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La protection du patrimoine culturel du sud Caucase
La région qui s’étend de la Mer Noire à la Mer Caspienne et que l’on nomme communément le Sud‐ Caucase recèle un patrimoine d’une grande richesse. Les lignes de partage politiques qui la fracturent soumettent les monuments, les œuvres et les documents qui y sont conservés à d’importants périls. Toutefois, l’action conjointe des États, de la société civile et des acteurs internationaux peut dessiner des pistes d’actions concrètes.
Le 15 avril 2021, la journée d’études organisée par l’Institut national du patrimoine en partenariat avec Europa Nostra et l’Ecole du Louvre, aura comme objet de mieux saisir les enjeux de la conservation du patrimoine dans la région. Elle reviendra sur les questions posées par la préservation de plusieurs types de patrimoine : architectural, archéologique, mobilier. Les trois États de la région (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie) sont invités à y présenter leurs politiques publiques en matière de patrimoine. Une attention particulière sera accordée à la question du Karabagh et la journée se conclura par des exemples concrets de conservation du patrimoine.
Rassemblant des universitaires et des professionnels du patrimoine européens, russes et originaires du Sud Caucase, cette journée sera traduite en anglais et en russe.
La journée d’études se déroulera en ligne sur Zoom

Réflexions sur le futur des musées
Le 18 mars 2021, l'UNESCO a réuni 12 Directrices et Directeurs de musées du monde entier pour le débat en ligne, « Réflexions sur le futur des musées ». L’objectif était de mieux comprendre les conséquences de la pandémie de COVID-19 sur les institutions muséales, mais aussi de discuter de l'avenir des musées.
Les participants ont tous commenté le lourd tribut payé par les institutions muséales lors de la pandémie : diminution drastique de la fréquentation, effondrement des budgets, ajournement d’inauguration, suppression de personnel…
En effet, fermés depuis un an maintenant, les musées souffrent de lourdes conséquences à la fois sur les plans financier, humain, matériel et sécuritaire. Selon les données du Conseil international des musées (ICOM), 30% des musées dans le monde sont confrontés à une réduction de leurs effectifs et 6% à une fermeture définitive. Tristram Hunt, Directeur du Victoria & Albert Museum (Royaume Uni), dont le budget total est financé à hauteur de 50% par l’Etat, a déploré pour l’année 2020 «10 millions de Livres Sterling de déficit structurel… et à une situation difficile où il doit procéder à des licenciements, des coupes et des restructurations. »
Les musées qui ont rouvert leurs portes ont mis en place des protocoles exigeant des visites en nombre réduit ou des adaptations spécifiques au contexte sanitaire (caméras thermiques, systèmes de ventilation…).
Seul point positif de la période de confinement : les fermetures ont permis à certains musées d’entreprendre ou d’accélérer des chantiers de maintenance ou de restauration qui n’auraient pas été possibles en période d’ouverture au public.
La place du numérique
La fermeture des musées a entraîné la rupture d’un lien social, propulsant la question numérique en première ligne. Malgré les défis, de nombreuses collections ont pu être accessibles en ligne, ce qui a permis aux musées de rester en contact avec leurs communautés et d’atteindre de nouveaux publics. Cependant, l’offre numérique apparaît à ce jour encore comme un support de communication qui réplique l’expérience in situ sans aller plus loin, comme le développement des activités de recherche, de formation, d’éducation ou encore d’inventorisation par le numérique.
Cet axe de développement paraît pourtant particulièrement essentiel, tout comme la lutte contre la fracture numérique. Selon le rapport de l’UNESCO sur les musées dans le monde, en 2020, seulement 5% des musées en Afrique et dans les petits États insulaires en développement ont été présents en ligne. Bien que les musées soient conscients de l’opportunité que représente le développement numérique, ils alertent sur ses limites et sur le fait que l’objectif premier doit rester la visite (physique) des musées.
Le mandat éducatif des musées a été mis en avant pendant le débat, certains musées ayant proposé la mise à disposition de matériel pédagogique en ligne pour les écoles, enseignants et parents d’élèves pendant la pandémie. Cet effort de solidarité envers le monde éducatif et envers les citoyens s’est également manifesté au niveau des institutions muséales, puisque beaucoup d’entre elles ont compris la nécessité de renforcer les liens et d'envisager collectivement des solutions « Les musées doivent créer des ponts » a dit Mikhaïl Piotrovsky, Directeur du Musée de l’Ermitage (Russie).
