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Les archives et la bibliothèque de l’ICOM
L’ICOM a fêté ses 75 ans d’existence en novembre 2021. Ces 76 ans d’histoire, ce sont très concrètement des dizaines de milliers de documents qui ont été conservés, pour certains déjà classés et pour d’autres en attente de l’être, et qui permettent de redécouvrir tout ce qui a été réalisé au sein et au nom de l’ICOM depuis 1946 : réunions, conférences, projets, missions, réformes, publications…
En 2015, un archiviste a été engagé quelques mois pour commencer à les trier et les classer. Cet important travail a donné lieu à la rédaction d’un inventaire des archives de 1946 à 2007. A cette époque, leur transfert aux Archives Nationales ou aux archives de l’UNESCO a été envisagé. Le Conseil d’Administration a finalement décidé qu’elles seraient conservées in situ.
Les archives de l'ICOM

En 2020, le déménagement de l’ICOM du siège de l’UNESCO à sa nouvelle adresse 15 rue Lasson a été l’occasion de rassembler tous les documents et archives répartis jusque-là dans différents bureaux et lieux de stockage et de les réorganiser de telle façon qu’on peut désormais les classer et les consulter dans les meilleures conditions. Dans les nouveaux locaux les collections sont à portée de main, et les visiteurs disposent d’un espace de travail réservé

De plus, une salle est dédiée aux publications et archives des comités nationaux, des alliances régionales et des comités internationaux, en plus de la salle consacrée aux archives du secrétariat et à la documentation spécialisée.

Selon le rapport d’activité 2021 paru en 2022, l’ICOM compte 45493 adhérents. L’objectif premier du service Documentation/Archives aujourd’hui est de leur permettre, où qu’ils soient dans le monde, de connaître et d’accéder aussi facilement que possible à ce trésor commun que sont les ressources documentaires et les archives de l’ICOM. Comme on ne peut pas raisonnablement demander à chacun d’entre eux de se déplacer à Paris pour les consulter, la solution passe nécessairement par un accès en ligne.
Il existe déjà depuis plusieurs années une rubrique Ressources sur le site de l’ICOM qui permet d’accéder à une sélection de documents importants comme les listes rouges ou les différentes versions du code de déontologie. En revanche, la base de données bibliographique historique de l’ICOM, créée en 1981, et riche aujourd’hui de plus de 46500 références, n’était pas accessible en ligne dans son intégralité et ne comportait que très peu de fichiers numériques attachés. Construite avec un logiciel devenu obsolète (Winisis) et hébergée localement par l’UNESCO, son existence même était en péril.
En 2020, en parallèle du déménagement, il était donc devenu urgent d’acquérir un nouveau logiciel plus performant. Le logiciel choisi, JLB-Net, a permis les opérations suivantes:
- La sauvegarde et la migration de l’intégralité des données de la base bibliographique historique vers une nouvelle base reconfigurée pour un accès grand public en ligne, rebaptisée «Bibliothèque», consultable depuis décembre 2021 via la rubrique Ressources
- La création de 3 nouvelles bases de données supplémentaires consacrées aux archives interne et à l’histoire de l’ICOM et de ses comités : Archives, Images et Répertoire, consultables depuis janvier 2022 via l’espace membres du site.
Pour chacune de ces quatre bases, un portail web a été créé pour la consultation à distance. La rubrique « S’engager / Bibliothèque en ligne » de l’espace membre du site de l’ICOM ouvre une page d’accueil multi-bases permettant d’effectuer une recherche libre sur une ou plusieurs bases à la fois ou de choisir une base spécifique pour une recherche avancée. Cette page existe en anglais, en français et en espagnol, en fonction de la langue du navigateur utilisé. De la même façon, les lexiques proposés pour la recherche avancée se déclinent en anglais, français ou espagnol en fonction de la langue du navigateur.

La base Bibliothèque
Elle a été construite en s’inspirant de la structure de la base historique antérieure, qui contenait les références de tous les documents acquis par le centre de documentation depuis sa création en 1948. On y trouve prioritairement les publications de l’ICOM et de son réseau, mais aussi de très nombreuses autres ressources externes à l’ICOM sur les sujets en lien avec ses activités : protection du patrimoine, lutte contre le trafic illicite, éthique, rôle social des musées, éducation… Une partie importante de ces documents a été déposée au Service des Musées de France en 1995, puis transférée, en 2022, au Centre Dominique Vivant Denon du musée du Louvre. Comme il s’agit d’un dépôt, ils sont toujours référencés dans cette base, le champ « localisation » permettant de signaler où ils sont.
Cette nouvelle version de la base a bénéficié, dès sa création, d’importantes mises à jour et, à ce jour, plus de 20% des documents référencés sont consultables en ligne (fichier PDF téléchargeable ou lien URL).

La base Archives
Cette base a été créée pour accueillir les archives internes du secrétariat de l’ICOM, des comités internationaux et des alliances régionales. Autrement dit, les documents d’activité non publiés.
Les comités nationaux étant juridiquement indépendants, ils sont responsables de leurs propres archives et ne sont pas tenu de les communiquer intégralement au siège, mais le Secrétariat a conservé de nombreux documents reçus témoignant de leurs activités (rapports d’activité, comptes-rendus de réunions, listes de membres, courriers, publications…).
