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L'art dans l'espace public : de la création à la conservation-restauration
Le séminaire régional itinérant Quelle stratégie muséale en Centre-Val de Loire ?, initié par la DRAC Centre-Val de Loire en partenariat avec les villes d'accueil en 2019, poursuit pour la quatrième année le dialogue fructueux qui s'est noué entre les professionnels de la région et d'ailleurs.
A l'occasion des 20 ans de la loi n°2002-5, l'une des 7 journées prévues pour cette nouvelle édition est organisée à Tours par la ville et l'école supérieure d'art et de design (ESAD-TALM Tours). Elle est dédiée à la conservation-restauration de l'art dans l'espace public.
Professionnels concernés : élus, professionnels du patrimoine, de la culture, de l'éducation, du champ social et du tourisme.
Inscription gratuite sur réservation : mba-reservation[a]ville-tours.fr
Musées, durabilité et développement durable
L’ICOM prépare un numéro de Museum International sur le thème Musées, durabilité et développement durable (Vol. 74, Nº 297 – 298).
Tous les résumés d’articles reçus seront évalués selon leur pertinence au regard du paysage muséal actuel, et sélectionnés suivant un processus de relecture anonyme.
Ce numéro sera publié en collaboration avec l’éditeur Taylor&Francis/Routledge, en décembre 2023.
Alors que les manifestants écologistes font entrer l’activisme dans les grandes galeries d’art internationales, le secteur des musées ne peut ignorer les nombreux problèmes sociaux, économiques et environnementaux qui touchent l’humanité et la biosphère. Que faut-il pour faire un musée durable au XXIe siècle ? Comment les musées peuvent-ils contribuer activement aux communautés durables ? Notre propre pratique muséale engendre-t-elle des actions qui peuvent nuire à la planète ? Comment les musées peuvent-ils participer, voire diriger, les transformations nécessaires à la survie et à l’épanouissement de l’homme et de la planète ?
Présentation du propos du numéro
Dans un monde confronté à un effondrement socio-écologique, les musées ont un rôle central à jouer dans la mise en place de mesures locales et d’approches collectives qui promeuvent une série de pratiques durables se complétant pour créer un monde habitable. Pour le prochain numéro de Museum International, nous invitons les auteurs à envoyer des propositions qui reflètent les multiples compréhensions et expériences des rôles des musées en matière de durabilité et de développement durable, tant au niveau local que mondial.
Nous reconnaissons que la notion de durabilité a des significations différentes selon le contexte national et la logique économique locale, tandis que le développement durable englobe les trois dimensions, sociale, économique et environnementale, inscrites dans les principes fondamentaux de l’Agenda 2020 des Nations Unies, qui sert de cadre pour soutenir la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) et des cinq (5) “P” (People, Planet, Prosperity, Peace, Partnership). En outre, certains musées prennent en considération le concept de pratiques durables de manière plus large, en s’engageant dans des pratiques indigènes en accord avec les écosystèmes vivants.
La durabilité et le développement durable ont des interprétations différentes au niveau mondial qui conduisent à des actions différentes, en fonction des priorités locales. Nous encourageons donc les auteurs à exprimer diverses idées sur la durabilité et le développement durable, y compris leur questionnement, et la manière dont ils pourraient être liés aux activités des musées et aux communautés qu’ils servent – que devraient et pourraient-ils englober dans le contexte des musées ? Il est crucial, tant pour l’ICOM que pour le secteur muséal au sens large, de discuter d’un maximum de perspectives, de politiques et de pratiques.
Ce numéro se veut ouvert à la diversité des problématiques qui peuvent informer le secteur sur ce qui se fait ou émerge dans ce domaine et également développer des idées inspirantes pour les pratiques futures.
L' ICOM encourage les auteurs à partager différentes perspectives de pratiques et d’actions muséales à travers lesquelles les musées contribuent ou même conduisent le changement vers un avenir développé de manière durable. Nous accueillons les contributions qui abordent la liste non exhaustive de sujets suivante :
- Le musée en tant qu’activateur social et communautaire
- Modèles de gouvernance et opérations des musées
- Musées et programmes publics (expositions, activités, programmes éducatifs)
- L’économie des musées
- L’empreinte carbone des musées
- Nouvelles pratiques muséales
- Partenariats et réseaux de musées
- Musées et technologies indigènes et leurs pédagogies pour la durabilité
- Activisme et leadership des musées
- Musées et creative commons (accès sans licence aux images, expositions et publications)
Processus de sélection
Les résumés d’articles, de 250 à 300 mots et rédigés en anglais, en français ou en espagnol, doivent être envoyés à publications@icom.museum
Les contributions ne sont pas rémunérées.
