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Visites professionnelles proposées par ICOM France
Des visites professionnelles conçues par les équipes des Musées-Château de Tours et du CCCOD, sont organisées le samedi 23 septembre à Tours, au lendemain de la rencontre "Nouveaux publics, nouveaux usages, nouveaux modèles".
Direction Château-musées

Crédit photo : Musée-Château Tours
- 9h30 - Visite des réserves mutualisées de la Direction du Château-Musée
Musée du Compagnonnage

Crédit photo : Wikipédia
- 9h30 - Visite du musée du Compagnonnage
Muséum d'histoire naturelle

Crédit photo : Museum d'histoire naturelle Tours
- 9h30 - Visite du musée d'histoire naturelle de Tours
Musée des Beaux-arts

Crédit photo : Wikipédia
Le Musée des Beaux-Arts de Tours propose plusieurs visites au choix
- 9h30 - Visite suivie de l'atelier : "Voyages...Au delà des murs"
- 9h30 - Visite suivie de l'atelier "Projets en direction des publics en situation de handicap"
- 11h30 - Visite des sous-terrains gallo-romains du musée
- 11h30 - Visite-discussion du musée par Hélène Jagot
CCC OD - Centre de création contemporaine Olivier Debré

Crédits photos : © Benoit Fougeirol CCC OD - Tours
- 9h30 - Visite du CCC OD par Isabelle Reiher, directrice de l'établissement
Le Chant des Toiles
ICOM France relaie l'appel à partenariat de la compagnie de théâtre On Off
Cette compagnie déploie Le Chant des Toiles, un concept mêlant chant, théâtre et beaux-arts et invitant les publics à découvrir ou à redécouvrir des œuvres picturales, d’une manière profondément intime et immersive.
Ce projet offre aux publics une expérience unique : installé·e·s confortablement dans des transats, les yeux bandés, les participant·e·s sont conduit·e·s dans un voyage auditif et sensoriel à travers le chant du moyen-âge à nos jours. Ce voyage théâtral et musical, où la vue cède sa place à l’écoute, invite le public à imaginer les œuvres qui lui sont chantées. A l’issue des représentations, une rencontre avec un·e médiateur·rice permet au public de découvrir de visu les œuvres mentionnées dans Le Chant des Toiles et à créer des dialogues sur le contexte artistique, politique et historique de chaque œuvre.
L’objectif de ce projet est de sensibiliser les publics à l’art, et notamment à l’art commun sur ce territoire transfrontalier, de faire naître une relation affective entre le spectateur·rice et les œuvres, de rendre l’art accessible au plus grand nombre, de susciter la curiosité et l’envie de découvrir des œuvres picturales, de créer des dialogues et de valoriser une ou plusieurs œuvres de la collection du ou des musées partenaires.
Pour la construction de ce projet transfrontalier, la compagnie On Off est à la recherche de musées partenaires en Hauts-de-France, en Wallonie et en Flandres. L’implication souhaitée du musée partenaire comprend principalement l’apport en connaissances artistiques et scientifiques tant en histoire de l’art qu’en médiation, la mise en place et/ou l’organisation d’une médiation à l’issue de la représentation qui pourrait prendre la forme d’une rencontre, d’un livret, de podcasts, forme à définir en fonction de ce que le musée souhaite, l’accueil de représentations dans les murs et/ou hors-les-murs du musée ou chez un ou plusieurs de leurs partenaires.
Le financement de cette création sera intégralement pris en charge par l’appel à microprojets transfrontaliers – Interreg France-Wallonie-Vlaanderen (dépôt du projet premier trimestre 2025).
Lien vers une esquisse du Chant des Toiles : https://www.youtube.com/watch?v=oV5cHdMZzgQ&t=7s
Contact : Compagnie On Off / 58 rue Brûle Maison - 59 000 Lille, France / + 33 (0)7 66 78 39 65 / contact@compagnieonoff.com / www.compagnieonoff.com
Objets de mémoire // ICOM Costume & ICOM Madagascar
Objets de mémoire est un projet subventionné par ICOM SAREC dans le cadre de l’appel à Projet de solidarité de l’ICOM 2023. Il est placé sous le haut patronage du Ministère de la Communication et de la Culture malgache et celui de l’Académie Malgache.
