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Le chantier des collections
Un chantier des collections est une opération exceptionnelle pour une institution permettant de traiter « en masse » un ensemble d’objets dans un objectif défini (transfert de collections, création de nouvelles réserves, rénovation de musée…). Chaque chantier est spécifique et dépend du contexte de l’institution et des besoins des collections. Il nécessite des moyens exceptionnels (humains, financiers et techniques) qu’il faut bien évaluer en amont si on souhaite le mener à bien.
Au cours de ces trois jours de formation, différents exemples de chantiers seront présentés : des chantiers réalisés en interne dans de petites institutions et des chantiers de grande ampleur réalisés par des équipes externes.
Nous aborderons ainsi toutes les étapes nécessaires à la réalisation du chantier des collections, de la définition des besoins à sa mise en place, puis les spécificités de son déroulement (organisation spatiale, interventions nécessaires, acteurs…).
Une visite de chantier des collections en cours sera organisée.
Des professionnels, ayant participé à la conception ou réalisé des chantiers, partageront leurs expériences et répondront aux questions des participants.
Coordonnatrice : Frédérique Vincent, consultante en conservation préventive, restauratrice d’objets ethnographiques
Public concerné : conservateurs du patrimoine, chargés d’études documentaires, attachés de conservation, assistants de conservation, régisseurs d’œuvres d’art, restaurateurs, responsables de collections patrimoniales, professionnels du patrimoine d’Etat, des collectivités territoriales et du secteur privé.
Inscriptions
Prix : 690 euros (voir les conditions d’inscription) - Nombre de places : 25
Télécharger le bulletin d’inscription (PDF)
Bulletin d’inscription à envoyer à Muriel Marcellesi (formation.permanente.conservateur@inp.fr) - Institut national du patrimoine département des restaurateurs – 124, rue Henri Barbusse 93300 Aubervilliers. Renseignements : 01 44 41 16 52
Du partage des sciences à l'engagement citoyen
Le congrès 2022 de l’Amcsti se tiendra à Strasbourg du 22 au 24 juin 2022, en collaboration avec le Jardin des sciences de l’Université de Strasbourg, le Vaisseau et les acteurs locaux, sur le thème du partage des sciences à l’Engagement Citoyen - 40 ans de politiques de culture scientifique technique et industrielle.
A l’occasion des 40 ans de l’Amcsti, nous souhaitons analyser les évolutions qui ont marqué la CSTI ces dernières années, et réfléchir ensemble à la prise en compte des enjeux sociétaux dans nos actions. Cette thématique nous permettra d’analyser comment les acteurs de la culture scientifique ont initié et initient encore des politiques au cœur de leur territoire depuis 40 ans.
Nous étudierons notamment comment les acteurs de CSTI accompagnent les responsables politiques dans le déploiement et l’évaluation de leurs projets d’aménagements locaux en articulation avec les plans nationaux et européens ; ou encore en tissant des liens avec les acteurs du monde économique. Le congrès sera également l’opportunité d’identifier collectivement des solutions et pratiques de médiations existantes et innovantes pour intensifier le débat citoyen sur les territoires et au niveau national. Nous aborderons les défis de la science ouverte, des sciences et recherches participatives ainsi que du dialogue nécessaire avec la jeunesse et les mouvements citoyens en faveur des défis sociétaux relevant de la CSTI.
Ces questions seront appréhendées en mettant en avant un des thèmes transversaux suivants : développement durable, évaluation et inclusion.
Le congrès annuel est un temps essentiel de partage et de rencontres pour le réseau et notre champ professionnel. L’Amcsti souhaite faire de ce rendez-vous un moment de construction de dynamiques collaboratives communes et de mutualisation.
C’est en confrontant nos points de vue, issus de la problématisation et l’expérimentation sur nos territoires, que nous élaborerons les approches innovantes des médiations de demain.
Nous espérons vous retrouver nombreux pour participer aux réflexions, échanges, discussions et rencontres dans un cadre convivial.
Contacts
Adresse mail : congres@amcsti.fr
Tél : 01 42 80 48 46
L'innovation commence à l'intérieur - Des musées résilients en période de perturbations
Participez à l'appel à contribution pour la conférence européenne des musées NEMO 2022 Innovation begins within - Resilient museums in times of disruptions qui aura lieu du 9 au 11 octobre 2022 à Loulé en Portugal .
NEMO vous invite à prendre part à la conférence en soumettant une proposition innovante pour le :
- Museum slam sur des histoire d'échec
- Session d'atelier
Lors de la conférence, NEMO souhaite explorer comment les musées peuvent devenir plus innovants, agiles et flexibles dans un monde en mutation rapide et rempli de défis. Comment l'innovation peut-elle être une composante structurelle de leurs opérations ?
