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"Oltre Terra - Pourquoi la laine est-elle importante ?"
Le Comité international des arts décoratifs et du design de l'ICOM - ICDAD - et le Comité international pour les collections de costume, mode et textile de l'ICOM - COSTUME - organisent une conférence sur le thème : FormaFantasma sur l'exposition Oltre Terra - Pourquoi la laine est-elle importante ?
Rejoignez-nous pour une présentation et une discussion en ligne sur le projet Oltre Terra avec Andrea Trimarchi et Simone Farresin de FormaFantasma, basé à Amsterdam. Le projet cherche à éviter la définition simpliste de la laine comme simple matériau, et à élargir sa compréhension dans une écologie beaucoup plus large.
La laine est le point d'entrée pour explorer et étudier un domaine complexe d'interactions et d'interdépendances au sein d'un écosystème. En examinant le développement de la production de laine, l'histoire des artefacts et la culture matérielle, Oltre Terra vise à démêler les complexités de la symbiose coopérative entre les animaux, les humains et l'environnement.
L'exposition Oltre Terra. Why Wool Matters est présentée au Musée national d'Oslo du 26 mai au 1er octobre 2023. Le nom de l'exposition provient de l'étymologie du mot transhumance, formé par la combinaison des mots latins trans (à travers, "oltre" en italien) et humus (sols, "terra").
L'objectif de l'exposition est d'explorer cette relation très intime, mais complexe, entre l'homme et l'animal, dans laquelle les frontières entre dompteur et domestiqué s'estompent. La culture matérielle et l'évolution biologique sont trop souvent séparées sur le plan conceptuel, ce qui appelle une perspective holistique sur l'interdépendance entre les processus de production et l'évolution biologique.
Archéologie(s) et provenance(s)
À l’initiative de cinq doctorants et à l’occasion de l’ouverture du nouveau Master 2 « Biens sensibles, provenances et enjeux internationaux », le Centre de recherche de l’École du Louvre organise une journée d’étude sur le thème : Archéologie(s) et provenance(s) : état de l’art, recherches, et perspectives.
Dédiée aux jeunes chercheurs de disciplines différentes en vue d’établir un dialogue entre historiens de l’art, archéologues, professionnels des musées et juristes, elle s’organisera sous forme de quatre ateliers durant lesquels les intervenants débattront et approfondiront les questions et notions que soulève le thème de la séance au regard de leurs projets de recherche. Pour chaque atelier, des modérateurs, membres de l’équipe organisatrice, seront présents pour conduire la discussion, y compris avec la salle.
Thématiques des ateliers
Atelier 1. La notion de provenance sous l’angle juridique
(différences de pratiques nationales et internationales, quelle(s) obligation(s) dont celle de diligence, la question de la preuve et de la datation, le blanchiment, …)
Atelier 2. Faire de la recherche de provenance et comment accéder à son terrain : en France et à l’international (retours d’expérience, exemples de projets de recherche, …)
Atelier 3. La « Boîte à outils » en recherche de provenance
(étude de modèles existants, création d’une nouvelle fiche, …)
Atelier 4. Communiquer la recherche de provenance au public
(méthodes et moyens, rôle des musées, les autres acteurs et leurs initiatives, …)
Retrouvez plus d'information dans le programme ci-contre.
Conférence annuelle du Comité international ICME
La réunion annuelle du Comité international pour les musées et collections d'ethnographie de l'ICOM - ICME - s'intitule "Musées et mutation, transformer nos institutions pour le futur"
Depuis de nombreuses années, ICME organise ses conférences annuelles en partenariat avec des musées du monde entier et avec le soutien des comités nationaux et internationaux et des alliances régionales de l'ICOM.
Ces événements annuels offrent des forums internationaux de réflexion et d'échange d'idées sur les musées contemporains, les pratiques muséologiques et les défis auxquels sont confrontés les institutions ethnographiques et les collections locales, nationales et/ou mondiales, ainsi que d'autres musées qui visent à aborder les questions de la colonialité, de l'indigénéité, de la diversité, de l'(in)égalité et de la justice sociale dans les pays en voie de développement.
