restauration
Ministère de la Culture, Direction générale du patrimoine et de l'architecture
Le patrimoine est porteur de multiples enjeux – culturels, politiques, économiques ou encore environnementaux. Sa conservation, son usage et sa transmission sont ainsi au cœur des problématiques sociétales actuelles. Ces 12e Journées Professionnelles de la conservation-restauration, organisées par la Direction générale des Patrimoines et de l’Architecture du ministère de la Culture, en partenariat avec la Cité de l’architecture & du patrimoine et l’Institut national du patrimoine, examineront l’impact que la conservation-restauration peut avoir auprès de la société civile et interrogeront la manière dont elle contribue à créer du lien social et à le nourrir.
Auditorium de la Cité de l’architecture & du patrimoine, 30 et 31 mars 2023.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles

Les revues du champ muséal à travers le monde
La production des revues sur les musées s’inscrit dans le mouvement général du développement des publications scientifiques et professionnelles à travers le monde : les plus de 250 revues répertoriées dans une récente étude illustrent l’augmentation notable du nombre des publications dès les années 1950, et la forte présence des pays anglo-américains (particulièrement des USA et du Royaume-Uni), bien que la zone géographique comptant le plus de revues soit l’Europe de l’Ouest. Les revues en muséologie présentent un panorama fragmenté, notamment en raison de l’utilisation de nombreuses langues différentes (croate, hongrois, portugais, italien, etc.), des différents types d’éditeurs qui les produisent (musées, associations, universités, éditeurs spécialisés…) mais aussi des objectifs qui les animent.
Avec: Bruno Brulon Soares (Université fédérale de Rio de Janeiro et Université de St Andrews), Wan-Chen Chang (Université des arts de Taipei et Chaire Unesco pour l’étude de la diversité muséale), Jesús Pedro Lorente (Université de Saragosse) et Daniel Schmitt (Université polytechnique Hauts de France)
Séance animée par: François Mairesse (Université Sorbonne nouvelle)
En ligne via googlemeet
Réservation: diversitemuseale@sorbonne-nouvelle.fr

Conférence annuelle du Comité international CIMCIM
La réunion annuelle du Comité international des musées et collections d'instruments et de musique de l'ICOM - CIMCIM s'intitule "Perspectives et défis de l'accessibilité, de la diversité et de l'équité des musées"
Après 34 ans, le CIMCIM revient aux Pays-Bas.
Suite à la nouvelle définition du musée de l'ICOM, qui souligne que les musées, en plus d'être "ouverts au public", sont "accessibles et inclusifs", la réunion annuelle 2023 du CIMCIM offre une plateforme pour discuter de la façon dont les musées peuvent faciliter l'accès à leurs collections, et comparer les pratiques entre les différentes institutions et les pays. En effet, l'idée d'accessibilité des collections muséales a évolué au fil du temps en fonction de divers facteurs historiques, éthiques et culturels.
- Quelles sont les politiques qui rendent les collections d'instruments de musique accessibles à un public plus large et plus diversifié ?
- Comment les musées peuvent-ils mettre en valeur leurs collections pour répondre au mieux aux besoins de tous les types de public ?
- Quelles sont les solutions que les musées peuvent mettre en œuvre pour rendre leurs collections musicales accessibles aux visiteurs handicapés ?
- Comment les musées traitent-ils les objets qui ne peuvent être exposés ?
- Quelles sont les stratégies pour rendre le son des instruments dans les musées plus accessible aux musiciens et au public ?
- Comment les technologies numériques contribuent-elles à améliorer l'accès aux collections ?
Telles sont quelques-unes des questions que la conférence pourrait aborder sous différents angles.
La conférence se tiendra dans les institutions suivantes :
Rijksmuseum, Amsterdam
Collectiecentrum Nederland, Amersfoort
Musée Speelklok, Utrecht
La réunion annuelle 2023 du CIMCIM est organisée par le Rijksmuseum en coopération avec le Museum Speelklok à Utrecht.
Information importante :
La conférence de cette année a reçu un nombre sans précédent de propositions, dépassant tous les records de l'histoire du CIMCIM. Cependant, en raison de rénovations inattendues à l'auditorium du Rijksmuseum, le comité à le regret de vous informer que les places disponibles pour une participation en personne ont été limitées à 80 participants.
