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Webinaire NEMO
NEMO organise un webinaire le 27 avril de 12h à 13h où des experts présenteront MEMEX, un projet européen RIA (Research and Innovation Action) de 3 ans financé dans le cadre du programme Horizon 2020.
Le projet MEMEX promeut la cohésion sociale par le biais d'outils collaboratifs liés aux TIC (technologies de l'information et de la communication) du patrimoine, qui donnent accès au patrimoine culturel matériel et immatériel et facilitent les rencontres, les discussions et les interactions entre les communautés exposées à l'exclusion socioculturelle.
L'approche de MEMEX combine l'innovation sociale et technologique.
Il s'agit d'un exemple fort de la façon dont le patrimoine culturel, sa réinterprétation et sa réutilisation par le biais de la narration numérique est un moyen clé pour façonner une société plus inclusive et créer des stratégies de développement d'un public inclusif.
Au cours de cette rencontre, les participants seront initiés à la stratégie d'engagement d'audience et de mobilisation, à la narration numérique et aux recommandations politiques développées par le projet.
Les similitudes et les différences stratégiques seront montrées, concernant la mise en œuvre de 3 projets pilotes à Paris (FR), Lisbonne (PT) et Barcelone (ES).
Les inscriptions sont obligatoires et ouvertes jusqu'au 25 avril : NEMO webinaire
Veuillez noter que le webinaire est limité à 200 participants.
Intervenants :
Corinne Szteinsznaider, Coordinatrice de l'association Michael Culture, Belgique ; Ivo Oosterbeek, Project Manager - Mapa das Ideias, Portugal ; Fran Gracia Badiola, Chargée de programme - Interarts, Espagne.
Appel à contribution CECA
Du 6 au 8 octobre 2022, le musée Moesgaard organise la conférence CECA Europe sur le thème de l’amusement.
La conférence européenne CECA de l’ICOM réunira des présentations inspirantes, des recherches actuelles et des apports exploitables par des experts du domaine.
Le sujet principal est le pouvoir du plaisir dans les programmes des musées : comment améliorer le bien-être, l’interaction sociale et les expériences positives dans nos musées.
La conférence vise à examiner de plus près la relation entre le travail des départements d’éducation et d’audience et les résultats avec les participants.
Le débat portera également sur la manière dont nos interactions influencent l’état d’esprit de nos visiteurs et la dynamique dans nos groupes.
L’objectif de cette conférence est de promouvoir le dialogue entre collègues, de partager des exemples et des idées dans le cadre d’ateliers et de présentations, ainsi que de donner un nouvel aperçu de la recherche sur le sujet.
Vous avez jusqu'au 6 juin 2022 pour soumettre votre article.
Lien vers la conférence : Moesgaard Museum | ENJOYMENT - the ICOM CECA Europe Conference
Edito d'avril 2022

Chers membres d’ICOM France,
chers collègues,
L’actualité de ce début de printemps est intense. Nous vous informons au fil de l’eau de toutes nos actions et nombre d’entre vous nous suivent sur les réseaux sociaux.
Dans cet éditorial, je vous en redonne les points essentiels.
Solidarité avec nos homologues d'Ukraine
L’essentiel, bien sûr, c’est notre solidarité avec nos homologues d’Ukraine. Dès le 8 mars, nous avions invité les présidents d’ICOM Ukraine et d’ICOM Pologne à nous faire connaître leurs besoins les plus urgents. Vous aviez été 200 à vous connecter sur plateforme et à entendre le message poignant de nos collègues sur place. Nous savons - et l’ICOM l’a rappelé dans ses communiqués - comme le patrimoine est menacé et ciblé dans ce conflit qui vise l’identité-même d’une nation ; nous avons pu mesurer la détermination de nos homologues en Ukraine pour le préserver. Ils nous ont demandé, en priorité, d’acheminer du matériel de protection. Vous, musées sur tout le territoire, avez répondu à l’appel d’ICOM France et Bouclier Bleu France et votre générosité a été remarquable : deux camions de 15 tonnes de matériels sont déjà arrivés à leur destination, via notre point de contact en Pologne. Un troisième camion est prêt à partir, d’ici le début du mois de mai. Soulignons à cet égard l’engagement du transporteur Chenue, qui a prêté ses hangars et ses camions et dépêché ses chauffeurs jusqu’à la frontière. Sans logistique, la générosité serait restée à quai. Le directeur général du patrimoine et de l’architecture les en a remercié chaleureusement.
