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Les comités internationaux de l'ICOM : pourquoi et comment y participer ?
Les comités internationaux : pourquoi et comment y participer ?
Jeudi 27 juin, nous avons invités les comités internationaux de l'ICOM dans notre 5ème session des 52 minutes d'ICOM France. Plusieurs membres français investis dans ces CI ont communiqués leurs expériences.
Les comités internationaux réunissent des experts des différentes spécialités muséales et font la richesse de l’ICOM. Ces groupes de réflexion thématiques sont de véritables lieux d’échanges internationaux : ils permettent de partager expérience et savoir-faire, ils participent à la définition ou à l’actualisation des normes, ils concourent à l’évolution de nos métiers et à leur prise avec le monde contemporain.
Tous les membres de l’ICOM peuvent dès leur adhésion s’affilier à un ou plusieurs de ces comités en fonction de leur secteur de compétences, de leur envie et de leur responsabilité professionnelle. Sur les 5500 membres d’ICOM France, plus de 3600 se sont inscrits à un comité international. Si nous sommes nombreux à adhérer à un comité international, les niveaux d’engagement diffèrent. Le questionnaire lancé par ICOM France en 2023 a permis de vous interroger pour mieux appréhender votre connaissance de ces comités, vos attentes à leur égard, comprendre vos interrogations, vos satisfactions, les freins à votre participation.
Pourquoi et comment participer à un comité international ?
- Quel intérêt professionnel ?
- Sur quelles fonctions peut-on s’engager ou tout simplement participer ?
- Qu’offre un comité ?
Ont témoignés les représentants francophones suivants :
- Emanuele Marconi (Vice-président du comité CIMCIM)
- Corinne Thépaut-Cabasset (Présidente du comité COSTUME)
- Burcak Madran (Présidente du comité ICMAH)
- Marion Bertin (Vice-présidente du comité ICOFOM)
- Philippe Guillet (Vice-président du comité NATHIST)
Marine Walon, coordinatrice des Comités Internationaux de l'ICOM, a introduit la séance ; Marie Grasse et Brigitte Coutant, membres du groupe de travail sur les comités internationaux d'ICOM France, ont modéré cette rencontre.
Penser le musée de demain - La décroissance en questions
A vos agendas !
Le congrès annuel et l'assemblée générale d'ICOM France se tiendront à Reims les 27 et 28 septembre 2024.
Vendredi 27 septembre : colloque & assemblée générale
Propos de la journée
Les musées ont connu, depuis les années 1980, un développement considérable de leurs missions et de leurs activités. Portées par les injonctions à la démocratisation culturelle et à l’élargissement des publics, évaluées sur la croissance constante du nombre de leurs visiteurs, les institutions muséales ont accru et diversifié leur offre, renforcé leur expertise en acquérant de nouveaux savoir-faire. La course à la fréquentation a conduit les musées sinon à proposer une programmation de « blockbusters » au moins à jouer la carte de l’évènementiel, où un évènement chasse l’autre. L’essor du numérique a impliqué de nouveaux engagements, pour coller aux nouveaux canaux de médiation.
Le retour des visiteurs dans les musées en 2023 à des niveaux antérieurs à la crise sanitaire pourrait faire croire au retour triomphant de ce « monde d’avant ». Pourtant, une pression croissante sur les moyens alloués aux institutions culturelles, dont les musées, impliquent de nouveaux modes de fonctionnement : diminution du nombre de projets d’expositions, réduction des régimes de gratuités, des amplitudes d’ouverture voire, en certains endroits du globe, fermeture de musées… L’instabilité politique et les tensions sociales paraissent appeler à peser durablement sur la priorisation des moyens, eux-mêmes affectés par la hausse structurelle des coûts pour maintenir un même niveau de service, sans rien dire des crises conjoncturelles comme celle qui pèse sur l’énergie.
Arbitrer et réduire : deux obligations de plus en plus fortes qui sonnent également comme une nécessité vertueuse au regard des enjeux écologiques contemporains. Comment, dès lors, parvenir à concilier contrainte des moyens humains et financiers, réductions de l’impact écologique des actions, et renforcement des services apportés aux citoyens ? Quels sont les risques inhérents à cette injonction ? A défaut de l’éviter, comment donner du sens à la décroissance ?