La conférence annuelle 2023 de l'ICME a été a été organisée en collaboration avec le Musée d'ethnographie de Budapest, en Hongrie, et sera accueillie dans leur "nouvelle maison", dans le parc de la ville de Budapest, du 3 au 7 décembre 2023. Ce nouveau bâtiment ultramoderne a été créé dans le cadre du projet Liget Budapest, un projet de développement culturel urbain à grande échelle. Ce projet a également impliqué le déménagement des vastes collections hongroises et internationales du musée et le développement d'un espace dédié à l'éducation muséale, MÉTA.
L'institution offre un cadre particulièrement approprié pour la conférence annuelle 2023 de l'ICME, qui explorera les questions de changement dans les pratiques et théories muséales contemporaines.
L'objectif de cette conférence est de se concentrer sur cette période de changement accéléré et d'explorer la manière dont les musées ont cherché à améliorer leur image de marque, à répondre à ces facteurs de changement externes et sectoriels.
Avec "Musées et changement", ICME invite les professionnels des musées et les universitaires à réfléchir à la manière dont les musées ont répondu, ou cherchent à répondre, à ces facteurs de changement socio-économiques, politiques, culturels, intellectuels et environnementaux.
ICME s'intéresse également aux musées qui ont cherché à favoriser de manière proactive le changement interne, allant au-delà des pressions externes et sectorielles. La conférence explorera le thème du changement à la lumière de la nouvelle définition du musée qui favorise la durabilité et la participation des communautés.
ICME vise à offrir de nouvelles perspectives aux théories et pratiques prédominantes, en considérant de manière critique les approches au sujet des "musées et du changement", en s'éloignant des logiques eurocentriques, coloniales et néolibérales.
C'est pourquoi ICME est particulièrement intéressé par des collègues dont la pratique professionnelle et la recherche se concentrent sur les musées situés en Europe de l'Est et dans les pays du Sud, favorisant ainsi la réflexion sur des régions du monde présentant des similitudes et des expériences partagées.
Cependant, des articles pertinents traitant des pratiques à travers le monde sont également les bienvenus.
Retrouvez l'appel à communication d'ICME ci-contre.
Conférence annuelle du Comité international ICME
La réunion annuelle du Comité international pour les musées et collections d'ethnographie de l'ICOM - ICME - s'intitule "Musées et mutation, transformer nos institutions pour le futur"
Le nouveau musée d'ethnographie de Budapest accueillera la conférence du 3 au 7 décembre prochain
La question du changement n'est pas nouvelle dans le secteur des musées. S'il existe une constante dans notre secteur, c'est bien l'impératif pour les musées de s'adapter aux changements sociopolitiques, économiques et environnementaux constants et aux incertitudes qui en découlent.
Michael M. Ames (2013 : 4) a affirmé que "l'avenir des musées qui réussissent sera celui d'un repositionnement constant " pour s'adapter aux forces du changement ou à les déjouer". La nature paradoxale du changement organisationnel au sein des musées a été soulignée par Robert J. Janes dans son ouvrage novateur Museums and the Paradox of Change (2013), qui met l'accent sur les multiples défis et opportunités du changement dans les musées.
Avec "Musées et changement", ICME invite les professionnels des musées et les universitaires à réfléchir à la manière dont les musées ont répondu, ou cherchent à répondre, à ces facteurs de changement socio-économiques, politiques, culturels, intellectuels et environnementaux.
ICME s'intéresse également aux musées qui ont cherché à favoriser de manière proactive le changement interne, allant au-delà des pressions externes et sectorielles. La conférence explorera le thème du changement à la lumière de la nouvelle définition du musée qui favorise la durabilité, la participation des communautés et une éthique dans la communication.
ICME vise à offrir de nouvelles perspectives aux théories et pratiques prédominantes, en considérant de manière critique les approches au sujet des "musées et du changement", en s'éloignant des logiques eurocentriques, coloniales et néolibérales.
La date limite d'inscription à la la conférence est le 15 octobre 2023.
Le formulaire d'inscription sera bientôt disponible sur le site officiel de l'ICME :
Visite post-conférence :
La visite post-conférence est prévue sur deux jours (6 et 7 décembre) et les participants pourront assister à l'un ou aux deux jours. Le coût est de 150 € par jour. Ce tarif comprend le bus, le déjeuner, les musées et autres dépenses. La visite peut être inscrite séparément et être payé individuellement.