Afin de garantir l'inclusivité et d'accueillir le plus grand nombre de participants possible, CIMCIM a le plaisir d'annoncer la disponibilité d'un format hybride. Cela signifie que les personnes qui en feront la demande pourront accéder gratuitement au contenu de la conférence à distance. Nous pensons que cette solution permettra à chacun de bénéficier des connaissances et des idées précieuses partagées pendant la conférence. Pour ceux qui préfèrent encore participer en personne, nous avons établi une liste d'attente, car les annulations ou les changements peuvent créer des ouvertures supplémentaires.
Pour figurer sur la liste d'attente, veuillez envoyer un message à g.di.stefano@rijksmuseum.nl avant le 13 juillet 2023.
Accueil en résidence dans les musées
Dans le cadre de sa stratégie de développement de la recherche partenariale, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche propose aux enseignantes-chercheuses et aux enseignants-chercheurs (ci-après EC) titulaires affectés dans des établissements d’enseignement supérieur un accueil en résidence au sein de musées dont la liste suit, pour l’année universitaire 2023-2024. Les candidats seront accueillis conjointement dans un musée et au sein d’une unité de recherche rattachée à l’InSHS (CNRS). En 2023-2024, 32 semestres de résidences sont proposés.
Les EC retenus continueront d’être rémunérés par leur administration d’origine et cesseront temporairement leur service d’enseignement pendant la période de leur accueil en résidence, afin de se consacrer au projet de recherche qu’ils auront déposé dans leur dossier de candidature. Les candidatures pourront, au choix, porter sur un ou deux semestres de résidence.
Cet accueil en résidence fera l’objet d’une procédure de sélection qui engagera le CNRS et le musée demandé et impliquera l’accord de la direction de leur établissement (à renseigner sur le dossier de candidature, voir infra). Le CNRS est désigné par le MESR pour organiser et piloter cette procédure de sélection.
Objectifs
L’accueil en résidence vise à développer les recherches en sciences humaines et sociales dans les musées. Il s’adresse à l’ensemble des disciplines SHS (histoire de l’art, histoire, archéologie, littérature, philosophie, économie, sociologie, ethnologie, géographie, droit, etc.) et aux approches interdisciplinaires. L’accueil lie une unité de recherche co-pilotée par le CNRS à l’un des musées participant au dispositif, qui sont mentionnés dans la liste à la suite.
Les accueils en résidence devront permettre de réaliser des recherches inédites en lien avec les activités, les bâtiments, les sites ou les collections des musées, et en cohérence avec les orientations scientifiques de l’unité d’accueil. Des opérations conjointes entre les lauréats et les musées pourront être conduites sur la période de la résidence, à l’initiative des EC et en accord avec les musées (cycles de conférences, ateliers, rencontres, etc.). Ces résidences pourront aussi, le cas échéant, être l’occasion de développer des projets collectifs qui auront vocation à être soumis ensuite aux différents dispositifs de soutien à la recherche (ANR, ERC, Emergences, etc.). Les EC bénéficieront ainsi d’un environnement particulièrement propice à la conduite de leurs recherches, tandis que les musées pourront bénéficier du travail scientifique mené par les résidents. Dans ce cadre, les lauréats disposeront d’un espace de travail au sein du musée ainsi qu’un accès facilité aux catalogues et collections. Le musée s’engage à rédiger une convention d’accueil en résidence de l’EC qui précisera les conditions détaillées de son accueil.
Le projet doit être en lien avec les collections, les activités ou les bâtiments et sites des musées sollicités. Il pourra mentionner le type d’opération que les EC seront en mesure de proposer aux musées sur la période de la résidence. Le projet pourra prévoir une collaboration entre plusieurs musées partenaires, sans pour autant que ce soit une exigence.
L’évaluation des candidatures se fera à la fois sur la qualité scientifique du projet, son adéquation avec les collections, les activités, les bâtiments et les sites des musées sollicités, le caractère original de la recherche et sa cohérence avec les axes de l’unité de recherche accueillante.
Les séjours en résidence commenceront à compter du 1er septembre 2023.