Il s’agira d’évoquer, à travers des sujets aussi fondamentaux que le rapport des musées à leurs collections, leurs publics et leurs modes de gouvernance, la question de ce qui fait le cœur du musée. Que pouvons-nous faire évoluer, que défend-on nous fondamentalement ? Le sujet de la décroissance renvoie in fine à ce qui fait le musée, nous poussant à nous interroger sur ce à quoi nous ne sommes pas prêts à renoncer.
Liste d'intervenants à venir...
S'inscrire au colloque
La journée se terminera avec l'assemblée générale d'ICOM France, organisée sous un format hybride.
Samedi 28 septembre : visites professionnelles
Les visites professionnelles des musées de la ville sont organisées durant la matinée du samedi, sur inscription, au :
- Musée des Beaux-Arts de Reims - Visite du chantier : inscription à la visite
- Centre de conservation des musées de Reims : inscription à la visite
- Musée-hôtel Le Vergeur : visite du musée et de l’exposition "Le Japon dans la peau. Langage du corps tatoué" : inscription à la visite
- Musée Saint-Remi : visite du parcours rénové sur l’histoire de l’abbaye et de la nouvelle salle des tapisseries : inscription à la visite
Le musée est dans le pré - Musée et "ruralité"
Propos
Quel rôle les musées ont-ils à jouer pour répondre à un objectif d’équité territoriale et de démocratisation culturelle, et comment peuvent-ils contribuer à « faire société », au plus près de chacun ? Les projets scientifiques élaborés, les actions culturelles menées, dans et hors les murs, les projets itinérants, la mise en réseau des établissements, les partenariats faisant travailler ensemble musées et acteurs associatifs ou structures éducatives, la mise en place de résidences sont autant de pistes de travail pour faire du musée un lieu de vitalisation des liens sociaux qui répond aux grandes missions fixées dans la définition du musée.
Intervenants :
- Claire Delfosse, professeure de géographie à l’université Lyon 2
- Laurent Sébastien Fournier, professeur d'anthropologie à l'Université Côte d'Azur, président du conseil scientifique du musée jardin de Salagon
- Marie Lecasseur, responsable du service conservation et valorisation du patrimoine et des musées du département de la Meuse
- Elie Senguedé Ngalang, président d’ICOM Tchad
- Selma Toprak-Denis, directrice-adjointe des publics, cheffe du service de la médiation culturelle du Centre Pompidou
Modération : Annabelle Ténèze, directrice du musée du Louvre-Lens
Captation du débat
Podcast en anglais
Podcast en espagnol
Rencontre simultanément traduite en anglais, espagnol et français avec le soutien du ministère de la Culture
Un printemps tout en évènements

Chers.es membres d’ICOM France, chers.es collègues,
Alors que l’ICOM se réunit à Marseille cette semaine, nous vous proposons de revenir sur ces dernières semaines qui ont été l’occasion de nombreux échanges et manifestations. Nous en sommes (déjà !) à la 5ème séance de notre nouveau cycle des "52 minutes d’ICOM France, Des musées en leur temps". Chaque dernier jeudi du mois depuis février nous nous retrouvons autour de formats brefs destinés à mettre un coup de projecteur sur des projets qui répondent aux problématiques contemporaines auxquelles les musées ont à faire face : renouvellement des publics, relecture des collections, financements alternatifs, nouveaux rôles et missions des musées, écoresponsabilité… La dernière séance s’est déroulée le 30 mai dernier autour de la question du patrimoine de l’esclavage et de la colonisation. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre, et nous vous en remercions : ces temps d’échange sont les vôtres. Si les premières sessions vous ont échappé, vous pouvez les retrouver sur notre site. A la fin de ce mois de juin, nous nous retrouverons pour parler engagement dans les comités internationaux de l’ICOM.
Le 6 juin dernier, la soirée débat déontologie a été consacrée au lien entre musée et « ruralité ». Le Musée est dans le pré, qui a réuni près de 200 connexions pour cet évènement uniquement en ligne, a permis de poser une question : quel rôle les musées ont-ils à jouer pour répondre à un objectif d’équité territoriale et de démocratisation culturelle, et comment peuvent-ils contribuer à « faire société », au plus près de chacun ? Les intervenants y ont apporté leurs éléments de réponse, avec engagement et sincérité. Vous pouvez retrouver cette soirée également en ligne, avant d’en retrouver les actes écrits prochainement. Ces actes sont d’ailleurs disponibles pour la soirée du mois de mars, Peut-on tout exposer ?, n’hésitez pas à vous y référer.
