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A qui appartiennent les collections ?

La journée professionnelle 2022 d’ICOM France, organisée le 23 septembre au musée du quai Branly-Jacques Chirac, avait pour thème : « A qui appartiennent les collections ? ».
Sous de multiples angles, la période actuelle invite les professionnels de musée à s’interroger sur la question des « collections » : en France, les 20 ans de la loi Musée suscitent de nombreux échanges ; à l’international, au sein de l’ICOM et des 134 pays qui y adhèrent, les débats sur la définition du musée et le code de déontologie ont fortement mobilisé toute la communauté professionnelle.
À qui appartiennent les collections ? À qui revient-il de les conserver, d’en faire le récit, de les exposer ? Leur place est devenue un enjeu : par quel cheminement de leur histoire sont-elles conservées dans tel lieu ? d’où proviennent-elles ? comment ont-elles été acquises ? de quelle légitimité dispose le pays ou le musée qui les présente, de quelle responsabilité à leur égard est-il chargé ?...
Après une introduction de la journée par Krzysztof Pomian sur l'histoire mondiale des musées, la matinée s’est focalisée sur l'enjeu d'une loi autour des collections et la singularité de la loi musée française comparée avec d’autres situations européennes et internationales.
L'après-midi a proposé des approches philosophiques et politiques de la thématique.
La première partie a été consacrée à la complexité de la notion d’appartenance ; la dernière partie, à l'enjeu du dialogue et au besoin d’élaboration d’un langage commun entre musées du monde.
Retrouvez les communications de : Chedlia Annabi, Gaëlle Beaujean, Felicity Bodenstein, Inkyung Chang, Claire Chastanier, Marie-Sophie de Clippele, Jean-François Chougnet, Manlio Frigo, Emmanuel Kasarhérou, Lynda Knowles, Alice Lopes Fabris, Lise Mesz, Véronique Moulinier, Emma Nardi, Vincent Négri, Paz Núñez-Regueiro, María Leonor Pérez Ramirez, Charles Personnaz, Krista Pikkat, Krzysztof Pomian, Friederike Pöschl, Luís Raposo, Juliette Raoul-Duval, Sylvie Sagnes.

Le musée du futur
INTERCOM - le comité international de l'ICOM pour la gestion des musées - prépare une conférence au Qatar sur le thème du leadership visionnaire des musées et de l'état d'esprit pour un avenir stimulant.
La conférence, accueillie par ICOM Qatar et organisée par INTERCOM en partenariat avec les musées du Qatar, et en collaboration avec CIMAM, ICOM SEE et ICOM Croatie, aura lieu du 6 au 8 mai 2023 à Doha, au Qatar.
Elle sera organisée en présentiel mais la possibilité de présenter des communications en ligne sera offerte.
Les membres et non-membres de l'ICOM sont invités à soumettre le résumé d'une communication académique et professionnelle originale focalisée sur l'étude et la pratique du leadership muséal.
INTERCOM accueille une diversité de contributions qui peuvent informer le secteur sur ce qui se fait ou émerge dans cette sphère et développer des idées inspirantes pour la pratique future.
Toutes les propositions soumises seront évaluées par un comité composé de représentants des institutions organisatrices afin de déterminer leur pertinence par rapport au thème de la conférence. Elles seront publiées avec un numéro ISBN, en anglais et en arabe.
Les musées et leur avenir : comment diriger pour réussir
Cette conférence s'appuie sur les résultats d'une enquête à grande échelle portant sur le leadership dans les musées qu'INTERCOM a menée en 2021 afin d'explorer l'impact des crises mondiales sur les dirigeants et les décideurs dans leur travail quotidien.
La recherche établit le contexte dans lequel les dirigeants de musées opèrent. Elle souligne l'importance cruciale d'un leadership visionnaire pour que les musées développent des stratégies adaptées pour surmonter les conséquences des crises multiples et pour établir la confiance et un dialogue ouvert entre les parties prenantes - une question clé pour tout dirigeant.