À travers un objet textile patrimonial récemment revenu sur le territoire malgache (la robe de la princesse Ramasindrazana), ce projet inclut plus globalement l’étude technique, l’entretien et la valorisation d’objets vestimentaires appartenant aux diverses collections : de l’ORMada (Office du Rova de Madagascar ex Musée du Palais de la Reine) Antananarivo (robe royale), du Musée de la Cathédrale Andohalo Antananarivo (vêtement liturgique), du Musée de la Gendarmerie Moramanga (tenue d’honneur pour peloton motard), de l’AKAMIA Museum Académie Militaire Antsirabe (tenue d’apparat d’officier militaire).
Un atelier mis en place en juin 2024 à Antananarivo et en ligne permet à tous les acteurs locaux de présenter leur objet phare, d’échanger conseils et pratiques avec des experts internationaux et membres du comité ICOM Costume en ligne, dans un format hybride.
Porteur de projet : ICOM COSTUME
Corinne Thépaut-Cabasset, présidente du comité international ICOM Costume et membre du comité permanent ICOM SAREC
L’objet patrimonial est identitaire et étroitement lié à l’histoire et à la mémoire. À travers un exemple concret – le retour de la robe de la princesse Ramasindrazana de Madagascar – le projet ‘Objets de mémoire’ cherche à démontrer comment le patrimoine devient l’affaire de tous et source d’identité. Non pas « un simple témoin immobile de l’histoire mais la source d’évènements, d’émotions collectives, de controverses, voire de révoltes », la définition du patrimoine « véhicule l’idée de biens matériels transmis dans le temps, reliant le passé, présent et futur dans un objectif de conservation. Il s’agit de maintenir hors de toute altération, dans le même et/ou bon état un bien patrimonial. » (B. Waty, Quand le patrimoine devient l’affaire de tous, 2016).
Le projet ‘Objets de mémoire’ fait partie de l’effort mené par le comité ICOM Costume pour renforcer les compétences des professionnels des musées – en charge de collections textiles et de costumes – en matière de réponse d’urgence aux risques encourus par le patrimoine culturel lors des crises sociaux-politiques et catastrophes naturelles dans certaines régions du monde, de conseiller ou d’orienter à l’acquisition et à la restauration, à l’exposition, d’aider à la communication et à la médiation des objets matériels dans des régions moins accessibles ou préservés dans des collections peu connues ou peu accessibles. Ce projet est financé par le comité permanent ICOM SAREC et le comité international ICOM COSTUME pour les musées et collections de Costume, Mode et Textiles. Ce comité international fut créé en 1960 par l’historien du costume François Boucher, et comprend aujourd’hui plus de 500 membres actifs du monde entier.
Partenaire ICOM MADAGASCAR
Bako Rasoarifetra, présidente du comité national ICOM Madagascar
Le comité national ICOM Madagascar est créé en 1987 sous tutelle du Ministère chargé de la Culture en tant qu’association régie par l’ordonnance N° 60- 133 du 30 octobre 1960. En adhérant au statut de l’ICOM, il représente les intérêts des musées et de la profession muséale et organise des activités pour la promotion des musées et la protection du patrimoine culturel matériel et immatériel. Ses principaux défis actuels sont la professionnalisation du milieu muséal en encourageant et en accompagnant les musées membres à la normalisation de la gestion des collections (inventaire - documentation - réserve-préservation) et le développement des activités à l’endroit du jeune public dans l’accomplissement de ses missions éducatives et culturelles. Le comité offre également ses expertises et accompagne les projets de création de musée. Actuellement, l’ICOM Madagascar regroupe 25 musées publics et privés relevant de plusieurs domaines : l’art, l’archéologie, l’ethnographie, l’histoire naturelle, l’histoire, la géologie, l’océanographie, la religion, la littérature, la photographie, la propriété intellectuelle, l’armée, etc. Il est membre de l’Alliance Régionale Afrique.
