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Les musiques traditionnelles et leur mise en scène dans les musées
Collections contemporaines : notables et controversées
Les collections et musées d'universités comme facteurs d'amélioration du monde
"Populaire, peuple, public" - Journée de rencontres et de débats
1937 : Georges Henri Rivière crée, sous le Front populaire, le Musée des arts et traditions populaires. Qu’elle soit alléguée ou au contraire contestée en tant que catégorie sociale, artistique ou scientifique, la notion de « populaire » est ambiguë et ambivalente. Elle traverse pourtant, du XIXe à aujourd’hui, l’histoire et le rôle politique, au sens large, de la culture.
Ce moment de rencontres accompagne l’inauguration de l’exposition « Georges Henri Rivière, voir c'est comprendre » au Mucem, en diptyque avec la journée d’étude « L’héritage de Georges Henri Rivière dans les écomusées et les musées de société, entre rupture et continuité », organisée par la Fédération des musées et écomusées de société, le 18 janvier 2019 au Mucem.
Journée organisée à l'occasion de l'exposition "Georges Henri Rivière, voir c'est comprendre", et suivie de la visite "portes ouvertes" de cette exposition.
Retrouvez le programme détaillé en téléchargement ou sur http://www.mucem.org/programme/populaire-peuple-public
Entrée libre.
Contact : Aude Fanlo, aude.fanlo@mucem.org / 06 42 26 52 92
Georges Henri Rivière, Voir, c'est comprendre
Catalogue de l'exposition qui ouvre au MuCEM le 13 novembre 2018, éd. MuCEM / RMN, octobre 2018, 304 p. 38€
Les paradoxes du musée du XXIe siècle

La thématique de la journée professionnelle d'ICOM France en 2018 portait sur "Les paradoxes du musée du XXIe siècle".
Depuis une vingtaine d’années, le paysage des musées se transforme... Les publics changent ; les outils d’accès à la connaissance et à la culture changent ; les sources de plaisir changent... Les investissements de l’État et des collectivités territoriales dans les années 2000 ont dynamisé une augmentation spectaculaire de la fréquentation.
Tous les établissements, nationaux comme territoriaux, se sont engagés pour relever les défis des « musées du XXIe siècle » : concilier l’excellence et l’attractivité, s’adresser aux publics les plus exigeants comme aux moins acclimatés, être des lieux de culture et des lieux de plaisir...
Dans cette dynamique, les musées se retrouvent confrontés à de nouveaux paradoxes. Cette journée proposait de réfléchir à quelques défis auxquels sont confrontés les musées du XXIe siècle : Le musée, créateur de valeurs ? ; Se renouveler souvent pour être plus attractif ? Ou être durable ? ; Musée, entre publics de proximité et diplomatie culturelle.
Le colloque s'est déroulé au Musée d’arts de Nantes le vendredi 28 septembre 2018. Des ateliers-conversations ont été menés en parallèle au Muséum d'histoire naturelle de Nantes et au Château des Ducs de Bretagne - musée d'histoire de Nantes.
Retrouvez l'intégralité de cette journée en vidéos ci-dessous :

Lettre de l'Icom France n°28

Le dossier de la lettre n°28 porte sur la Loi relative aux musées de France.
Il regroupe :
- Une analyse de la loi par Yannick Lintz (conservateur du patrimoine, conseillère Musées et Patrimoine à la mission de l'Education artistique, ministère de la Jeunesse, de l'Education et de la Recherche),
- Les points de vue des ministres et des élus : Jean-Jacques Aillagon (ministre de la Culture et de la Communication), Michèle Alliot-Marie (ministre de la Défense), Albert Recours (maire de conches, ancien député de l'Eure et président de la Commission sur les musées de l'Assemblée nationale), Daniel Hoeffel (maire de Handschuheim, sénateur du Bas-Rhin, président de l'association des Maires de France), Marie-Thérèse François-Poncet (conseillère municipale de la ville d'Agen, vice-présidente honoraire de la FNCC), Gérard Galliot (maire de Dannemarie sur Crète, conservateur en chef du patrimoine, muséum d'histoire naturelle de Besançon, directeur scientifique de la SEM de la Citadelle)
- Des réactions de professionnels : Alain Daguerre de Hureaux (directeur du musée des Augustins de Toulouse), Michel Hue (conservateur du patrimoine, conservateur départemental du Gers, représentation de l'association des Conservateurs des collections publiques de France), Jean Guibal (conservateur en chef du patrimoine, conservateur départemental du patrimoine de l'Isère), Marc Goujard (président de la fédération des Ecomusées et des musées de société), Thomas Compère-Morel (directeur de l'Historial de la Grande Guerre, Peronne Somme) et de l'Association Médiation Culturelle Rhône-Alpes
- Le regard d'un historien des musées : Dominique Poulot, professeur des universités, spécialisé en Histoire du patrimoine et des musées

