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Egalité femmes-hommes : où en sont les musées ?
Au moment de la remise en cause des stéréotypes associés à l’image des femmes, la question du genre s’impose : l’égalité femme-homme, la place des femmes dans les sphères politique, économique, sociale et privée sont des enjeux aujourd’hui majeurs pour l’évolution de nos sociétés.
L’histoire de l’art apporte un éclairage pour mieux comprendre comment l’art exposé au musée participe à la construction du discours sur le genre. Comment les femmes sont-elles représentées par l’art ? Quelle est leur place en tant qu’artistes, mécènes, conservatrices, ou fondatrices de musée ?
Quelle politique d‘acquisition adopter pour enrichir les collections ? Quels sont les présupposés à déconstruire pour attester cette présence des femmes dans l’histoire de l’art et des musées ?
Le musée est-il fidèle à son mandat émancipateur ? Autant d’approches que l’Argument 2018 aborde pour rendre compte du rôle que le musée peut jouer pour accompagner l’émancipation des femmes.
Organisé par la Réunion des Musées Métropolitains Rouen-Normandie (RMM) et l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA), en partenariat avec l’association AWARE (Archives of Women Artists, Research and Exhibitions) pour cette édition 2018, l’Argument de Rouen est une rencontre pluridisciplinaire ouvert à toutes et tous.
L’Argument de Rouen vise à questionner le lien entre musée, société et histoire de l’art, permettant à cette discipline de s’ouvrir à des questionnements venus d’autres horizons. Il invite le public à interroger la capacité des musées à être en prise avec les enjeux sociétaux de notre temps.
Cette année, l’Argument fait appel à une grande diversité d’intervenants : directrices et directeurs de musées, professeures, doctorantes, chercheuses, écrivaines, philosophes et artistes… Frances Morris, Directrice de la Tate Modern à Londres, sera l’invitée d’honneur de cette édition.
Entrée gratuite selon les places disponibles, sur réservation : virginie.thenoz@metropole-rouen-normandie.fr
Retrouvez le programme et les informations pratiques dans le document à télécharger ci-contre.
Les Arts de l'Islam dans le Sud-Ouest de la France
Le réseau d'art islamique en France (RAIF) a pour vocation d'accompagner la connaissance et la valorisation du patrimoine national d'art islamique en région. Coordonné par le département des Arts de l'Islam du Louvre, ce réseau est destiné à l'ensemble des professionnels du patrimoine et des universitaires spécialisés en histoire ou histoire de l'art islamique, ou plus largement en histoire du patrimoine en France. L'enjeu est à la fois scientifique (meilleure connaissance de notre patrimoine islamique) et culturel (meilleure diffusion auprès des populations, publics scolaires et autres) de cet héritage commun autour des Cultures d'Islam.
Chaque année, le RAIF organise des journées thématiques nationales et régionales, en partenariat avec d'autres institutions. Deux journées ont eu lieu le 12 septembre 2016 à l'auditorium du Louvre et le 12 juin 2017 au Mucem, à Marseille.
Cette troisième journée, organisée en partenariat avec la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) d'Occitanie, porte sur les arts de l'Islam dans le Sud-Ouest de la France, région qui conserve notamment des vestiges importants de la présence musulmane puis d'échanges avec Al Andalus au Moyen-Âge.
Entrée libre sur inscription
Programme et bulletin d'inscription à télécharger ci-contre.
Salon international du patrimoine culturel 2018
Patrimoine européen, patrimoine commun
Après le thème "Patrimoine et tourisme culturel" en 2017, le Salon International du Patrimoine Culturel aborde, pour sa 24ème édition, celui du "Patrimoine européen, patrimoine commun". Porté par Ateliers d’Art de France depuis 2009, le Salon International du Patrimoine Culturel rassemble et fédère pendant 4 jours l’ensemble des acteurs des métiers du patrimoine. Moment unique d’échanges et d’émulation, 350 exposants accueillent plus de 20 000 visiteurs, grand public comme professionnels.