L’élan de coopération s’est aussi manifesté entre tous les comités européens de l’ICOM en Europe. Réunis en zoom le 6 avril dernier autour du président d’ICOM Europe, nous avons écouté à nouveau les professionnels du territoire en guerre et leurs collègues frontaliers qui sont à leur contact quotidien. Ensemble, nous avons décidé d’établir la cartographie des destructions, des dégâts et des dangers immédiats de façon à pourvoir être les plus réactifs possible. Regardez sur le lien ci-contre les images de la réalité sur place, communiquées par nos interlocuteurs Anastasia Cherednychenko et Ihor Kozhan : 156 sites patrimoniaux déjà endommagés ou dévastés. Notre soutien leur est précieux, ils en témoignent et nous vous demandons de continuer à suivre sur notre site les demandes que nous vous relayons et à maintenir votre mobilisation : le 21 avril prochain, nous proposons un nouveau rendez-vous sur plateforme, à 17 h 30. Nous nous concentrerons sur l’accueil de professionnels qui demandent refuge. Plusieurs dirigeants de musées en France nous ont déjà fait connaître leur disponibilité pour accueillir des réfugiés dans leurs équipes. La ministre a annoncé des moyens et certaines organisations internationales également. La réunion du 21 vise à en envisager les modalités matérielles concrètes. Il s’agit de ne passer à côté d’aucune possibilité d’entraide mais aussi de ne pas susciter de faux espoirs. Les responsables des programmes d’accueil (Pause, cité internationale des arts, etc…) seront présents ou représentés pour nous exposer les procédures, les conditions à remplir et le temps de mise en place. C’est cela que nous voulons essayer de faciliter voire d’accélérer. Soyez au rendez-vous.
Vous le percevez à ces évocations, notre organisation internationale, non gouvernementale, créée à y a 75 ans, pour installer durablement la paix après la guerre, trouve ici tout son sens. Son secrétariat général est très investi et à nos côtés dans nos actions.
ICOM Prague 2022
Dans 4 mois, nous nous retrouverons pour notre conférence générale triennale, à Prague ou en distanciel.
Il est temps de vous inscrire, voici le lien : https://prague2022.icom.museum/fr
Son déroulement en Europe centrale, voté évidemment bien avant la guerre, sera marqué par la situation que nous vivons. J’ai souvent évoqué, dans nos débats ou dans ces éditos, la complexité de la place de l’Europe au sein de notre ONG : 83 % des membres sont européens et Paris a accueilli sa création ; mais ce poids-même lui est reproché et son influence au sein de l’ICOM est contestée, comme le démontre sans ambiguïté le rapport d’audit commandé (à un consultant américain) après la crise de 2019. L’échéance de Prague sera déterminante sous cet angle et en particulier les élections qui s’y dérouleront et désigneront la nouvelle gouvernance (je suis moi-même une des candidates). Le corps électoral est restreint aux quelques membres des boards des Comités et Alliances et la plupart d’entre vous n’en faites pas partie. Mais vous pouvez personnellement être acteurs des orientations de l’ICOM, via les 30 comités internationaux, dont la participation est ouverte à tous les membres. Suivez attentivement les informations que nous vous communiquerons sur le site dans les jours à venir, au fur et à mesure qu’elles nous parviennent Vous pouvez vous proposer pour rejoindre les futurs boards de ces comités !
Il est légitime que nous soyons présents pour nourrir le débat international. ICOM France est au cœur de l’organisation et est écouté, car nous avons – ces dernières années - produit des réflexions sur les sujets les plus vifs, en y associant des membres sur tous les continents et cela constitue désormais des outils collectifs de référence :
- Notre initiative de Solidarité pendant le COVID (cycle des 10 séances Zoom) a construit des liens diversifiés et durables et l’on me demande d’en témoigner à Prague,
- A propos de diversité, nous menons un combat pour le multilinguisme au sein de l’ICOM. L’utilisation d’une seule langue de communication facilite les échanges mais appauvrit la pensée. Aujourd’hui, notamment avec la prédominance des réunions virtuelles, il est facile logistiquement et moins coûteux qu’auparavant de traduire. Nous devons le généraliser, sans pour autant ignorer que la fracture numérique s’accroît. Nous avons déposé un projet auprès d’ICOM-SAREC pour en évaluer l’impact et proposer des solutions techniques et nous piloterons une session sur ces questions à Prague.