Merci d’inclure les détails suivants dans votre résumé :
- Titre de l’article
- Noms de l’auteur (des auteurs)
- Expérience professionnelle
La date limite d’envoi est fixée au 16 janvier 2023.
Les résumés d’articles seront examinés anonymement par des spécialistes du sujet.
Museum International n’est, à ce jour, publié qu’en anglais et en chinois. Toutefois, nous acceptons également des résumés d’articles dans les deux autres langues officielles de l’ICOM (le français et l’espagnol). Si votre résumé est accepté, nous vous enverrons les directives à suivre pour la rédaction de votre article complet. Vous disposerez alors d’approximativement deux mois pour le rédiger et nous l’envoyer. Il vous est possible de rédiger votre texte complet dans l’une des trois langues officielles de l’ICOM, à savoir l’anglais, le français, ou l’espagnol.
Structure attendue d'un résumé d'article
Un résumé d’article, d’une longueur 250 à 300 mots, doit donner, de manière succincte, l’essence du propos, comme un texte à part entière. Pour ce, il doit comprendre les sections suivantes :
- Une introduction, qui décrit le sujet dans son ensemble, y compris le contexte de l’étude présentée.
- Une problématique, ou les principaux axes de réflexion, qui articulent les différents aspects critiques ou thématiques envisagés dans le texte. Il convient également d’identifier tout aspect non étudiés précédemment par la critique.
- L’originalité de la démarche adoptée par l’auteur doit être mise en lumière.
- La description de la méthode adoptée doit décrire l’approche élaborée pour les études de cas, les entretiens, etc. (entre autres exemples).
- Une bibliographie sélective, citant les sources principales qui seront citées dans l’article.
French Museums Next Generation Program
La Villa Albertine, établissement culturel du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, lance en 2023, avec le soutien de la fondation FACE, le French Museums Next Generation Program, un nouveau programme d’accélération à destination des jeunes professionnels des musées de France, pour une immersion de deux semaines à Los Angeles (février 2023) et New York (mai 2023) à la rencontre de l’écosystème muséal américain.
French Museums Next Generation Program
Avec l’ambition de participer au renouvellement du dialogue franco-américain sur les défis auxquels sont confrontées les institutions muséales des deux côtés de l’Atlantique, le programme French Museums Next Generation invitera ainsi chaque année 8 jeunes professionnels des musées de France (conservateurs et conservatrices, attaché(e)s de conservation, chargé(e)s de collections) à participer à une immersion de deux semaines aux Etats-Unis.
Il vise à renouveler les liens entre les musées de nos deux pays en faisant émerger une nouvelle génération de professionnels et notamment de conservateurs français se destinant à des postes de directions, à les familiariser avec l’écosystème américain et à les accompagner dans le développement d’un réseau professionnel outre-Atlantique à même de favoriser de nouvelles synergies au sein de la communauté professionnelle franco-américaine.
Pendant ces deux semaines, les participants bénéficieront de présentations permettant de cerner les spécificités et enjeux des musées américains dans leurs dimensions scientifique, éducative, organisationnelle et philanthropique ; de rencontres privilégiées avec les leaders et acteurs clés du domaine (directeurs, conservateurs, chargés de développement et de mécénat, responsables éducatifs, mécènes etc.) ; de visites de terrain dans les institutions les plus dynamiques et les plus innovantes du pays, et d’évènements de réseautage avec les professionnels américains à New York et Los Angeles. Le programme détaillé des deux semaines sera précisé ultérieurement.
Issus de toutes les spécialités de l’histoire de l’art, les participants sont sélectionnés sur la base de leurs réalisations scientifiques (expositions, publications) et la conduite de projets muséaux innovants, sur leurs capacités à penser le musée de demain et leur intérêt pour les enjeux internationaux et managériaux, leurs conférant le potentiel d’être de futurs directeurs d’institution et de musée.
Les candidats sont invités à déposer leurs candidatures via un formulaire de candidature en ligne.
L’appel à candidature est ouvert jusqu’au 9 décembre 2022.
