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Monuments et documents de l’Afrique ancienne
Ce séminaire, qui s'inscrit dans une cycle de trois rencontres (la première organisée le 13 avril à l'INHA), teste et confronte hypothèses et méthodes pour montrer comment les sciences humaines écrivent aujourd’hui le passé de l’Afrique.
L’objectif est de présenter et discuter les recherches en cours sur l’Afrique ancienne, entendue dans un sens très large de la Préhistoire jusqu’au précontemporain, prenant en compte aussi bien les régions au sud du Sahara que celles qui sont au nord. Il s’agit non seulement d’établir une veille sur les tendances actuelles de la recherche, mais surtout de voir comment celle-ci peut se faire en situation de pénurie documentaire dans une interdisciplinarité en acte.
Ce séminaire permet aussi de mobiliser et rassembler les recherches sur l’Afrique précontemporaine pour créer un lieu d’échanges et dynamiser le champ.
Cette séance présentera la collection d’instruments de musique rapportés d’Afrique par Victor Schoelcher et l’écriture des premiers savoirs ethnomusicologiques en Europe. Elle sera également l’occasion de se pencher sur l’histoire, les populations et territoires au prisme des collections du Gabon conservées en France.
Intervenants
Alexandre Girard-Muscagorry (EHESS - Cité de la musique – Philharmonie
de Paris), Margaux Lefevre (EHESS - IMAF)
A propos du séminaire
En 2021-2022, le séminaire fait la part belle à la jeune recherche, et s’organise autour de trois modules thématiques :
- Le premier rassemble différents jeunes chercheurs autour de questions d’écriture de l’histoire et d’histoire de la justice;
- Le deuxième revient sur les rapports entre histoire et archéologie au long du deuxième millénaire de notre ère ;
- Le troisième présente les recherches en cours sur les archives scientifiques et les recherches liées à l’acquisition d’objets en Afrique par des Européens au cours du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle.
Collections d’écrivains voyageurs
À travers deux exemples marquants d’écrivains voyageurs, cette séance se propose de mettre en lumière deux collections constituées en période coloniale, au gré des voyages de ces auteurs. Les maisons respectives de Pierre Loti (1850-1923) et Alexandra David-Néel (1868-1969), en cours de rénovation ou récemment rénovée, ont été l’occasion d’études renouvelées de ces fonds et de leur contexte de constitution.
Intervenantes
Nadine Gomez (musée Gassendi - maison Alexandra David-Néel, Digne-les-Bains), Claude Stefani (musée Hèbre de Saint- Clément - maison Pierre Loti, Rochefort), modération Émilie Salaberry (musée d’Angoulême)
A propos de ce séminaire
Les collections dites extra-occidentales conservées dans les musées publics ou les collections privées, disséminées tant dans des musées d’art, d’ethnologie que dans des muséums d’histoire naturelle, sont encore trop peu connues. Leur étendue est souvent beaucoup plus grande que ce que les œuvres exposées au public laissent supposer, mais elles sont aussi souvent peu documentées, ce qui laisse place à l’incertitude et bien souvent à un malaise quant à leur provenance. La nécessité d’engager un programme d’études spécifiques sur ces collections, qui était déjà reconnue par les responsables de collections et les chercheurs, devient dans le contexte actuel une priorité scientifique, culturelle et politique.
Ce séminaire a pour objectif de faire état de travaux de recherche aboutis ou en cours, en France et dans le monde, sur des typologies de collections variées tant par leur nature que par leurs provenances géographiques. Il a par ailleurs vocation à offrir outils méthodologiques et données aux conservateurs, aux chercheurs et aux étudiants qui se sont engagés ou veulent s’engager dans cet effort nécessaire d’une connaissance affinée de ces collections.
La famille après la spoliation : mémoire et identité
Après deux séances en 2020 et 2021 consacrées à l’effet de la restitution sur les descendants et aux recherches qu’ils peuvent eux-mêmes mener au sujet de l’histoire familiale, cette séance permettra de revenir sur les conséquences de l’apparition ou de la réapparition de l’objet spolié, bien des années plus tard: comment la famille réagit-elle, quelle mémoire l’objet spolié et restitué réveille- t-il, quelles interrogations personnelles apparaissent alors ? La découverte de traces parfois connues, parfois oubliées ou tues, n’est pas sans conséquence pour les familles et les ayants droit.
Marion Bursaux-Mérel et Tina Irisarri-Bernachon, arrière-petites-nièces de Mathilde Javal dont la demeure fut pillée pendant l’Occupation, évoqueront les effets de ce surgissement et les réflexions que suscite la restitution.