Des exemples de bonnes pratiques et de techniques réussies dans d'autres secteurs seront pris en considération. NEMO s'efforcera de considérer l'échec comme une occasion d'apprendre et de porter un regard autocritique sur le musée et ses activités, y compris la direction, les conditions de travail, le financement et la pertinence pour le public.
Vous avez jusqu'au 31 mai 2022 pour soumettre les informations suivantes :
- Résumé de la présentation (sujet, contenu, méthode)
- Nom de l'auteur
- Organisation et pays
- Titre de la proposition soumise
- Résumé de la proposition/du projet (max. 400 mots)
- Biographie de chaque présentateur (max. 100 mots)
Envoyez votre proposition à office@ne-mo.org
Formation e-patrimoine du ministère de la Culture
Ce dispositif de formation continue à distance du patrimoine matériel et immatériel à destination, en premier lieu, d’un public francophone a été conçu, en 2011 par le département des affaires européennes et internationales - direction générale des patrimoines du ministère de la Culture, en partenariat avec l’Université Numérique Francophone Mondiale (UNFM) et l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF).
A la suite à la restructuration des directions du ministère de la Culture, une nouvelle mission du patrimoine mondial, rattachée directement au directeur général des patrimoines et de l’architecture, succède au département des affaires européennes et internationales de la direction générale des patrimoines depuis le 1er janvier 2021. Bruno Favel est le chef de la mission du patrimoine mondial.
De nouveaux modules ont été réalisés en 2021 dont les patrimoines d’Afghanistan et un complément au module 9 consacré au patrimoine mondial concernant l’élaboration d’une candidature à l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial.
Le prochain séminaire organisé par la mission du patrimoine mondial et l’État-major spécialisé pour l’outre-mer et l’étranger du ministère des armées aura lieu le 13 octobre 2022 à l’Ecole militaire. Le thème retenu est celui de l’architecture militaire et des fortifications du patrimoine mondial.
Au service des collections : des professionnels au cœur des musées
Propos de la rencontre
La place des collections au sein des musées est plus que jamais dans l’actualité. Leur accès virtuel durant la pandémie de Covid-19, l’exigence grandissante pour leur gestion éthique et durable, la prise de conscience des risques qu’elles encourent, notamment en cas de conflits armés…, nous incitent à renouveler nos questions.
Partant de ce constat, comment les institutions en France et à l'international se portent-elles garantes de leur accès, de leur étude, de leur transmission ? Comment les musées répondent-ils à leur responsabilité et leur mission vis-à-vis des collections ? Comment les professionnels sont-ils mis au service des collections et des publics, dans une perspective durable ?
Le sujet de la rencontre a été abordé en partant des collections, en rappelant la mission des musées et, par conséquent, la responsabilité qui leur incombe d'avoir des professionnels en charge de ces collections, « au service de ». On s'est interrogé sur la ou les manières dont on peut être ‘‘au service de’’ ? Comment peut-on faciliter la mobilité des professionnels d’un établissement à l’autre, d’un pays à l’autre, la formation professionnelle et quel est le rôle à cet égard des différentes organisations professionnelles internationales : ICOM, ECCO… ?
Avec les interventions de Darko Babić (vice-président d'ICTOP), Susan Corr (membre d'ECCO), Olivier Gabet (directeur du MAD-Paris), Eléonore Kissel (responsable du pôle conservation-restauration du musée du quai Branly-Jacques Chirac), Marie-Anne Loper-Attia (chargée de la conservention préventive, cité de la musique-philharmonie de Paris), Anne-Laure Rameau (responsable de la régie des collections, Palais des ducs de Lorraine - Musée lorrain) et Luís Raposo (président d'ICOM Europe). Ouverture de la rencontre par Charles Personnaz (directeur de l'Institut national du patrimoine) et Juliette Raoul-Duval (présidente d'ICOM France).
Modération : Pauline Chassaing (Inp) et Amélie Méthivier (Inp)
Vidéo de la séance en français
Vidéo de la séance en espagnol
Vidéo de la séance en anglais
Nouvelle définition du musée
Le Conseil Consultatif de l'ICOM, composé des présidents des comités nationaux et internationaux, des alliances régionales et des organisations affiliées, a sélectionné la proposition de définition du musée à soumettre au vote de l’Assemblée Générale Extraordinaire, qui se tiendra le 24 août pendant l’ICOM Prague 2022.
