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Pour l'abrogation de la classification de l’azote comme substance active biocide
Déclaration commune / Appel ICOM-ICOMOS
en vue de l’abrogation immédiate de la classification de l’azote en tant que substance active biocide pour les applications de préservation du patrimoine culturel dans l’UE
En référence au règlement (UE) n ° 528/2012 du Parlement européen et du Conseil du 22 mai 2012 concernant la mise à disposition sur le marché et l’utilisation de produits biocides.
L’azote est inclus dans l’annexe I du règlement ci-dessus, mais est limité aux utilisations en quantités limitées dans des cartouches prêtes à l’emploi. Cette restriction doit être supprimée et la possibilité que l’azote soit autorisé comme produit biocide par le biais de la procédure d’autorisation simplifiée, l’azote jouant un rôle essentiel dans l’élimination de l’infestation par les insectes des objets du patrimoine culturel, meubles ou immeubles.
Au cours des dernières décennies, de plus en plus de musées et d’institutions du patrimoine culturel en Europe se sont détournés de la lutte chimique potentiellement dangereuse pour adopter une gestion intégrée des nuisibles.
L’IPM utilise l’anoxie ou des atmosphères modifiées / contrôlées pour le traitement d’une atmosphère ou d’une atmosphère très pauvre en oxygène dans une chambre ou une tente dans le but d’éliminer l’infestation par des insectes sur des objets du patrimoine culturel, meubles ou immeubles, à tous les stades de développement. Les différentes atmosphères modifiées / contrôlées incluent les gaz inertes (par exemple l’azote, l’hélium, l’argon) et le dioxyde de carbone, l’azote étant le gaz le plus fréquemment utilisé.
Le déplacement de l’oxygène atmosphérique est une méthode bien établie. Il n’y a pas d’alternative équivalente en termes de protection de la préservation et de santé humaine, tant pour le personnel que pour les visiteurs des institutions du patrimoine culturel. La procédure est incluse dans la norme européenne EN 16790: 2016 Conservation du patrimoine culturel – Gestion intégrée des nuisibles pour la protection du patrimoine culturel. La GPI est actuellement utilisée dans le monde entier, elle est plus durable et réduit considérablement les risques pour les objets du patrimoine et pour les professionnels qui les traitent.
De nombreuses institutions ont investi dans leurs propres chambres de traitement pour la désinfestation anoxique, à la fois pour l’élimination prophylactique et pour les organismes nuisibles aigus. Avec l’extension de l’enregistrement obligatoire de l’azote généré sur site à partir de septembre 2017 par le règlement sur les produits biocides EU 528/2012, ces installations ne peuvent plus être exploitées. En conséquence, les institutions du patrimoine culturel sont confrontées au risque grave que le patrimoine culturel soit endommagé ou irrémédiablement perdu, ou que les biocides organochlorés traditionnels connaissent un renouveau immérité.
En résumé, l’interdiction relative à l’azote n’est pas justifiée pour des raisons de santé. Il est mauvais pour la communauté de la conservation du patrimoine culturel de disposer de moins de choix en matière d’interventions thérapeutiques, le traitement anoxique étant l’un des plus compatibles avec de nombreux matériaux et objets. Enfin, cette interdiction nuit également au marché des acteurs européens de la gestion intégrée de la propriété intellectuelle, en favorisant des traitements moins durables et plus risqués.
Par conséquent, l’ICOM et l’ICOMOS appellent conjointement les ministères nationaux, le Parlement européen et le Conseil à abroger dès que possible la classification de l’azote en tant que substance active biocide dans l’ensemble de l’Union européenne. Nous préconisons une solution dans laquelle l’utilisation de l’azote à des fins spécifiques pour la préservation du patrimoine culturel est ratifiée pour l’ensemble de l’Union européenne.
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Le Conseil international des musées (ICOM) est la seule organisation internationale de musées et de professionnels des musées. Il s’engage dans la recherche, la conservation, la poursuite et la communication à la société du patrimoine naturel et culturel mondial, présent et futur, matériel et immatériel.