Intervenantes
Marion Bursaux-Mérel et Tina Irisarri- Bernachon (arrière-petites-nièces de Mathilde Javal)
A propos du séminaire
Ce séminaire, qui existe depuis 2019, offre désormais un rendez-vous régulier pour exposer et discuter la recherche relative à la spoliation des biens culturels, à la provenance des œuvres d’art et aux conséquences de la perte et de la disparition de ces biens.
En 2022, la programmation a été élaborée en collaboration avec la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 du ministère de la Culture et avec l’Institut national du patrimoine.
Elle poursuit le champ d’investigation déjà élargi au contexte, à la signification et aux conséquences des recherches de provenance et des restitutions d’œuvres d’art. Les questions restent nombreuses : pourquoi recherche-t on les œuvres d’art ? Pourquoi s’intéresse-t-on aux œuvres d’art plus qu’à d’autres biens spoliés ? Quelles sont les conséquences d’une restitution pour les descendants de personnes spoliées ? Qu’est-ce que restituer veut dire, pour les descendants des spoliés, qui se retrouvent aux prises avec une mémoire parfois difficile à affronter ; ou pour les musées, qui voient partir une œuvre jusque-là exposée au public ?
Le séminaire s’intéresse également aux artistes et écrivains inspirés aujourd’hui par les thèmes de la spoliation, de la disparition et de la recherche des traces.
Au côté des chercheurs de provenance, des historiens de l’art, des historiens et des juristes, ces créateurs font vivre le souvenir des hommes et des femmes qui furent spoliés, à travers leurs œuvres.
Guerres et exils, 1917-2022
Face à la situation de guerre en Ukraine et à l’invasion du pays, le Palais de la Porte Dorée organise une soirée exceptionnelle, en partenariat avec la revue Esprit, autour des violences de guerre et de l’exil, depuis les révolutions de 1917 jusqu’à l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe en février 2022.
Programme :
Une soirée en trois temps avec deux tables rondes et une lecture performée d'extraits littéraires, de carnets, lettres et poésies.
- Une histoire de violence et d'exil
Retour sur un siècle de relations entre la Russie et l’Ukraine, marqué par différentes formes de violence : guerres, répression politique, déportations, famine (Holodomor). Avec, à chaque événement, l’entrelacs de ces violences, de l’exil et des déplacements forcés
Avec Catherine Gousseff, historienne, directrice de recherche au CNRS et Alain Blum, directeur de recherche à l’INED, directeur d’études associé à l’EHESS.
- Une destinée européenne
Entre Kyiv et la France, le géographe Ivan Savchuk témoignera des premiers jours de la guerre sur place et de son exil, qui l’a mené à traverser plusieurs pays européens, avant de s’arrêter à Paris.
Céline Schmitt, porte-parole de l’UNHCR en France, évoquera les procédures mises en place en urgence par les institutions internationales et les politiques d’accueil dans les différents pays européens.
- Lectures performées
Par Sophie Lewisch et Nikita Gouzovsky de la Compagnie Hors Jeu.
Une soirée présentée et animée par Marianne Amar, historienne, responsable de la recherche au Musée national de l’histoire de l’immigration.
Les regalia d’Abomey : chefs-d’œuvre de cour, objets sacrés
Restitués en novembre 2021 par la France au Bénin, les 26 chefs-d’œuvre de la cour d’Abomey correspondent à des objets anciennement collectés par le colonel Dodds lors de la campagne militaire du Dahomey. Anciennement conservés au musée du quai Branly – Jacques Chirac, ces objets de prestige, chargés d’une forte charge esthétique, correspondent à des trônes, statues (bocio), calebasses, fers rituels (assen) et bijoux aux confins du pouvoir temporel et spirituel. On verra quel a été le parcours historique et rituel de ces objets, mais aussi ce que leur récente étude scientifique a apporté pour une meilleure connaissance de leur « biographie ».
Intervenants
Gaëlle Beaujean et Philippe Charlier (musée du quai Branly – Jacques Chirac), modération Claire Chastanier (Service des musées de France).
A propos de la soirée
Les collections dites extra-occidentales conservées dans les musées publics ou les collections privées, disséminées tant dans des musées d’art, d’ethnologie que dans des muséums d’histoire naturelle, sont encore trop peu connues. Leur étendue est souvent beaucoup plus grande que ce que les œuvres exposées au public laissent supposer, mais elles sont aussi souvent peu documentées, ce qui laisse place à l’incertitude et bien souvent à un malaise quant à leur provenance. La nécessité d’engager un programme d’études spécifiques sur ces collections, qui était déjà reconnue par les responsables de collections et les chercheurs, devient dans le contexte actuel une priorité scientifique, culturelle et politique.