La méthodologie qui a abouti à cette proposition, menée par le Comité permanent de l’ICOM pour la définition du musée, perspectives et potentiels - ICOM Define - , était basée sur 4 cycles de consultation, divisés en 11 étapes d’une durée de 18 mois.
ICOM Define a travaillé intensivement au traitement des résultats de la quatrième consultation et à l’élaboration des deux propositions finales, qui ont été soumises au vote de la 91e session du Conseil Consultatif du 20 mai 2022.
La proposition sélectionnée sera présentée au Conseil d’administration, puis votée à Prague lors de l’Assemblée générale extraordinaire du 24 août. Veuillez noter que la décision sur l’adoption de la proposition ne sera prise qu’à ce moment-là.
Proposition de définition du musée
« Un musée est une institution permanente, à but non lucratif et au service de la société, qui se consacre à la recherche, la collecte, la conservation, l’interprétation et l’exposition du patrimoine matériel et immatériel. Ouvert au public, accessible et inclusif, il encourage la diversité et la durabilité. Les musées opèrent et communiquent de manière éthique et professionnelle, avec la participation de diverses communautés. Ils offrent à leurs publics des expériences variées d’éducation, de divertissement, de réflexion et de partage de connaissances. »
Définition actuelle
D’après les statuts de l’ICOM, adoptés lors de la 22ème Assemblée générale à Vienne, Autriche, le 24 août 2007 la définition en vigueur est toujours la suivante :
« Le musée est une institution permanente sans but lucratif, au service de la société et de son développement, ouverte au public, qui acquiert, conserve, étudie, expose et transmet le patrimoine matériel et immatériel de l’humanité et de son environnement à des fins d’études, d’éducation et de délectation. »
Pour en savoir plus
Consulter l'espace membre ICOM
Lire la présentation de la méthodologie d'ICOM Define

Comment participer à ICOM Prague 2022 ?
Présentation de Prague 2022
Vous n'avez pas pu participer à la réunion présentant la prochaine édition de la Conférence générale de l'ICOM organisée à Prague du 20 au 26 août 2022 - ICOM Prague 2022 ?
Retrouvez ci-dessous la vidéo de notre rencontre avec les participations de Martina Lehmennová, directrice d'ICOM Prague 2022, et de Gina Renotière, présidente d'ICOM République Tchèque.
Lors de notre réunion, nous avons abordé :
- présentation de la thématique
- présentation du programme (keynote speakers ; plénières...)
- modalités de participation - sur place ou en ligne -
- temps forts de la délégation française :
- réception des membres francophones le dimanche 21 août à la National Gallery de Prague à 19h ;
- présentation du bilan du programme "Solidarité 2021" le lundi 22 août de 14h à 15h ;
- session "multilinguisme" le mardi 23 août de 14h30 à 16h (événement hybride).
La date limite pour bénéficier d'un tarif préférentiel pour l'inscription : 30 mai 2022
Bourses d'ICOM France
Afin d'encourager une forte participation des professionnels français à ICOM Prague 2022, ICOM France propose des bourses couvrant les frais d'inscription à la Conférence générale au tarif préférentiel (350 euros) destinés aux membres des comités internationaux.
Date limite de réception des demandes : 31 mai 2022
Plus d'informations sur les critères d'éligibilité : bourses ICOM France
Appel à contribution AVICOM - F@IMP Media Festivals 2022
AVICOM vous invite à participer au Festival F@IMP 2021-2022.
Le Festival International des Médias F@IMP (Festival de l'Audiovisuel et des Productions Médiatiques Muséales Innovantes) et la conférence qui l'accompagne ont évolué à partir du Festival FIAMP (Festival International de l'Audiovisuel du Multimédia sur le Patrimoine) lancé il y a plus de deux décennies par AVICOM. Cet événement vise à encourager et à reconnaître la production et la distribution de médias audiovisuels (audio, film) et de technologies multimédias innovantes (sites web, programmes interactifs, applications mobiles et installations d'exposition créatives et interprétatives) initiés ou produits par des musées ou des institutions patrimoniales et culturelles à travers le monde.
Du 15 avril au 31 mai 2022, à minuit (CET), vous pouvez soumettre vos contributions (sites web, applications, films, présentations sur les médias sociaux, etc.) produites en 2021 et 2022.
Vous avez jusqu'au 31 mai 2022 pour soumettre votre contribution.
La cérémonie de remise des prix du Festival 2021-2022 aura lieu lors de la 26e Conférence générale de l'ICOM à Prague, le jeudi 28 août 2022. Le programme complet sera publié sur le site du festival et sur celui d'AVICOM.