Procédure
La résidence fait l’objet d’une convention entre l’établissement d’origine de l’EC, le CNRS et le musée. Les demandes d’accueil en résidence doivent être transmises, pour avis, à la direction de l’établissement d’appartenance de l’EC, à la direction de l’unité de recherche de destination, ainsi qu’à la direction des musées (par l’intermédiaire des contacts listés ci-dessous). Les dossiers des EC ayant reçu un avis favorable devront être transmis à l’InSHS (CNRS), à l’adresse inshs.daa@cnrs.fr, avant le lundi 17 avril 2023 à minuit, sous la forme d’un fichier PDF unique. L’évaluation comportera deux temps : les candidatures feront d’abord l’objet d’une évaluation scientifique avec rapports sous l’autorité de l’InSHS, puis elles seront soumises à une commission d’admission CNRS/Musées.
Composition du dossier
Le dossier est composé des pièces indiquées ci-dessous :
- le formulaire de demande d’accueil en résidence portant l’accord de la direction de l’établissement employeur (présidence de l’Université), l’avis de l’unité de recherche de destination et du musée
- un curriculum vitae, présentant un bilan des travaux de recherche, des charges d’enseignement et des fonctions d’intérêt collectif (10 pages maximum)
- une liste des travaux et publications, indiquant les liens d’accès à la plate-forme HAL
- un projet de recherche scientifique proposé pour l’accueil en résidence en musée (5 pages maximum) comportant un volet préfigurant le type de coopération envisagées entre l’EC et le musée.
Un rapport d’activité sera remis à l’InSHS et au musée d’accueil dans un délai de trois mois après la fin de l’accueil en résidence.
Focus sur la conférence générale de Prague 2022
La présence française à Prague était importante, ce dont témoignait la réception d’ICOM France particulièrement appréciée. Je n’évoquerai pas ici le contenu de mes participations (dont celle, à l’initiative d’ICOM France, sur le plurilinguisme), ni bien sûr le vote de la définition du musée, résultat d’un processus de consultation remarquable, aboutissement de plusieurs années de discussions, de luttes et de compromis, dans lesquelles j’ai été largement impliqué. Je m’attarderai ici essentiellement sur deux points, dans lesquels je me suis le plus investi durant cette conférence.
- Le groupe de travail sur les collections en réserve
Ce groupe a été créé en mars 2022, à la suite du vote à Kyoto d’une résolution concernant ce sujet. Le groupe a été constitué de manière transparente, en demandant aux comités nationaux et internationaux de présenter un délégué afin de participer à ses travaux ; mon nom avait été proposé par l’ICOFOM. Le Président d’ICOM, Alberto Garlandini, m’a demandé de présider ce groupe, constitué d’une dizaine de membres actifs dans le domaine des réserves et représentatifs de la diversité muséale, dont Gaël de Guichen (ICOM-CC) et Moctar Sanfo (ICOM Burkina Faso), tous deux francophones). La conférence de Prague nous a permis de nous réunir autrement que par visioconférence et d’organiser une table-ronde le 22 mars, au sein du bâtiment des congrès. Celle-ci a accueilli une cinquantaine de membres. Nous avons ainsi pu aborder les différents points discutés lors des réunions passées et structurant le rapport que nous avons remis ultérieurement au Conseil exécutif (en novembre 22) : les nouveaux espaces de réserve, les réserves partagées, les réserves ouvertes, et le programme Re-Org initié par l’ICCROM. Le groupe de travail a également discuté les projets ultérieurs, notamment le lancement d’une enquête internationale sur les réserves en 2023 (projet validé par l’ICOM) et celui, ultérieurement, d’un conférence générale sur les réserves en 2024, vraisemblablement à Paris, sur la situation des réserves à l’international.
- Les réunions du comité ICOFOM et le dictionnaire de muséologie.
La présence de membres francophones au sein de l’ICOFOM, le comité international pour la muséologie, constitue un élément important, afin d’assurer la présence de la muséologie française et l’expression d’une pensée originale sur le champ muséal. Durant le mandat précédent (2019-22), cette présence francophone était assurée par Daniel Schmitt (F), Marion Bertin (F), Yves Bergeron (CA), Michèle Rivet (CA) et moi-même en tant qu’ancien Président du comité. Plusieurs séances ont été organisées autour de diverses thématiques (dont celle autour du multilinguisme et une séance autour de la Table ronde de Santiago). Le colloque d’ICOFOM s’est par après déroulé à Prague, au sein du musée national Technique, portant sur l’activisme, les collections et le public, puis à Brno, à l’université Masarik. Deux sessions ont été organisées, la première sur les « muséologies difficiles », durant laquelle j’ai fait une première intervention sur « la muséologie au risque de l’inégalité » et une seconde sur la colonialité. Une session conjointe d’ICOFOM et d’ICTOP, autour de l’importance de Brno pour le développement de la muséologie internationale (les rôles de Jelinek et Stránský, notamment), durant laquelle je suis également intervenu au titre d’ancien de la formation à Brno (International summer school of museology), a clôturé la journée.