Un programme détaillé sera publié sur le site web du comité ICME. Retrouvez ci-contre la présentation complète de la conférence ainsi que l'appel à contribution (soumission jusqu'au 15 septembre 2023)
Programme d'échange franco-allemand pour les professionnels de musées
Chaque année depuis 25 ans, l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) organise un programme d’échange professionnel, en partenariat avec le Ministère de la Culture (DGP/SMF) et la Fondation de la Maison de l’histoire de la République fédérale d’Allemagne.
Ce programme s’adresse aux professionnels de musées de moins de 30 ans (moins de 35 ans sur dérogation) et concerne tous les métiers au cœur de la vie des musées : conservation, restauration, régie, documentation, médiation.
Se déroulant sur deux mois et demi (deux semaines de stage linguistique intensif de mi à fin avril et deux mois d’immersion professionnelle dans un musée en mai et juin), il est l’occasion de mieux connaître les pratiques et la culture muséologique du pays d’accueil et de développer la coopération entre musées allemands et français sur le long terme.
La date limite d’envoi des dossiers : (benedicte.rolland-Villemot@
Merci de diffuser largement dans vos réseaux cet appel à candidature.
"Musées en transition"
Changement climatique, crise énergétique, pollution… À l’image de l’ensemble de la société, les musées font face à la nécessité de modifier leurs pratiques et fonctionnements, malgré les freins et injonctions contradictoires. Bretagne musées organise, en lien avec le Musée de la Résistance en Bretagne à Saint-Marcel, dans le Morbihan, une journée dédiée à cette nécessaire « transition ». L’objectif est d’avoir une meilleure connaissance de ces enjeux, des principaux facteurs de pollution et de consommation dans les musées et des solutions à mettre en œuvre. Consommation énergétique des réserves et conservation des collections, scénographie et éco-conception ou encore sobriété numérique dans les musées seront abordées.
PROGRAMME
9h30. Accueil
10H00. Introduction
10h15. Approche énergétique et conservation des collections – Frédéric Ladonne
La récente crise énergétique et les conséquences du changement climatique poussent les musées à réinterroger la consommation énergétique et l’impact environnemental de leurs équipements, notamment des réserves, pôle majeur de dépense en la matière. Cela amène notamment à requestionner les exigences de conservation et leurs approches environnementales. Frédéric Ladonne, architecte programmiste spécialisé dans la conservation préventive et diplômé en ingénierie environnementale interviendra sur le sujet.
11h. Pour une scénographie éco-conçue et créative – La Volumerie, Alexandra Legros
Les musées et lieux d’exposition consomment beaucoup de matériaux et produisent beaucoup de déchets. Les scénographies sont effet souvent jetées une fois l’exposition terminée, parfois également les dispositifs multimédias. Des solutions existent pourtant pour concevoir des scénographies créatives et efficaces en réutilisant des matériaux, ainsi que pour mieux répartir les ressources entre institutions. Alexandra Legros, est directrice et co-fondatrice de la Volumerie, agence-atelier de scénographie basé à Broons et Rennes.
11h45. Quelle sobriété numérique pour les musées ? – Romane Clément, Ctrl S
Les professionnels de la culture naviguent aujourd’hui entre des injonctions paradoxales. Alors que les usages numériques accélèrent, ils sont amenés à refonder leur stratégie numérique à l’aune d’un constat sans appel (l’impact environnemental, social, politique et sanitaire du numérique) et d’une question centrale : quelle sobriété numérique pour relever les défis du secteur culturel ? Romane Clément, co-fondatrice de l’agence Ctrl S traitant du numérique responsable nous fournira des pistes pour répondre à cette question.
12h45. Déjeuner – restaurant La Parenthèse
14h. Table-ronde : retours d’expériences
Les musées et acteurs du secteur culturel mettent déjà en place des actions allant dans le sens d’une certaine sobriété dans les domaines déjà évoqués. Nous reviendrons via cette table-ronde sur plusieurs retours d’expérience en la matière.