Appel à contribution
La conférence sera structurée en trois thèmes principaux, tous liés au leadership visionnaire des musées :
- Le profil du responsable de musée, les compétences clés et l'état d'esprit essentiel du responsable
- Visions de l'avenir basées sur un échange interculturel de connaissances et d'expériences
- La gouvernance des musées
INTERCOM encourage les propositions qui partagent différentes perspectives sur le leadership et les actions des musées et accueillE les contributions qui abordent la liste non exhaustive de sujets suivante :
- Etat d'esprit visionnaire d'un responsable de musée
- Rôle futur du responsable de musée
- Musées et leadership transformationnel
- Leadership des musées et innovation
- Leadership des musées : défis actuels
- Modèles de gouvernance et leadership des musées
- Boîtes à outils de gouvernance
- Autonomie et leadership des musées
- Stratégie et direction des musées
- Innovation et direction des musées
- Avenir des musées
- Compétences du responsable de musée
Procédure de soumission
Les résumés de 300 mots maximum, rédigés en anglais, doivent être soumis pour sélection en remplissant le formulaire ou en écrivant à secretary.intercom@icom.museum .
Il doit comprendre :
- le titre
- les coordonnées de l'auteur (noms, affiliations, e-mails de tous les auteurs)
- une courte biographie de l'auteur (70 mots maximum non compris dans le nombre de mots)
- 3-5 mots clés
- les but, contexte et objectifs de la recherche
- le cadre théorique sur lequel repose la recherche
- une pproche méthodologique
- un résumé des résultats principaux ou attendus et des conclusions
- de 3 à 5 références principales (non incluses dans le nombre de mots)
Date limite : 15 janvier 2022
Programme d'échanges professionnels de l'OFAJ
Développer les compétences à l'international
Chaque année depuis 25 ans, l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) organise un programme d’échange professionnel, en partenariat avec le Ministère de la Culture (DGP/SMF) et la Fondation de la Maison de l’histoire de la République fédérale d’Allemagne.
Ce programme s’adresse aux professionnels de musées de moins de 30 ans (moins de 35 ans sur dérogation) et concerne tous les métiers au cœur de la vie des musées : conservation, restauration, régie, documentation, médiation.
Se déroulant sur trois mois (un mois de stage linguistique intensif et deux mois d’immersion professionnelle dans un musée), il est l’occasion de mieux connaître les pratiques et la culture muséologique du pays d’accueil et de développer la coopération entre musées allemands et français sur le long terme.
La date limite d’envoi des dossiers a été prolongée au 20 janvier 2023.
Contact : Bénédicte Rolland-Villemot
Revue Perspective : l'Autonomie
La revue Perspective : actualité en histoire de l’art consacrera son n° 2024 – 1 à la question de l'autonomie.
La notion d’autonomie est centrale pour appréhender l’œuvre d’art au moins depuis l’essor de la philosophie esthétique au XVIIIe siècle. Si elle est disputée, c’est qu’elle renvoie à des significations multiples dans les différents domaines des sciences humaines et sociales. Elle peut concerner l’art ou l’esthétique (par rapport aux champs politique, social, moral ou encore religieux), les œuvres d’art elles-mêmes (leur référentialité et, plus largement, leur vie propre – en ce sens elle renverrait aussi à leur réception), l’artiste (dont il conviendrait de lire l’histoire à l’aune de celle de l’avènement de l’individu ou encore, par exemple, à partir de sa définition romantique, plus tardive) et enfin l’histoire de l’art (comme discipline autonome), toutes périodes et aires géographiques confondues.
En parallèle de contributions sur les xixe et xxe siècles qui semblent au premier chef concernés, la revue, dans ce numéro coordonné par Maxime Boidy (université Gustave-Eiffel), souhaite donc proposer aux spécialistes de l’histoire de l’art moderne, de la Renaissance, du Moyen Âge et de l’Antiquité de sonder la préhistoire de cette notion partout où l’ordre politique, les structures religieuses et les dynamiques culturelles et sociales ont façonné ou présagé ses définitions contemporaines.