Après l’acquisition, par le gouvernement malgache, de la robe de la princesse Ramasindrazana (tante et conseillère de la reine Ranavalona III, 1867-1917) mise en vente aux enchères à Londres en 2020 et son retour auprès des collections royales au Musée ORMada, l’ICOM Madagascar a saisi le comité international ICOM Costume pour lui demander une aide dans le domaine d’expertise sur la préservation du textile conservé dans les musées de Madagascar, ainsi que sur les outils de médiation culturelle. Cette démarche est d’une importance capitale pour les musées malgaches, car avec la tenue de l’atelier hybride ‘Objets de mémoire’, des experts internationaux interviennent sur différents thèmes afin de partager leurs savoir-faire et expériences dans la conservation et la mise en valeur du patrimoine textile. Cet atelier est une grande opportunité pour les musées malgaches de s’ouvrir au monde des professionnels des musées et de renforcer leurs compétences en matière de conservation de textile.
L'atelier en ligne qui aura lieu le 21 juin 2024 (13h-17h heure de Paris) avec une traduction en anglais sera ouvert à l'inscription.
Les participants locaux de 4 musées de Madagascar présenteront un objet de leur collection : Le musée ORMada (Office du Rova de Madagascar ex Musée du Palais de la Reine) Antananarivo (robe royale) ; Le Musée de la Cathédrale d'Andohalo Antananarivo (tenue liturgique) ; Le Musée de la Gendarmerie Nationale Moramanga (tenue d'honneur pour peloton motard) ; Le Musée de l'Académie Militaire AKAMIA Antsirabe (tenue d'apparat d'officier militaire).
Présentations en ligne de Chris Paulocik (Costume Institute MET, New York), Anne Labourdette (Musée du Louvre, Paris), Bernard Berthod (Musée de Fourvière, Lyon), Fabien Leclerc (Musée international des Hussards, Tarbes).
Date limite : 14 juin 2024

Objets de mémoire // ICOM Costume & ICOM Madagascar
Objets de mémoire est un projet subventionné par ICOM SAREC dans le cadre de l’appel à Projet de solidarité de l’ICOM 2023. Il est placé sous le haut patronage du Ministère de la Communication et de la Culture malgache et celui de l’Académie Malgache.
À travers un objet textile patrimonial récemment revenu sur le territoire malgache (la robe de la princesse Ramasindrazana), ce projet inclut plus globalement l’étude technique, l’entretien et la valorisation d’objets vestimentaires appartenant aux diverses collections : de l’ORMada (Office du Rova de Madagascar ex Musée du Palais de la Reine) Antananarivo (robe royale), du Musée de la Cathédrale Andohalo Antananarivo (vêtement liturgique), du Musée de la Gendarmerie Moramanga (tenue d’honneur pour peloton motard), de l’AKAMIA Museum Académie Militaire Antsirabe (tenue d’apparat d’officier militaire).
Un atelier mis en place en juin 2024 à Antananarivo et en ligne permet à tous les acteurs locaux de présenter leur objet phare, d’échanger conseils et pratiques avec des experts internationaux et membres du comité ICOM Costume en ligne, dans un format hybride.
Porteur de projet : ICOM COSTUME
Corinne Thépaut-Cabasset, présidente du comité international ICOM Costume et membre du comité permanent ICOM SAREC
L’objet patrimonial est identitaire et étroitement lié à l’histoire et à la mémoire. À travers un exemple concret – le retour de la robe de la princesse Ramasindrazana de Madagascar – le projet ‘Objets de mémoire’ cherche à démontrer comment le patrimoine devient l’affaire de tous et source d’identité. Non pas « un simple témoin immobile de l’histoire mais la source d’évènements, d’émotions collectives, de controverses, voire de révoltes », la définition du patrimoine « véhicule l’idée de biens matériels transmis dans le temps, reliant le passé, présent et futur dans un objectif de conservation. Il s’agit de maintenir hors de toute altération, dans le même et/ou bon état un bien patrimonial. » (B. Waty, Quand le patrimoine devient l’affaire de tous, 2016).