Elle a été construite à partir de l’inventaire établi en 2015. On y trouvait donc au départ essentiellement des notices décrivant des dossiers, avec peu de détails sur leurs contenus. Mais peu à peu les campagnes de numérisation en haute définition des archives, menées depuis fin 2020, auxquelles s’ajoute la numérisation « maison », permettent progressivement de créer des notices individuelles pour chaque document numérisé et désormais consultable et téléchargeable.
Cette base est réservée aux adhérents et n’est donc accessible qu’à partir de l’espace membres du site. De plus, un outil de filtrage, réversible, a été ajouté pour que les documents strictement confidentiels, ou sous embargo, puissent être enregistrés et sauvegardés sur le serveur de la base mais restent hors de portée aussi longtemps que nécessaire.

La base Images
Cette base a été créée pour accueillir les collections de photographies, de posters et de vidéos de l’ICOM. Elle est administrée avec un logiciel spécifique adapté à la gestion des images, un DAM (digital assets management). A l’hiver 2020-2021, toutes les affiches ont été numérisées en haute définition et en 2021 elles ont toutes été intégrées dans cette base.
En 2022, la collection complète des archives photographiques de l’ICOM, soit 4670 tirages papiers, négatifs et diapos, a été numérisée. Il est prévu de les intégrer bientôt dans la base.
Cette base, comme la base Archives, est réservée aux membres de l’ICOM, et elle est dotée du même système de filtrage permettant de rendre inaccessible au visiteur certaines images si nécessaire.

La base Répertoire
Cette dernière base est un peu différente des 3 autres. On n’y trouve pas de documents, c’est une base de connaissances.
Sa conception a été inspirée par le travail de compilation effectué par Elisabeth Jani en 2019 pour le Groupe de travail sur l’avenir des Comités Internationaux, qui avait abouti à la rédaction d’un document qui récapitulait, pour chaque comité international, et à partir de sources diverses, les circonstances de sa création, ses missions et activités, les réunions organisées.
Transformer ce document en base de données permettra non seulement de le mettre à jour mais aussi et surtout d’en étendre le principe aux autres composantes de l’ICOM : les comités nationaux, les alliances régionales, les organismes associés et les institutions partenaires, les différents services du secrétariat ou les personnalités importantes de l’ICOM.
Pour l’instant elle ne comporte qu’une trentaine de notices, adaptées de ce document original (aujourd’hui consultable dans la base Archives), et n'est visible que via le portail réservé aux membres, mais à terme elle a vocation à être publique, pour contribuer à mieux faire connaître l’histoire de l’ICOM et de son réseau.

Il reste beaucoup à faire pour alimenter ces bases, améliorer les modalités de consultation, poursuivre la campagne de numérisation, et développer de nouveaux moyens de valoriser les archives de l’ICOM. Le secrétariat compte donc sur la patience et l’indulgence des comités, mais aussi sur leur collaboration pour continuer d’enrichir les fonds d’archives et les collections de publications de l’ensemble du réseau sous tous formats, physiques et numériques.
En 2022, un petit guide de recommandations pour la gestion des archives à l’intention des comités a été rédigé à leur demande. Il est actuellement disponible en français et en anglais via l’espace membre, rubrique « Outils pour les comités / Comités internationaux ». Un court mémo d’une page l’accompagne pour en résumer les points les plus importants. Retours et commentaires sont les bienvenus pour les améliorer.
Les membres de l’ICOM qui souhaitent venir consulter la documentation et les archives sur place sont les bienvenus, sur rendez-vous avec la documentaliste-archiviste.
Mise en ligne de la bibliothèque et des archives de l’ICOM : repères chronologiques
1948 : Yvonne Oddon crée le Centre de documentation muséologique UNESCO-ICOM
1981 : La première base données bibliographique informatisée de l’ICOM voit le jour. Partagée avec l’ICOMOS jusqu’en 1999, elle est hébergée par l’UNESCO. En 1989, les 27400 fiches cartonnées qui constituaient le catalogue bibliographique manuel antérieur sont converties en notices électroniques et intégrées dans la base.
1994-1995 : L’ICOM confie en dépôt une grande partie de sa collection de livres et revues de muséologie et sa collection de catalogues de musées et d’expositions à la Direction des Musées de France et à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.
Dans l’actuelle Bibliothèque en ligne, les notices des documents concernés portent la mention Localisation : DMF (Dépôt ICOM) ou Localisation : ENSBA – Dépôt ICOM. Les documents confiés à la DMF sont également référencés dans le Catalogue Collectif des Bibliothèques des Musées Nationaux (http://auroch.culture.fr/)
2010 : la refonte du site internet de l’ICOM est l’occasion de la création, sous la rubrique Ressources, d’une Base de données des publications qui permet de consulter les notices bibliographiques d’une sélection d’ouvrages, revues, articles et documents divers publiés par l’ICOM et son réseau. Cette base représente environ 10 % des contenus de la base source et n’est pas interconnectée avec elle.