Prière de faire parvenir vos propositions le 16 janvier 2023 au plus tard comportant :
- un résumé de 2 000 à 3 000 signes
- un titre provisoire,
- une courte bibliographie sur le sujet
- une biographie de quelques lignes
Contact : la rédaction
Les auteurs des propositions retenues seront informés de la décision du comité de rédaction en février 2023, tandis que les articles seront à remettre pour le 1er mai 2023.
es articles soumis seront définitivement acceptés à l’issue d’un processus anonyme d’évaluation par les pairs.
NEMO organise un tutorat individuel
NEMO propose de participer à une activité gratuite en ligne de renforcement des capacités !
En prenant part au programme, les professionnels des musées, généralement des éducateurs de musées et des personnes ayant un rôle dans l'apprentissage, gagnent la possibilité d'apprendre de collègues expérimentés lors de réunions individualisées récurrentes.
L'opportunité de renforcement des capacités - exclusivement ouverte aux membres de NEMO - est un tutorat individuel pour les professionnels des musées ayant un rôle éducatif.
5 personnes recevront 2 à 3 sessions de tutorat en ligne de mars/avril à juillet 2023, organisé en partenariat avec le GEM - Group for Education in Museums, et auront accès à :
- un soutien individuel par des professionnels de musée seniors expérimentés qui comprennent votre domaine.
- une aide à la définition et à la réalisation d'objectifs qui favorisent l'évolution de votre carrière.
- un réseau international.
Date limite des candidatures : 20 février 2023
Formation NEMO en collaboration avec ENCATC
NEMO, en collaboration avec l'Académie ENCATC, propose une formation gratuite sur la gestion et les politiques culturelles durables !
La formation se déroulera du 24 au 27 avril 2023 à Santander, en Espagne.
Jusqu'à 6 personnes seront sélectionnées pour participer gratuitement et bénéficier de bourses de voyage.
L'Académie ENCATC vise à encourager de nouvelles pratiques durables parmi les professionnels du patrimoine culturel. Elle présentera également les objectifs de Santander en matière de planification urbaine durable.
Posez votre candidature pour avoir la chance de rejoindre l'Académie afin de :
- découvrir les dernières avancées en matière de politique et de gestion culturelles durables.
- acquérir ou développer une conscience des multiples dimensions de la durabilité dans la culture.
- acquérir des connaissances sur la manière dont la durabilité et la résilience s'appliquent au mieux aux activités culturelles.
- se familiariser avec les acteurs culturels qui rendent la transition durable possible.
- travailler en réseau : établir et développer des relations avec des professionnels du domaine culturel partageant les mêmes idées.
Date limite pour candidater : 28 février 2023
Accord France Canada
Présentation de l’accord
Signé le 26 novembre 1990 par les gouvernements du Canada et de la France, l’Accord France-Canada vise à :
-
établir et maintenir des liens privilégiés et durables entre les institutions muséales des deux pays,
-
améliorer les compétences des professionnels des musées grâce à l’échange de bonnes pratiques,
-
optimiser la mise en œuvre de projets conjoints.
En France, la coordination de ce programme intergouvernemental a été, dès l’origine, confiée au Ministère de la culture, et plus particulièrement à la Direction des musées et au Département des affaires internationales. En 1996, le Ministère en charge de l’éducation nationale, puis en 2006 le Ministère de la défense et des anciens combattants se sont associés à l’Accord afin d’en faire bénéficier leurs propres institutions muséales. Au Canada, depuis 2005, le Ministère du patrimoine canadien administre l’Accord dans le cadre du Programme d’Aide aux Musées (PAM). Depuis 1990, près de 600 musées, universités et centres de recherche ou de conservation, français et canadiens, et plus de 1 000 professionnels ont pu développer des expertises et des projets avec l’appui de l’Accord, dans des secteurs aussi divers que la conservation, la
restauration, l’inventaire, la recherche, la formation et le perfectionnement professionnels, l’organisation de colloques ou séminaires, la production de documents multimédia, l’expérimentation, l’innovation, etc.