- Vous avez suivi pas à pas le cheminement de la « nouvelle » définition du musée, été nombreux - peut-être les Français ont-ils été les plus réactifs - à répondre aux quatre questionnaires successifs, et cela influera sur les décisions finales.
- Nous avons aussi étudié le plan stratégique de l’ICOM, qui sera lui aussi soumis au vote des membres à Prague, et demandé qu’il soit clairement doté d’un chapitre sur le rôle de l’organisation dans les conflits, l’établissement des listes rouges et la protection du patrimoine.
Elections au sein d'ICOM France
L’ actualité du comité national d’ICOM en France, c’est aussi le renouvellement partiel, à l’automne de notre Conseil d’administration. Huit membres élus sont sortants. Le 16 mai, vous recevrez un appel à candidature. Pour poursuivre avec autant d’intensité notre action, nous avons besoin de membres engagés et convaincus de l’utilité de notre action. Si vous partagez ce sentiment, rejoignez-nous ! Tous les membres en activité sont éligibles, quel que soit le métier qu’ils exercent et la position qu’ils occupent au sein de leur établissement. C’est cette diversité qui fait la force de notre organisation et sa « durabilité ».
Nos prochains temps forts
L’activité, d’ici là, est dense et riche. Deux débats sont proposés, notez leurs dates :
- « Les métiers de la conservation et de la restauration au cœur des musées» dans le cadre de nos « soirées-débat déontologie » en coopération avec le 19 mai sur de 18 h à 21 h.
- « A qui appartiennent les collections ? » : thème de notre journée professionnelle annuelle et assemblée générale qui se tiendront au musée du Quai Branly Jacques Chirac, toute la journée du 23 septembre.
Et retrouvez nos dernières publications sur le site ou en édition papier :
- « Solidarité, de quoi parle-t-on ? » actes des rencontres internationales organisées par ICOM France et ses partenaires pendant le COVID en anglais et en français
- « Peut-on parler d’une Europe des musées ? » actes de la soirée débat-déontologie avec l’Inp le 15 décembre 2021
La publication « développement durable » sera disponible prochainement.
Et dans quelques jours, le 14 mai, la nuit des musées et le 18 mai, la Journée internationale des musées nous réuniront tous de manière festive.
Nuit européenne des musées 2022
Le ministère de la Culture invite chacun et chacune à la 18e édition de la Nuit européenne des musées qui se déroulera le samedi 14 mai 2022. ICOM France est partenaire de cet événement !
Rendez-vous culturel et succès populaire depuis 2005, la Nuit européenne des musées permet de vivre une expérience du musée inédite et ludique !
Dès la tombée de la nuit et jusqu’à minuit, 3 000 musées, partout en France et en Europe, proposeront une programmation spéciale pour faire découvrir ou redécouvrir leurs riches collections comme celle du Musée de l’Ordre de la Libération, à Paris, en suivant des comédiens incarnant des grandes figures de la Seconde Guerre mondiale, du Musée de l’ancien évêché, à Grenoble, en enquêtant sur les traces d’un fantôme, échappant aux gardiens et semant la terreur, ou encore du Musée d'Art et d'Archéologie du Périgord, à Périgueux, à travers une chasse au trésor à mener en famille pour retrouver un coffre rempli de pièces d'or.
Cette édition 2022 permettra de retrouver gratuitement le chemin des musées.
Cette année encore, dans le cadre de l’opération « La classe, l’œuvre ! » les élèves présenteront leurs créations autour d'une œuvre ou d'un objet conservé dans les collections des musées participant à l’opération. Mené en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, ce dispositif permet aux élèves de devenir, le temps d’une nuit, des médiateurs culturels et de partager le travail artistique et culturel mené tout au long de l’année avec leurs enseignants.
Afin de garantir la sécurité des visiteurs et des équipes participantes, la Nuit européenne des musées se déroulera dans le respect des protocoles sanitaires en vigueur dans chaque territoire au moment de la manifestation.
La Nuit européenne des musées est organisée par le ministère de la Culture, et notamment les Directions régionales des affaires culturelles (DRAC). Elle bénéficie du patronage de l’Unesco, du Conseil de l’Europe, d’ICOM France et de nombreux partenariats institutionnels (Ratp, Ffsam, Paris Musées, Phenix Digital, Insert) et médias (France Télévision, Radio France, Arte, TV5 Monde, France Media Monde, Le Figaro, Technikart, Konbini, 20 minutes, Gulli, Beaux-Arts, Toute l’Histoire, Parents, Détours en France).