Formulaire de candidature en ligne
Améliorer la sécurité des acquisitions des musées nationaux

Certaines acquisitions du Louvre Abou Dhabi ayant mis en lumière les risques encourus par les musées au cours de leurs processus d’acquisition, la ministre de la Culture a confié, en juin 2022, une mission à Christian Giacomotto, Marie-Christine Labourdette et Arnaud Oseredczuk afin d’améliorer la sécurité des acquisitions des musées nationaux.
La mission a examiné les conditions de circulation, d’entrée et de sortie des biens culturels sur le territoire national, les responsabilités des différents acteurs du marché de l’art et le processus d’acquisition par les musées nationaux. Pour parvenir à ses conclusions, elle a mené plus d’une soixantaine d’entretiens auprès de dirigeants des principaux établissements muséaux, de membres des commissions en chargées de l’enrichissement des collections nationales, de professionnels du marché de l’art, de grands collectionneurs, des administrations compétentes et des principaux acteurs de la filière de surveillance et de répression des trafics ou de la régulation du marché.
En remettant ce rapport à la ministre de la Culture, la mission a insisté sur quelques orientations à ses yeux stratégiques : la mise en place d’une cellule spécialisée au ministère de la Culture, la création d’une commission interministérielle pour les acquisitions les plus sensibles, l’enrichissement du livre de police des marchands et des commissaires-priseurs, la priorité accrue accordée par la filière répressive au trafic illicite de biens culturels et la constitution d’une base de données des pièces justificatives de l’export des pays-source.

Liste rouge - Ukraine

L’ICOM a lancé la Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril – Ukraine dans le but d’aider à protéger le patrimoine culturel en danger en Ukraine pour les générations futures, compte tenu de la récente invasion du pays par les forces russes.
Suite à l’annonce du 28 juin 2022, des experts de 11 musées ukrainiens ont collaboré avec le département de protection du patrimoine de l’ICOM pour faire des recherches et préparer cette Liste rouge d’urgence exhaustive, qui comprend 53 types d’objets appartenant à 7 catégories couvrant l’archéologie, les livres et les manuscrits, la numismatique, les arts folkloriques et religieux, les arts appliqués et les beaux-arts. La grande variété des objets représentés met en évidence la diversité, la richesse et la longue histoire du patrimoine culturel ukrainien, des Scythes aux avant-gardes du XXe siècle.
La Liste rouge d’urgence est le résultat d’un effort coordonné avec des experts nationaux et des partenaires internationaux. L’ICOM souhaite exprimer sa gratitude envers les experts bénévoles des musées ukrainiens (listés ci-dessous), qui ont rapidement mené à bien leur travail et contribué aux recherches pour la réalisation de la Liste Rouge tout en faisant face à la situation d’urgence à laquelle ils étaient confrontés :
- Institut d’archéologie de l’Académie nationale des sciences d’Ukraine
- Musée de l’histoire des religions de Lviv
- Musée du livre et de l’imprimerie d’Ukraine
- Musée national d’art d’Ukraine (NAMU)
- Centre national de la culture populaire – Musée Ivan Honchar
- Musée national de l’histoire de l’Ukraine, Kiev (MIST)
- Musée national des arts populaires et décoratifs ukrainiens (NMUNDM)
- Réserve nationale “Kyiv-Pechersk Lavra”
- Réserve nationale “Ancienne Halych”
- Musée archéologique de l’Université Taras Shevchenko
- I. Vernadsky Bibliothèque nationale d’Ukraine (NBUV)
L’ICOM est également reconnaissant envers le comité national d’ICOM-Ukraine pour ses immenses efforts de coordination dans la préparation de cette importante ressource en quelques mois seulement, ainsi qu’envers la Fédération internationale des associations des bibliothèques (IFLA) pour avoir fourni son expertise sur les bibliothèques et les archives.
Le lancement de cette liste rouge d’urgence arrive à point nommé dans la lutte contre le trafic illicite du patrimoine culturel ukrainien – un phénomène qui existe depuis longtemps dans la région et qui a été amplifié par l’invasion russe. En effet, des rapports récents sur le pillage massif du Musée d’art Oleksiy Shovkunenko de Kherson par des troupes russes qui se retiraient de la ville le 11 novembre dernier, démontrent que cette menace est présente et systématiquement exécutée. L’ICOM espère que cette Liste rouge continuera d’être un outil pertinent et efficace pour l’identification des objets culturels pillés et volés en Ukraine lorsqu’ils commenceront à circuler dans les semaines, les mois et les années à venir.