2015 : Tri et classement des archives de l’ICOM pour la période 1946-2007
2018 : Audit externe des archives du Secrétariat
2020 : Migration des données de la base bibliographique historique vers une nouvelle plateforme logicielle et transfert de la bibliothèque et des fonds d’ archives dans les nouveaux bureaux, 15 rue Lasson
2021 : Mise en ligne de la nouvelle version de la base Bibliothèque en accès libre
2022 : Mise en ligne du portail multi-bases - Bibliothèque, Archives, Images et Répertoire - réservé aux adhérents via l’espace membre du site de l’ICOM
Les documents déposés en 1995 au centre de documentation de la Direction des Musées de France sont transférés à la bibliothèque du Centre de recherche Dominique Vivant Denon du Musée du Louvre (ouverte au public sur rendez-vous).
Militants écologistes dans les musées
Interview News Tank Culture n°269305 - Publié le 02/11/2022

Comment analysez-vous ce type de militantisme qui cible prioritairement des œuvres connues du grand public et exposées dans de grandes institutions européennes ? Le phénomène n’est pas neuf, mais semble s’intensifier ces dernières semaines.
"Les œuvres ciblées sont choisies. Il s’agit de chefs d’œuvres situés dans de grands musées avec une forte audience, ce qui permet de s’assurer que ces gestes seront relayés. Les activistes cherchent à interpeller, à avoir le public le plus large possible. Or, les grands musées offrent de belles scènes à ce genre d’opération.
Le rôle des professionnels des musées est aujourd’hui clair : protéger les œuvres quelle qu’elles soient. En effet, le phénomène n’est pas neuf. Nous avons connu plusieurs tentatives de dégradation et/ou de sensibilisation par les œuvres d’art dans le passé. Il faut que nous soyons très vigilants à ce phénomène qui n’est pas anodin et qui se reproduit avec des actions qui s’enchaînent.
Par ailleurs, si les musées sont des lieux d’expression de revendications, nous devons pouvoir entendre ces discours et faire notre part pour être exemplaires en matière de développement durable.
Quelles sont les conséquences potentielles de ces opérations ? Jusqu’ici, on a pu évoquer des dégâts sur des cadres ou des opérations de nettoyage engendrant de périodes de fermeture. En existe-t-il d’autres ?
"Nous risquons une crispation accrue des équipes, qui sont très mobilisées et une potentielle dégradation des conditions d’accueil dans les musées. Certains établissements commencent à demander la dépose des sacs à main à l’entrée, soit l’application de mesures impliquant un accueil plus contraint que ce qu’il a pu être.
Par ailleurs, le risque zéro, même sur une œuvre sous verre, n’existe pas. Certains cadres peuvent constituer des œuvres patrimoniales. Coller sa main, ou son front sur un cadre peut occasionner une détérioration imposant une opération de restauration par la suite. Pour les toiles, il suffit qu’une feuillure ne soit pas parfaitement adaptée pour qu’une infiltration de produit intervienne. Il y a toujours des risques, ce qu’il faut prendre en compte."
La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, a pris le parti d’alerter les musées nationaux et de leur demander d’accroître leur vigilance pour éviter d’éventuelles dégradations. Que pensez-vous de cette réaction et qu’elle est la posture de l’ICOM dans ce contexte ?
Il s’agit d’une réaction sage et de bon aloi, car tous les professionnels des musées doivent être attentifs à cette situation. Ce qui est rassurant, c’est que les équipes de sécurité des musées français sont déjà largement sensibilisées à ces questions. Les sacs sont scannés ou fouillés à l’entrée de nombreux musées, les équipes de surveillance sont présentes et vigilantes. Nous ne sommes donc pas complètement démunis face à ce phénomène, même si nous ne sommes pas infaillibles. Le rôle des professionnels des musées et de l’ICOM est de rappeler les mesures de sécurité, de rappeler à la vigilance et à la prudence dans une période où certaines actions risquent d’en appeler d’autres.
De quelle manière les établissements peuvent-ils se prémunir de ce type d’action ? Observe-t-on des velléités de réactions en réseau, des mesures mutualisées ?
Récemment, l’ICMS a fait des rappels sur les règles de sécurité, sur la vigilance à maintenir (contrôle des sacs, présence des équipes de surveillance dans les salles, etc.). La richesse des thématiques couvertes par l’ICOM permet d’être réactifs et d’agir au niveau international. Il s’agit d’un phénomène qui touche plusieurs pays, d’où l’importance d’intervenir à cette échelle. Le fait qu’une tentative de dégradation ait échoué au Musée d’Orsay (Paris 7e) montre bien l’efficacité de ces règles.
Jusqu’à présent, et je crois que ce n’est pas un hasard, toutes les attaques portaient sur des œuvres protégées. Même si la protection sous verre n’est pas une garantie absolue, cela montre bien qu’il y a derrière ces gestes une volonté d’interpeller et non pas de dégrader.
Il faut toutefois noter qu’une mise sous verre à large échelle pour protéger l’ensemble des collections représenterait un coût faramineux. On ne peut pas demander à tous les établissements de protéger leurs œuvres sous verre, d’autant plus dans le contexte actuel, où de nombreux musées connaissent des difficultés financières.
Vous évoquiez l’importance d'être à l'écoute et de faire preuve d’exemplarité en matière de développement durable. Quels sont les engagements de l’ICOM en la matière ?
Les musées doivent entendre ces voix et participer au débat. Nous devons montrer que conserver des œuvres du patrimoine n’est pas contradictoire avec le soin à apporter à notre environnement. L’ICOM France est très engagé autour des questions de développement durable et d’adaptation des musées à la crise que nous traversons.