À qui appartiennent les collections ?
Réservez votre journée du vendredi 23 septembre au musée du Quai Branly - Jacques Chirac, partenaire de notre rencontre !
Propos du colloque
Sous de multiples angles, la période actuelle invite les professionnels de musée à s’interroger sur la question des « collections », en France et dans le monde :
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En France, les 20 ans de la loi Musée suscitent de nombreux échanges : sur sa genèse, sur le choix d’une loi, sur l’appellation « musée de France », la notion-même de collection d’intérêt public et les grands principes qui les régissent : inaliénabilité, imprescriptibilité… Il y a un « modèle » français, dont la singularité est perçue bien au-delà des frontières ;
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Au sein de l’ICOM et des 134 pays qui y adhèrent, le débat sur la définition du musée et le code de déontologie mobilise toute la communauté professionnelle. Ce dernier fixe les grands principes d’acquisition, de protection, de documentation et de conservation et s’impose aux 50 000 membres d’ICOM, son actualisation est à l’œuvre. Le sujet de la définition du musée aura occupé de nombreux professionnels de toutes les régions du monde pendant trois ans et, si l’on ne sait pas à la date d’aujourd’hui la version qui sera votée en août prochain, on peut déjà témoigner que les quatre consultations conduites auprès des adhérents ont - heureusement - remis les « collections » au centre, après la tentative de 2019 de les consigner aux marges.
Ce focus sur les collections, porté par les professionnels de musées, correspond à la place croissante qu’ont pris les institutions muséales dans la société en quelques décennies, plus de 90 000 établissements dans le monde. L’intérêt tangible du public pour son patrimoine et l’objectif largement partagé par les professionnels de le rendre de plus en plus accessibles nourrit en retour une prise de conscience du sens de l’objet, qui suscite de nombreuses questions.
À qui appartiennent les collections ? à qui revient-il de les conserver, d’en faire le récit, de les exposer ? Leur place est devenue un enjeu : par quel cheminement de leur histoire sont-elles conservées dans tel lieu ? d’où proviennent-elles ? que sait-on de leur parcours ? comment ont-elles été acquises ? de quelle légitimité dispose le pays ou le musée qui les présente, de quelle responsabilité à leur égard est-il chargé ?
L’actualité de ces questions est grande, parfois vive -, « un nouveau phénomène mondial » - écrit Neil MacGregor, titulaire de la chaire du Louvre, dans son ouvrage À monde nouveau, nouveaux musées. « Partout, des (objets) statues et des monuments, qui pouvaient être perçus comme exprimant une certaine indulgence vis-à-vis de l’esclavage et du racisme ou célébrant l’agression coloniale contre les peuples indigènes ont été contestés, dégradés, déplacés ou tout simplement détruits ». « Les débats qui couvaient … ont repris avec une intensité accrue, dépassant largement le milieu des universités et des musées ; ce sont en effet des régions entières du monde qui se sont mises à contester, à réécrire ou à déconstruire leur histoire sur la place publique et, grâce aux réseaux sociaux, les actions locales ses sont rapidement inscrites dans un exercice mondial visant à repenser et reconfigurer le passé »1.
2022, c’est aussi en France l’année de restitutions effectives, après adoption d’une loi ad hoc. La position française à cet égard est observée, mais le mouvement est mondial ; en Europe (Belgique, Pays Bas, Allemagne, etc.) les objets issus de la géographie et du temps de la colonisation font l’objet d’un très important questionnement et - il faut le dire - d’une aspiration des musées à pouvoir disposer de moyens pour travailler sur leurs provenances et parcours ainsi qu’avec leurs homologues des pays concernés.
Face à toutes ces questions, les professionnels des musées ne sont pas seuls à avoir des réponses car le mouvement déborde largement le cadre de la sphère professionnelle : il est au croisement de questions déontologiques, juridiques, culturelles, politiques, scientifiques ; c’est évidemment un sujet qui appelle des comparaisons internationales.
Notre rôle, en tant que comité national d’une organisation internationale positionnée au cœur du sujet, est d’ouvrir le débat et de nous interroger sur la responsabilité qui nous incombe en propre. Nous proposons d’y contribuer le 23 septembre prochain, en abordant les questions suivantes :
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De quelle manière les différents pays abordent-ils ces questions ?
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Quelle est la place du droit et des cadres légaux ?
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Que sait-on et que peut-on mieux savoir ? rôle de la recherche - en histoire et histoire de l’art bien sûr - mais aussi en physique et en chimie, en sciences de matériaux, en géographie, etc.
