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ID-Art : application mobile « pour mieux protéger le patrimoine culturel »
Interpol a lancé le 6 mai 2021 son application mobile ID-Art afin de "faciliter l’identification des biens culturels volés pour réduire le trafic illicite et augmenter les chances de récupérer les œuvres et objets dérobés".
L’outil, disponible en arabe, anglais, français et espagnol, est accessible au grand public via les plateformes de téléchargement Play Store (Android ou Apple) et App Store (Apple). Il a été financé par la Fondation Interpol.
ID-Art fait appel à un logiciel de reconnaissance d’images à la pointe de la technologie pour faciliter l’identification des biens culturels volés, aider à réduire le trafic dans ce domaine et accroître les chances de retrouver les objets volés.
L’application permet de :
- rechercher un bien dans la base de données d’Interpol, recensant 52 000 objets enregistrés comme volés, en prenant ou téléchargeant une photographie, ou en entrant manuellement des critères de recherche,
- pour les musées et collectionneurs privés, créer un inventaire en capturant leurs images et enregistrant les caractéristiques de leurs œuvres d’art, via les normes internationales Object ID de l’ICOM. Les dossiers peuvent ensuite être fournis aux forces de l’ordre, « ce qui augmente considérablement les chances de récupération ».
- documenter l'état des sites patrimoniaux, y compris les monuments historiques et les sites archéologiques, en enregistrant leur emplacement géographique, une description détaillée du lieu et des images. Les « cartes sites » peuvent être être utilisées comme preuve de pillage ou base de reconstruction si jamais le site est détruit.
Exposer des objets religieux
L’appel à proposition d’articles du numéro 40 de la revue Culture&Musées « Exposer des objets religieux » est ouvert en ligne sur le site de la revue
Il s'agit d'examiner les conditions d’exposition des objets pensés ou posés comme religieux et d’étudier leur carrière patrimoniale. L’appropriation patrimoniale ne désactive pas forcément le sens religieux d’un objet présenté dans une collection de musée ou dans une exposition temporaire. A contrario un objet d’art et d’histoire montré dans un édifice religieux échappe difficilement aujourd’hui à une définition patrimoniale. Ces conversions ne peuvent se résumer à un chiasme entre cultuel et culturel. Les contributions pourraient ainsi revenir sur ces trajectoires d’objets et sur les discours des acteurs. Il s’agira de s’attarder tant sur les structures que sur les œuvres, afin de réfléchir à ce que signifie exposer des objets religieux.
Les axes de l'appel à contribution :
- Musées d'art religieux, dits "d'art sacré", musées religieux
- Les objets "religieux" présentés dans les collections
- Les objets artistiques présentés dans des édifices religieux
La date limite de rendu des propositions est le 4 octobre 2021
Réouverture des musées
Les réouvertures vont commencer dans six jours et nous nous en réjouissons tous.
Vous trouverez ci-contre le protocole applicable à la réouverture au public des musées, monuments, FRAC et centres d'art (ERP de type Y), transmis par le service des musées de France.
La prochaine et ultime étape est le décret qui autorisera formellement l’ouverture.
En fin de semaine, ICOM France réalisera une brève enquête pour connaître votre situation.
Pression politique sur les musées : contrôler le récit ?
La pression politique exercée sur les musées place les professionnels des musées devant de nombreux défis éthiques.
Jusqu'où les musées doivent-ils aller ou quels compromis faire lorsque la politique ou les responsables politiques exigent des approches qui ne sont pas conformes aux normes professionnelles ?
Qu'en est-il de l'intégrité personnelle des professionnels des musées vis-à-vis de leur domaine et de leur responsabilité sociale ? Vers qui peuvent-ils se tourner pour obtenir de l'aide si nécessaire ?
Où se situe la limite pour le professionnel de musée lorsqu'il est tiraillé entre les intérêts politiques et les normes de la profession ?
Comment la communauté muséale peut-elle protéger ses normes et soutenir ses membres ?
Plus d'informations et programme détaillé à venir prochainement

Journée internationale des musées
Mardi 18 mai 2021: Journée internationale des musées
Cette année, l'édition 2021 se tiendra en France, la veille de la réouverture des musées après plus de 200 jours de fermeture.
ICOM France a préparé un clip réunissant des témoignages de professionnels de musées et de visiteurs exprimant pourquoi les musées leur ont manqué, en quoi ils sont importants...
Ils aiment les musées et ils le disent !