Nous allons organiser, mi-décembre, notre prochaine « soirée-débat déontologie » autour d’une question qui n’est pas anodine : la réévaluation de nos normes de conservation à l’aune de la crise climatique et énergétique que nous traversons. Certaines normes de conservation préventive ont été établies il y a 30 ans. Sont-elles toujours valides et opérantes dans le monde actuel ?
Nous essayons de mobiliser la communauté des professionnels en France et à l’étranger pour discuter de ces questions de fond et faire en sorte que notre milieu ne soit pas coupé de la réalité à laquelle notre société est aujourd’hui confrontée. Les musées sont intégrés à la société. Ils se doivent d’être à l’écoute de ce qui s’y passe pour être réactifs et pouvoir répondre aux nouveaux défis qui émergent.
Article reproduit avec l’autorisation de News Tank Culture.
Autres interventions d'Emilie Girard sur ce sujet
- Interview au journal au13h / 14h de France Inter, France Inter, jeudi 3 novembre 2022
- Face aux actions de Just Stop Oil, les musées sur le pied de guerre, Charlotte Fauve, Télérama du 3 novembre 2022
Vers de nouvelles normes de conservation ?
Propos de la rencontre
Dans un article du 28 octobre dernier dans Le Monde, Michel Guerrin appuyait là où cela fait mal, en demandant ouvertement ce que les musées, les salles de spectacles ou les festivals font pour préserver la planète. « La réponse oscille entre politique de l’autruche et jeu de dupes ».
Si la formule peut paraitre sévère au vu du nombre des initiatives et du nombre de publications dédiées aux bonnes pratiques parues ces derniers mois qui témoignent bien d’une véritable prise de conscience et d’un engagement réel de nos établissements, elle ne nous en ébranlera pas moins.
Et le journaliste de citer Samuel Valensi, co-auteur du rapport Décarbonons la Culture ! publié en 2021 par The Shift Project, « prendre des mesurettes en urgence, ce n’est pas ça la sobriété ». Comment la définir d’ailleurs, cette sobriété énergétique, nouvel impératif qui guide aujourd’hui la plupart de nos choix ? Selon le Haut Conseil pour le Climat, il s’agit d’une « démarche qui vise à réduire les consommations d’énergie par des changements de comportement, de mode de vie et d’organisation collective ». Le gouvernement a d’ailleurs fixé un objectif de réduction de 10% de notre consommation énergétique à l’aune de 2024. Mais au-delà d’un besoin de faire face à l’urgence énergétique et économique, c’est un changement profond de nos modes de vie et de nos organisations, tel qu’affirmé dans la définition du haut Conseil pour le Climat, qu’il faut envisager.
Alors que nous nous apprêtons tous à baisser le chauffage cet hiver dans les espaces de travail de nos musées et que d’aucuns annoncent même des jours de fermeture supplémentaires, ne faut-il pas franchir un cap (une barrière psychologique peut-être ?), aller au-delà des « mesurettes », et interroger avec conviction nos modes de fonctionnement dans la durée? La viabilité de nos normes de conservation, établie il y a 30 ans, dans un contexte tout autre, semble être de ces sujets à revisiter. Le 6 septembre dernier, la ministre de la Culture, Mme Rima Abdul Malak interpellait également les professionnels français et la communauté muséale internationale sur la question de la climatisation dans les musées et de la conservation des collections, rappelant la nécessité de positions concertées sur le sujet.
ICOM France a donc choisi de proposer une nouvelle soirée de débat déontologie autour de la question de la réévaluation des normes de conservation telles que définies par trois décennies de conservation préventive.
Comment continuer à préserver nos patrimoines, tout en étant conscient de la réalité qui nous frappe de plein fouet ?
Peut-on encore faire valoir un immobilisme conservateur en la matière ?
Comment faire évoluer nos schémas de pensées sans brader la conservation des biens dont nous avons la garde, pour les générations futures ?
Les intervenants français et étrangers qui prendront la parole lors de cette soirée présenteront leurs engagements courageux et militants, les pistes de réflexions, les premières études réalisées en la matière, mais aussi leurs doutes ou les limites de l’exercice, avec pour objectifs de participer collectivement et en concertation à la définition de nouvelles normes, établies en réponse à la crise que nous traversons et qui bouleverse à coups sûrs et durablement notre manière d’être au monde.
Emilie Girard, 30 octobre 2022
Programme
Ouvertures
- Charles Personnaz, directeur de l’Institut national du patrimoine
- Emilie Girard, présidente d’ICOM France
Intervenants
- Florence Bertin, responsable du département des collections au Musée des arts décoratifs de Paris
- Ann Bourgès, ingénieur de recherche, département Recherche, C2RMF & secrétaire d’ICOMOS France
- Frédéric Ladonne, architecte programmiste, membre du bureau d’ICOM France
- Katharina Korsunsky, secrétaire générale d’ICOM Suisse & Nathalie Bäschlin, membre d'ICOM Suisse et restauratrice en chef du Kunstmuseum de Berne
- Caitlin Southwick, directrice de Ki Culture & membre du groupe de travail sur le développement durable de l’ICOM
- David Vuillaume, directeur général de l'association allemande des musées & président de NEMO
La rencontre sera animée par Sandrine Beaujard-Vallet, responsable de la régie des œuvres et des expositions au Centre Pompidou, et sera conclue par Hélène Vassal, adjointe à la directrice des études et du département des conservateurs, Institut national du patrimoine.