Dans un monde où les conflits sont toujours d’actualité, nous voulions aussi attirer votre attention sur le communiqué publié par l’ICOM, ICOMOS et IFLA et que nous avons relayé sur notre site. Nous continuerons à faire état de la situation des zones en conflit et restons preneurs de toute information que les membres de notre réseau auraient en leur connaissance. N’hésitez pas à nous transmettre tout élément qui vous paraitrait important, nous pourrons relayer à nos collègues de l’ICOM.
Enfin, mais nous y reviendrons plus tard, notez que les prochaines journées professionnelles d’ICOM France se tiendront, à l’invitation de nos collègues, à Reims les 27 et 28 septembre prochains. Elles seront consacrées à la question de la décroissance des musées. Le programme est en cours de construction, mais vous pouvez d’ores et déjà réserver les dates dans votre agenda. Nous serons heureux de vous y retrouver.
A bientôt !
Les limites de la restauration
Le C2RMF organise de nouvelles rencontres en 2024 sur la thématique des limites pour la restauration aujourd'hui
En partenariat avec la DRAC Auvergne - Rhône-Alpes, le musée et la ville de de Grenoble la FFCR, l’AGCCPF et ARC-Nucléart, elle se tiendront à Grenoble du 10 au 11 octobre 2024.
Ces journées ont une double ambition : d’une part, explorer une problématique de conservation-restauration et, d’autre part, valoriser des retours d’expérience émanant de la région hôte.
La notion des limites de la restauration, limites librement choisies ou imposées, est la thématique retenue pour 2024. Quand le souhait commun est généralement de rendre à l’objet son état le plus proche possible de celui d’origine, quand sujets de recherche et travaux et mémoires d’élèves restaurateurs ne cessent d’ouvrir des pistes de plus en plus techniques et savantes, permettant des interventions d’une rare technicité, véritables « tours de forces » de maîtrise et de complexité, comment comprendre le choix de ne pas pousser aussi loin que possible une restauration techniquement réalisable, voire de faire le choix de ne pas intervenir, au risque d’accepter l’aggravation d’un état fragile ?
Responsables de collections, restaurateurs, mais aussi décideurs et même publics sont habitués à accepter et à lire des niveaux de manques importants, comme en archéologie, là où dans d’autres domaines la question n’est que difficilement évoquée. Faut-il questionner ces frontières ? À quelle étape d’une intervention, par qui et pourquoi ? Comment documenter les choix et les protocoles adoptés ? Quel mode de présentation offrir au public ? Comment la connaissance de l’histoire matérielle des œuvres peut-elle aider à décider ? L’alternative numérique à la restauration est-elle une voie à explorer ? Comment documenter les œuvres que nous condamnons ? Comment accompagner le public à comprendre l’absence ou la lacune ?
L’objectif de ces journées est de montrer, à partir d’exemples récents, illustrant la diversité des biens patrimoniaux et des problématiques de conservation, comment les limites de la restauration « acceptable » ont évolué, comment elles sont aujourd’hui fortement interrogées à l’aune de considérations économiques et environnementales de plus en plus prégnantes, comment il convient d’anticiper et rendre compatibles ces nouvelles attentes, l’obligation de conservation, une juste lisibilité des œuvres ainsi que leur appropriation par le public. Ces questions pourront être abordées sous des angles divers : histoire de la déontologie de la restauration, sciences de la matière, pratiques de la restauration, sciences humaines, etc.
Les thèmes abordés seront les suivants :
- Traiter des ensembles
- Face aux anciennes restaurations, que faire ?
- Face aux lacunes, les limites de la réintégration
- Restauration et respect de l’intention de l’artiste
- Œuvres très altérées : restauration à minima
- La non restauration : un choix raisonné

Programme ci-contre
Recherche de provenance des objets culturels originaires des pays d'Afrique sub-saharienne
Le premier appel à projets, dans le cadre du fonds franco-allemand de recherche de provenance, est ouvert
L'appel à projets est destiné à des consortiums regroupant des entités françaises, allemandes et africaines dont le projet est d'étudier et de documenter comment sont entrés les objets d'art originaires des pays africains sub-sahariens dans les collections françaises et allemandes.
L'appel à projet est annuel. Il est renouvelé chaque année, le temps de l'existence du fonds, soit pendant 3 ans à partir de 2024.
Tout type de projet de recherche de provenance peut être financé. Il doit cependant concerner des collections/objets originaires des pays d'Afrique sub-saharienne et conservés aujourd’hui dans des institutions culturelles françaises ou allemandes. Les projets de recherche peuvent être menés sur 12, 24 ou 36 mois.