Le rôle social du musée
Le lien avec les communautés a été au cœur des discussions. Les musées ont un rôle civique à jouer et doivent, pour cela, être davantage à l’écoute et dans une démarche de partenariat. La question sur leur fondement et leur légitimité devient dès lors essentielle. Deborah Mack, Directrice du Musée national d’art africain (USA), a mis en exergue l’existence d’une « double pandémie aux Etats-Unis », due à la crise du COVID-19 et à l’accroissement du racisme dans le pays. En expliquant que les musées ne sont pas séparés du monde, et qu’ il n’y a pas de musée sans son environnement, elle a souligné que « nous devons savoir qui nous servons et pourquoi nous existons. »
L’accent a également été mis sur la médiation et le rôle du dialogue. Les musées doivent être des lieux de mémoire et d’échanges de culture où l’on apprend sur soi autant que sur les autres cultures. Hamady Bocoum, Directeur du Musée des civilisations noires (Sénégal) a souligné « La COVID-19 a réussi quelque chose d’incroyable, créer la notion de distanciation sociale. Elle a fragmenté nos sociétés, et dans le processus de guérison nous devons défragmenter nos sociétés, et créer une nouvelle humanité. »
Début avril, l’UNESCO publiera la version actualisée du rapport « Les musées dans le monde face à la pandémie de COVID-19» qui évaluera, quinze mois après les débuts de l’épidémie, la situation des musées face à la crise, en s’appuyant sur une enquête auprès des Etats membres de l’UNESCO.
Références
Crises mondiales et musées de la musique : représenter la musique après la pandémie
Les 6-8 septembre, en ligne
La pandémie de COVID19 a sans doute causé les plus grandes perturbations dans le secteur des musées et du patrimoine depuis la Seconde Guerre mondiale. Partout dans le monde, des musées ont dû fermer, certains n'ont jamais rouvert, et beaucoup ont dû suspendre leurs activités pendant de longues périodes. Toutefois, ces bouleversements ont également entraîné - et parfois forcé - des changements substantiels dans la manière dont les musées se perçoivent et interagissent avec leurs publics. Ces changements ont consisté à mettre davantage l'accent sur les offres numériques, à reconsidérer les relations humaines avec les parties prenantes externes et internes, à trouver de nouvelles façons de garantir la préservation, la documentation et la disponibilité des collections et à revoir la planification financière et la durabilité.
Certains de ces changements seront transitoires, tandis que d'autres sont susceptibles de laisser des empreintes permanentes sur l'identité des musées et leur mode de fonctionnement, même après que l'urgence soit passée.
Cette conférence mettra en lumière et discutera certaines des initiatives et des innovations qui ont émergé au cours de l'année écoulée, en accordant une attention particulière à la conservation, à l'apprentissage et à la participation, ainsi qu'à la documentation et à la recherche. Les perspectives critiques, ainsi que les études de cas, sont invitées à se concentrer sur l'impact à long terme de la pandémie et sur la manière dont l'identité des musées de la musique, leur valeur et leur pertinence pour la société et la recherche, ainsi que leurs modes de fonctionnement internes et externes ont pu être transformés.
Nous avons l'intention d'offrir des options en présentiel (à Londres) et en ligne, bien que la première option dépende des éventuelles restrictions sur les réunions publiques et les voyages internationaux en vigueur au moment de l'événement.
Calendrier
30 avril 2021 : Date limite de soumission des résumés
15 mai 2021 : Ouverture du portail d'inscription en ligne
15 mai 2021 : Notification de la décision de soumission
30 juin 2021 : Fin des inscriptions anticipées
1er septembre 2021 : Soumission des enregistrements vidéo de toutes les présentations.
6-8 septembre : Conférence
30 octobre 2021 : Date limite de soumission des articles pour les actes de la conférence.
Subventions
Des subventions seront accordées pour couvrir les frais de déplacement, les frais d'inscription et les autres frais liés à la participation à la conférence - en personne ou en ligne.
Publication de la conférence
Les actes de la conférence seront publiés par le CIMCIM dans les quatre mois suivant la conférence en format numérique. Les auteurs retenus devront soumettre une version de leur article (max. 3.000 mots, en anglais, français ou espagnol) avant le 15 octobre 2021.