Informations pratiques
Cette séance est organisée en direct sur une plateforme numérique et se tiendra simultanément en français, en anglais et en espagnol. La rencontre est enregistrée.
Accès à la rencontre

Autour des copies créatives d’œuvres d’art : de nouvelles pratiques culturelles et numériques ?
La journée d'étude du projet DaMuCo #museumschallenge est portée par l'Université Grenoble Alpes-MIAI Grenoble-Alpes et une équipe transdisciplinaire (histoire de l'art, sociologie, communication, informatique).
Programme de la journée
Session 1. Culture numérique et pratiques muséales
- Sébastien Appiotti (MCF, Gripic Sorbonne Université, Celsa)
- Marie Cambone (MCF, Gresec, Université Grenoble-Alpes)
- Jessica De Bideran (MCF, MICA, Université Bordeaux Montaigne)
- Jasmina Stevanovic (Chargée d’études au DEPS-Doc, Ministère de la Culture)
Session 2. Des pratiques culturelles et numériques confinées
- Marie Ballarini (enseignante chercheuse à l’Université Paris Dauphine – PSL au sein du Laboratoire MOST)
- Allison Guiraud (doctorante, Centre Norbert Elias, Université d’Avignon)
Session 3. Regards nord-américains
- Paul F. Marty (professeur, Florida State University) & Katherine Jone (Directrice, Museum Studies, Harvard Extension School)
- Jason Luckerhoff (professeur de culture et communication, Université du Québec) & François-René Lord (doctorant en communication sociale à l’Université du Québec à Trois-Rivières).
Grands témoins et synthèse de la journée
- François Jost, (Professeur émérite, Université Sorbonne-Nouvelle)
- Daniel Jacobi, (Professeur émérite, Avignon Université).
Informations pratiques
Programme disponible : site Internet du projet DaMuCO
La journée d'étude se tiendra en mode hybride.
Accès sur site : Maison de la Création et de l’Innovation (MaCI) sur le campus de Saint-Martin d’Hères – salle 002 de 9h à 18h (accueil à partir de 08h30).
Accès en ligne : le lien ZOOM
Contacts : florence.andreacola@univ-
Muséologie et cinéma : perspectives contemporaines
Le numéro 43 de la revue Culture & Musées sera consacré aux relations entre musées et cinéma.
Résumé de l'appel
Depuis une trentaine d’années, la question des relations entre cinéma et musées est régulièrement posée au sein du monde académique. Afin d'explorer les différentes approches théoriques et analytiques au prisme desquelles ces relations peuvent être étudiées, ce numéro se structurera autour de trois axes :
- l’histoire des musées et des expositions de cinéma (1),
- les formes contemporaines de l’exposition de ce dernier (2),
- l’analyse de la muséalité grâce aux fictions filmiques (3).
Dans leurs propositions, les auteurs sont encouragés à mettre en lumière de nouveaux corpus, en traitant des multiples aspects du phénomène muséal, de films rarement abordés ou d’aires géographiques moins traitées dans la bibliographie spécifique au thème du numéro.
Ce prochain numéro sera dirigé par Barbara Le Maître (Université Paris Nanterre) et Stéphanie-Emmanuelle Louis (Ecole des Chartes).
Reproductions | Revue Histoire de l’art, n° 92
Le prochain numéro de la revue Histoire de l'art sera consacré à la question de la reproduction en histoire de l'art.
Il sera coordonné par Emmanuel Lamouche (Nantes Université) et Matthieu Lett (université de Bourgogne).
Appel à contributions
Les synopsis sont à adresser sous forme de fichier PDF unique par courriel à revueredachistoiredelart[a]gmail.com
Composition des candidatures :
- une présentation du sujet problématisé (1 page),
- une bibliographie sommaire sur le sujet et une biographie de l’auteur (500 signes),
Date limite d'envoi : 27 janvier 2023 au plus tard.
Le comité de rédaction étudiera les propositions envoyées.
Les projets retenus feront l’objet d’articles à remettre pour le 24 avril 2023.
La revue a pour rédactrice en chef Dominique de Font-Réaulx (musée du Louvre).
La culture au cœur de la COP 27
Art Culture Heritage COP27 est un rassemblement extraordinaire d’organisations culturelles engagées dans l’action climatique, organisé pendant la COP27 dans l’une des principales institutions culturelles du Sinaï, le musée de Sharm El Sheikh.
En tant que membre du Climate Heritage Network (CHN), l’ICOM sera présent en marge de la COP27 pour participer à une journée entière de programmation intitulée Art Culture Heritage COP27 (11 novembre 2022). Ces événements sont organisés par le CHN en partenariat avec Culture COP, avec le soutien de l’American Research Centre in Egypt (ARCE) et l’ONG Julie’s Bicycle.
L'ICOM est convaincu que les musées ont une valeur unique à apporter dans la lutte contre le changement climatique et pour imaginer des futurs durables.