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De quels moyens financiers a-t-on besoin pour travailler avec les pays d’origine ?
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Quelle forme de cogérance peut-on envisager ?
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Comment appréhender les collections d’une manière globale ? publiques et privées, détenues par des institutions et des particuliers, collectionneurs et marché de l’art. acquisitions et donations .
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Comment actualiser le principe de non-lucrativité (for non profit ?)
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Que dire des NFT ?
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"Woke", "décolonialisme", "cancel culture," reconstitution, appropriation culturelle, universalisme, etc. derrière les éléments de langage, une nouvelle manière d’exercer le métier de professionnel de musée ?
L’ICOM a été créé il y a 75 ans pour la paix. En 2022, la guerre en Europe nous rappelle nos fondamentaux : les collections sont menacées et la communauté des musées et du patrimoine est capable de se mobiliser de manière très active.
En septembre 2022, se demander à qui appartiennent les collections, c’est rappeler qu’elles sont richesses - et pour cela objets de convoitise - mais aussi qu’elles sont des témoins essentiels - et pour cela sont menacées, fragiles, directement visées lors des conflits guerriers.
Se livrer à ces réflexions en collaboration avec et au sein du musée du quai Branly-Jacques Chirac, sous la présidence d’Emmanuel Kasarhérou, est une manière de prendre position dans le débat en se souvenant du slogan de sa création : Là où dialoguent les cultures.
L’ampleur du sujet est telle que nous n’ambitionnons pas de tout aborder mais au plutôt d’ouvrir la réflexion à de nombreuses disciplines d’expertise qui concourent à repérer les enjeux et à préciser les responsabilités de chacun. Il se dessine sans doute les contours d’une nouvelle manière d’exercer les métiers des musées.
Juliette Raoul-Duval, avril 2022
Avec les interventions de :
Chedlia Annabi, Gaëlle Beaujean, Felicity Bodenstein, Claire Chastanier, Marie-Sophie de Clippele, Jean-François Chougnet, Manlio Frigo, Emmanuel Kasarhérou, Lynda Knowles, Alice Lopes Fabris, Lise Mesz, Véronique Moulinier, Emma Nardi, Vincent Négri, Paz Núñez-Regueiro, María Leonor Pérez Ramirez, Charles Personnaz, Krista Pikkat, Krzysztof Pomian, Friederike Pöschl, Luís Raposo, Juliette Raoul-Duval, Sylvie Sagnes.
Inscription au colloque
(1) Neil MacGregor. À monde nouveau, nouveaux musées, Paris : p.134

Le programme et la liste des participants du colloque seront bientôt disponibles.
Séminaire en ligne - Projet DaMuCo "Les #Museumschallenges sur Instagram"
Séminaire en ligne - Les #Museumschallenges sur Instagram
Participer au premier séminaire du projet DaMuCo porté par le Gresec (Université Grenoble Alpes) et une équipe transdisciplinaire (histoire de l'art, sociologie, communication, informatique).
Ce projet est financé par le Multidisciplinary Institute in Artificial Intelligence, Université Grenoble Alpes, ANR-19-P3IA-0003
Il aura lieu jeudi 2 juin 2022 de 10h à 13h, en distanciel.
Accès au séminaire
ID de réunion : 937 7980 9163x
Code secret : 795679
L'objectif de cette matinée est de présenter les enjeux du projet DaMuCo. Le séminaire se déroulera en trois temps.
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Introduction
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Introduction de la matinée par Benoît Lafon, directeur du Gresec
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Présentation des enjeux du projet de recherche DaMuCo par Florence Andreacola, maîtresse de conférences, Gresec
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Table ronde
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L'évolution de la relation entre institutions culturelles et publics médiatisée par des dispositifs numériques (Animatrice : Florence Andreacola)
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Florence Raymond, Attachée principale de conservation au Palais des Beaux Arts de Lille et Mathilde Wardavoir, chargée des relations presse & Community Manager au Palais des Beaux Arts de Lille
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Irène Bastard, Chef de projet - Publics et usages à la BnF
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Antoine Courtin, Chargé de développement de projets numériques - centre de ressources et de recherche au Musée d'Orsay
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Marie-Alix Molinié-Andlauer, Post-doctorante dans le cadre du projet DaMuCo au Gresec
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Echange et discussion
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Animation : Marie-Christine Bordeaux, professeure à l'UGA.
Pour toutes informations complémentaires, vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : marie-alix.molinie-andlauer@
Vous pouvez suivre l'avancée du projet sur le compte Instagram : Projet DaMuCo.