Concrètement, l’Accord apporte une contribution financière à la réalisation de projets de coopération et d’échanges, mais il ne peut couvrir l’ensemble des dépenses figurant au budget. Il permet avant tout de prendre en charge les frais de voyage et de séjour. En revanche, l’Accord ne contribue ni à la réalisation, ni à la circulation des expositions.
Les thématiques privilégiées
-
les relations entre science, recherche et société : par exemple l'impact de la culture scientifique et technique et industrielle dans la construction de l'esprit critique
-
le rôle des institutions muséales face au désordre informationnel
-
les démarches participatives
-
la complémentarité entre les dispositifs de médiation présentiel et distanciel
-
les interactions entre acteurs de la recherche et musées
-
l'élargissement et la diversification des publics
-
le patrimoine scientifique et technique contemporain,
-
les collections issues de l’enseignement supérieur et de la recherche ...
Organismes admissibles
-
Musées (institutions muséales répondant à la définition élargie de l'ICOM dans ses statuts et dans son règlement intérieur révisés en 2017)
-
Centres de culture scientifique, technique et industrielle, planétariums, jardins botaniques, etc. ;
-
Etablissements d’enseignement supérieur développant des filières ouvrant sur les métiers spécifiques des musées et sur la muséologie ;
-
Associations ou regroupements d’institutions muséales, les instituts ou centres de recherche sans but lucratif spécialisés dans un ou plusieurs domaines de la muséologie.
Un partenariat avec un pays tiers peut également figurer dans un projet élaboré conjointement par des institutions françaises et canadiennes.
Du côté canadien, à l'exception des six musées nationaux, tous les musées constitués en société sans but lucratif sont admissibles. Les institutions canadiennes d'enseignement supérieur ou de recherche en muséologie ne peuvent être "porteuses" en tant que telles, mais peuvent être associées au projet.
Date limite de dépôt des dossiers : 31 mars 2023
Composition du dossier :
-
Descriptif et objectifs du projet (partenaires, résultats attendus, indicateurs envisagés pour l'évaluation du projet, publics visés ...)
-
Coordonnées du porteur de projet français et du porteur de projet canadien,
-
Entente de coopération signée par les 2 parties (modèle à télécharger),
-
Budget total en euros et en dollars canadiens (modèle à télécharger) comprenant les autres soutiens financiers attendus (collectivités territoriales, ministère, secteur privé),
-
Calendrier détaillé de l’ensemble de l’opération et des missions ; préciser les mesures envosagées pour valoriser les résultats auprès de la communauté muséale.
-
CV et expérience éventuelle en matière de coopération internationale.
Engagement des porteurs de projets :
-
Fournir un rapport final dans les trois mois suivant la fin d’exécution du projet,
-
Valoriser les acquis du séjour (conférences, participations à des séminaires),
-
Mentionner l’appui apporté par l’Accord dans tout document public.
Financement
-
Frais de voyage : Les billets d'avion des bénéficiaires de l'Accord sont pris en charge par le pays d'origine. Les frais de transport à l'intérieur du pays hôte sont pris en charge par celui-ci
-
Frais de séjour : En France, le participant reçoit une indemnité journalière de 120 € en région et de 140 € à Paris incluant l'hébergement et les frais de restauration. A titre indicatif, les montants en vigueur au Canada sont de 98,45 $CAD pour les repas, 17,50 $CAD pour les faux frais et entre 100 $CAD et 200 $CAD (jusqu'à 250 $CAD à Montréal) pour l'hébergement.
Envoi des dossiers
Les dossiers doivent être déposés, au plus tard le 31 mars 2023, dans les deux pays : au Canada par le porteur de projet canadien et en France par le porteur de projet français.