#ArtCultureHeritageCOP27 soulignera comment les stratégies fondées sur la culture peuvent transformer la planification, la politique et l’action en matière de climat, et comment les institutions culturelles, y compris les musées, sont de solides défenseurs du développement durable et de la résilience dans leurs communautés.
Lors de l’événement, l’ICOM animera un panel avec sa présidente, Emma Nardi, sur les réseaux culturels et la mobilisation climatique, avec quatre dirigeants de réseaux culturels discuteront des approches de leurs organisations en matière d’action climatique en relation avec les sessions du matin.
Le panel souligne l’importance des réseaux pour l’action climatique, et en particulier des réseaux dans le domaine de la culture. En matière de développement durable, les actions individuelles ont un impact si elles sont menées à grande échelle. L’ICOM travaille en réseau depuis plus de 75 ans, et nous en connaissons les avantages : la force du nombre, le soutien mutuel, le partage et la mise en commun des ressources. Les réseaux dans le domaine de la culture, ou avec un noyau culturel, sont particulièrement bien placés pour mobiliser et inspirer les personnes et les communautés à prendre des mesures pour réduire les émissions de carbone, influencer les décideurs politiques et recalibrer les inégalités mondiales. L’ICOM participera également au panel "voies multiples et objectifs communs" par l’intermédiaire de Katharine Turvey, responsable du département de formations, musées et société. Le panel sera une conversation sur les différentes voies culturelles vers une action climatique transformatrice.
Les initiatives de l’ICOM en matière de développement durable et d’action climatique ne se limitent pas à la participation active à des événements mondiaux. L'ICOM travaille depuis plusieurs années à l’interne et à l’externe.
Notre travail sur la durabilité institutionnelle inclut la création d’un groupe de travail sur la durabilité en 2018, la résolution “Sur la durabilité et la mise en œuvre de l’Agenda 2030 : Transformer notre monde” (Kyoto, 2019), le point sur le changement climatique et l’Agenda 2030 du plan stratégique 2022-2028 de l’ICOM, et le bilan de l’empreinte carbone de l’ICOM (automne 2022).
Sur le plan externe, l’ICOM mène des projets visant à promouvoir le développement durable dans et par les musées avec des partenaires de valeur tels que l’OCDE, le CHN et EU-LAC Museums. Notre organisation s’est engagée à diffuser et à partager des études de cas et des expériences de terrain importantes dans ce domaine par le biais de publications telles que notre espace éditorial en ligne ICOM Voices et, bientôt, par un numéro spécial de Museum International. Les comités ICOM du monde entier ont également organisé d’innombrables initiatives et activités de mobilisation des connaissances sur les questions de développement durable.
Les musées et l'invasion de l'Ukraine | revue Museums & Society
L'escalade de la guerre de la Russie contre l'Ukraine a eu un effet profond sur les musées et les travailleurs culturels. Bien qu'il soit trop tôt pour tirer des conclusions concernant la fin du conflit, les rédacteurs de Museums & Society recherchent des réponses initiales pour un numéro consacré à ce sujet - des articles courts (1500-2000 mots).
Les auteurs peuvent réfléchir à l'impact de l'invasion sur les musées, les galeries, les autres sites d'exposition et leurs employés en Ukraine et ailleurs ; aux nouveaux défis, réalités et pratiques qui émergent à la suite de l'invasion ; et à l'impact de l'invasion sur les activités de planification et les discours institutionnels.
Les auteurs peuvent être basés en Ukraine ou dans d'autres pays, mais les articles doivent être rédigés en anglais.
Le conflit constitue-t-il un appel à l'action pour notre domaine ? Comment ?
En publiant de brefs articles en temps opportun, nous cherchons à servir la profession et à contribuer à la conversation autour des événements actuels. Les soumissions peuvent porter, entre autres, sur les sujets suivants.
Le rôle public/communautaire des musées
- Comment les musées ont-ils fait face à cette crise ; dans quelle mesure les plans d'atténuation fonctionnent-ils ? Quels types d'aide sont les plus utiles ?
- Que peuvent offrir/offrent les musées concernant la guerre en Ukraine ?
- Comment les musées individuels s'adaptent-ils et répondent-ils à cette catastrophe, en particulier dans leur rôle d'institutions publiques contraintes de fermer ? Que se passe-t-il en coulisses et en ligne ?
- Comment les musées travaillent-ils avec les communautés qui ont été particulièrement touchées par le conflit ?
- L'invasion a mis en lumière les problèmes liés aux sans-abri, à l'isolement des familles et des amis, à la perte de travail, à la mort, à la maladie et aux blessures, au manque de transports et à la pauvreté, entre autres. Comment les musées peuvent-ils aborder ces questions sociales ?
- L'invasion a également soulevé des questions politiques liées au nationalisme, à la conscription, aux divisions ethniques, aux conflits antérieurs et au rôle d'une Europe unie, entre autres. Comment les musées peuvent-ils aborder ces questions politiques ?
- Quelle est l'importance de l'activisme des musées dans cette situation émergente, et de quelle manière est-il le plus utile ?
- Les musées touchent-ils des publics nouveaux et différents à la suite du conflit ?
Musées et publics spécialisés
- Quelles sont les implications pour les musées indépendants qui dépendent des revenus du travail ?
- Comment les musées peuvent-ils atteindre les jeunes dans de telles circonstances ? Les personnes âgées ?