Retrouvez Jean-Jacques Aillagon, Jérôme Clément, Claude Mollard, Ernest Pignon-Ernest et 28 autres témoignages !
ICOM France remercie les participants (professionnels et visiteurs) de leur témoignage
Contribution du musée Electropolis de Mulhouse
Qu'est-ce que la "communauté" d'ailleurs ? Usages, abus et alternatives du terme "communauté"
Participez au premier événement de la série en ligne de COMCOL "Repenser le travail dans les musées".
Le 21 mai, avec Jamie Keil, Jules Rijssen et Roman Singendonk, la question sera : "Qu'est-ce que la "communauté" d'ailleurs ? Usages, abus et alternatives du terme "communauté" dans le travail muséal."
Cette rencontre COMCOL vise à discuter de la théorie, de la pratique et de l'éthique du travail des musées dans le contexte germanophone.
Rejoignez le webinaire avec :
- Jamie Keil, responsable de l'apprentissage et de l'engagement, Santa Cruz Museum of Art and History, USA
- Jules Rijssen, "collection networker", Imagine IC à Amsterdam, Pays-Bas
- Roman Singendonk, conservateur du Islamische Kunst, Berlin, Allemagne
La série "Making Museums Matter. Repenser le travail des musées" est une coopération entre COMCOL : Comité international de l'ICOM pour la collection, Chaire de muséologie / Université de Würzburg, CARMAH / Humboldt-Universität zu Berlin, Université de Tübingen et Universalmuseum Joanneum à Graz.
Patrimoine culturel immatériel et musées
L’enquête sur le patrimoine culturel immatériel (PCI) et les musées, menée par le ministère de la Culture (2018-2019), en coopération avec la Fédération des écomusées et musées de société (FEMS), a montré que de nombreux établissements (musées des beaux-arts, musées de société, musées des techniques…) se réfèrent à la notion de patrimoine culturel immatériel : relation entre collections/habitants/territoire ; projets scientifiques et culturels, programmation culturelle et médiation, parcours permanent ou expositions temporaires.
Mais les besoins de formation exprimés par les personnels des musées lors de cette enquête ont aussi fait état de la méconnaissance des spécificités notionnelles du PCI, de ses ressources spécialisées et du risque de sous-exploitation de ses potentialités. Comme l’a montré le projet européen Intangible Cultural Heritage & Museums project (2017-2020), ce champ patrimonial s’affirme en effet comme un outil, qui renouvelle le sens et le contexte des collections, replace les activités de l’homme au cœur des notions traitées et stimule la créativité muséographique
Contenus de la formation :
- Définition et actualités du champ du PCI
- PCI et modalités de gouvernance des musées
- PCI et questionnements muséographiques
- Les ressorts du PCI pour la médiation
Pression politique sur les musées : contrôler le récit ?
La pression politique exercée sur les musées place les professionnels des musées devant de nombreux défis éthiques.
Jusqu'où les musées doivent-ils aller ou quels compromis faire lorsque la politique ou les responsables politiques exigent des approches qui ne sont pas conformes aux normes professionnelles ?
Qu'en est-il de l'intégrité personnelle des professionnels des musées vis-à-vis de leur domaine et de leur responsabilité sociale ? Vers qui peuvent-ils se tourner pour obtenir de l'aide si nécessaire ?
Où se situe la limite pour le professionnel de musée lorsqu'il est tiraillé entre les intérêts politiques et les normes de la profession ?
Comment la communauté muséale peut-elle protéger ses normes et soutenir ses membres ?
Plus d'informations et programme détaillé à venir prochainement

Construire des solidarités entre musées à travers le monde
Retrouvez l'enregistrement de la séance portant sur la coopération entre les musées dans le monde
Quelle coopération a été mise en place entre les musées durant la pandémie tant au niveau national qu'international ?
Comment les musées se sont-ils connectés entre eux durant la crise sanitaire ?
Quelles leçons tirer de la gestion de cette crise ?
Comment préparer le réseau de l'ICOM en cas d'une nouvelle crise ? Comment renforcer le réseau pour le futur ?