Habiller la pandémie
Retrouvez ci-dessous l'article de Corinne Thépaut-Cabasset, présidente d'ICOM COSTUME, présentant l'exposition virtuelle Habiller la pandémie, disponible en ligne jusqu'à décembre 2022.
Dès le début du confinement général en mars 2020 dû à la crise sanitaire de la Covid-19, pays après pays, puis à échelle mondiale, les membres du Comité International ICOM COSTUME ont amorcé une réflexion commune autour du masque.
Cet objet de la première controverse s’est vu alors devenir selon les contextes un marqueur identitaire, politique et social, un produit industriel, fait maison, artisanal, artistique ou utilisé lors de performances, et un accessoire associé à la mode du temps. Tant de productions diverses, de moyens, d’invention et de créativité ne pouvaient laisser indifférent notre réseau de professionnels spécialistes du vêtement, de ses tendances, de ses matériaux et de sa fabrication. En tant que présidente du Comité International de l’ICOM pour les musées et collections de costume, mode et textile (ICOM COSTUME), j’ai très tôt pensé que ce dernier devait être présent dans une action ciblant les masques faciaux produits pendant la crise de la Covid-19 et après.
Il était évident que certains musées allaient collecter des masques, soit à titre sociologique, ethnographique, ou pour compléter les collections de mode existantes autour des masques issus de l’industrie textile, des maisons de mode et de couture. Ce petit morceau de textile, de papier, ou de n’importe quel autre matériau, est ainsi devenu le symbole d’une crise planétaire. Porté partout et par tous à travers le monde quel que soit le genre, l’âge (ou presque), la religion, les traditions et la culture, le masque fait désormais partie de l’appareil vestimentaire pour ses mois (et années) de crise sanitaire mondiale. ICOM COSTUME a rempli son rôle en enregistrant et organisant la mémoire collective d’un objet clé de ce moment de l’histoire de l’humanité.

Rahul Mishra ‘Butterfly people mask’ (Art & Intervention) ©Asian Civilisations Museum, Singapore
Habiller la pandémie : la mise en œuvre d'une exposition virtuelle international
L’idée de l’exposition virtuelle est devenue évidente dans un contexte où les relations à distance et les contraintes sanitaires ont entraîné le développement du digital dans les musées.
Cette exposition (première du genre à être internationale et en collaboration avec plusieurs musées basés dans différents pays du monde) a été conçue et mise en œuvre de la même manière qu’une exposition sur site. Elle a été montée grâce à des réunions de conservateurs bi hebdomadaire, un travail muséologique adapté au virtuel, des fiches d’objets des demandes de ‘prêt’, du montage, des prises de vues encadrées, des recherches de droit d’auteur, du marketing et de la promotion.
Cette exposition est le fruit d’une écriture concertée, autour d’un synopsis traduit dans les trois langues officielles de l’ICOM (anglais, français et espagnol).
Les musées partenaires de ce projet ont facilement été identifiés suite au premier appel lancé sur le site d’ICOM COSTUME en mai 2020. Tout d’abord, la Westminster Menswear Archive de l’université de Westminster à Londres, ainsi que trois conservateurs des départements Mode et textile et Arts de l’Islam du Royal Ontario Museum de Toronto, lesquels ont pu rassembler une collection de plus de 200 masques venus du monde entier.
Les musées nationaux d’Écosse, le musée Te Papa Tongarewa en Nouvelle Zélande, le musée d’Histoire de Budapest et le Mucem à Marseille ont ensuite suivi le projet. Enfin, le Musée des civilisations asiatiques à Singapour, le musée Kordiliyera de l’Université des Philippines, le Musée du design de Barcelone, les Rose Archive for Fashion and Textile à Shenkar, le musée au FIT (Fashion Institute of Technology) à New York, le Centraal Museum à Utrecht aux Pays-Bas, le Victoria & Albert Museum et le British Museum à Londres, et le musée Théodore-Monod d’art africain à Dakar ont également rejoint l’initiative.

Czarina Wilson ‘Tonga Flag Nifo Gold’ (Limited Edition) Prototype face mask, Tongan/New Zealand (Art & Intervention) ©Museum of New Zealand Te PapaTongarewa All Rights Reserved
Cet heureux mélange de langues, de cultures et de disciplines a enrichi très favorablement le projet ‘Habiller la pandémie’ (Clothing the Pandemic) et a participé à son rayonnement international dans le monde des musées et au-delà.