- Comment les musées militaires ou de guerre jouent-ils des rôles distinctifs pendant une telle crise ?
Conceptualiser le musée pendant la crise
- Comment les musées sont-ils utiles et pertinents pendant cette crise nationale et internationale ?
- Comment les musées peuvent-ils être les médiateurs des catastrophes ? Comment les activités numériques abordent-elles les questions d'accès, d'éthique et de résistance ?
- Comment les notions de temps et d'espace évoluent-elles avec les attaques, et qu'est-ce que cela implique pour la temporalité des musées ?
Collectionner
- Qu'advient-il des collections existantes en Ukraine ?
- Comment les musées peuvent-ils éthiquement collecter des objets tangibles ou des médias numériques/sociaux liés au conflit ?
- Quel est le bon moment pour collecter du matériel lié à la guerre, étant donné que beaucoup sont accablés par les soins aux blessés ou le deuil de leurs pertes ?
- Comment la collecte dans les circonstances actuelles remet-elle en question les pratiques de documentation et de collecte ?
Personnel des musées et travailleurs culturels
- Quels sont les effets du conflit sur le personnel des musées et les travailleurs culturels ?
- Comment les travailleurs survivent-ils au conflit ? Comment les pairs du monde entier peuvent-ils les aider ?
- Le personnel et les travailleurs culturels trouvent-ils de nouveaux rôles et de nouvelles relations pour les aider à naviguer dans une situation chaotique ?
L' avenir
- Comment commencer à évaluer les effets pratiques et économiques de la crise sur le secteur culturel ?
- Faut-il réévaluer la finalité des institutions culturelles alors que nous nous préparons à une ère d'après-guerre ?
Informations pratiques
Date limite : 30 janvier 2023
Les directives de soumission sont disponibles au lien suivant : museums & society
Les questions peuvent être adressées à Professeur Amy Levin : email
Activisme climatique dans les musées
Suite aux récentes actions d’activisme climatique dans les musées, le Conseil international des musées (ICOM) souhaite reconnaître et partager à la fois les préoccupations exprimées par les musées concernant la sécurité des collections et les préoccupations des activistes climatiques alors que nous sommes confrontés à une catastrophe environnementale qui menace la vie sur Terre.
L’ICOM considère que le choix des musées comme toile de fond de ces protestations climatiques témoigne de leur pouvoir symbolique et de leur pertinence dans les discussions autour de l’urgence climatique.
L’ICOM souhaite rappeler le rôle des musées en tant qu’acteurs clés pour initier et soutenir l’action climatique avec leurs communautés et salue leur engagement dans cette mission, démontré par des programmes éducatifs, des expositions dédiées à ce sujet, des actions de proximité et des recherches. L’ICOM attire l’attention sur l’impact que ces manifestations pourraient avoir sur le travail des professionnels et des bénévoles des musées qui s’efforcent de protéger et de promouvoir ces précieux éléments du patrimoine pour le plaisir du public. Pour atteindre le plein potentiel de transformation que les musées ont pour le développement durable, l’ICOM souhaite que les musées soient considérés comme des alliés face à la menace commune du changement climatique.
Alors que les dirigeants mondiaux, les décideurs politiques et la société civile se réunissent à Sharm El-Sheik pour la COP27, l’ICOM rappelle la nécessité d’une action courageuse pour réduire les émissions de carbone et atténuer le réchauffement climatique. Le changement climatique représente une menace croissante pour le patrimoine culturel, matériel et immatériel, les musées et leurs collections : des catastrophes naturelles aux difficultés croissantes à maintenir les conditions de conservation en raison de conditions climatiques extrêmes.
Rappelant sa résolution n° 1 “Sur la durabilité et la mise en œuvre de l’Agenda 2030, Transformer notre monde ” (Kyoto, 2019), l’ICOM réaffirme que tous les musées, en tant qu’institutions de confiance, ont un rôle à jouer pour façonner et créer un avenir durable. La société civile est un acteur clé de l’action climatique : des ONG, réseaux et militants aux institutions culturelles et musées.
Nous devons nous mobiliser pour notre planète, collectivement et unis, car il n’y a pas de solution climatique sans transformation de notre monde.
Prix "Enfants dans les musées" 2023
Le Prix des enfants dans les musées a été créé en 2011 par l'Académie européenne des musées et Hands On ! Association internationale des enfants dans les musées. Il récompense l'excellence et l'innovation dans les programmes et expositions conçus pour les enfants jusqu'à 14 ans.
Informations sur le prix
Le jury
Le prix est décerné par un jury d'experts expérimentés dans de nombreuses disciplines du domaine muséal, qui donnent tous de leur temps en tant que bénévoles. Les juges recherchent en particulier les musées, les expositions, les programmes et les environnements muséaux qui démontrent :
- d'un engagement envers les enfants, qui encouragent leur curiosité et stimulent leur imagination
- de créativité et d'innovation
- d'expériences d'apprentissage de qualité.
Les juges recherchent ce que l'on appelle la "qualité publique". Dans ce cas précis, il s'agit de l'engagement du musée à améliorer les expériences, la croissance, l'apprentissage et le bien-être des enfants à travers l'environnement, l'atmosphère et la programmation du musée.