Le projet ‘Objets de mémoire’ fait partie de l’effort mené par le comité ICOM Costume pour renforcer les compétences des professionnels des musées – en charge de collections textiles et de costumes – en matière de réponse d’urgence aux risques encourus par le patrimoine culturel lors des crises sociaux-politiques et catastrophes naturelles dans certaines régions du monde, de conseiller ou d’orienter à l’acquisition et à la restauration, à l’exposition, d’aider à la communication et à la médiation des objets matériels dans des régions moins accessibles ou préservés dans des collections peu connues ou peu accessibles. Ce projet est financé par le comité permanent ICOM SAREC et le comité international ICOM COSTUME pour les musées et collections de Costume, Mode et Textiles. Ce comité international fut créé en 1960 par l’historien du costume François Boucher, et comprend aujourd’hui plus de 500 membres actifs du monde entier.
Partenaire ICOM MADAGASCAR
Bako Rasoarifetra, présidente du comité national ICOM Madagascar
Le comité national ICOM Madagascar est créé en 1987 sous tutelle du Ministère chargé de la Culture en tant qu’association régie par l’ordonnance N° 60- 133 du 30 octobre 1960. En adhérant au statut de l’ICOM, il représente les intérêts des musées et de la profession muséale et organise des activités pour la promotion des musées et la protection du patrimoine culturel matériel et immatériel. Ses principaux défis actuels sont la professionnalisation du milieu muséal en encourageant et en accompagnant les musées membres à la normalisation de la gestion des collections (inventaire - documentation - réserve-préservation) et le développement des activités à l’endroit du jeune public dans l’accomplissement de ses missions éducatives et culturelles. Le comité offre également ses expertises et accompagne les projets de création de musée. Actuellement, l’ICOM Madagascar regroupe 25 musées publics et privés relevant de plusieurs domaines : l’art, l’archéologie, l’ethnographie, l’histoire naturelle, l’histoire, la géologie, l’océanographie, la religion, la littérature, la photographie, la propriété intellectuelle, l’armée, etc. Il est membre de l’Alliance Régionale Afrique.
Après l’acquisition, par le gouvernement malgache, de la robe de la princesse Ramasindrazana (tante et conseillère de la reine Ranavalona III, 1867-1917) mise en vente aux enchères à Londres en 2020 et son retour auprès des collections royales au Musée ORMada, l’ICOM Madagascar a saisi le comité international ICOM Costume pour lui demander une aide dans le domaine d’expertise sur la préservation du textile conservé dans les musées de Madagascar, ainsi que sur les outils de médiation culturelle. Cette démarche est d’une importance capitale pour les musées malgaches, car avec la tenue de l’atelier hybride ‘Objets de mémoire’, des experts internationaux interviennent sur différents thèmes afin de partager leurs savoir-faire et expériences dans la conservation et la mise en valeur du patrimoine textile. Cet atelier est une grande opportunité pour les musées malgaches de s’ouvrir au monde des professionnels des musées et de renforcer leurs compétences en matière de conservation de textile.
L'atelier en ligne qui aura lieu le 21 juin 2024 (13h-17h heure de Paris) avec une traduction en anglais sera ouvert à l'inscription.
Les participants locaux de 4 musées de Madagascar présenteront un objet de leur collection : Le musée ORMada (Office du Rova de Madagascar ex Musée du Palais de la Reine) Antananarivo (robe royale) ; Le Musée de la Cathédrale d'Andohalo Antananarivo (tenue liturgique) ; Le Musée de la Gendarmerie Nationale Moramanga (tenue d'honneur pour peloton motard) ; Le Musée de l'Académie Militaire AKAMIA Antsirabe (tenue d'apparat d'officier militaire).