-
Les projets doivent être adressés au Ministère de la culture, à : Orane Proisy, Département des affaires européennes et internationales, Direction générale des patrimoines – 6, rue des Pyramides – 75001 Paris
Contact : orane.proisy[a]culture.gouv.fr – +33 (0)1.40.15.32.86
-
Les projets à caractère scientifique et technique doivent de plus être adressés au Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation à : Anne Nivart, Direction générale pour la recherche et l’innovation – 1 rue Descartes - 75005 Paris
Contact : anne.nivart[a]recherche.gouv.fr – +33 (0)1.55.55.82.29
-
Les projets ayant un rapport avec l’histoire militaire doivent de plus être adressés au Ministère des Armées – Direction de la mémoire du patrimoine et des archives, Délégation des patrimoines culturels – 37, rue de Bellechasse – 75007 Paris
Contact : mathieu.chambrion[a]defense.gouv.fr – +33 (0)1.44.42.12.86
Pour plus d’information
Accord France-Canada
Présentation de l’accord
Signé le 26 novembre 1990 par les gouvernements du Canada et de la France, l’Accord France-Canada vise à :
-
établir et maintenir des liens privilégiés et durables entre les institutions muséales des deux pays,
-
améliorer les compétences des professionnels des musées grâce à l’échange de bonnes pratiques,
-
optimiser la mise en œuvre de projets conjoints.
En France, la coordination de ce programme intergouvernemental a été, dès l’origine, confiée au Ministère de la culture, et plus particulièrement à la Direction des musées et au Département des affaires internationales. En 1996, le Ministère en charge de l’éducation nationale, puis en 2006 le Ministère de la défense et des anciens combattants se sont associés à l’Accord afin d’en faire bénéficier leurs propres institutions muséales. Au Canada, depuis 2005, le Ministère du patrimoine canadien administre l’Accord dans le cadre du Programme d’Aide aux Musées (PAM). Depuis 1990, près de 600 musées, universités et centres de recherche ou de conservation, français et canadiens, et plus de 1 000 professionnels ont pu développer des expertises et des projets avec l’appui de l’Accord, dans des secteurs aussi divers que la conservation, la
restauration, l’inventaire, la recherche, la formation et le perfectionnement professionnels, l’organisation de colloques ou séminaires, la production de documents multimédia, l’expérimentation, l’innovation, etc.
Concrètement, l’Accord apporte une contribution financière à la réalisation de projets de coopération et d’échanges, mais il ne peut couvrir l’ensemble des dépenses figurant au budget. Il permet avant tout de prendre en charge les frais de voyage et de séjour. En revanche, l’Accord ne contribue ni à la réalisation, ni à la circulation des expositions.
Les thématiques privilégiées
-
les relations entre science, recherche et société : par exemple l'impact de la culture scientifique et technique et industrielle dans la construction de l'esprit critique
-
le rôle des institutions muséales face au désordre informationnel
-
les démarches participatives
-
la complémentarité entre les dispositifs de médiation présentiel et distanciel
-
les interactions entre acteurs de la recherche et musées
-
l'élargissement et la diversification des publics
-
le patrimoine scientifique et technique contemporain,
-
les collections issues de l’enseignement supérieur et de la recherche ...
Organismes admissibles
-
Musées (institutions muséales répondant à la définition élargie de l'ICOM dans ses statuts et dans son règlement intérieur révisés en 2017)
-
Centres de culture scientifique, technique et industrielle, planétariums, jardins botaniques, etc. ;
-
Etablissements d’enseignement supérieur développant des filières ouvrant sur les métiers spécifiques des musées et sur la muséologie ;
-
Associations ou regroupements d’institutions muséales, les instituts ou centres de recherche sans but lucratif spécialisés dans un ou plusieurs domaines de la muséologie.
Un partenariat avec un pays tiers peut également figurer dans un projet élaboré conjointement par des institutions françaises et canadiennes.
Du côté canadien, à l'exception des six musées nationaux, tous les musées constitués en société sans but lucratif sont admissibles. Les institutions canadiennes d'enseignement supérieur ou de recherche en muséologie ne peuvent être "porteuses" en tant que telles, mais peuvent être associées au projet.