Ce séminaire a pour objectif de faire état de travaux de recherche aboutis ou en cours, en France et dans le monde, sur des typologies de collections variées tant par leur nature que par leurs provenances géographiques. Il a par ailleurs vocation à offrir outils méthodologiques et données aux conservateurs, aux chercheurs et aux étudiants qui se sont engagés ou veulent s’engager dans cet effort nécessaire d’une connaissance affinée de ces collections.
Chine et Asie du Sud-Est
La Freer Gallery of Art et la galerie Arthur M. Sackler forment le musée d’art asiatique de la Smithsonian Institution (Washington), qui conserve une collection d’œuvres d’Asie du Sud et du Sud-Est.
Najiba H. Choudhury, chercheuse de provenance à la Smithsonian, présentera le parcours d’œuvres acquises par le fondateur du musée, Charles Lang Freer, au début du xxe siècle ou plus récemment. Elle montrera aussi comment ces données sont enregistrées dans la base de données du musée et communiquées au public.
Louise Tythacott interrogera la provenance des œuvres volées en 1860 en Chine au Yuanmingyuan ou Palais d’été par les armées françaises et britanniques pendant la seconde guerre de l’opium. Ces objets sont aujourd’hui éparpillés dans le monde entier, dans des collections publiques et privées.
Il s’agira de montrer les difficultés rencontrées pour reconstituer l’itinéraire des œuvres prises au Palais d’été.
Intervenantes
Najiba H. Choudhury (Freer Gallery of Art et galerie Arthur M. Sackler, Smithsonian Institution, Washington), Louise Tythacott (École des études orientales et africaines, université de Londres), modération Vincent Droguet (Service des musées de France) et Claire Déléry (musée national des arts asiatiques – Guimet).
A propos du séminaire
Les collections dites extra-occidentales conservées dans les musées publics ou les collections privées, disséminées tant dans des musées d’art, d’ethnologie que dans des muséums d’histoire naturelle, sont encore trop peu connues. Leur étendue est souvent beaucoup plus grande que ce que les œuvres exposées au public laissent supposer, mais elles sont aussi souvent peu documentées, ce qui laisse place à l’incertitude et bien souvent à un malaise quant à leur provenance.
La nécessité d’engager un programme d’études spécifiques sur ces collections, qui était déjà reconnue par les responsables de collections et les chercheurs, devient dans le contexte actuel une priorité scientifique, culturelle et politique.
Ce séminaire a pour objectif de faire état de travaux de recherche aboutis ou en cours, en France et dans le monde, sur des typologies de collections variées tant par leur nature que par leurs provenances géographiques. Il a par ailleurs vocation à offrir outils méthodologiques et données aux conservateurs, aux chercheurs et aux étudiants qui se sont engagés ou veulent s’engager dans cet effort nécessaire d’une connaissance affinée de ces collections.
Arts et politiques
Qui sont les acteurs du marché de l’art entre la France et l’Allemagne ? Quelle lecture politique peut-on faire de l’histoire des collections ?
À partir d’études de cas concernant les institutions culturelles, les réseaux marchands, ainsi que des parcours de collections et d’artistes, les quinze contributions de cet ouvrage, présenté lors de cette séance, se consacrent aux réseaux transnationaux du marché de l’art, de l’entre-deux-guerres aux années suivant la Libération. Elles donnent à voir les enjeux et les implications politiques des transactions commerciales relatives aux œuvres d’art, mettant en lumière la complexité des rapports, encore largement inédits à ce jour, entre arts et politiques.
Intervenantes
Julia Drost (DFK, Paris), Hélène Ivanoff (Centre Georg Simmel, CNRS/EHESS), Denise Vernerey-Laplace (Centre Georg Simmel CNRS/EHESS).
A propos du séminaire
Ce séminaire, qui existe depuis 2019, offre désormais un rendez-vous régulier pour exposer et discuter la recherche relative à la spoliation des biens culturels, à la provenance des œuvres d’art et aux conséquences de la perte et de la disparition de ces biens.
En 2022, la programmation a été élaborée en collaboration avec la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 du ministère de la Culture et avec l’Institut national du patrimoine. Elle poursuit le champ d’investigation déjà élargi au contexte, à la signification et aux conséquences des recherches de provenance et des restitutions d’œuvres d’art.
Les questions restent nombreuses : pourquoi recherche-t on les œuvres d’art ? Pourquoi s’intéresse-t-on aux œuvres d’art plus qu’à d’autres biens spoliés ? Quelles sont les conséquences d’une restitution pour les descendants de personnes spoliées ? Qu’est-ce que restituer veut dire, pour les descendants des spoliés, qui se retrouvent aux prises avec une mémoire parfois difficile à affronter ; ou pour les musées, qui voient partir une œuvre jusque-là exposée au public ?