Présentations en ligne de Chris Paulocik (Costume Institute MET, New York), Anne Labourdette (Musée du Louvre, Paris), Bernard Berthod (Musée de Fourvière, Lyon), Fabien Leclerc (Musée international des Hussards, Tarbes).
Date limite : 14 juin 2024

André Desvallées (1931-2024)
André Desvallées s’est éteint le 5 juin dernier, accompagné par sa famille. Le monde des musées perd un collègue d’exception ; la muséologie française perd l’un de ses auteurs les plus renommés et connus sur le plan international.
André a longtemps été l’assistant de Georges Henri Rivière, le père de la muséologie française.
Engagé peu de temps après son service militaire par le directeur/fondateur du musée national des Arts et Traditions populaires, il est nommé en 1959 à la direction du service de muséologie de cet établissement, afin de coordonner le chantier de construction des ATP et notamment le programme des expositions permanentes et temporaires.
A partir de 1977, il passe à l’inspection générale des musées classés et contrôlés, en charge des musées d’ethnographie. C’est dans ce contexte qu’il participe activement au développement des écomusées et propose la notion de nouvelle muséologie (dans un article pour l’Encyclopaedia Universalis), à laquelle il est très largement associé dans ses écrits, notamment l’anthologie Vagues, qu’il coordonne au début des années 1990.
Auteur majeur sur le plan de la muséologie, il coédite Vers une redéfinition du musée ? (2007), dans le contexte (déjà à l’époque) de la nouvelle définition du musée par l’ICOM, les Concepts clés de la muséologie (2010) ainsi que le Dictionnaire encyclopédique de muséologie (2011). Ses articles et ouvrages bénéficieront de très nombreuses traductions à l’étranger.
André Desvallées a été un membre actif de l’ICOM, très engagé au sein d’ICOM France, mais surtout sur le plan de la muséologie, à l’ICOFOM où il a occupé de nombreuses fonctions et été désigné Conseiller permanent à partir de 2001. Il a été nommé membre d’honneur de l’ICOM en 2013.
François Mairesse
Président de la Chaire UNESCO pour l'étude de la diversité muséale et son évolution
Réunions annuelles de l’ICOM 2024 : Rassembler le réseau mondial des musées
Le Conseil international des musées (ICOM) a organisé ses réunions annuelles cette semaine, marquant une étape importante pour le réseau mondial des musées.
Organisées les 11 et 12 juin 2024, ces réunions hybrides, qui se sont déroulées au Mucem à Marseille et en ligne, ont souligné l’engagement de l’ICOM à faire progresser les pratiques muséales, à favoriser la collaboration internationale et à relever les défis contemporains du secteur.
“Les musées sont un moyen important d’échange culturel, d’enrichissement des cultures, de coopération et de paix. Aujourd’hui, ces objectifs sont plus pertinents que jamais”. Emma Nardi, présidente de l’ICOM
RENFORCER LA GOUVERNANCE GLOBALE : LE CONSEIL CONSULTATIF ET L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Les réunions ont rassemblé les principales parties prenantes, notamment la 96e session du Conseil consultatif et la 39e Assemblée générale ordinaire. Ces organes directeurs jouent un rôle crucial dans l’élaboration de l’avenir des musées du monde entier. Le Conseil consultatif, présidé par Antonio Rodríguez et la vice-présidente Eunice Báez Sánchez, agit en tant qu’organe consultatif stratégique, fournissant des recommandations et supervisant diverses activités de l’ICOM. L’Assemblée générale, présidée par Emma Nardi, présidente de l’ICOM, est le principal organe de décision et ratifie les propositions importantes.
Cette période a également été l’occasion pour le Conseil d’administration de se réunir en personne afin de prendre des décisions stratégiques et opérationnelles basées sur les résultats des réunions statutaires. Ces réunions ont également marqué la nomination de Medea S. Ekner en tant que directrice générale.