L’ICOM est une association de membres et une organisation non gouvernementale qui établit des normes professionnelles et éthiques pour les activités des musées. En tant que forum d’experts, il formule des recommandations sur des questions liées au patrimoine culturel, favorise le renforcement des capacités et fait progresser les connaissances. L’ICOM est la voix des professionnels des musées sur la scène internationale et sensibilise le public à la culture par le biais de réseaux mondiaux et de programmes de coopération.
Faits et chiffres de l’ICOM (décembre 2018)
40 860 professionnels dans 138 pays, 120 comités nationaux, 30 comités internationaux
Le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) œuvre à la conservation et à la protection des lieux du patrimoine culturel. C’est la seule organisation non gouvernementale mondiale de ce type qui se consacre à la promotion de l’application de la théorie, de la méthodologie et des techniques scientifiques à la conservation du patrimoine architectural et archéologique.
L’ICOMOS est un réseau d’experts bénéficiant de l’échange interdisciplinaire de ses membres, parmi lesquels des architectes, historiens, archéologues, historiens de l’art, géographes, anthropologues, ingénieurs et urbanistes.
Les membres de l’ICOMOS contribuent à l’amélioration de la préservation du patrimoine, des normes et des techniques de chaque type de bien du patrimoine culturel: bâtiments, villes historiques, paysages culturels et sites archéologiques.
Faits et chiffres de l’ICOMOS (février 2019)
10 546 membres individuels dans 151 pays, 271 membres institutionnels, 107 comités nationaux, 28 comités scientifiques internationaux
"Le futur de la tradition en muséologie"
Dans le cadre de la 25ème Conférence générale de l’ICOM, ICOFOM tient sont symposium sur le thème « "Le futur de la tradition en muséologie".
Les articles devront intégrer la thématique décrite dans les pages qui suivent, ne pas dépasser 12.000 caractères (y compris les références) et suivre les règles typographiques d’ICOFOM (de type APA) qui peuvent être trouvées dans les trois langues en cliquant sur ce lien.
Tous les articles devront être soumis à icofomsymposium@gmail.com pour le 15 mars 2019 (inclus). Les articles peuvent être dans l’une des trois langues de l’ICOM: Anglais, espagnol ou français. Cependant, la langue de travail durant le symposium sera l’anglais.
Le comité organisateur se charge de:
- Réceptionner les articles le 15 Mars et délivrer un accusé de réception avant le 20 Mars 2019,
- Faire respecter la procédure de relecture des articles et les transmettre anonymisés au comité de sélection du symposium qui procédera à leur évaluation,
- Informer les auteurs à propos de la décision du comité de sélection avant le 20 Avril 2019.
- Envoyer les pré-actes avec les articles sélectionnés à tous les auteurs participant au colloque, en août 2019.
- Après le symposium, choisir les meilleurs articles pour proposer à leur auteur une version plus élaborée, dans ICOFOM Study Series, vol. 48.
Cette proposition sera notifiée dans les deux mois après le symposium.
Toute question peut être envoyée à icofomsymposium@gmail.com
"Documenter la culture : une culture de documentation"
A l'occasion de la 25ème Conférence Générale de l'ICOM à Kyoto, au Japon, CIDOC tiendra sa conférence annuelle du 2 au 5 Septembre 2019.
La réunion de quatre jours comprendra deux sessions conjointes avec le Comité international pour le développement des collections (COMCOL) et avec le Comité international des musées et collections d'instruments de musique (CIMCIM), ainsi qu'une journée de visite et de présentations au musée d'art d'Otsuka ouverte à tous.
Le thème de la conférence annuelle du CIDOC 2019 est Documenter la culture : une culture de documentation. Le thème est lié au thème de la Conférence Générale, qui est Musées, plateformes culturelles : l'avenir de la tradition.
« Documenter la culture » a l’intention d'inspirer les propositions qui traitent du rôle des musées en tant que plateformes d'information, tandis que « Une culture de la documentation » vise à réfléchir sur le rôle de la documentation dans l'avenir. Le thème invite également les propositions à débattre de la complexité culturelle des pratiques de documentation alors que les musées cherchent de plus en plus à harmoniser et à relier les informations des collections. Enfin, les considérations liées à la prolifération et à l’acquisition de multiples, y compris des fichiers et des copies numériques, seront au cœur de la discussion.