Calendrier :
- 19 janvier : ouverture de l'appel à projets,
- fin avril : clôture de l'appel à projets,
- courant juillet : annonce des résultats.
Le fonds de recherche de provenance
Le fonds franco-allemand est dédié à la recherche de provenance d'objets culturels, présents dans les collections publiques des deux pays, ayant une grande importance symbolique, artistique, historique ou sociétale pour les pays et les sociétés d'Afrique sub-saharienne.
La recherche de provenance des objets consiste à retracer l'histoire des objets, depuis leur création, jusqu'à leur entrée dans les collections publiques des institutions culturelles, universitaires et/ou de recherche françaises et allemandes. Aujourd'hui, ces parcours d'acquisition restent encore insuffisamment documentés et souvent constitués d'informations très parcellaires alors qu'ils sont essentiels pour connaître l'histoire culturelle des objets et les contextes dans lesquels ils ont été acquis et ont circulé.
Le fonds est doté chaque année d'un budget de 720 000 euros.
Les ministères français de la Culture et de l'Europe et des affaires étrangères, le ministère fédéral de l’Éducation et de la Recherche et la ministre d'Etat et l'adjointe auprès du Chancelier, déléguée auprès du gouvernement fédéral d'Allemagne, en charge de la culture et des médias ont mandaté le centre Marc Bloch pour assurer la gestion et le suivi du fonds. Le centre Marc Bloch est une institution franco-allemande de recherche en sciences sociales et humaines, basée à Berlin.
Réunion d'information en ligne
Inscription : obligatoire - si vous souhaitez assister à la réunion en présence du CMB, veuillez envoyer un e-mail à Dorothee.mertz@cmb.hu-berlin.de.
Le nombre de participants est limité. Liens d'inscription :
Wed 21.02.2024, 11:00 am – 12.00 pm: in French
https://us02web.zoom.us/
Wed 28.02.2024 11:00 am – 12.00 pm: in French
https://us02web.zoom.us/
Bourses de voyage pour la conférence européenne des musées NEMO 2024
NEMO a le plaisir d'annoncer la création de deux systèmes de bourses de voyage pour la conférence européenne des musées NEMO "Can we talk ? Les musées face à la polarisation".
Cinq jeunes professionnels des musées et cinq professionnels des musées situés en Europe du Sud et du Centre-Est recevront une bourse de voyage et une participation gratuite à la conférence. Date limite de candidature : 9 septembre 2024.
NEMO publie deux appels à participation, l'un s'adressant aux jeunes professionnels des musées en Europe, et l'autre adapté aux professionnels des musées situés en Europe du Sud et du Centre-Est, afin d'encourager leur participation à la prochaine Conférence européenne des musées de NEMO. Les candidats retenus pourront se joindre à la conférence du 10 au 12 novembre 2024 à Sibiu, en Roumanie, pour discuter du pouvoir qu'ont les musées de faire face à la polarisation et à la pression politique et de la manière de construire des relations solides avec les groupes sous-représentés et de favoriser leur représentation.
Séjour professionnel en musée en Allemagne
ICOM France relaie l'appel à candidature de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) : développez vos compétences internationales en travaillant deux mois dans un musée en Allemagne !
Pourquoi candidater ?
- Découvrir les pratiques muséales en Allemagne
- Echanger et partager des expériences dans ce domaine
- Participer au développement de la coopération entre musées
Durée du programme :
Du 22 avril au 27 juin 2025 (Séjour professionnel de 2 mois)
Qui peut candidater ?
- Personnels scientifique (par exemple de conservation), de médiation, de documentation, de restauration, de régie, professions techniques, responsables de services culturels et pédagogiques etc.
- Titulaires d’un diplôme universitaire ou équivalent en gestion culturelle et/ou qui justifient d’une expérience professionnelle en milieu muséal
- Exercer une activité professionnelle ou se destiner à un métier en musée ou dans un service muséographique
- Résider de façon permanente en France
- Avoir des compétences de base en langue allemande (niveau A2 conseillé)
- Jusqu’à 35 ans révolus
Comment candidater ?