© François Vezien
LES PÔLES THÉMATIQUES : RELEVER LES DÉFIS CONTEMPORAINS
En complément des sessions formelles, des pôles thématiques ont été organisés ; ils ont fourni des plateformes pour des discussions approfondies sur des questions cruciales. Les participants ont ainsi pris part à des ateliers interactifs sur la décolonisation, la révision du Code de déontologie, le Prix ICOM pour les pratiques de développement durable dans les musées, l’examen du Plan stratégique de l’ICOM 2022-2028 et les discussions menées par le Comité pour l’allocation stratégique des ressources et la coopération extérieure (SAREC). Grâce aux visites des collections du Mucem, aux sorties culturelles organisées et aux moments conviviaux qui ont été partagés, ces réunions ont créé une synergie entre les participants, enrichissant le travail de l’ICOM et soutenant les activités des musées dans le monde entier.
“La décolonisation a des significations différentes selon les régions du monde et les communautés. Nous devons en tenir compte.” Terry Simioti Nyambe, membre du conseil d’administration.
Grâce à des discussions approfondies, à la planification stratégique et à la célébration de pratiques innovantes, l’ICOM continue de favoriser un environnement muséal collaboratif et éthique. Ces réunions ont non seulement mis en évidence les réalisations de l’ICOM, mais elles ont également tracé une voie claire pour les projets futurs, en veillant à ce que les musées du monde entier restent dynamiques, inclusifs et durables.
Le Conseil d’administration de l’ICOM avec la présidente de l’ICOM et la directrice générale de l’ICOM. De gauche à droite : Deborah Tout-Smith, Ahmed Mohammed, Inkyung Chang (vice-présidente), Karin Weil González, Antonio Rodriguez (ex-officio), Feng Zhao, Medea S. Ekner (directrice générale), Terry Simioti Nyambe (vice- président), Emma Nardi (présidente), Steph Scholten, Carina Jaatinen (trésorière), Jody Steiger, Luís Raposo, Kaja Sirok, Marilia Bonas et Tayeebeh Golnaz Golsabahi. Photo : © François Vezien
Conférence générale des comités CAMOC & COMCOL
En octobre 2024, les comités internationaux CAMOC (musées de villes) et COMCOL (collections) de l'ICOM uniront à nouveau leurs forces pour revisiter la collecte et la (re)présentation dans et avec la ville, en étudiant la fluidité des frontières entre les musées et les villes.
La conférence Collecting with(in) the City sera organisée par le musée d'Amsterdam en partenariat avec Imagine IC, et se concentrera sur ce que signifie collecter avec/et dans une ville et sur la manière dont les musées et les institutions du patrimoine culturel d'aujourd'hui le font.
Ce thème central nous invite à nous pencher sur des questions conceptuelles urgentes : Que peuvent saisir les musées au-delà des objets ? (Comment peuvent-ils collecter les rythmes, les sons ou les odeurs de la ville ?) Peut-on collectionner les personnes qui créent et utilisent une ville ? Comment les collections contemporaines peuvent-elles s'inspirer des collections existantes et comment le fait de regarder les collections avec de nouvelles perspectives (extérieures) peut-il apporter de nouveaux éclairages ? Quels sont les vestiges du passé qui vivent dans le présent et comment se manifestent-ils ? Comment les musées devraient-ils s'occuper des nouveaux récits urbains et des personnes qu'ils concernent ? Lorsque l'on travaille sur un nouvel équilibre d'expertise et d'attentes, quelles inégalités et relations de pouvoir émergent dans les musées (de ville) ? Comment l'évolution des idées sur la propriété et l'autorité affecte-t-elle les pratiques de collection et d'exposition ?