Cette 24ème édition du salon se met au diapason de l’année européenne du patrimoine culturel en y consacrant sa thématique. Labellisé par le Département des Affaires européennes et internationales, le Salon International du Patrimoine Culturel contribuera à renforcer le lien entre l’Union Européenne et les citoyens, par la mise en lumière de leurs activités patrimoniales.
En lien avec la thématique "Patrimoine Européen, patrimoine commun", l’édition 2018 proposera plus de 40 conférences.
Objectifs et missions
Qu’est-ce que l’ICOM ?
L’ICOM est une association de membres et une organisation non gouvernementale qui établit des normes professionnelles et éthiques pour les activités des musées. En tant que forum d’experts, il formule des recommandations sur des questions liées au patrimoine culturel, promeut le renforcement des capacités professionnelles et fait progresser la connaissance dans le domaine. L’ICOM est le porte-parole des professionnels des musées sur la scène internationale et sensibilise le grand public à la culture par le biais de réseaux mondiaux et de programmes de coopération. C’est la seule organisation internationale dans le domaine des musées.
L’ICOM regroupe :
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40 000 membres,
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Dans 141 pays,
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De 119 Comités nationaux,
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Avec 30 Comités internationaux.
L’action de l’ICOM s’articule autour de 5 missions principales :
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Définir les standards d’excellence
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Conduire un forum diplomatique
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Développer un réseau professionnel
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Animer un centre de réflexion mondial
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Assurer les missions internationales

AVICOM
L’AVICOM conseille, sensibilise et informe les professionnels des musées sur les potentialités de l’audiovisuel et des nouvelles technologies pour les musées. Le groupe de travail sur la photographie se consacre à l'image fixe et élabore un répertoire thématique des collections de photographies d'art et de photos documentaires provenant de musées et d'établissements culturels du monde entier.
Le groupe de travail sur le multimédia s’intéresse au cinéma, à la vidéo, au multimédia et à Internet et propose aux étudiants et au grand public des soirées d'initiation à ces nouvelles technologies. C’est dans ce cadre que l’AVICOM organise le Festival audiovisuel international "Musée et Patrimoine" (FAIMP) qui diffuse les produits multimédia réalisés par les musées et les institutions patrimoniales et décerne des prix aux réalisations les plus originales.
Président
Michael H. FABER
Secrétariat
Anna Maria MARRAS
Les exceptions au droit d'auteur aux Etats-Unis et en Europe

Les exceptions au droit d'auteur aux Etats-Unis et en Europe, Musée des arts et métiers de Paris, 6 juin 2017
La rencontre consacrée aux « Exceptions au droit d’auteur aux États-Unis et en Europe » organisée par ICOM Europe avec le soutien d’ICOM France, d’ICOM Germany et de la College Art Association, a réuni une centaine de personnes au musée des Arts et Métiers, à Paris, qui ont suivi avec un grand intérêt les interventions des conférenciers invités.
Après le discours de bienvenue de Juliette Raoul-Duval, présidente d’ICOM France, et les remarques introductives de Luís Raposo, président d’ICOM Europe (faisant référence à une note de Rina Pantalony, présidente du LEAC, qui a été distribuée à tous les participants), les conférenciers ont montré à quel point la question des droits d’auteur était diversifiée et comment « l’usage loyal et d’autres exceptions aidaient les musées à remplir leur mission. »
Paul Klimpel (Allemagne) a souligné les ambiguïtés présentes dans la législation sur le droit d’auteur. À ce propos, il a déclaré expressément qu’en matière de droit d’auteur, la clarté était l’exception qui confirmait la règle de l’incertitude. Il a également fait remarquer que la plupart des différences entre les États-Unis et l’Union européenne découlaient de perceptions diverses, voire opposées, de l’accès aux données culturelles.
Claire Le Henaff a présenté le cas particulier du droit d’auteur en France : un cas de réglementation extrême, favorable aux droits des auteurs, mais qui prévoit des exceptions à des fins éducatives et de recherche, qui peuvent s’appliquer aux musées.