La réalisation de l’exposition (support digital et conception graphique) et des activités l’accompagnant (traductions, publications et diffusions de flyers, ateliers et webinaires en ligne, l’édition et la publication de vidéos sur la chaîne YouTube) ont été soutenues financièrement par le comité ICOM COSTUME et le Comité d’examen d’allocation stratégique de l’ICOM (SAREC). Les comités ICOM partenaires de ce projet sont ICOM Canada, ICME et ICOM CC, qui ont contribué activement aux ateliers, publications en lignes et webinaires.
Les musées face au changement climatique
Participez à l'enquête sur les musées et le changement climatique
À l'occasion de la Journée de la Terre, le 22 avril 2022, le Réseau des organisations européennes de musées (NEMO) a lancé une enquête visant à évaluer l'actuelle situation du cheminement des musées européens vers la durabilité, à l'heure de l'urgence climatique.
Notre planète se transforme radicalement et le secteur des musées doit prendre sa part pour atténuer les effets néfastes du changement climatique, réduire les émissions de carbone et assurer la transition vers des solutions durables.
Pour aider les musées à assumer cette tâche, NEMO demande aux professionnels des musées en Europe de participer à cette enquête pour leur permettre de prendre activement part à l'élaboration de la politique climatique pour le secteur, par le secteur.
L'enquête vise à étudier le rôle du changement climatique et de la durabilité à travers les thèmes suivants :
- Pertinence stratégique
- Infrastructure et bâtiment
- Financement
- Évaluation des risques, adaptation et agilité
- Expertise, compétences et formation
- Méthodes de travail et principes directeurs
- Actions publiques
- Mise en réseau et plaidoyer
Grâce à votre contribution, NEMO élaborera des recommandations pour les décideurs politiques et contribuera à orienter le secteur vers un avenir durable.
L'enquête est ouverte jusqu'au 22 juin 2022 et dure environ 15 minutes.
Festival de l'histoire de l'art de Fontainebleau
Parmi les premières manifestations culturelles à ouvrir la saison estivale, le festival se tient chaque année à Fontainebleau pendant le premier week-end du mois de juin.
Conférences, tables rondes, projections de films, expositions, salon du livre et de la revue d’art, rencontres étudiantes et professionnelles, visites, ateliers pour enfants, concerts… le festival, ce sont plus de 250 événements mettant en scène la richesse des arts visuels de toutes les époques.
Durant trois jours, spécialistes, étudiants et passionnés se retrouvent dans le cadre exceptionnel du château de Fontainebleau pour un moment de partage autour de l’actualité de la recherche en histoire de l’art.
Chaque édition s’articule autour d’un pays invité et d’un thème, inspirant des échanges scientifiques et culturels internationaux entre chercheurs, artistes, conservateurs, cinéastes, éditeurs ou encore acteurs du monde de l’art.
Envisagé comme une occasion unique de jeter des ponts entre la France et le pays invité, le festival s’applique à offrir un très large panorama des arts et de la culture du pays et invite de nombreux intervenants et artistes indigènes.
Le festival organise également, pour la deuxième année consécutive, des rencontres professionnelles qui prennent la forme d'une conférence d'ouverture et de trois ateliers, organisés le vendredi 3 juin après-midi dédiés aux professionnels de l’art et du patrimoine.
Ces rencontres sont organisées en partenariat avec le Service des Musées de France de la Direction Générale des patrimoines et de l’architecture du Ministère de la culture, l'Institut National d'histoire de l'art et le Comité Français d'histoire de l'art. Ainsi, je me permets de vous écrire pour vous faire parvenir à la fois le programme de ces rencontres et le formulaire d'inscription si vous souhaitez y participer.
La conférence d'ouverture est en accès libre et pourra accueillir environ quatre-vingts personnes. En revanche, chaque atelier a une capacité limitée à vingt personnes et n'est accessible que sur inscription.
En raison du nombre limité de places pour chaque atelier, il est nécessaire de s'inscrire le plus tôt possible pour valider sa participation.
Au service des collections : des professionnels au cœur des musées
Propos de la soirée
La place des collections au sein des musées est plus que jamais dans l’actualité. Leur accès virtuel durant la pandémie de Covid-19, l’exigence grandissante pour leur gestion éthique et durable, la prise de conscience des risques qu’elles encourent, notamment en cas de conflits armés…, nous incitent à renouveler nos questions.