Pour les musées, ces questions deviennent de plus en plus pertinentes, car l'équilibre entre le patrimoine matériel et immatériel est en train de changer. Les musées et les institutions patrimoniales collectent non seulement des objets, mais aussi des histoires et des expériences. De plus en plus, ils le font sous diverses formes participatives avec les habitants, qui peuvent devenir des partenaires dans les processus et les projets de co-création. Ainsi, comme la collecte de villes peut inclure des espaces urbains contemporains, ainsi que des vies et des récits urbains, ces questions touchent également à des discours critiques sur le pouvoir, la réciprocité et l'impact. Avec qui pouvez-vous/avez-vous des partenariats ? À quoi ressemble ce processus de collaboration avec les réseaux et les communautés d'une ville ? Qu'est-ce qui fait que les collaborations sont mutuellement bénéfiques ? En d'autres termes, la collecte collaborative et participative soulève diverses questions qui méritent d'être étudiées, qu'il s'agisse d'éthique et de légalité, de questions sociologiques et psychologiques ou, bien sûr, d'une perspective muséologique.
Quels thèmes seront abordés :
- Pouvoir et (in)égalités
- Engagements créatifs
- Frontières fluides
- Matériel et immatériel
- Concepts de soins
Programme prévisionnel
9 octobre :
Début des visites de la ville - Exploration d'Amsterdam
Matin : Petit-déjeuner à Imagine IC et programme à Amsterdam Sud-Est
Après-midi : Exploration d'autres parties de la ville d'Amsterdam
Soirée : Cocktail de bienvenue/ouverture au Musée d'Amsterdam (Amstel 51) de 17 à 19 heures.

10-11 octobre
Journées de conférence à Pakhuis de Zwijger avec des exposés, des séances de dialogue, des d
Conférence générale du comité CIDOC
La Conférence générale annuelle du CIDOC - Comité international pour la documentation de l'ICOM - se tiendra cette année à Amsterdam au Pays-Bas sur le thème : Connexions durables : construire des réseaux de connaissances
Tout est connecté. Les histoires que racontent les collections des musées mettent les gens en contact avec des idées et des événements dans le monde entier. Les pratiques de recherche et de documentation sont de plus en plus des collaborations entre institutions, communautés et autres parties prenantes. Aujourd'hui plus que jamais, les réseaux de connaissances se construisent également dans l'espace numérique.
Le thème choisi souligne le rôle essentiel de la connectivité et de la collaboration dans l'avancement de la documentation muséale et du partage des connaissances. Cette conférence explorera les efforts visant à faciliter la (ré)utilisation des informations sur les collections - dont la portée, le contenu, la géographie et le thème varient - et examinera les leçons tirées du développement de réseaux de connaissances sociaux, analogiques ou numériques, afin d'inspirer, d'étendre et de relier ce travail.
PRIX
Billets à tarif préférentiel : € 385 (membres ICOM : € 325)
Billets ordinaires : 425 € (membres ICOM : 365 €)
Billets étudiants : € 125
Billets pour la diffusion en direct : € 75
Les billets à tarif préférentiel sont disponibles jusqu'au 30 juillet ou plus tôt s'ils sont épuisés. Pour les billets étudiants, une preuve d'inscription à l'université ou au collège est nécessaire.
INSCRIPTION Du 15 juin au 28 octobre
Conférence générale du comité CIDOC
La Conférence générale annuelle du CIDOC - Comité international pour la documentation de l'ICOM - se tiendra cette année à Amsterdam au Pays-Bas sur le thème : Connexions durables : construire des réseaux de connaissances
Tout est connecté. Les histoires que racontent les collections des musées mettent les gens en contact avec des idées et des événements dans le monde entier. Les pratiques de recherche et de documentation sont de plus en plus des collaborations entre institutions, communautés et autres parties prenantes. Aujourd'hui plus que jamais, les réseaux de connaissances se construisent également dans l'espace numérique.