Hunter O’Hanian et Peter Jaszi (CAA) ont été très persuasifs dans leur explication de l’usage loyal (fair use) aux États-Unis. Selon eux, c’est une conquête de ces dernières décennies. Ils ont par ailleurs insisté sur l’idée que, dans ce contexte, ce n’est pas tant le cadre juridique propre aux États-Unis qui mérite d’être pris en compte, et encore moins reproduit, mais la motivation psychologique et citoyenne qui en est à l’origine.
Charlotte Waedle a mentionné de récents projets de recherche menés au Royaume-Uni sur le droit d’auteur, notamment des applications tirant profit de certaines zones grises du droit.
Pour finir, Ronan Deazley, professeur de droit d’auteur à l’université de Belfast, a confirmé les propos de Paul Klimpel concernant la prédominance de l’ambiguïté juridique, exprimant une forme de plaidoyer en faveur d’une « rébellion citoyenne » aboutissant à des actions de facto, afin d’étendre la libre utilisation des données du patrimoine culturel.
De manière générale, les conférenciers et participants étaient du même avis : la législation en matière de droit d’auteur reflète avant tout des attitudes culturelles et citoyennes.
Aux États-Unis, la tendance est à une prévalence de la pratique par rapport à la norme ; dans l’Union européenne, c’est peut-être le contraire. En outre, aux États-Unis, l’accent est mis sur les utilisateurs, tandis que dans l’UE, il est mis sur les auteurs.
Pour conclure la rencontre, Luís Raposo a cité la pétition qui circule dans l’UE, à l’initiative d’enseignants et d’agents éducatifs, plaidant en faveur d’une réforme juste de la législation européenne sur le droit d’auteur. C’est sur cette forme de consensus que les participants se sont séparés.

CAMOC
Le CAMOC est un forum destiné aux professionnels qui travaillent ou qui s’intéressent aux musées consacrés aux villes. Ce comité permet de mettre en commun connaissances et expériences, d'échanger des idées et d'explorer des partenariats par-delà les frontières.
Le CAMOC a pour objectif de stimuler le dialogue et la coopération entre les musées en les soutenant et en les encourageant à collecter, protéger et présenter des pièces originales liées au passé, au présent et à l'avenir de la ville, renforçant ainsi son identité et contribuant à son développement. Le CAMOC propose des groupes de travail, organise des réunions annuelles et publie des bulletins d’information à destination de ses membres.
Président
Dr Joana Sousa Monteiro
Secrétariat
Jelena Savic
Site internet
CECA
Le CECA rassemble des professionnels de musées spécialistes de l'éducation ou autres professionnels concernés par l'éducation et l'action culturelle du musée qui travaillent dans les domaines de la recherche, gestion, interprétation, expositions, programmes, médias et évaluation.
Ce comité a pour objectif l'échange d'information et d'idées sur le rôle de l'éducation dans les musées et sa prise en compte dans la politique et les programmes de l'ICOM ; la promotion du rôle éducatif des musées à travers le monde et le développement de normes professionnelles de haut niveau dans l'éducation muséale. Le CECA organise des conférences annuelles et en publie les actes de même que le Bulletin du CECA, et la revue annuelle ICOM Education.
Président
Milene Chiovatto
Secrétariat
Ani Avagyan
Site internet
Communiqué à propos de l'incendie dévastateur au Musée National du Brésil
Le Conseil international des musées (ICOM) souhaite exprimer sa profonde tristesse à la suite de l’incendie dévastateur qui a détruit le Musée National du Brésil, à Rio de Janeiro, le plus grand musée d’histoire naturelle d’Amérique latine et la plus ancienne institution muséale du Brésil. Installé dans l’ancien palais impérial de São Cristóvão depuis 1902, le musée allait fêter ses 200 ans cette année.
Soulagés que cette catastrophe n’ait pas causé de victimes, nous déplorons la perte de la précieuse collection du musée, qui comprend des collections importantes d’histoire naturelle, de minéralogie, de paléontologie, d’archéologie, d’ethnographie et de documentation, comptant autour de 20 millions d’objets.