Dans l’enquête d’ICOM conduite à propos de la « définition » des musées, plus de 60% des membres ont considéré que le mot « collection » et les verbes décrivant le travail qu’elle requiert : conserver, effectuer des recherches, exposer… étaient essentiels pour spécifier ce qu’est un musée. Si cela semble une évidence pour beaucoup, la proposition soumise au vote des participants du congrès 2019 d’ICOM à Kyoto ne plaçait pas ces missions au premier plan. Trois ans après, les membres de l’ICOM, réunis au sein d’un groupe de travail ad hoc plusieurs fois questionné, ont tous réaffirmé cette évidence : les collections sont au cœur des musées.
Partant de ce constat, comment les institutions en France et à l'international se portent-elles garantes de leur accès, de leur étude, de leur transmission ? Comment les musées répondent-ils à leur responsabilité et leur mission vis-à-vis des collections ? Comment les professionnels sont-ils mis au service des collections et des publics, dans une perspective durable ?
Les situations diffèrent non seulement d’un pays à l’autre, mais aussi d'un type d’institution à l’autre : la gestion des collections dans les archives ou les bibliothèques n’est pas organisée de la même manière que celle des musées ; certains musées dans le monde ont des équipes sur place dédiées à la gestion de leurs collections et d’autre pas. Par ailleurs, en France et dans d’autres pays, il existe des formules hybrides avec des fonctions assurées en interne et certaines compétences recherchées à l’extérieur.
Le sujet proposé sera abordé en partant des collections, en rappelant la mission des musées et, par conséquent, la responsabilité qui leur incombe d'avoir des professionnels en charge de ces collections, « au service de ». On s’interrogera sur la ou les manières dont on peut être ‘‘au service de’’ ? Comment peut-on faciliter la mobilité des professionnels d’un établissement à l’autre, d’un pays à l’autre et quel est le rôle à cet égard des différentes organisations professionnelles internationales : ICOM, ECCO… ?
La place des conservateurs-restaurateurs au service des musées sera présentée comme un cas d’étude dans l’écosystème professionnel et plusieurs cas de figure seront illustrés pendant la soirée. Enfin, les travaux au niveau européen sur cette profession en particulier seront évoqués, en ce qu’ils sont pilotes et permettent d’avancer sur l'identification des compétences et des interactions entre différents métiers, dans le cadre du projet CHARTER (European Cultural Heritage Skills Alliance).
Sans prétendre à répondre à toutes les questions, la rencontre proposée le 19 mai par ICOM France et l’Inp devrait permettre de mieux saisir la diversité des approches en Europe et dans le monde, de partager des retours d’expérience et les résultats obtenus dans différentes configurations, du point de vue des collections elles-mêmes, des professionnels et des objectifs de durabilité.
Programme
Ouvertures
- Charles Personnaz, directeur de l’Institut national du patrimoine ;
- Juliette Raoul Duval, présidente d’ICOM France ;
Intervenants
- Darko Babić, vice-président d’ICTOP ;
- Susan Corr, conservatrice-restauratrice, membre d'ECCO ;
- Olivier Gabet, directeur du musée des Arts Décoratifs Paris ;
- Eléonore Kissel, responsable du pôle Conservation-Restauration, musée du Quai Branly – Jacques Chirac ;
- Marie-Anne Loeper-Attia, chargée de la conservation préventive et curative des collections, Cité de la musique-philharmonie de Paris ;
- Anne-Laure Rameau, responsable de la régie des collections, Palais des ducs de Lorraine - Musée lorrain ;
- Luís Raposo, président d’ICOM Europe.
La soirée est modérée par Pauline Chassaing, responsable des relations internationales, et Amélie Méthivier, adjointe au directeur du département des restaurateurs - Institut national du patrimoine.
Informations pratiques
Cette séance est organisée en direct sur une plateforme numérique et se tiendra simultanément en français, en anglais et en espagnol. La rencontre est enregistrée.
ID de réunion : 835 2247 9399
Code secret : 583296
Troisième convoi en faveur des musées ukrainiens
La solidarité continue de s'organiser pour la préservation du patrimoine ukrainien
Depuis le début du conflit en Ukraine, ICOM France et Bouclier bleu France se mobilisent pour venir en aide aux professionnels des musées ukrainiens et pour les accompagner afin de préserver leur patrimoine muséal.