Le thème choisi souligne le rôle essentiel de la connectivité et de la collaboration dans l'avancement de la documentation muséale et du partage des connaissances. Cette conférence explorera les efforts visant à faciliter la (ré)utilisation des informations sur les collections - dont la portée, le contenu, la géographie et le thème varient - et examinera les leçons tirées du développement de réseaux de connaissances sociaux, analogiques ou numériques, afin d'inspirer, d'étendre et de relier ce travail.
PRIX
Billets à tarif préférentiel : € 385 (membres ICOM : € 325)
Billets ordinaires : 425 € (membres ICOM : 365 €)
Billets étudiants : € 125
Billets pour la diffusion en direct : € 75
Les billets à tarif préférentiel sont disponibles jusqu'au 30 juillet ou plus tôt s'ils sont épuisés. Pour les billets étudiants, une preuve d'inscription à l'université ou au collège est nécessaire.
INSCRIPTION Du 15 juin au 28 octobre
Conférence générale des comités MPR & DEMHIST- 2024
LA CONFÉRENCE A TBILISSI EST REPORTÉE /
UNE NOUVELLE DATE ET UN NOUVEAU LIEU VOUS SERONT COMMUNIQUÉS PROCHAINEMENT
La Conférence générale annuelle des comités internationaux MPR et DEMHIST se tiendra sur le thème : Les maisons-musées à la croisée des chemins : Comment favoriser le changement social ?
Une conférence conjointe de l'ICOM Géorgie, de DEMHIST, MPR et de l'Union des musées de Tbilissi est organisée cette année du 25 au 29 septembre 2024 à Tbilissi, en Géorgie.
C'est l'occasion de partager la manière dont la communication, le marketing, la stratégie de marque, l'adhésion, la recherche d'audience, les médias sociaux, les relations publiques, la sensibilisation et l'engagement des communautés à travers le monde sont essentiels pour favoriser le changement social.
Comment ces leçons et exemples peuvent être appliqués aux maisons-musées historiques dans nos communautés ?
Les maisons-musées historiques sont partout ! Ils sont les gardiens des héritages historiques et culturels, des histoires locales et des souvenirs. Nous envisageons que ces institutions évoluent et s'associent pour jouer un rôle essentiel en tant que catalyseurs du changement social dans notre monde en pleine mutation.
Thème abordés lors de la conférence :
- Comment les musées d'intérieur peuvent-ils s'engager auprès de leurs communautés ?
- Comment pouvons-nous établir des partenariats et collaborer pour favoriser les progrès en matière de transformation ?
- Quelles sont les opportunités et les menaces auxquelles nous sommes confrontés en forgeant des liens et des intérêts communs pour favoriser le changement social et comment y répondre ?
Nous définissons le changement social comme la transformation des institutions culturelles par des changements dans les interactions et les relations humaines. Au fur et à mesure que ces changements se produisent, ils ont souvent des répercussions profondes et durables sur la société. Le changement social implique la modification d'éléments au sein de la structure sociale, marquée par des changements dans les symboles culturels, les normes comportementales, les organisations sociales ou les systèmes de valeurs.
Qu'est-ce que cela signifie en pratique ? C'est ce que nous avons l'intention d'explorer dans le contexte des maisons-musées historiques. Les compétences et les outils de communication sont essentiels pour relever ce défi en ouvrant un dialogue avec les communautés locales par le biais de la narration, de l'engagement communautaire, des médias sociaux, des programmes éducatifs, de l'image de marque, de la collecte de fonds et de l'adhésion.
C'est pourquoi le Comité international pour les musées de maisons historiques de l'ICOM s'est associé au Comité international pour le marketing et les relations publiques dans le cadre de la conférence " House Museums at the Crossroads : Comment favoriser le changement social?
Organisé par l'Union des musées de Tbilissi et l'ICOM de Géorgie, cet événement présentera un programme passionnant de discours d'ouverture, de présentations, de panels, de tables rondes, d'ateliers, de sessions d'experts, de visites hors site et de posters axés sur les stratégies de meilleures pratiques visant à promouvoir la sensibilisation et à générer de la pertinence et de la valeur pour le public.