La journée du CIDOC au musée d'art d'Otsuka sera sur le thème de la Copie, de la reproduction, et de la culture de clonage. En plus des sessions du CIDOC sur les thèmes liés à Documenter la documentation, et une Culture de la documentation, la conférence annuelle comportera deux sessions spéciales : sur la Documentation de la musique (en collaboration avec CIMCIM) et sur Les traditions, les collections, les systèmes de gestion et les outils numériques (en collaboration avec COMCOL).
Les propositions sur l'un de ces thèmes sont particulièrement bienvenues.
Conférence Annuelle du CIDOC : Documenter la Culture : une culture de la documentation
Le thème de la conférence annuelle CIDOC veut attirer l'attention sur le côté humain de la documentation, dans laquelle individus, institutions, coutumes, traditions et croyances peuvent grandement influencer la pratique de la documentation. Ça peut être le cas de la traduction des informations sur les collections où l’interprétation du langage et la signification des mots peuvent influencer la recherche, la traduction et l'indexation des collections.
Une autre forme de documentation qui pose des problèmes récurrents est la représentation des connaissances de collections matérielles et du patrimoine immatériel spécifiquement dans les données informatiques. Des exemples peuvent venir de la documentation des ‘media arts’, des jeux vidéo, de l’animation, et des arts de la scène.
Journée au musée d'art d'Otsuka : Copie, reproduction et culture de clonage
Les copies ne sont pas un phénomène nouveau. Les copies reconnaissaient déjà le talent artistique dans l'Empire romain, puis elles ont ensuite servi à transmettre les connaissances et la découverte de la Renaissance, et ont été acquises par de riches collectionneurs jusqu'au XIXe siècle. Aujourd’hui de nombreux musées possèdent des reproductions, comme des estampes, des photographies, et des sculptures. Les grottes de Lascaux, par exemple, démontrent un des avantages des copies : augmenter l’accès tout en préservant les originaux.
Récemment, la reproduction numérique a mis en évidence le côté problématique de la nature des copies, qui peut réduire l'authenticité. La pénurie restera-t-elle un élément important déterminant la valeur ? Les copies pourront-elles apporter des avantages utiles aux musées dans l'avenir ? Ou bien les copies peuvent-elles avoir de la valeur de part elles-mêmes ? On peut notamment penser à la manière dont les performances musicales sont « copiées » chaque fois qu’elles sont interprétées.
Séance conjointe avec le COMCOL : Traditions, Collections, Systèmes de Gestion et Outils Digitaux
La question de la documentation est importante. Comme le dit le CIDOC : la documentation est essentielle à tous les aspects des activités d'un musée. Des collections sans documentation adéquate ne sont pas de véritables collections de "musées". Le retour d’expérience montre qu’aujourd’hui les collections de musées présentent plus d’intérêt et d’importance pour le public qu’auparavant, mais il reste fort à faire pour rendre les collections accessibles et intéressantes au public. Comment les systèmes traditionnels de gestion de la documentation et des collections peuvent-ils évoluer à mesure que les besoins de connaissances contextuelles des collections vont grandissant ainsi que la nécessité de rendre les collections publiques et intéressantes en ligne ? Comment la documentation peutelle fournir accessibilité pour le public ? La numérisation, les flux de travail numériques, et les méthodes de présentation utilisant les nouvelles technologies - comme vu dans son ensemble - ont besoin d’être basés sur la documentation et les normes et, de faisant, pourraient permettre un accès beaucoup plus large. Quelles sont les stratégies numériques pour travailler avec les collections ? Comment les normes sont-elles reflétées dans les stratégies numériques ? Y a-t-il des exemples de bonnes pratiques ?