- CV et lettre de motivation en français et en allemand précisant le type de musée, la nature des collections et le domaine d’activités souhaités
- Autorisation de votre structure d’origine (si vous êtes sous contrat)
- Engagement écrit de participation active au programme dans son intégralité à envoyer par e-mail jusqu’au 1er novembre au ministère de la Culture - Service des musées de France à : Bénédicte Rolland-Villemot benedicte.rolland-villemot@ culture.gouv.fr Tél : 01 40 15 35 41
L’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) est une organisation internationale engagée en faveur de la coopération franco-allemande. Chaque année, près de 200 000 jeunes participent à ses programmes. Ce programme est organisé avec la Direction générale des patrimoines et de l’architecture - Service des musées de France (DGPAT, SMF) et la Stiftung Haus der Geschichte der Bundesrepublik Deutschland (HdG).
Prix ICOM pour les pratiques de développement durable dans les musées
Le Conseil international des musées (ICOM) a le plaisir d’annoncer le lancement du prix ICOM pour les pratiques de développement durable dans les musées
Le prix ICOM est le premier prix mondial qui récompense les initiatives innovantes et les pratiques muséales exemplaires en matière de développement durable. C’est également le premier prix que l’ICOM adresse à tous ses membres.
Conformément à la résolution de Kyoto 2019 de l’ICOM sur la durabilité et la mise en œuvre de l’Agenda 2030, Transformer notre monde et le plan stratégique de l’ICOM, le prix ICOM contribue au renforcement de l’engagement de l’ICOM en faveur du développement durable. Le prix se présente comme une opportunité d’apprentissage pour les professionnels des musées et le réseau de l’ICOM.
L’ICOM, en tant qu’organisation mondiale, vise à démontrer les différentes façons dont le secteur muséal contribue au développement durable et à inspirer les musées et les professionnels des musées du monde entier à entreprendre ou à renforcer leurs efforts en faveur du développement durable dans la pratique.
En outre, l’ICOM entend servir de catalyseur pour l’action collective, en encourageant tous les organes de l’ICOM (comités nationaux et internationaux, alliances régionales et organisations affiliées) à jouer un rôle actif dans la promotion des pratiques de développement durable au sein de la communauté muséale. L’ICOM lance ainsi une initiative novatrice qui rassemble tous ses organes dans un front uni pour le développement durable.
Grâce à cette initiative, l’ICOM renforce son engagement envers l’Agenda 2030 et au-delà en étant à l’avant-garde du changement dans le secteur des musées et en inspirant un développement accéléré de pratiques durables conduisant à des changements à long terme pour le secteur des musées et notre avenir commun.
Le prix ICOM reçoit des candidatures, qui sont jugées par un jury international sur la base des cinq dimensions de l’Agenda 2030 et des Objectifs de développement durable, à savoir les 5 P : Personnes, Planète, Prospérité, Paix et Partenariat.
La cérémonie de remise du prix ICOM aura lieu lors de la conférence générale de l’ICOM 27th en 2025 à Dubaï
Le prix
Le lauréat du prix recevra une statuette unique spécialement conçue pour la première édition du prix. Le lauréat du prix aura également l’opportunité d’être promu à travers les différents médias de l’ICOM (tels que, mais sans s’y limiter, les médias sociaux de l’ICOM, le podcast de l’ICOM, et/ou le site web de l’ICOM).
Les trois (3) finalistes seront invités par l’ICOM à participer à la 27e conférence générale de l’ICOM qui se tiendra à Dubaï en 2025. Ils recevront un certificat de récompense pour leurs projets.
Une publication présentant le lauréat, les finalistes et les projets remarquables qui font partie de la liste restreinte sélectionnée par le jury, sera publiée quelques mois après la conférence générale de l’ICOM.
Revue Museum international
La 27e Conférence générale de l’ICOM se tiendra à Dubaï en novembre 2025. Le thème de cette conférence est le suivant :
« L’avenir des musées dans des communautés en constante évolution ».
Trois sous-thèmes ont été identifiés par les organisateurs :
- Le patrimoine immatériel
- Le pouvoir des jeunes
- Les nouvelles technologies
Nous souhaitons que le numéro de Museum International qui paraîtra à l’été 2025 contribue à la réflexion des professionnels des musées sur ces sujets, nous avons donc choisi pour plusieurs raisons de les réunir sous la bannière de la jeunesse. Ce sont les jeunes qui font évoluer rapidement les communautés avec lesquelles les musées collaborent ou apprennent à interagir. Ce sont eux qui sont nés avec les technologies numériques que les musées s’approprient peu à peu pour évoluer et se réinventer. C’est également pour eux que le patrimoine immatériel doit être préservé, dans la mesure où ils en seront les passeurs à leur tour, et parce qu’ils sont aujourd’hui les créateurs des patrimoines matériels et immatériels de demain. En somme, nous avons choisi cet axe parce que les jeunes professionnels et le jeune public portent en eux l’avenir des musées.