Le séminaire s’intéresse également aux artistes et écrivains inspirés aujourd’hui par les thèmes de la spoliation, de la disparition et de la recherche des traces.
Au côté des chercheurs de provenance, des historiens de l’art, des historiens et des juristes, ces créateurs font vivre le souvenir des hommes et des femmes qui furent spoliés, à travers leurs œuvres.
Journée d'étude en hommage à Michel Laclotte
Homme de musées, Michel Laclotte a porté les grands projets qui façonnent toujours, aujourd’hui, le paysage muséal français : la transformation du département des Peintures du musée du Louvre ; la création du musée d’Orsay dédié à l’art de la seconde moitié du XIXe siècle sous toutes ses facettes, dans une vision interdisciplinaire d’une grande modernité ; la mise en œuvre de la transformation du Louvre, devenu avec le Grand Louvre, le plus grand musée du monde ; la fondation de l’Institut national d’histoire de l’art associant musées et universités, recherche et diffusion, dont vient d’être célébré le vingtième anniversaire.
Ce visionnaire, ce meneur d’équipes, demeurait modeste. Il disait volontiers de lui-même qu’il avait eu beaucoup de chance. Sans doute, l’époque était riche d’opportunités. Michel Laclotte a eu le talent de les saisir et de les transformer, avec une intelligence qui alliait à la fois un grand esprit et un grand cœur, un sens aigu des projets et une attention remarquable à tous et à chacun.
Accueillant ses jeunes collègues avec bienveillance, avec un souci de la transmission des connaissances et du savoir être, il garda également, sa vie durant, un souvenir heureux de sa jeunesse, porté par la reconnaissance pour ceux qu’il admirait et qui avaient été ses maîtres.
Le musée du Louvre et l’Institut national d’histoire de l’art ont souhaité s’associer pour rendre hommage à ce grand homme de musée, en organisant une journée d’études et de réflexion visant à rappeler les accomplissements de Michel Laclotte et la manière dont ils ont, au cours des cinquante dernières années, irrigué les transformations des institutions muséales comme de l’enseignement et de la transmission de l’histoire de l’art.
Cette journée sera accessible au sein de l’Auditorium Michel Laclotte et en direct. Elle fera ensuite l’objet d’une publication.
Corps et vêtements ou la construction des apparences
Le Centre Vivant Denon interroge la place de la mode au musée à l’occasion de « Yves Saint Laurent aux musées ». Avec Denis Bruna, conservateur en chef, département mode et textiles, musée des arts décoratifs, Paris, professeur d’histoire de la mode, École du Louvre et David Lebreton, scénographe, Designers UNIT.
La conférence aura lieu au Centre, sans accès en visio-conférence.
Inscriptions obligatoires à centre-vivant-denon@louvre.fr.
Museum matters 2022
Museum matters est une série de rencontres organisée par CIPEG et qui a pour but de permettre aux professionnels des musées, qu'ils soient en herbe ou expérimentés, d'échanger sur des questions importantes concernant les musées.
Les discussions porteront sur des thèmes pertinents pour la communauté muséale d'aujourd'hui et aborderont des questions spécifiques à l'égyptologie, à la nubiologie et aux collections associées dans le monde entier.
Collections égyptiennes et soudanaises en Amérique latine et aux Caraïbes
La première table ronde de la série Museum Matters portera sur la constitution de collections égyptiennes et soudanaises dans les pays d'Amérique latine et des Caraïbes.
Quel a été l'élan de la création des collections de Mexico, La Havane, La Plata et Rio de Janeiro ? Comment ces collections s'inscrivent-elles dans le cadre du colonialisme européen, du "siècle des Lumières" et de la construction de l'identité nationale ?
La conférence sera organisée en ligne samedi 23 avril de 16h à 17h30. Pour participer à la conférence envoyer un message à Lara Weiss : L.Weiss@rmo.nl. Le nombre de participants est limité à 300.
Toutes les présentations seront en anglais.
Intervenants :
Aymee del Carmen Chicuri Lastra, conservatrice des collections d'Asie et d'Égypte anciennes du Musée national des beaux-arts de Cuba ; David Horacio Colmenares, professeur adjoint d'études espagnoles et latino-américaines à l'université de Boston ; Cintia A. Gama-Rolland, chercheur associé au Museu de Arqueologia e Etnologia - USP et au Museu Nacional de Rio de Janeiro ; Gerardo P. Taber, archéologue et conservateur des collections d'Égypte ancienne au Museo Nacional de las Culturas del Mundo (MNCM) à Mexico City ; Andrea Paula Zingarelli, professeur d'études du Proche-Orient ancien et d'égyptologie à la faculté des sciences humaines et de l'éducation de l'université nationale de La Plata.