Date limite de dépôt des dossiers : 31 mars 2023
Composition du dossier :
-
Descriptif et objectifs du projet (partenaires, résultats attendus, indicateurs envisagés pour l'évaluation du projet, publics visés ...)
-
Coordonnées du porteur de projet français et du porteur de projet canadien,
-
Entente de coopération signée par les 2 parties (modèle à télécharger),
-
Budget total en euros et en dollars canadiens (modèle à télécharger) comprenant les autres soutiens financiers attendus (collectivités territoriales, ministère, secteur privé),
-
Calendrier détaillé de l’ensemble de l’opération et des missions ; préciser les mesures envosagées pour valoriser les résultats auprès de la communauté muséale.
-
CV et expérience éventuelle en matière de coopération internationale.
Engagement des porteurs de projets :
-
Fournir un rapport final dans les trois mois suivant la fin d’exécution du projet,
-
Valoriser les acquis du séjour (conférences, participations à des séminaires),
-
Mentionner l’appui apporté par l’Accord dans tout document public.
Financement
-
Frais de voyage : Les billets d'avion des bénéficiaires de l'Accord sont pris en charge par le pays d'origine. Les frais de transport à l'intérieur du pays hôte sont pris en charge par celui-ci
-
Frais de séjour : En France, le participant reçoit une indemnité journalière de 120 € en région et de 140 € à Paris incluant l'hébergement et les frais de restauration. A titre indicatif, les montants en vigueur au Canada sont de 98,45 $CAD pour les repas, 17,50 $CAD pour les faux frais et entre 100 $CAD et 200 $CAD (jusqu'à 250 $CAD à Montréal) pour l'hébergement.
Envoi des dossiers
Les dossiers doivent être déposés, au plus tard le 31 mars 2023, dans les deux pays : au Canada par le porteur de projet canadien et en France par le porteur de projet français.
-
Les projets doivent être adressés au Ministère de la culture, à : Orane Proisy, Département des affaires européennes et internationales, Direction générale des patrimoines – 6, rue des Pyramides – 75001 Paris
Contact : orane.proisy[a]culture.gouv.fr – +33 (0)1.40.15.32.86
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Les projets à caractère scientifique et technique doivent de plus être adressés au Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation à : Anne Nivart, Direction générale pour la recherche et l’innovation – 1 rue Descartes - 75005 Paris
Contact : anne.nivart[a]recherche.gouv.fr – +33 (0)1.55.55.82.29
-
Les projets ayant un rapport avec l’histoire militaire doivent de plus être adressés au Ministère des Armées – Direction de la mémoire du patrimoine et des archives, Délégation des patrimoines culturels – 37, rue de Bellechasse – 75007 Paris
Contact : mathieu.chambrion[a]defense.gouv.fr – +33 (0)1.44.42.12.86
Pour plus d’information
Salon Museum Connections 2023
Salon professionnel international, résolument tourné vers les enjeux économiques et durables des musées, des lieux culturels et touristiques, Museum Connections décode les tendances et innovations pour imaginer les nouvelles expériences de visite. Animateur de la communauté internationale, Museum Connections rassemble les professionnels du secteur, tous les ans à Paris.
En 2023, le salon se tiendra les 17 et 18 janvier à Paris Expo, parc des expositions de la Porte de Versailles - Hall 3.
ICOM France a le plaisir de faire partie des partenaires et de vous accueillir sur son stand H66.

Conférence ICOM France
Dans le cadre de l'édition 2023, ICOM France organise une conférence le mardi 17 janvier de 10h à 10h55 portant sur les enjeux de la nouvelle définition du musée par l'ICOM.