Inscription
Les frais d'inscription seront déterminés en fonction de la participation sur place ou en ligne. Dans le premier cas, ils dépendront des éventuelles restrictions sur les réunions publiques et les voyages internationaux en vigueur au moment de l'événement. Nous nous efforçons de faire en sorte que les coûts ne soient pas un obstacle à la participation à la conférence. Nous proposerons des options d'inscription anticipée (jusqu'au 30 juin) ainsi que des réductions pour les étudiants et les jeunes professionnels.
L'inscription en ligne sera ouverte le 15 mai 2021.
La langue officielle de la conférence est l'anglais. Cependant, les articles pour les actes peuvent être soumis dans n'importe laquelle des langues officielles de l'ICOM (anglais, français, espagnol).
Représenter la musique après la pandémie
La pandémie de COVID19 a sans doute causé les plus grandes perturbations dans le secteur des musées et du patrimoine depuis la Seconde Guerre mondiale. Dans le monde entier, des musées ont dû fermer, certains n'ont jamais rouvert, et beaucoup ont dû suspendre leurs activités pendant de longues périodes. Toutefois, ces bouleversements ont également entraîné - et parfois forcé - des changements substantiels dans la manière dont les musées se perçoivent et interagissent avec leurs publics. Ces changements ont consisté à mettre davantage l'accent sur les offres numériques, à reconsidérer les relations humaines avec les parties prenantes externes et internes, à trouver de nouvelles façons de garantir la préservation, la documentation et la disponibilité des collections et à revoir la planification financière et la durabilité.
Certains de ces changements seront transitoires, tandis que d'autres sont susceptibles de laisser des empreintes permanentes sur l'identité des musées et leur mode de fonctionnement, même après que l'urgence soit passée.
Format de la conférence
Nous avons l'intention d'offrir une option en présentiel et en ligne, bien que la première option dépende des éventuelles restrictions sur les réunions publiques et les voyages internationaux en vigueur au moment de l'événement.
Les présentations en ligne seront pré-enregistrées et disponibles à l'avance sur le site web de la conférence. Les présentations en personne seront diffusées en direct si possible et enregistrées sur vidéo et resteront disponibles sur le site web de la conférence.
L'appel à contribution
Il peut s'agir de projets en cours, de développement et de réaménagement d'expositions, d'expositions temporaires, de projets de conservation et de recherche, d'engagement du public et de toute dimension qui se rapporte spécifiquement à l'activité des musées de la musique.
Types d'intervention
- Exposés : 20 min
- Présentations courtes : 10 min
- Débats de groupe : 60 min
Procédure et date limite d'envoi des contributions
Veuillez soumettre un résumé de 300 mots maximum par e-mail avant le 9 mai
Chaque proposition sera examinée par le comité scientifique en fonction de critères tels que sa pertinence par rapport au thème de la conférence, son originalité, son importance et son impact potentiel sur les membres de la CIMCIM. Les auteurs seront informés par courriel de la décision du comité avant le 15 mai 2021.
Les actes de la conférence seront publiés par le CIMCIM dans les quatre mois suivant la conférence en format numérique. Les auteurs retenus devront soumettre une version de leur article (max. 3.000 mots, en anglais, français ou espagnol) avant le 15 octobre 2021.
Comité scientifique de la conférence
- Gabriele Rossi Rognoni (co-président)
- Mimi Waitzman (co-présidente)
- Marie Martens
- Arnold Myers
- Jen Schnitker
Musées vides
La prochaine édition de Museum International préparée par l’ICOM s’intitule « Musées vides » (Vol. 73, Nº 291 – 292). Tous les résumés d’articles reçus seront évalués afin de juger de leur pertinence, et les articles sélectionnés, seront soumis à un processus d’évaluation par des pairs (en lecture anonyme). La date prévue pour la publication du numéro est fixée au mois de décembre 2021.
Thématique : Musées vides
Pour le prochain numéro de Museum International, les auteurs sont invités à envoyer des propositions engageant une réflexion sur la diversité des défis amenés par la dernière crise à avoir impacté le domaine muséal : la pandémie de Covid-19 et ses répercussions sociales, économiques et politiques.
Bien que les musées ne soient pas étrangers aux crises, la survenance inattendue de la Covid-19 a fait s’unir les institutions à travers le monde dans leur lutte pour survivre et résister. Plusieurs musées se sont retrouvés sans visiteurs, sans volontaires, sans freelances et sans budget prévisionnel, devenant ainsi des musées vides.
L’activité digitale, qui auparavant était une option, est désormais la norme, et bien que cela puisse être perçu comme une victoire pour l’accessibilité aux collections, les institutions ne sont pas toutes équipées pour mener à bien cette transition, et les citoyens du monde ne disposent pas non plus tous des mêmes moyens pour accéder aux activités en ligne des musées, en constante évolution.