Éligibilité
Les candidatures sont les bienvenues dans les musées pour enfants, les départements de l'éducation, de l'enfance et de la jeunesse des musées, les centres scientifiques et les autres institutions culturelles qui mettent l'accent sur la programmation pour enfants. Les musées peuvent être établis de longue date ou récemment ouverts. Toutefois, la priorité est donnée aux programmes qui font preuve d'une innovation récente.
Les candidats peuvent concourir en tant que tels ou se présenter avec un programme ou une exposition spéciale (temporaire). Le projet présenté pour le prix doit toutefois être actuel et ouvert au public pendant l'année du jugement, c'est-à-dire entre le 15 mars et le 30 juin 2023.
Critères
Les demandes seront évaluées en fonction des critères suivants :
1. Innovation
Par exemple, montrer de nouvelles voies pour élargir les sujets, de nouvelles idées pour utiliser les collections dans les programmes pour enfants, de nouvelles façons d'utiliser les technologies pour interagir avec le contenu, de nouvelles formes d'engagement actif des jeunes visiteurs, etc.
2. Qualité de l'apprentissage
Par exemple, créer un environnement et une ambiance générale propices à l'apprentissage, utiliser l'interactivité pour favoriser la compréhension, impliquer les enfants dans la conception et le design, tester et évaluer les programmes et les expositions, etc.
3. Inclusion et impact social
Par exemple, montrer des preuves de programmes ou d'initiatives ayant un impact social et mettant l'accent sur l'inclusion et la diversité, les activités de sensibilisation, etc.
4. Information et communication
Par exemple, disposer d'un site web informatif, de matériel didactique imprimé et/ou numérique pour les écoles, les enseignants, les parents, etc.
5. Personnel
Par exemple, montrer une bonne gestion et un personnel bien formé et expérimenté.
Pré-sélection
Une présélection des candidats présélectionnés sera publiée avant la réunion du Prix, dont les détails suivront ultérieurement.
Composition du dossier
Votre candidature doit comprendre les éléments suivants :
- La page des données d'entrée (format Word)
- Le questionnaire complété joint au formulaire de candidature (format Word).
- Une page dactylographiée décrivant la réaction de votre institution à la pandémie de Covid-19.
- Jusqu'à 10 images numériques au format JPEG, ne dépassant pas 2 Mo chacune, avec des vues générales des expositions et des activités qui illustrent votre forte candidature pour le prix, plus une vue extérieure du bâtiment avec son nom clairement affiché. Toutes les images doivent être au format paysage. Si une documentation visuelle supplémentaire est nécessaire, veuillez copier les photos sur un fichier Word. Les films ne doivent pas durer plus de cinq minutes et doivent également être envoyés via WeTransfer. Toutes les images doivent être libres de droits et accompagnées d'une déclaration permettant à l'EMA et à HOI ! de les utiliser à des fins non commerciales dans ses documents imprimés, sur Internet ainsi que dans les programmes de formation.
- Des copies scannées d'une brochure, d'un dépliant ou de tout autre matériel publicitaire que vous souhaitez inclure.
- Une copie des instructions de transfert bancaire, qui doivent inclure le nom de l'organisation de l'expéditeur.
Droit d'entrée
La demande dûment remplie doit être accompagnée d'un droit d'inscription non remboursable de 295 € (deux cent quatre-vingt-quinze euros), payé par virement bancaire.
Les membres de Hands On ! Les membres internationaux paieront 225 € (deux cent vingt-cinq euros).
Les frais de transfert doivent être payés par le demandeur. Veuillez vous assurer que votre paiement peut être identifié et inclure une copie des instructions de transfert avec votre demande.
Banque : Banque ING
Adresse : Postbus 94780, 1090 GT Amsterdam, Pays-Bas
Nom du compte/titulaire : Académie européenne des musées
IBAN : NL36INGB0004682823
BIC : INGBNL2A
Numéro de TVA : NL821434147B01
Pour de plus amples informations, consultez les sites web :
www.hands-on-international.net
Présentation de l'European Museum Academy (EMA)
L'EMA est une fondation à but non lucratif créée pour refléter les musées au niveau international, pour promouvoir la recherche sur la muséographie et la muséologie en tant qu'activité culturelle de haut niveau, pour fournir une critique constructive et promouvoir la discussion sur les nouvelles expositions et les nouveaux musées, et pour diffuser les connaissances et les idées muséologiques parmi les membres de la profession. Elle vise à promouvoir la conception et le développement de nouveaux musées ainsi que de musées traditionnels en tant qu'outils de changement social. L'EMA coopère avec Hands On ! Association internationale des enfants dans les musées pour ce prix. Les membres du jury du prix sont également membres du pool d'experts de l'EMA.
Présentation de Hands on ! Association internationale des enfants dans les musées
Hands On ! International Association of Children in Museums est une organisation professionnelle internationale qui représente et défend les intérêts de ses institutions membres à but non lucratif. Elle stimule activement la création et le développement de musées pour enfants (y compris les centres scientifiques, les grandes institutions basées sur les collections et destinées aux jeunes visiteurs) et de plus d'espace pour les activités culturelles et éducatives destinées aux enfants et aux jeunes. Hands On ! soutient le rôle important des musées pour enfants en tant que centres où le jeu inspire la créativité, l'apprentissage informel et l'apprentissage tout au long de la vie.