Séance conjointe avec CIMCIM : Documenter la musique
La documentation est un outil important pour faire progresser la standardisation et la professionnalisation de l'utilisation et de la conservation du patrimoine musical dans les musées. Les répertoires de musique, ainsi que les catalogues, classifications, thésaurus et autres registres contribuent tous à l'harmonisation du domaine, mais ils attirent surtout l'attention sur le riche patrimoine musical conservé dans les musées. Bien que la documentation de l’aspect tangible du patrimoine musical soit plus développé, son aspect immatériel comporte les éléments clés permettant de créer la musique : comment les instruments sont-ils fabriqués, conservés et joués ? Quels rôles jouent les instruments dans certains contextes sociaux ? Comment l'histoire d’une région peut-elle être cartographiée à travers la musique ? Et comment documenter l'héritage musical ? Voici des questions qui peuvent servir à inspirer notre discussion lors d'une session conjointe spéciale entre CIMCIM et CIDOC.
CIMCIM et CIDOC invitent conjointement à des présentations sur la documentation du patrimoine musical matériel et immatériel. En particulier, nous aimerions inviter des contributions qui tiennent en compte les défis de la documentation de l’aspect immatériel du patrimoine musical. L'objectif de la session conjointe est d'identifier les approches actuelles en matière de documentation du patrimoine musical immatériel et de définir des thèmes potentiels pour une future collaboration.
Langues de travail de la conférence : Anglais
Les contributions sur un sujet lié au thème de la conférence peuvent être soumises dans l’un des formats suivants :
- Papier complet (20 minutes plus temps pour questions)
- Papier court (10 minutes plus temps pour questions)
- Présentation de poster
Nous vous invitons à soumettre un résumé pour votre proposition de communication. Un groupe international d'experts examinera tous les résumés. Les propositions doivent être rédigées en anglais et doivent être au format électronique (de préférence au format PDF).
Les résumés doivent compter entre 250 et 300 mots et doivent être formatés simplement (de préférence Times New Roman, 12 pt, à double interligne).
Veuillez inclure les informations suivantes au début du résumé :
Titre, auteur(s), affiliation(s), - informations de contact (y compris adresse e-mail).
La date limite de soumission des contributions est le 29 mars 2019. Les propositions doivent être envoyées à cidoc.info@gmail.com.
Pour une résidence de jeunes chercheurs dans un musée
Appel à projet pour une résidence de jeunes chercheurs de 6 mois en musée.
Sont concernés le musée national de la Renaissance d’Ecouen, le Musée d’Archéologie National de Saint-Germain-en-Laye et les musées de la ville de Marseille.
Contexte :
Pour la deuxième année consécutive, le ministère de la Culture propose des résidences de jeunes chercheurs en musées pour promouvoir des rencontres interdisciplinaires et apporter un regard inattendu sur les collections.
Cette année, le musée national de la Renaissance – château d’Ecouen, le musée d’archéologie nationale – Domaine de Saint-Germain-En-Laye, ainsi que les musées de la ville de Marseille vont ainsi permettre à trois jeunes chercheurs de mener une réflexion sur leur institution, leur collection et les publics.
A la suite du rapport de la mission « Musées du XXIème siècle », le ministère de la Culture souhaite ainsi ouvrir les musées aux chercheurs venus de toutes les disciplines et pas seulement de l’histoire de l’art, afin de croiser les regards, d’imaginer de nouveaux outils de médiation et de proposer des lectures renouvelées des collections pour mieux correspondre aux attentes des publics de demain.
Cadre de travail et temps de la résidence :
Dans chacun des musées partenaires le chercheur sera placé sous la double responsabilité des équipes de conservation et de médiation.
Chaque résidence d’une durée de 6 mois s’accompagne d’une bourse de 15 000 €.
Dossiers de candidature :
Les dossiers de candidature devront être envoyés avant le 30 mars 2019 à l’adresse électronique secretariat.
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Une lettre de motivation.
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Une biographie et une bibliographie.
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Un synopsis du projet.
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Un budget prévisionnel.