“À cause de la guerre, les objets en Ukraine sont en danger de vol et de trafic illicite” – Kateryna Chuyeva, vice-ministre de la Culture et de la Politique de l’information
La coopération internationale est essentielle pour lutter contre ce trafic illicite de patrimoine culturel et, à cette fin, l’ICOM collabore avec des organismes nationaux et internationaux chargés de faire respecter la loi, notamment INTERPOL et l’Organisation mondiale des douanes (OMD). L’ICOM continue également d’encourager la ratification des conventions culturelles internationales, telles que la Convention de l’UNESCO de 1970 et la Convention d’UNIDROIT de 1995, ainsi que les accords bilatéraux entre États, qui sont essentiels pour lutter contre le commerce illicite de biens culturels.
La Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril – Ukraine est la dix-neuvième Liste rouge de l’ICOM, et suit de près la publication récente de la Liste rouge des biens culturels en péril de l’Europe du Sud-Est, constituant ainsi une importante contribution à la protection du patrimoine culturel dans la région et dans le monde entier. La Liste rouge a été publiée en ligne en anglais (les traductions en ukrainien, français et suédois seront bientôt disponibles). Elle est actuellement diffusée auprès des autorités et des organismes chargés de l’application de la loi en Ukraine et en Europe.
Non seulement l’ICOM et ses experts espèrent sincèrement que cet outil aidera les agents de police, les agents des douanes, les chercheurs et les particuliers à identifier le patrimoine culturel en danger et à intercepter le commerce illicite d’objets pillés et volés, mais que celui-ci deviendra également un moyen efficace et durable de préserver le patrimoine culturel de l’Ukraine.

Vers de nouvelles normes de conservation ?
Propos de la rencontre
Comment continuer à préserver nos patrimoines, tout en étant conscient de la réalité qui nous frappe de plein fouet ?
Comment faire évoluer nos schémas de pensées sans brader la conservation des biens dont nous avons la garde, pour les générations futures ?
Alors que nous nous apprêtons tous à baisser le chauffage cet hiver dans les espaces de travail de nos musées et que d’aucuns annoncent même des jours de fermeture supplémentaires, ne faut-il pas franchir un cap (une barrière psychologique peut-être ?), aller au-delà des « mesurettes », et interroger avec conviction nos modes de fonctionnement dans la durée ? La viabilité de nos normes de conservation, établie il y a 30 ans, dans un contexte tout autre, semble être de ces sujets à revisiter.
Toutes ces questions d’actualité préoccupantes ont été au cœur de notre soirée-débat de déontologie organisée le 13 décembre dernier.
Avec les interventions de Nathalie Bäschlin (membre d'ICOM Suisse & conservatrice-restauratrice en chef au Kunstmuseum Bern) ; Florence Bertin (responsable de la conservation préventive et de la restauration au musée des arts Décoratifs de Paris) ; Ann Bourgès (ingénieur de recherche, département Recherche, C2RMF & secrétaire d’ICOMOS France) ; Frédéric Ladonne (architecte programmiste, membre du bureau d’ICOM France) ; Caitlin Southwick (directrice de Ki Culture & membre du groupe de travail sur le développement durable de l’ICOM) ; Katharina Korsunsky, secrétaire générale d'ICOM Suisse ; David Vuillaume (directeur général de l'association allemande des musées & président de NEMO). Ouverture de la rencontre par Charles Personnaz (directeur de l'Institut national du patrimoine) et Emilie Girard (présidente d'ICOM France). Conclusion par Hélène Vassal (adjointe à la directrice des études et du département des conservateurs, Inp).
Modération : Sandrine Beaujard-Vallet (cheffe de service de la régie des œuvres et des exposition au Centre Pompidou)
Vidéo en français
Vidéo en anglais
Vidéo en espagnol
Salon Museum Connections 2023
Salon professionnel international, résolument tourné vers les enjeux économiques et durables des musées, des lieux culturels et touristiques, Museum Connections décode les tendances et innovations pour imaginer les nouvelles expériences de visite. Animateur de la communauté internationale, Museum Connections rassemble les professionnels du secteur, tous les ans à Paris.
En 2023, le salon se tiendra les 17 et 18 janvier à Paris Expo, parc des expositions de la Porte de Versailles - Hall 3.
ICOM France a le plaisir de faire partie des partenaires et de vous accueillir sur son stand H66.

Conférence ICOM France
Dans le cadre de l'édition 2023, ICOM France organise une conférence le mardi 17 janvier de 10h à 10h55 portant sur les enjeux de la nouvelle définition du musée par l'ICOM.