- Les Champs Libres et le Musée de Bretagne : retours d’expériences pour un numérique responsable
- Musée de la Résistance en Bretagne : que reste-t-il des intentions initiales en matière de sobriété énergétique ?
- Mobilités et déplacements dans le secteur culturel : l’exemple des musiques actuelles et du spectacle vivant
15h30. Visite de l’exposition "Vous n'irez plus danser ! Les bals clandestins sous l'occupation"
TARIFS
Gratuit pour les étudiants et adhérents à l’association
20€ pour les non adhérents
La recherche au musée
Cette journée de rencontre professionnelle abordera la question de la place de la recherche au sein des musées. Elle mettra en avant les spécificités de la recherche dans les musées, et les moyens et les objectifs de cette recherche, à partir de plusieurs retours d’expérience et de cas pratiques, discutés dans le cadre de tables rondes et présentés lors de focus.
Il s’agira de montrer que cette activité de recherche s’incarne dans des formes multiples, et également de mettre en avant l’apport que constituent les partenariats avec d’autres musées, instituts et laboratoires de recherche ou encore universités.
En partenariat avec le Service des musées de France (direction générale des Patrimoines et de l’Architecture)
Parmi les intervenants et les intervenantes
Claire Barbillon (École du Louvre), Christian Briend (Revue des musées de France), Felicity Bodenstein (Sorbonne Université), Stéphane Bourdin (CNRS), Vincent Droguet (service des musées de France – SMF), Aude Fanlo (MuCEM), Estelle Guille des Buttes-Fresneau (SMF), Pauline Guyot (INHA), Valentina Hristova (Fondation des sciences du patrimoine), Pascal Liévaux (DAPA), Armandine Malbois (MAD), Françoise Mardrus (musée du Louvre), Sara Martinetti (INHA), Rose-Marie Mousseaux (MAN), Federico Nurra (INHA), Daniele Rivoletti (université Clermont-Auvergne)
Recensement des sculptures allemandes gothiques tardives des collections publiques françaises
Lancement du "Répertoire des sculptures allemandes des musées de France (bois et bois polychromé, vers 1450-1530)
Les collections des musées de France témoignent de la qualité et de la diversité de la sculpture allemande à la fin du Moyen Âge, depuis les années 1450-1460 jusqu’à la Réforme.
Le programme de recherche a pour but de recenser les sculptures allemandes gothiques tardives en bois ou bois polychromé et de les étudier sous tous leurs aspects, matériels, stylistiques, historiques et iconographiques. Expression de la foi chrétienne du temps, ces œuvres religieuses sont principalement des éléments détachés de retables d’autel démembrés et, pour une moindre part, des retables complets et des statues de fonction cultuelle ou dévotionnelle.
Le corpus comprend environ quatre cent cinquante sculptures, conservées dans une soixantaine de musées répartis sur tout le territoire français. La base de données offrira ainsi à terme un ensemble représentatif de la sculpture allemande de la fin du Moyen Âge et permettra de diffuser les connaissances acquises et les découvertes inédites dans ce domaine artistique souvent méconnu.
Equipe INHA
- Isabelle Dubois-Brinkmann, pensionnaire
- Sigrid Mirabaud, pensionnaire
Partenaires et coordinatrices scientifiques
- Laurence Brosse, chef du service de la documentation du département des Sculptures, musée du Louvre Contact : Laurence.Brosse@louvre.fr
- Sophie Guillot de Suduiraut, conservatrice honoraire du patrimoine
Collaborateurs
- les conservateurs, attachés et assistants de conservation, et documentalistes scientifiques des musées de France
- Eloïse Dumas, stagiaire de l'Institut national d'histoire de l'art accueillie au département des Sculptures du musée du Louvre (2022)
- Juliette Levy-Hinstin, restauratrice de sculptures
- Silvia Marcheselli, stagiaire de l'Institut national d'histoire de l'art accueillie au département des Sculptures du musée du Louvre (2021)
- Marie-Amélie Pons, stagiaire de l'Institut national d'histoire de l'art accueillie au département des Sculptures du musée du Louvre (2020)
Partenaires institutionnels
-
Musée du Louvre, Paris
-
Musée Unterlinden, Colmar
-
Musée des Beaux-Arts, Lyon
-
Musée de l’Œuvre Notre-Dame, Strasbourg
-
Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), Paris
"Un nouveau regard sur les sources d'archives"
Riches de 8 millions de photographies, les collections Roger-Viollet représentent un patrimoine visuel considérable et non négligeable pour la recherche de provenance. Les collections de l’ancienne agence de photographie, créée en 1938 par Hélène Roger-Viollet, ont été intégrées à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris en 2018. Delphine Desveaux, directrice du fonds, présentera leur histoire et reviendra sur l’enjeu mémoriel de ces collections d’images du xxe siècle. Vincent Tuchais, archiviste aux Archives de Paris, reviendra sur des fonds essentiels pour la recherche des œuvres spoliées ou vendues sur le marché de l’art pendant la période de l’Occupation.