François Mairesse, membre d'ICOM France et ancien président d'ICOFOM
SITEM - 28 au 30 mars / Carrousel du Louvre
Le SITEM, salon international des musées des lieux de culture et de tourisme revient au Carrousel du Louvre pour sa 27ème édition du 28 au 30 mars prochain !
Sous le signe de l’innovation, cette édition sera marquée par de nombreuses nouveautés : des partenaires inédits accompagnés par près de 150 exposants, dont plus de 60 nouvelles entreprises et institutions venues de France, Suisse, Belgique, Canada, Grèce, Pays-Bas, Italie et des Etats-Unis vous présenteront en avant-première leurs nouveaux produits et actualités, dans un salon plus grand autour d’une programmation actuelle et diversifiée. En tout 17 ateliers et 15 conférences vous seront proposés lors de ces 3 journées. Les ateliers mettront en avant les dernières collaborations remarquables d’institutions culturelles et d’entreprises innovantes, et les conférences exploreront trois thématiques fortes : éco-responsabilité, diversité & inclusion, les nouvelles voies du digital.
En 2023, le salon se tiendra les 28, 29 et 30 mars au Carrousel du Louvre.
ICOM France aura le plaisir de vous accueillir sur son stand C22 - Hall Gabriel.
Si vous souhaitez obtenir une invitation gratuite, merci de nous contacter : musees.icomfrance@gmail.com

Un nouvel espace immersif proposant en libre accès plusieurs médiations numériques en réalité virtuelle, mixte ou augmentée investira plus de 100 m2 du Carrousel, et un espace start-up sera dédié aux jeunes entreprises et à l’innovation culturelle. Vous trouverez également des nouveaux espaces : le business lounge, l’espace Carrière, et un restaurant 100 % bio !
Toutes et tous sont également convié·es aux nouvelles éditions de Musé(E)mportables (festival composé de vidéos de 3 minutes prises avec son téléphone portable pour sujet exclusif le musée), et de Start-Up Contest (un concours primant deux start-ups exposantes ayant pour but de commercialiser un produit ou un service visant à renforcer l’attractivité des sites ou des territoires culturels et touristiques.) !
Musé(E)mportable Start-Up-Contest
La Nuit de l’innovation culturelle le mercredi 29 mars permettra quant à elle de se rassembler dans une ambiance conviviale propice aux échanges de 19h00 à 22h00.
Une application web et mobile sera également mise à disposition de tous les visiteurs et exposants, afin de faciliter les échanges et la mise en relation.
SITEM - 27ème édition
Le SITEM, salon international des musées des lieux de culture et de tourisme revient au Carrousel du Louvre pour sa 27ème édition du 28 au 30 mars prochain !
Sous le signe de l’innovation, cette édition sera marquée par de nombreuses nouveautés : des partenaires inédits accompagnés par près de 150 exposants, dont plus de 60 nouvelles entreprises et institutions venues de France, Suisse, Belgique, Canada, Grèce, Pays-Bas, Italie et des Etats-Unis vous présenteront en avant-première leurs nouveaux produits et actualités, dans un salon plus grand autour d’une programmation actuelle et diversifiée. En tout 17 ateliers et 15 conférences vous seront proposés lors de ces 3 journées. Les ateliers mettront en avant les dernières collaborations remarquables d’institutions culturelles et d’entreprises innovantes, et les conférences exploreront trois thématiques fortes : éco-responsabilité, diversité & inclusion, les nouvelles voies du digital.
En 2023, le salon se tiendra les 28, 29 et 30 mars au Carrousel du Louvre.
ICOM France a le plaisir de faire partie des partenaires et de vous accueillir sur son stand C22 - Hall Gabriel.
Si vous souhaitez obtenir une invitation gratuite, merci de nous contacter : musees.icomfrance@gmail.com