En effet, pour les musées des pays ayant fait face à des catastrophes naturelles ou humaines dévastatrices et des crises financières assez graves pour entrainer leur fermeture, la pandémie n’a-t-elle pas simplement été un évènement ayant mis tardivement en lumière ces luttes persistantes ?
Comment la fermeture des musées a-t-elle impacté les visiteurs, y compris ceux qui trouvaient jusqu’alors refuge dans leurs enceintes ; les professionnels, qui doivent également prendre en charge le défi supplémentaire de réinventer leurs méthodes de travail ; et les programmes des écoles et universités, qui reposent leurs apprentissages et travaux de recherches sur les musées ? Ont-ils trouvé les alternatives adéquates en ligne, ou un retour dans l’enceinte des musées leur serait-il nécessaire ?
Ce numéro a pour vocation d’analyser ces défis, et d’autres, que la crise sans précédent de Covid-19 a mis au premier plan. Les musées peuvent-ils tirer profit de cette crise ou le futur sera-t-il un futur de musées vides ?
Les contributeurs sont invités à envoyer des propositions répondant à la liste – non-exhaustive – des sujets suivant :
- Covid-19 : Nouvelle crise ? Ancienne crise ?
- Inégalité en temps de crise ;
- Impact de la fermeture des musées sur les visiteurs et les communautés locales ;
- La gestion face aux crises inattendues ;
- L’activité en ligne et le futur des musées en dur ;
- Nouveaux modèles de gouvernance, nouveaux modèles opérationnel et financier ;
- Evolution et émergence de fonctions professionnelles ; nouvelles conditions d’emploi et de travail.
Structure attendue d'un résumé d'article
Un résumé d’article, d’une longueur 250 à 300 mots, doit donner, de manière succincte, l’essence du propos, comme un texte à part entière. Pour ce, il doit comprendre les sections suivantes :
- Une introduction, qui décrit le sujet dans son ensemble, y compris le contexte de l’étude présentée.
- Une problématique, ou les principaux axes de réflexion, qui articulent les différents aspects critiques ou thématiques envisagés dans le texte. Il convient également d’identifier tout aspect non étudiés précédemment par la critique.
- L’originalité de la démarche adoptée par l’auteur doit être mise en lumière.
- La description de la méthode adoptée doit décrire l’approche élaborée pour les études de cas, les entretiens, etc. (entre autres exemples).
- La conclusion décrit l’impact et la portée de la recherche ou du propos, en expliquant l’importance des résultats obtenus.
- Une bibliographie sélective, citant les sources principales qui seront citées dans l’article.
Processus de sélection
Les résumés d’articles, de 250 à 300 mots et rédigés en anglais, en français ou en espagnol, doivent être envoyés à ICOM
Les contributions ne sont pas rémunérées.
Merci d’inclure les détails suivants dans votre résumé :
- Titre de l’article
- Noms de l’auteur (des auteurs)
- Expérience professionnelle
La date limite d’envoi est fixée au 23 avril 2021.
Museum International n’est, à ce jour, publié qu’en anglais et en chinois. Toutefois, sont également acceptés des résumés d’articles dans les deux autres langues officielles de l’ICOM (le français et l’espagnol).
Sur l'interdiction de l'usage de l'azote généré in situ
Le règlement européen n°UE 528/2012 sur l’utilisation des produits biocides interdit l’usage de l’azote généré in situ. Or, celui-ci est largement utilisé dans le domaine de la protection du patrimoine culturel, lors de traitements par anoxie dynamique. C’est pourquoi depuis 2019, l’ICOM et l’ICOMOS soutiennent la modification de ce règlement.
Suite à des demandes de dérogations sur son usage pour la protection du patrimoine culturel - notamment portées par l’Autriche - une consultation ouverte a été lancée en décembre 2019 par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) et la Commission européenne. Les résultats de cette consultation ont été extrêmement positifs pour le secteur du patrimoine. Si bien qu’une dérogation temporaire a été accordée (jusqu’au 31 décembre 2024) l’année dernière en faveur de l’usage de l’azote généré in situ pour la protection du patrimoine culturel dans certains pays européens, dont la France.
La deuxième étape serait de rendre définitive cette dérogation. Ce sont nos collègues allemands (Stefan Simon, directeur du Rathgen Forschungslabor et Bill Landsberger, correspondant IMP aux musées de Berlin) qui portent cette demande, toujours soutenue par l’ICOM.