ICOM : enjeux et perspectives de la nouvelle définition du musée
“Un musée est une institution permanente, à but non lucratif et au service de la société, qui se consacre à la recherche, la collecte, la conservation, l’interprétation et l’exposition du patrimoine matériel et immatériel. Ouvert au public, accessible et inclusif, il encourage la diversité et la durabilité. Les musées opèrent et communiquent de manière éthique et professionnelle, avec la participation de diverses communautés. Ils offrent à leurs publics des expériences variées d’éducation, de divertissement, de réflexion et de partage de connaissances.”
Cette nouvelle définition s’aligne sur certains des changements majeurs dans le rôle des musées, reconnaissant l’importance de l’inclusivité, de la participation des communautés et de la durabilité, dont certains aspects sont explorés dans le programme de conférences de Museum Connections. Retour sur l’esprit, les enjeux et les perspectives de cette nouvelle définition.
Avec les participations de Juliette Raoul-Duval (membre du groupe de travail Define de l'ICOM, présidente d'ICOM Europe) et Emilie Girard (présidente d'ICOM France).
Solidarité avec la Turquie et la Syrie
La Présidente de l’ICOM et l’ensemble du réseau mondial de l’ICOM sont profondément choqués par les tremblements de terre survenus lundi 6 février dans le nord-ouest de la République arabe syrienne et dans les régions du centre et du sud de la Turquie.

Les deux tremblements de terre, le premier d’une magnitude de 7,8 lundi matin, suivi d’un second de 7,5 dans le sud-est de la Turquie, ont causé d’importantes destructions et pertes de vies dans les deux pays, comme l’ont rapporté les médias.
Les images partagées par les médias nationaux et internationaux au lendemain de cette catastrophe montrent l’ampleur des destructions, mais l’évaluation des dégâts est toujours en cours. Jusqu’à présent, la destruction de plus de 3 000 bâtiments dans au moins 10 villes turques a été confirmée et l’ICOM a déjà appris que le site du patrimoine mondial de l’UNESCO – le château de Gaziantep, datant des deuxième et troisième siècles, avait été gravement endommagé.
Le secrétariat de l’ICOM et son département de protection du patrimoine sont en contact étroit avec l’ICOM Türkiye pour vérifier et confirmer tout autre dommage au patrimoine culturel et aux musées de la région.
En tant qu’organisation mondiale de musées, et membre fondateur du Bouclier Bleu, l’ICOM est prêt à apporter son aide pour faire face à cette catastrophe en coordination avec ses comités nationaux et internationaux, comme le Comité pour la gestion des risques en cas de catastrophes (DRMC).
L’ICOM a préparé des outils à cet effet, notamment des chapitres du manuel “Comment gérer un musée” relatifs à la préparation aux catastrophes. La principale préoccupation au lendemain de toutes les catastrophes de ce type est de secourir les blessés et de sauvegarder toutes les vies.
Cependant, l’ICOM souhaite également attirer l’attention sur les risques à long terme, et les menaces pour le patrimoine – comme les risques de vols et de contrebande – qui continueront après que les victimes de cette catastrophe auront été secourues et aidées.
En Turquie, il existe une forte solidarité entre les musées, et les professionnels des musées – des régions touchées et d’ailleurs – ont déjà tendu la main aux musées des villes touchées pour leur apporter aide et assistance. L’aide provenant des zones les plus proches des régions touchées est particulièrement importante, car les routes ont également été endommagées, ce qui rend les déplacements difficiles. La sécurité du personnel, des bâtiments et des collections des musées devra également être assurée.
En République arabe syrienne, la crise continuera à être suivie de près et l’ICOM souhaite rappeler et attirer l’attention de la communauté internationale sur sa Liste Rouge pour la Syrie qui peut aider à identifier le patrimoine menacé dans des situations comme celles-ci.
A ce stade, l’ICOM travaille en contact étroit avec ses comités nationaux et régionaux pour évaluer les besoins, et l’organisation est prête à offrir tout le soutien possible dans les efforts de gestion de la catastrophe. L’ICOM fera tout ce qui est en son pouvoir pour assister les musées touchés dans la mise en place de mesures d’urgence, s’ils en font la demande.