Intervenants
Delphine Desveaux (Bibliothèque historique de la Ville de Paris), Vincent Tuchais (Archives de Paris)
A propos de ce séminaire
Ce séminaire explore le champ de la recherche relative à la spoliation des biens culturels, à la provenance des œuvres d’art, et aux conséquences de la perte et de la disparition des biens. Il est mené en collaboration avec la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 du ministère de la Culture, et avec l’Institut national du patrimoine. La nouvelle programmation de l’année 2023 poursuit le champ d’investigation déjà élargi au contexte, à la signification et aux conséquences des recherches de provenance et des restitutions d’œuvres d’art.
Le séminaire s’intéresse également aux artistes et écrivains inspirés aujourd’hui par les thèmes de la spoliation, de la disparition et de la recherche des traces.
En partenariat avec la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 (ministère de la Culture) et l’Institut national du patrimoine
Comité scientifique
Séverine Blenner-Michel (Inp), Ines Rotermund-Reynard (INHA), David Zivie (Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 du ministère de la Culture)
Programme de recherche
« Répertoire des acteurs du marché de l’art en France sous l’Occupation (1940-1945) », cheffe de projet Ines Rotermund-Reynard (domaine Histoire des collections, histoire des institutions artistiques et culturelles, économie de l’art)
Les Saulmann et les Breslauer, des familles allemandes au cœur des persécutions
Après la restitution en avril 2023 de deux œuvres d’art spoliées aux ayants droit d’Ernst et Agathe Saulmann, le sort dramatique de ce couple mais aussi des familles Breslauer, dont était issue Agathe Saulmann, mérite que leur soit consacrée une séance du séminaire. Ces familles allemandes très engagées sur la scène intellectuelle et artistique furent persécutées parce que juives.
Felix de Marez Oyens, expert en livres anciens, ayant droit d’Ernst et Agathe Saulmann et proche de Bernd Breslauer, reviendra sur leurs parcours, une histoire peu connue, mais représentative de destins faits de menaces, de survie et de tragédie.
Intervenant
Felix de Marez Oyens (expert en livres anciens et ayant droit d’Agathe et Ernst Saulmann)
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A propos de ce séminaire
Ce séminaire explore le champ de la recherche relative à la spoliation des biens culturels, à la provenance des œuvres d’art, et aux conséquences de la perte et de la disparition des biens. Il est mené en collaboration avec la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 du ministère de la Culture, et avec l’Institut national du patrimoine. La nouvelle programmation de l’année 2023 poursuit le champ d’investigation déjà élargi au contexte, à la signification et aux conséquences des recherches de provenance et des restitutions d’œuvres d’art.
Le séminaire s’intéresse également aux artistes et écrivains inspirés aujourd’hui par les thèmes de la spoliation, de la disparition et de la recherche des traces.
En partenariat avec la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 (ministère de la Culture) et l’Institut national du patrimoine
Comité scientifique
Séverine Blenner-Michel (Inp), Ines Rotermund-Reynard (INHA), David Zivie (Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 du ministère de la Culture)
Programme de recherche
« Répertoire des acteurs du marché de l’art en France sous l’Occupation (1940-1945) », cheffe de projet Ines Rotermund-Reynard (domaine Histoire des collections, histoire des institutions artistiques et culturelles, économie de l’art)