Ils coordonnent la constitution d’un important dossier à cet effet et répertorient notamment les institutions publiques possédant une chambre de traitement par anoxie dynamique qui utilise l’azote généré in situ. Plus précisément, ils cherchent à collecter les informations suivantes concernant leur fonctionnement :
- Mode de génération de l'azote
- Pureté du gaz et capacité de production
- Volume de la tente/chambre
- Taux d'oxygène résiduel
- Durée de traitement
- Température dans la chambre pendant le traitement
- Humidité relative dans la chambre pendant le traitement
Merci d'envoyer vos réponses à Juliette REMY (Conservateur du patrimoine - Chef par intérim du Département de la conservation préventive du C2RMF) ou à ICOM France
Bourse Focillon du Comité français d'histoire de l'art
La bourse Focillon est décernée tous les ans par le Comité français d’histoire de l’art (CFHA) à un jeune chercheur en histoire de l’art (alternativement à un universitaire et à un conservateur titulaires d’un poste), sans exclusive de domaine ou de période. La limite d’âge est fixée à 45 ans.
Après avoir été longtemps financée par le ministère des Affaires étrangères, la bourse Focillon, qui porte le nom du grand historien de l’art Henri Focillon (1881-1943), mort à Yale pendant la seconde guerre mondiale, l’est désormais par le ministère de la Culture, précisément par la délégation à l’inspection, la recherche et l’innovation (DIRI), au sein de la Direction générale des patrimoines et de l’architecture.
La Bourse Focillon
La bourse Focillon permet au/à la lauréat(e) de séjourner pendant trois mois à Yale University (New Haven, Connecticut) et de poursuivre ses recherches en bénéficiant des excellentes conditions de travail qu’elle offre (en particulier les bibliothèques). Elle lui donne aussi la possibilité de nouer des contacts avec les musées et les universités américains (Yale est proche de New York, Hartford, Boston, Baltimore, Philadelphie, Washington…).
Le montant de la bourse est de 10 000 € pour trois mois. Des facilités de logement peuvent être accordées à Yale University.
Le/la lauréat(e) se rendra aux États-Unis en 2022, avec au moins un mois pendant l’année universitaire (février-avril, septembre-novembre). Il/Elle communiquera à l’issue de son séjour un rapport d’au moins deux pages sur les recherches accomplies.
Dossier de candidature
Les candidats (universitaires pour l’année 2020-2021 et conservateurs pour 2021-2022) adresseront au président du CFHA, par courriel leur dossier. Ils feront également parvenir ces documents en version numérique au secrétariat du CFHA.
Le dossier comprendra :
- Une lettre de candidature
- Un projet de recherche (5 pages environ avec indication des sources et de la bibliographie)
- Un bref curriculum vitae, d’une liste de leurs travaux et publications
- Et éventuellement, de lettres de soutien
La date limite de réception des candidatures est fixée au dimanche 20 juin 2021.
Résultats transmis avant le 20 juillet 2021
Leur dossier sera examiné par un jury de cinq membres désignés par le Conseil exécutif du Comité français d’histoire de l’art.
Le Jury 2020-2021
- Jannic Durand, conservateur général du Patrimoine , directeur du département des Objets d’art au musée du Louvre
- Charlotte Guichard , directrice de recherche au CNRS et professeure attachée à l’École normale supérieure en histoire moderne
- Christophe Leribault, directeur du Petit Palais Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
- Pascal Liévaux, délégation à l’inspection, la recherche et l’innovation (DIRI), Direction générale des patrimoines et de l’architecture, Ministère de la Culture
- Simon Texier, professeur d’Histoire de l’art contemporain à l’université de Picardie Jules-Verne
La bourse Focillon, décernée pour 2019 à un conservateur, a été accordée à Isolde Pludermacher, conservateur en chef au Musée d’Orsay, pour son projet intitulé Édouard Manet sous l’œil d’Adolphe Tabarant. (recherche sur les archives Tabarant à la Pierpont Morgan Library, au Loria Center de Yale University et dans les collections américaines).