ICOM : enjeux et perspectives de la nouvelle définition du musée
“Un musée est une institution permanente, à but non lucratif et au service de la société, qui se consacre à la recherche, la collecte, la conservation, l’interprétation et l’exposition du patrimoine matériel et immatériel. Ouvert au public, accessible et inclusif, il encourage la diversité et la durabilité. Les musées opèrent et communiquent de manière éthique et professionnelle, avec la participation de diverses communautés. Ils offrent à leurs publics des expériences variées d’éducation, de divertissement, de réflexion et de partage de connaissances.”
Cette nouvelle définition s’aligne sur certains des changements majeurs dans le rôle des musées, reconnaissant l’importance de l’inclusivité, de la participation des communautés et de la durabilité, dont certains aspects sont explorés dans le programme de conférences de Museum Connections. Retour sur l’esprit, les enjeux et les perspectives de cette nouvelle définition.
Avec les participations de Juliette Raoul-Duval (membre du groupe de travail Define de l'ICOM, présidente d'ICOM Europe) et Emilie Girard (présidente d'ICOM France).
La mobilisation pour la sauvegarde du patrimoine ukrainien continue...
Solidarité avec les musées ukrainiens
Un cinquième convoi de 15 tonnes de matériel de protection à destination des musées ukrainiens a été livré par la société André Chenue à Młyny (frontière polono-ukrainienne) mercredi 14 décembre 2022.
La livraison a été prise en charge par HERI (Heritage Rescue Emergency Initiative) qui la redistribuera aux musées ukrainiens.
Merci à nos partenaires pour cette mobilisation qui s'est déroulée du 24 mars au 15 décembre 2022 : la société André Chenue, Bouclier Bleu France (BbF), HERI et à l'ensemble des musées français donateurs pour cette opération de solidarité !



Liste des donateurs (musées, organisations, ...)
Bibliothèque nationale de France (BNF), musée des Beaux-Arts de Bordeaux, Crédit Municipal de Paris, Direction des Affaires culturelles Paris, musée Carnavalet, Réserve mutualisée – ville de Paris, musée du Petit Palais, musée du Gévaudan, musée du Louvre-Lens, musée du Louvre, LVMH groupe, musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne, musée du Quai Branly - Jacques Chirac, musée de La Poste, musée des Beaux-Arts de Lille, musée des Arts et métiers, musée des Beaux-Arts de Strasbourg, Collège de France, musées de la Ville de Nantes, Réunion des musées métropolitains de Rouen, Archives départementales de la Seine-Maritime, musée départemental Matisse, Champs Libres / Rennes métropole, Grand Patrimoine de Loire Atlantique, société André Chenue, musée Ingres Bourdelle de Montauban, musées municipaux de Narbonne, Département du Tarn, Museum d'histoire naturelle de Toulouse, Musée de la résistance et de la déportation, Isabelle Devergne Conservation-Restauration, Archives Départementale de la Haute-Garonne, Fonds d'art contemporain - Paris Collections, musées de la ville de Strasbourg, Centre Pompidou, musées de Colmar, musées d’Épinal, musée de Longwy, musées de Nancy, musée de Sarrebourg, le musée de Dieppe, le musée de Grasse, le musée des Beaux-Arts de Lyon, le musée des Confluences de Lyon, archives départementales de Rouen, réseau des Musées de Normandie, médiathèque départementale de Normandie, bibliothèque patrimoniale de Rouen, musée national du Sport, musée Matisse de Nice, Fondation Vassarely d’Aix-en-Provence, musée de la Parfumerie de Grasse, musée Magnelli de Vallauris, Fondation Cartier pour l'art contemporain et nouveau musée national de Monaco…
Pour plus d'informations sur les précédents envois effectués de mars à juin 2022, veuillez consulter nos pages d'actualité :
Pour un engagement durable

Chers / chères membres d’ICOM France,
chers /chères collègues,
La fin de l’année est maintenant toute proche, et avec elle, la période des bilans… et des bonnes résolutions.
Nous nous apprêtons à tourner la page d’une année qui, encore une fois, a éprouvé nos habitudes et nous a forcé à réagir et à innover, au quotidien et parfois dans l’urgence, y compris face aux évènements les plus dramatiques.