L’ICOM, au nom de la communauté muséale internationale, souhaite apporter son ferme soutien aux agents du Musée National du Brésil et exprimer sa solidarité avec l’ensemble de la communauté muséale au Brésil, ainsi qu’avec le peuple brésilien.
En ce jour sombre, non seulement pour le patrimoine brésilien mais aussi pour le patrimoine mondial, nous souhaitons réaffirmer notre conviction inébranlable dans la résilience et le professionnalisme des professionnels des musées brésiliens et notre confiance dans leur capacité à surmonter ce douloureux événement.
L’ICOM travaille pour mobiliser son Comité permanent sur la gestion des risques de catastrophe (DRMC), ses Comités internationaux pour les musées universitaires (UMAC), la documentation (CIDOC) et l’histoire naturelle (NATHIST), ainsi que d’autres acteurs de notre réseau pour canaliser tous les types d’expertise nécessaires pour surmonter cette catastrophe.
Retrouvez le communiqué en ligne sur le site d'ICOM International.
Communiqué sur la nécessité d’accorder des fonds adéquats aux musées
Alors que nos collègues brésiliens évaluent l’ampleur de la perte dévastatrice pour le patrimoine culturel mondial à la suite de l’incendie de leur musée national, nous, la communauté internationale des musées, devons prendre acte de faits concrets concernant notre secteur.
La tendance actuelle à la réduction des dépenses publiques consacrées au patrimoine culturel menace l’existence même des musées dans de nombreuses régions du monde. Le terme générique «patrimoine culturel» est fréquemment utilisé par les gouvernements nationaux pour identifier les dépenses consacrées aux biens historiques, monuments, sites et musées d’un pays, chacun de ces aspects ne recevant qu’une partie du budget total.
Le financement public des nouveaux projets d’immobilisations des musées est souvent présenté de façon exagéré, les fonds destinés aux opérations en cours diminuant régulièrement. Face à une telle conjoncture, les musées ont fait preuve de beaucoup de résilience et de créativité pour attirer et générer de nouvelles sources de revenus, grâce à des sponsors et à des donateurs ou à des activités de merchandising. Néanmoins, ces modèles ne peuvent être durables que si les pouvoirs publics s’appuient fortement sur des politiques publiques et s’engagent clairement à financer les activités quotidiennes des musées.
L’importance de l’investissement public dans le Patrimoine culturel et les musées ne peut être surestimée. A l’instar du Musée national de Rio de Janeiro, nos institutions sont des ressources publiques vitales qui préservent notre mémoire collective et notre héritage pour les générations futures. Ce sont des lieux d’apprentissage et de découverte incomparables pour toutes les couches de la société, même les plus marginalisées.
Les gouvernements doivent établir des politiques pour soutenir cette mission cruciale, en donnant la priorité à la sécurité des musées, et en assurant à leur collections protection, maintenance et recherche de manière constante. Sans ce soutien, les aspects vitaux des opérations d’un musée sont négligés, ce qui peut conduire à des résultats désastreux, comme le montre l’expérience brésilienne.
Le Musée national du Brésil ne peut être reconstruit rapidement et simplement, mais le soutien et la solidarité de notre communauté internationale des musées et la réaction du grand public témoignent de la force de notre domaine et de la capacité des musées à toucher des vies.
À la suite de la catastrophe du Musée national du Brésil, le Conseil International des Musées (ICOM) appelle les responsables politiques et les décideurs du monde entier à reconnaître la nécessité de s’occuper des musées, à allouer des financements adéquats afin qu’ils puissent continuer à jouer leur rôle dans la société et pour les générations à venir.
Nous sommes prêts à collaborer avec les gouvernements nationaux et régionaux, en particulier le gouvernement brésilien, avec nos institutions partenaires, l’ICCROM, l’UNESCO et l’OCDE, et d’autres organisations internationales pour réfléchir à l’avenir des musées et faire en sorte qu’une catastrophe de cette ampleur ne se reproduise jamais.
Retrouvez le communiqué sur le site d'ICOM International