Tous les résumés d’articles que nous recevrons seront évalués et sélectionnés suivant un processus de relecture anonyme par des pairs. Le numéro devrait être publié à l’été 2025, en collaboration avec Taylor&Francis/Routledge.
Date limite d’envoi : 7 août 2024
Jeunesse, patrimoine immatériel et nouvelles technologies dans les musées
Vol. 76 Nº 303 – 304
Le rôle de la jeunesse a souvent été négligé dans les études culturelles, en particulier dans les musées et les institutions patrimoniales. Il est vrai que, bien qu’ils constituent la majorité de la population mondiale, les jeunes sont parfois marginalisés dans la gouvernance, la participation opérationnelle et le développement du contenu de ces espaces. Pourtant, il est essentiel de reconnaître et d’impliquer les jeunes dans ces processus, compte tenu de leur rôle en tant qu’héritiers et innovateurs au sein de leurs communautés. En outre, pour de nombreux jeunes, et en particulier pour ceux qui vivent dans des régions où les possibilités éducatives et économiques sont limitées, la participation à la sauvegarde du patrimoine immatériel peut avoir un effet transformateur. Elle leur offre des possibilités d’épanouissement personnel et collectif, leur donnant un but à atteindre, renforçant leur bien-être et créant des opportunités d’expression créative et de développement économique. En tant qu’enfants du numérique, les jeunes ont la possibilité de repenser le patrimoine immatériel dans des contextes contemporains. Grâce à diverses avancées technologiques, y compris des plateformes comme les réseaux sociaux, ils peuvent partager et célébrer des pratiques culturelles, créant un pont entre les mondes traditionnel et moderne. Cela permet non seulement aux jeunes d’élargir leur compréhension et leur appréciation des différentes cultures, mais aussi de faciliter le dialogue et l’apprentissage intergénérationnels. En reconnaissant et en mobilisant le potentiel des jeunes en matière de préservation et d’innovation culturelles, les musées et les institutions patrimoniales peuvent s’assurer que le patrimoine immatériel reste pertinent et accessible aux générations futures dans ce monde en constante évolution.
Nous souhaitons recevoir un large éventail de contributions susceptibles d’apporter un regard pertinent sur le triptyque Jeunesse – Patrimoine immatériel – Technologie dans un contexte muséal. Nous souhaitons recevoir des contributions qui abordent les sujets suivants, dont la liste n’est pas exhaustive :
- Les jeunes et le patrimoine immatériel dans le contexte muséal
- Le pouvoir de la technologie au service du patrimoine immatériel
- Les jeunes et la gouvernance des musées
- Les jeunes à la tête d’activités muséales
- Les jeunes à l’origine de changements dans les musées
- Le patrimoine immatériel comme vecteur de dialogue interculturel pour les jeunes
- Patrimoine immatériel, jeunesse et réseaux sociaux
- Déontologie et spécificités des études sur les jeunes visiteurs
PROCESSUS DE SÉLECTION
Les résumés d’articles, d’environ 300 mots et rédigés en anglais, en français ou en espagnol, doivent être envoyés à publications@icom.museum dans un document Word (.doc). (si vous ne recevez pas de confirmation de réception dans un délai de 2 semaines, il est possible que votre e-mail ne nous soit pas parvenu – n’hésitez pas à nous écrire à nouveau).
Les contributions ne sont pas rémunérées.
Merci d’inclure les informations suivantes dans votre résumé :
- Titre de l’article
- Noms de l’auteur (ou des auteurs)
- Expérience professionnelle
La date limite d’envoi est fixée au 7 août 2024.
Les résumés d’articles seront examinés anonymement par le Comité Éditorial.
Museum International est publié en anglais. Toutefois, nous acceptons également des résumés d’articles dans les deux autres langues officielles de l’ICOM (le français et l’espagnol). Si votre résumé est accepté, nous vous enverrons les directives à suivre pour la rédaction de votre article complet. Vous disposerez alors d’approximativement deux mois pour le rédiger et nous l’envoyer. Il vous est possible de rédiger votre texte complet dans l’une des trois langues officielles de l’ICOM, à savoir l’anglais, le français, ou l’espagnol.