La guerre qui frappe l’Ukraine depuis le mois de février a provoqué, parmi les professionnels de musées comme au sein de la société dans son immense majorité, un élan de solidarité majeur. Grâce à l’engagement et à la générosité de nombreux musées, ICOM France, en partenariat avec Bouclier Bleu et avec l’aide décisive de la société André Chenue, a pu faire parvenir cinq convois de matériel de protection, soit 75 tonnes. Le dernier est arrivé le 14 décembre. Pendant cette période de grands troubles, nous n’avons cessé de communiquer et d’échanger avec nos collègues pour connaitre leurs besoins et leurs attentes, et nous le ferons encore, pour les accompagner dans la nécessaire reconstruction qui suivra.
Institutions historiques, nos musées n’en demeurent pas moins capables de réagir à l’actualité et d’entendre les attentes de leurs contemporains, notamment face à la crise climatique et énergétique que nous traversons. La prise de conscience n’est pas neuve. Elle a poussé nos musées à s’interroger sur les solutions que nous devions proposer pour participer d’un changement nécessaire et dorénavant urgent. La crise énergétique a sans doute contribué à accélérer ce processus de réflexion. Face à une planète qui brûle et des factures qui flambent, comment conserver de manière consciente et durable, comment continuer à garantir nos missions premières dans un environnement profondément bouleversé ? Comment adapter nos normes de conservation à la nécessaire « sobriété » et passer au crible d’une réévaluation les normes de conservation établies il y a aujourd’hui 30 ans ? C’est à ce sujet qu’une soirée-débat de déontologie vient d’être dédiée (« Vers de nouvelles normes de conservation ? Réévaluer face à la crise énergétique et climatique. », 13 décembre 2022 ). Vous avez été plus de 600 à vous y connecter, représentant 31 pays : ces chiffres témoignent de l’intérêt porté à cette question certes technique, mais qui induit une réflexion profonde et nécessairement concertée sur les moyens dont nous disposons pour conserver le patrimoine dont nous avons la charge. Pour ceux qui n’auraient pu y assister, sachez que l’intégralité du débat est en ligne sur la chaine YouTube d’ICOM France et sera bientôt publiée, comme l’est notre journée professionnelle du 23 septembre dernier, intitulée « A qui appartiennent les collections ? » que vous pouvez d’ores et déjà retrouver sur notre site, en attendant la version papier qui devrait être éditée à la fin du mois de janvier.
ICOM France poursuivra son travail sur les questions de développement durable, axe majeur du plan stratégique de l’ICOM pour la période 2022-2028 qui a été présenté au conseil consultatif du 22 novembre dernier. La multiplication des actions militantes dans les musées européens ces derniers mois, si on ne peut bien sûr que condamner les risques qu’elles font prendre aux œuvres qui sont le patrimoine de tous, nous oblige néanmoins à entendre l’alarme qui nous est faite. Car nos musées sont des lieux médiatiques et symboliques forts et nous ne pouvons pas nous permettre de rester en retrait. Notre association, dont le groupe de travail consacré au Développement Durable relance ses travaux, s’engagera avec les instances désireuses d’avancer sur ces sujets fondamentaux. Le développement durable implique aussi un engagement fort sur les questions d’inclusivité. La nouvelle définition du musée de l’ICOM le mentionne d’ailleurs expressément. C’est pourquoi, grâce au partenariat renouvelé avec l’Institut national du Patrimoine, nous programmerons une nouvelle soirée de débat de déontologie le 28 mars prochain sur la thématique de la participation citoyenne dans les actions des musées.
Plus proche de nous dans le calendrier, sachez qu’ICOM France sera présent sur le Salon Museum Connections, les 17 et 18 janvier prochains. N’hésitez pas à venir à notre rencontre sur le stand d’ICOM France (zone H66), et de suivre la conférence organisée le mardi 17 janvier de 10h à 10h45 autour de la nouvelle définition des musées et de ses enjeux. Les informations plus précises seront bien sûr communiquées sur notre site et sur les réseaux.
Gageons que l’année 2023 sera encore une année riche et engagée pour notre association ! Toute l’équipe d’ICOM France se joint à moi pour vous souhaiter une bonne et heureuse fin d’année, et une énergie renouvelée pour continuer à nous investir pour nos musées et, à travers eux, notre monde.
A très vite !
Emilie Girard,
Présidente

Vœux 2023
Acteur majeur du champ muséal, ICOM France est au service de tous les professionnels des musées dans l'étendue de leurs missions.
L'association est leur porte-parole sur la scène internationale et contribue activement aux débats et projets du Conseil International des Musées (ICOM).