Décoloniser le musée d'art académique : objectifs et stratégies
Les collèges et les universités continuent de reconnaître les injustices de leur histoire et les pratiques discriminatoires en cours, souvent symbolisées par des monuments et des bâtiments nommés sur leurs campus. Simultanément, les musées de toutes sortes sont tenus responsables des pratiques d'exclusion, des finances opaques, des pratiques d'exploitation du travail et des histoires coloniales. Les musées qui font partie de collèges et d'universités ont des défis uniques - et des opportunités - dans ce moment important d'activisme, car les personnes qui visitent les musées et celles qui y travaillent recherchent des institutions antiracistes, équitables et décoloniales qui poursuivent le changement social, plutôt que de maintenir un statu quo injuste.
Ce panel réunit des conservateurs pour discuter de stratégies décoloniales spécifiques que les musées universitaires peuvent mettre en œuvre.
Co-sponsorisé par le département d'art du Wellesley College
Intervenants :
- La Tanya Autry, organisatrice culturelle, coproductrice de Museums Are Not Neutral, fondatrice du Black Liberation Center et conservatrice indépendante.
- Gina Borromeo, conservatrice en chef et conservatrice de l'art ancien, RISD Museum, Rhode Island School of Design.
- Jan Howard, conservateur des estampes, dessins et photographies (Houghton P. Metcalf Jr.), Rhode Island School of Design.
- Rosario Granados, conservateur associé Marilynn Thoma, Art des Amériques espagnoles, Blanton Museum of Art, Université du Texas à Austin.
- Jami Powell, conservateur associé de l'art amérindien, Hood Museum, Dartmouth College.
Cet événement sera enregistré et sera disponible sur la chaîne YouTube du Davis dans les prochains jours

Génocide, déni et justice
"Comment les musées commémoratifs abordent les questions de déplacement, des réfugiés et de la prévention des génocides"
Une série de webinaires en trois parties le 14 du mois à 14h
Mercredi 14 avril 2021 : Génocide, déni et justice
Conférencier principal : Lawrence Woocher, Directeur de recherche, Centre Simon-Skjodt pour la prévention du génocide, Musée Mémorial de l'Holocauste des États-Unis
Prochains séminaires :
- 14 mai : Deuxième session : L'avenir des musées commémoratifs dans la promotion des droits de l'homme
- 14 juin : Troisième session : Représenter les personnes déplacées
Le marché des expositions
Mardi 20 et mardi 27 avril 2021 - 12h00 - 14h00 (EST / New York)
Le Marché des expositions a pour but de fournir aux membres de l'ICOM et de l'ICEE l'opportunité de nouer des contacts avec des institutions qui pourraient être intéressées par la location d'une exposition ou la collaboration à un futur projet d'exposition. Nous accueillons la présentation de toutes les nouvelles expositions et des idées d'exposition en cours de développement.
Le format du Marché sera une série de présentations de 5 minutes sur des expositions pour lesquelles les présentateurs inscrits sont à la recherche de lieux ou d'un partenaire ou de plusieurs partenaires.
Les présentations seront regroupées par type d'exposition au cours de la session de deux jours. Les présentateurs peuvent avoir la possibilité de présenter plus d'une exposition, mais toutes les présentations doivent respecter le temps imparti de 5 minutes.
L'événement de deux jours sera divisé par types d'expositions/projets :
- 20 avril : Histoire naturelle et Science et technologie
- 27 avril : Art et culture
En raison des contraintes de temps, les questions du public ne seront pas autorisées pendant la session. Les coordonnées de tous les présentateurs seront fournies.
Processus et délais
- Les soumissions doivent utiliser le modèle. Veuillez soumettre votre présentation en utilisant des diapositives PowerPoint de Microsoft Office. Il sera de la responsabilité du présentateur de préparer sa soumission en utilisant le modèle ci-dessous et de l'envoyer avant le 15 avril par e-mail, aux membres du Bureau de l'ICEE : Amanda Mayne, Hillary Spencer et Julie Leclair
- Certains présentateurs peuvent avoir plus d'une exposition à partager. Afin d'offrir cette opportunité au plus grand nombre possible de membres, il sera demandé aux présentateurs de classer leurs expositions par ordre de priorité si un second créneau de 5 minutes est préférable ou d'inclure une ou plusieurs expositions dans leur créneau de 5 minutes. La décision sur la liste finale des expositions à présenter reviendra au conseil d'administration de l'ICEE.
- Veuillez noter qu'il ne sera pas possible de montrer des clips vidéo pendant les présentations en raison des contraintes de temps.
- En soumettant un pitch, tous les présentateurs acceptent que les sessions soient enregistrées et partagées avec les membres de l'ICEE, selon la décision du Conseil d'administration de l'ICEE.