Date de clôture : 30 mars 2019
"La dation en paiement d'oeuvres d'art"
Ce colloque organisé par l’Institut des Sciences sociales du Politique (ENS Paris-Saclay, Université Nanterre, CNRS) et le Musée national Picasso-Paris en partenariat avec le ministère de la Culture et la Société internationale pour la recherche sur le droit du patrimoine culturel et le droit de l’art, a pris pour thème la dation en paiement d’œuvres d’art.
Cinquante ans après l’adoption de la loi sur la dation en paiement d’œuvres d’art, dispositif d’enrichissement des collections publiques, quarante ans après la dation instituante du musée national Picasso, quel bilan dresser de ce mode original d’acquisition ? Il a permis d’intégrer de nombreux chefs-d’œuvre dans le patrimoine public, conservés et présentés tant dans des musées que dans des bibliothèques.
Dans ce questionnement, ce colloque a entendu faire dialoguer différentes approches et analyses, celles des juristes du droit du patrimoine, celles des historiens d’art et conservateurs, celles encore des praticiens et des différents acteurs, dont la Commission des dations et les institutions affectataires.
L’étude de la dation raconte aussi une certaine histoire des collections et de l’art pris dans sa haute valeur historique ou artistique. Les thématiques ont été envisagées sous cette perspective interdisciplinaire.
Ce colloque s'est inscrit dans les réflexions autour de la mémoire des lois. Ces dates anniversaires ont été l’occasion de revenir sur la genèse du texte et de comprendre l’usage qu’en font les acteurs publics et privés.
Retrouvez l'intégralité de ces deux journées de colloque ci-dessous :
"Santé à la mine : Acteurs et systèmes de soins"
Les enjeux de santé liés aux mondes miniers ont fait l’objet ces dernières années d’une attention renouvelée de la part de l’histoire et des sciences sociales, en particulier le cas de la silicose. Ils constituent en même temps, à l’échelle mondiale, autant de questions très contemporaines, incontestables enjeux d’avenir.
Le colloque Santé à la mine, acteurs et systèmes de soins aura pour objectif de proposer des communications de seize intervenants français et étrangers sur le thème de la santé dans les mines de charbon et d’autres minerais en France, en Belgique, au Cameroun, au Canada, en Espagne, en Inde, en Italie et au Pays de Galles. Les interventions porteront sur les législations et leur mise en place à l’échelle locale, la reconnaissance des maladies, les outils de prévention, mais aussi les mobilisations des différents acteurs : ouvriers, patrons, syndicats. Une table ronde finale réunira différents acteurs autour des enjeux de la question de la santé : enjeux territoriaux, économiques, publics, sanitaires…
Programme et bulletin d'inscription
Renseignements au 03 27 95 82 82.
Ouvert à tous.
Tarifs à la journée : formule complète 35€/30€, formule sans repas 25€/20€.
"Protection and Utilization of Site Museums"
Le Bureau du patrimoine du Shaanxi et le Musée Han Yangling organisent un colloque intitulé "Protection and Utilization of Site Museums" du 9 au 11 septembre prochain à Xi’an (Chine).
Le musée du mausolée Han Yangling est un musée de première classe en Chine, un parc archéologique d’importance nationale, un centre national pour l’enseignement des sciences dans une région très touristique. Le musée a été construit sur le site du "mausolée de Han Yangling", qui occupe une place importante parmi les musées de reliques chinoises. Le mausolée Han Yangling est le lieu de sépulture de l'empereur Jing, quatrième empereur de la dynastie des Han de l'Ouest, et de son épouse, l'impératrice Wang.
[...] Depuis les années 1990, de nombreuses actions ont été réalisées grâce à des politiques de protection et de recherche autour du site. Ces actions ont redonné vie à cet ancien patrimoine culturel. Le colloque qui se tiendra à Xi'an du 9 au 11 septembre 2019 aura pour thème l'héritage de l'histoire de la culture, la promotion, le développement et la protection des vestiges conservés sur des sites culturels.
L'objectif du colloque est de partager des expériences et des bonnes pratiques en matière de protection de musées et de sites.
Le colloque sera parrainé par le Bureau des reliques culturelles de la province du Shaanxi et organisé par le musée du site du mausolée Han Yangling.