Avec les témoignages de :
- Stéphane Chagnon, directeur général de la Société des musées du Québec
- Syrago Tsiara, directrice par intérim du MOMus - Musée d'art contemporain & Areti Leopoulous, conservatrice du MOMus - Musée d'art contemporain, Musée de la photographie de Thessalonique
- Michèle Rivet, C.M., vice-présidente, Conseil d'administration du Musée canadien pour les droits de la personne, membre des conseils d'administration, ICOM Canada et ICOFOM
- Tuuli Uusikukka, présidente de l'Association finlandaise pour l'éducation dans les musées Pedaali et conservatrice de l'éducation au musée finlandais du jouet Hevoenkenkä à Espoo
- Lior Zalmanson, responsable du forum numérique d'ICOM Israël, maître de conférences à l'université de Tel Aviv, spécialisé dans les processus de transformation numérique
Conclusion de la séance par Nava Kessler, présidente d'ICOM Israël
La séance a été modérée par Juliette Raoul-Duval, présidente d'ICOM France
Vidéo de la séance
Podcast in English
Grabación sonora en español
Le Cycle "Solidarités, musées : de quoi parle-t-on ?" est une initiative d'ICOM France en partenariat avec ICOM Finlande, ICOM Grèce, ICOM Israël et CIMUSET. Il a obtenu le soutien financier de l'ICOM international.
Nouvelles inflexions historiographiques dans les relations artistiques entre la France et les États-Unis entre 1918 et 1964
Le FRench American Museum Exchange (FRAME) et l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) s’associent dans le cadre d’une conférence exceptionnelle qui révélera de nouvelles inflexions historiographiques dans les relations artistiques entre la France et les États-Unis entre 1918 et 1964. Cette rencontre se déroulera en ligne le vendredi 21 mai, entre 17h00 et 20h00.
Ce colloque est organisé en lien avec trois expositions : "Hayter et l'atelier du monde. Entre surréalisme et abstraction" au Musée des Beaux-Arts de Rennes, "Le Surréalisme dans l'art américain" au Centre de la Vieille Charité-Musées de Marseille et l'exposition "United States of Abstraction. Artistes américains en France. 1946-1964" au Musée d'arts de Nantes et du Musée Fabre de Montpellier, qui célèbrent ensemble une Saison américaine en France en 2021.
À travers le prisme des relations artistiques transatlantiques, les quatre musées explorent les différentes voies du surréalisme et de l’abstraction de l’entre-deux-guerres à l’émergence de l’art contemporain dans les années 1960, tout en proposant une relecture des récits dominants. Chacune des trois expositions redéfinit le foisonnement créatif de la scène artistique internationale du milieu du XXe siècle, à l’aune de la multiplicité des rapports d’influence transatlantiques. Forte des nouvelles recherches scientifiques dans ce domaine, la conférence qui se tiendra le vendredi 21 mai fera dialoguer plusieurs spécialistes de la période et proposera une vision régénérée des relations artistiques plurielles qui existent entre la France et les États-Unis des années 1920 aux années 1960.
Conférences
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Surrealism in New York before World War 2 [en anglais], par Lewis Kachur, professeur d'histoire de l'art à Kean University, Union, New Jersey et spécialiste du surréalisme et de l'art moderne américain.
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Passeurs d'art : les “nouveaux expatriés” américains au cœur des relations transatlantiques d’après-guerre, par Elisa Capdevila, professeure agrégée d’histoire, chargée de cours à l’Institut d’études politiques de Paris, chercheuse associée au CHCSC de l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et spécialiste d’histoire culturelle, notamment la présence des artistes et intellectuels américains dans la France de l’après-guerre.
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Sculpting Gender from Printmaking [en anglais], par Christina Weyl, historienne de l’art et conservatrice indépendante, coprésidente de l’Association of Print Scholars, New York et spécialiste de l’Atelier 17 de Stanley William Hayter.
Table ronde en présence des commissaires scientifiques des trois expositions :
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Éric de Chassey, directeur général de l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) à Paris, spécialiste de l’art des États-Unis et des relations artistiques transnationales, de l’abstraction, et commissaire de l’exposition Le Surréalisme dans l’art américain à Marseille.
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Laurence Imbernon, conservatrice du patrimoine, chargée de l’art moderne et contemporain, Musée des Beaux-Arts de Rennes et commissaire de l’exposition Hayter et l’atelier du monde à Rennes.
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Claire Lebossé, conservatrice du patrimoine, responsable des collections d’art moderne, Musée d’arts de Nantes.
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Sophie Lévy, directrice conservatrice, Musée d’arts de Nantes.
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Maud Marron-Wojewódzki, conservatrice du patrimoine, responsable des collections modernes et contemporaines, Musée Fabre de Montpellier.
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animée par Catherine Dossin, Associate Professor en histoire de l’art contemporain à Purdue University, West Lafayette, Indiana, spécialiste de la géopolitique du monde de l’art, de l'historiographie et des transferts culturels à l’époque contemporaine.