Dès le 8 mars, ICOM France a ouvert le dialogue avec ses homologues en Ukraine et en Pologne. En partenariat avec Bouclier Bleu France et avec le concours du transporteur Chenue, ICOM France s’est mobilisé pour rassembler des matériels répondant aux besoins de mise à l’abri du patrimoine en danger.
Une quarantaine de musées et d’institutions français ont aussitôt rassemblé et offert des matériels de conservation et de protection. Deux convois de 15 tonnes de matériel chacun sont arrivés à destination fin mars et fin avril.
Le troisième convoi est arrivé ce mardi 3 mai à Młyny en Pologne, à la frontière ukrainienne, avec à nouveau 15 tonnes de matériel de sauvegarde du patrimoine, qui seront aussitôt redistribuées aux musées ukrainiens, par l’intermédiaire de l’organisation HERI (Heritage Emergency Response Initiative).

Les dons pour ce dernier convoi ont été réalisés par la Bibliothèque nationale de France (BNF), les musées des villes de Colmar, Épinal, Longwy, Nancy, Sarrebourg, le musée de Dieppe, le musée de Grasse, le musée des Beaux-Arts de Lyon, le musée des Confluences de Lyon, et le musée du Quai Branly-Jacques Chirac.
Les équipes d’ICOM France (Juliette Raoul-Duval et Anne-Claude Morice) et d’ICOM International (Alexandra Fernandez) ont escorté ce dernier convoi jusqu’à la frontière ukrainienne pour manifester leur plein et entier soutien auprès de leurs confrères et consoeurs ukrainiennes.

Vers un projet de formation à distance des professionnels de musées ukrainiens
Un quatrième convoi est prévu en juin. En dialogue avec leurs collègues ukrainiens et polonais, ICOM France et Bouclier Bleu France sont convenus de préparer un accompagnement pour les opérations de restauration et de formation à distance des conservateurs-restaurateurs ukrainiens.
Forum culturel pour l’Ukraine
Alors que l’Ukraine est envahie, la Réunion des Musées Métropolitains Rouen Normandie (RMM) et l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), appuyés par le Musée du Louvre, le Centre Pompidou, le Musée d’Orsay, la Bibliothèque nationale de France (BnF), le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem), l’ICOM France, l’École du Louvre, le Comité français d'histoire de l’art (CFHA), l’association générale des conservateurs des collections publiques de France (AGCCPF) les associations d’Amis de musées (AMAR, AMMD), la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Normandie, ont pris l’initiative d’ouvrir un forum culturel pour faire vivre la culture et le patrimoine ukrainiens menacés.
Tous les mercredis se tiennent au Musée des Beaux-Arts de Rouen des conférences sur les arts, l’histoire et le patrimoine d’Ukraine, elles sont ensuite reprises à l’INHA. Chaque rendez-vous fait l’objet d’une captation créant ainsi une collection audiovisuelle accessible à tous les publics francophones, qui propose un accès à ce que l’Ukraine a apporté de plus précieux à l’humanité.
Les personnalités invitées, conservateurs et conservatrices de musées, historiennes et historiens de l’art ou du cinéma, écrivaines et écrivains, cinéastes, artistes visuels, etc., font entendre d’autres voix que celles des armes, en rappelant la richesse et la diversité de l’apport culturel de l’Ukraine au patrimoine universel, qui résulte d’échanges et de dialogues permanents, y compris au sein des conflits qui ont marqué ces « terres de sang ».
Elles s’engagent en faveur d’un arrêt des combats, de la souveraineté de l’Ukraine sur son territoire et de la préservation des vies et des biens culturels, matériels et immatériels.
Nouvelles dates des rencontres
Mercredi 4 mai à 14h30 (Rouen, musée des Beaux-arts)
- La mémoire d’Odessa : Philippe Hosiasson par Germain Viatte, directeur honoraire du Musée national d’art moderne
Mercredi 11 mai à 18h30 (Paris, Institut national d’histoire de l’art, auditorium Jacqueline Lichtenstein de la galerie Colbert) et jeudi 25 mai à 14h30 (Rouen, musée des Beaux-arts)
- Marie Bashkirtseff, de Poltava à Paris : une peintre “citoyenne” ? par Sylvie Patry, directrice de la conservation et des collections du musée d'Orsay