Les principaux thèmes du symposium seront :
1. Protection et utilisation de grands sites (vestiges culturels, protection, exposition, ingénierie, planification, etc.);
2. Conception, présentation et gestion des musées de sites;
3. Recherche scientifique sur la protection des grands sites.
Merci de confirmer votre participation à ce colloque par e-mail ou téléphone avant le 28 février 2019.
Les propositions de contributions doivent être envoyées avant le 20 mai 2019 :
- Entre 3 500 et 6 000 mots (maximum)
Contact : 185317005@qq.com
Numéro de téléphone : Cheng Pei 13689199023
Numéro de téléphone : Kong Lin 18092321518
Arts & Vestiges : contextualisation, exposition, scénographie
Produit de la pensée encyclopédiste, le musée révolutionnaire constitue la quintessence du projet universaliste initié par les Lumières, violemment critiqué, dès sa création, par l’historien d’art et archéologue Antoine C. Quatremère de Quincy. En effet, dans Les Lettres à Miranda sur le déplacement des monuments de l’art de l’Italie publié en 1796, Quatremère dénonce déjà la politique mise en place par le Directoire et Napoléon Bonaparte sur la saisie des œuvres d’art au bénéfice de la France[1]. Les questions soulevées par ce texte concernant la décontextualisation des œuvres de leurs lieux d’origine interrogent la nature même de l’esprit de découverte propre à l’indivisible « république des arts ». Ainsi, Quatremère soutient que « diviser c’est détruire », par conséquent, entreprendre quelque transfert partiel se résumerait à opérer une mutilation inévitable à ses auteurs[2]. Débat d’actualité, le sujet passionne. Cependant, les multiples réponses apportées semblent souvent mener à une impasse ; la décontextualisation, au-delà de la problématique complexe posée par la restitution des œuvres, soulèvent également le questionnement des méthodes de représentation des œuvres dans les espaces muséographiques ou archéologiques.
Depuis le cabinet de curiosités, aménagé de manière éclectique pour le seul plaisir du monarque, en passant par les galeries princières progressistes jusqu’au musée ouvert au peuple, les espaces dédiés à l’Art et à l’Archéologie n’ont cessé de faire évoluer leur présentation en fonction de leurs desseins. Tantôt baroque, tantôt encyclopédique, la mise en scène des objets a toujours eu pour but de produire un effet sur le visiteur. De toute évidence, les discours idéologiques, les narrations et les récits politisés, scénographiés au moyen des objets, priment sur le sens réel des œuvres et des vestiges présentés. A notre époque, les présentations de l’art et de l’archéologie semblent être sous l’influence d’une esthétique ayant pour tendance la standardisation d’un modèle au détriment de contextes historiques et scientifiques.
De quelle manière le bien culturel, objet d’art ou vestige archéologique, est-il mis en valeur dans les espaces du patrimoine, qu’il soit issu de la production européenne ou extra-occidentale ? Quelles sont les stratégies d’influence qu’entretient le musée - ou les lieux qui lui sont associés - avec les enjeux de contextualisation, expographique, scénographique, et dans quels buts ? Il s’agira de se demander également ce que signifie en soi « recontextualiser » un objet ? Quelles sont les moyens intellectuels, matériels, techniques ou technologiques qui peuvent être mis en œuvre pour y parvenir ?
Les lieux de l’art et/ou ceux de l’archéologie peuvent-ils se définir comme des « zones à part », apatrides et universalistes, au moment où les films sur l’art après-guerre puis, à l’orée des années 2000, les sites internet et les réseaux sociaux constituent des moyens alternatifs d’exposition, ou au contraire, concrétisent-ils des espaces subversifs, des « îlots de résistance » dans la globalisation des cultures, devant encore trouver leurs modes d’expression ?
Cette rencontre, organisée en partenariat avec le Centre de Recherche sur l’Amérique Préhispanique, le Centre André Chastel et l’École Doctorale 124 de Sorbonne Université, a pour objectif de réunir doctorants, jeunes chercheurs et professionnels du monde de la recherche. En abordant les réflexions énoncées par Quatremère de Quincy, le thème de ce colloque invite à se pencher sur les problèmes et les solutions engendrées par la circulation des œuvres et des objets archéologiques, lors des contextualisations et leur présentation, mais également sur les actions de mise en valeur du patrimoine artistiques et/ou archéologiques in situ. Cette volonté de recontextualisation des pièces arrachées à leur contexte d’origine change-t-elle selon qu’elle s’effectue dans un musée archéologique ou des Beaux-Arts ?
Par le biais d’une approche pluridisciplinaire, convoquant les méthodes historique, archéologique, anthropologique, muséologique et artistique, nous souhaitons porter un regard nouveau sur les thématiques de la contextualisation de l’art et des vestiges. Aussi, une exposition photographique viendra illustrer le travail de la recherche archéologique contemporaine en Bolivie. Intitulée « Missions Tiahuanaco : aux origines des Incas », cet événement abordera l’évolution des projets archéologiques menés actuellement dans le bassin du lac Titicaca, tant en milieu terrestre qu’au moyen de fouilles subaquatiques. Hébergée dans la grande galerie Colbert de l’INHA à Paris, l’exposition ouvrira le champ d’action du CeRAP sur les disciplines spécifiques de la muséologie/muséographie de l’Art et de l’Archéologie préhispanique.
Enfin, le colloque « Arts & Vestiges » offrira un espace d’échange et de communication permettant d’articuler les différents domaines de la recherche et de croiser les regards.
Il s’inscrit dans les démarches d’investigation du CeRAP et du Centre Chastel en faveur d’un partenariat dynamique entre Art et Archéologie ; ces disciplines ayant pour point commun les multiples influences réciproques dans la construction et la représentation des cultures dans le monde occidental. Événement inédit, ce colloque donnera lieu à la publication des actes suivie d’un catalogue d’exposition.
Les propositions de communications (environ 300 mots), présentant une courte bibliographie (accompagnée d’un CV d’une page précisant l’institution de rattachement ainsi qu’une adresse e-mail de contact), sont à envoyer par courriel : contextualites@gmail.com
Date limite d'envoi des contributions : 31 mars 2019
Membres organisateurs de Sorbonne Université :
Micaela Neveu, Doctorante, CeRAP
François Cuynet, Maître de conférences, CeRAP
Daniel Lévine, Professeur titulaire de la Chaire d’Archéologie des Civilisations de l’Amérique Préhispanique, CeRAP
Arnaud Maillet, Maître de conférences, Centre André Chastel
Sabine Berger, Maître de conférences, Centre André Chastel
oanna Sezol, Doctorante CeRAP
Marie Planchot
et l’équipe de l’École Doctorale 124.
Comité scientifique : Daniel Lévine, Arnaud Maillet, François Cuynet et Micaela Neveu
Parcours doctoral de thèse par le projet
L’ École universitaire de recherche Humanités, création et patrimoine (Paris Seine Graduate School Humanities, Creation and Heritage – PSGS-HCH), portée par la Comue Université Paris Seine, accueillera à la rentrée 2019 les étudiants souhaitant s’engager dans un parcours doctoral de thèse par le projet. Le présent appel à candidature est destiné à recruter ces futurs doctorants.
L’Institut national du patrimoine est membre de l’EUR Humanités, création et patrimoine.
Deux mentions sont ouvertes aux professionnels du patrimoine :
Études patrimoniales
Pour le professionnel de la conservation du patrimoine, le doctorat sur projet doit permettre de produire des connaissances nouvelles, tant dans les disciplines fondamentales qui servent de référence à l’expertise patrimoniale (notamment histoire, histoire de l’art, archéologie, histoire des sciences et techniques) que dans les disciplines techniques qui sont mises en œuvre dans l’exercice de la pratique patrimoniale (notamment muséologie, archivistique, méthodes d’analyse et de description du patrimoine mobilier et bâti, ainsi que du patrimoine archéologique). Il s’articule autour d’un projet patrimonial qui peut être par exemple, le commissariat d’une exposition, l’élaboration d’un nouveau projet scientifique et culturel, la conception et réalisation d’un nouvel accrochage des collections permanentes, le traitement et la mise en valeur d’un fonds d’archives, l’analyse et la description d’un ensemble d’objets mobiliers ou issus d’une fouille.
Contact : Christian Hottin, directeur des études du département des conservateurs de l’INP (christian.hottin@inp.fr)
Conservation-restauration du patrimoine
Le doctorat en conservation-restauration du patrimoine est une expérience professionnelle de recherche qui prend naissance dans la pratique de la conservation-restauration. L’analyse et la mise en perspective des résultats, la réflexivité autour de cette pratique, l’invention ou la construction de savoir-faire, de technologies, ou au sens large, d’outils, qu’ils soient conceptuels ou méthodologiques, qui sont au cœur de ce doctorat, sont actuellement absents du champ disciplinaire de la conservation restauration. Ce doctorat sur projet serait le complément attendu, à la fois par les professionnels de la conservation-restauration mais aussi par les acteurs de la chaîne patrimoniale, au doctorat académique qui peut avoir pour thème l’histoire de la restauration, l’histoire des techniques ou les sciences des matériaux. Il nécessite donc d’avoir une pratique de conservation-restauration.
Contact : Olivier Zeder, directeur des études du département des restaurateurs de l’INP
(olivier.zeder@inp.fr)
Ouverture de l’appel à candidatures : 8 avril 2019 à midi
Clôture de l’appel à candidatures : 10 mai 2019 à minuit
Collection et propriété : Quels mécanismes en jeu ?
Avec : Eva Barto, Sylvia Fredriksson, Eric Golo Stone, Emma Hedditch, Nour Mobarak, Zoé Noël, Emmanuelle Polack, Mireille-Tsheusi Robert, Cameron Rowland, Zora Snake
Quels sont les processus économiques et les rapports de pouvoir activés par l’acquisition d’une œuvre d’art ? Transaction financière, répartition des revenus ou restitution des œuvres spoliées, autant de mécanismes dont les artistes se saisissent pour changer l’ordre établi et questionner les liens entre capitalisme, propriété, race et art.
Face à sa responsabilité de constituer une collection d’art, à une époque où les liens sociaux sont façonnés par le modèle capitaliste, le 49 Nord 6 Est rassemble des artistes et théoriciens pour interroger, entre autres, les composantes idéologiques de la propriété.
Trois demi-journées d’échanges prennent comme point de départ des stratégies artistiques portant sur ces mécanismes, présentées par leurs auteur.e.s et mises en perspective par le prisme d’autres disciplines.
Déroulé du weekend
VENDREDI 5 AVRIL
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10h – 13h : TRANSACTIONS
Eva Barto (artiste, Paris)
Cameron Rowland (artiste, New York)
Eric Golo Stone (auteur, artiste, commissaire, Los Angeles)
14h-17h : REDISTRIBUTION
Emma Hedditch – Coop Fund (artiste, New York – skype)
Cultural Capital Cooperative Object, Nour Moubarak (Artiste, Los Angeles)
Sylvia Fredriksson (designer, chercheur, Saint-Etienne)
SAMEDI 6 AVRIL
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10h-13h : RESTITUTIONS
Emmanuelle Polack (historienne de l’art, Paris)
Zora Snake (artiste, Cameroun – skype) et Zoé Noël (co–fondatrice de l’association art(sans)frique, Paris)
Mireille–Tsheusi Robert (présidente de l’association Bamko-Cran, Bruxelles & Abidjan)
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Accès
> Entrée Gratuite sur réservation
03 87 74 20 02
info@fraclorraine.org
> Interventions en français et anglais (traduction simultanée)
> 49 Nord 6 Est – Frac Lorraine. 1bis rue des Trinitaires, Metz (FR)
Cet événement s’inscrit dans une série de rendez-vous autour de la collection, conçus en collaboration avec le Frac Alsace et le Frac Champagne-Ardenne
Programme complet et plus d'information sur : http://www.fraclorraine.org/