Musées, frontières et responsabilité européenne – 100 ans après la Première Guerre Mondiale
November marks the 100th anniversary of the end of the First World War. ICOM EUROPE, together with ICOM Germany, takes this important event as an opportunity to reflect anew on the extent to which this historical dimension had consequences for the museum landscape and to what extent the united Europe of today itself is in demand to actively position itself. Social responsibility and awareness of democracy are essential factors that promote free sciences and art, but at the same time also allow scope for the establishment of museums and their contexts. The developments within the museum as an institution have undergone enormous processes of change, especially in the last decades, in which not least the questions about the contents, the history of the collection and the currently held debates have been and will be challenged. In the context of progressive digitization, once again huge transformations are coming to the institution. This is why during this conference we want to reflect to what extent museums, borders (former as well as new) and European responsibility could be key concepts, questioning, exploring and transposing this historical dimension from the end of the First World War to current processes and issues.
Contact : icom@icom-deutschland.de
Les lieux de mémoire dans un contexte muséologique
Les musées comme plateformes culturelles : l'avenir de la tradition
Just as Humanity is ever evolving, facing new limits, challenging present options and making up new inventive answers, so does the relationship with Memory and Tradition. The ability to build up and learn from all the generations that are our predecessors is the distinctive trace of humankind, this characteristic depends on memory to subsist, while tradition helps to shape and frame human options and actions. Museums thus face a permanent challenge to safeguard the past, whereas promoting the understanding of present meanings and relations, that help to build a better, more inclusive future. Present day societies are global, challenging institutions of memory to open up to new and different situations, while insuring a difficult balance between their inheritance and new ways of experiencing it. Man is the measure of all human things, His residence (under no matter what shape or size) is therefore a privileged approach to all dimensions of Human activity.
Sessions Interpreting Memorial Spaces in Museological Contexts People value what they know and have learned to understand and appreciate. Memorial spaces embody traditions, talk about significant events or people. The residential space is instinctively apprehended by those who visit, they identify human universal needs and though through different perspectives, feel in a familiar ground. Nevertheless, museum professionals know that the untouched ground does not exist, what really ‘talks’ to visitors is the interpretation presented by museological options, regardless of all the difficulties posed by conservation and security constraints. What should be the boundaries, how far can we go? What are museum professionals responsibilities and how can we face up these challenges?
Programming Memorial Spaces in Museological Contexts Museums are no longer sleeping beauties, untouched by the passage of time, offering the visitor their enigmatic stillness. Museum professionals have to program activities, propose alternative approaches, and promote curiosity and discussion. The role of museums in present day societies is evaluated by their ability to make memory and tradition tools to reinforce social cohesion, promote learning and knowledge, provide keys to unlock the planet diversity and increasing complexity.
Innovating in Memorial Spaces in Museological Contexts Museums that deal with memory and tradition through the means of residences are often considered to be static, by vocation and respect by the frame provided by the container/house, contents/collection and personality/personalities they evoke. How can we innovate without betraying tradition? How can we bring memory alive introducing different approaches?
Informations et inscriptions :
Appel à contribution à envoyer jusqu'au 30 décembre 2018
Jean-Jacques Bertaux
Inhumé le 19 octobre 2018 en l’église de l’abbaye Saint-Martin de Juaye-Mondaye, repose au cimetière paroissial de Juaye-Mondaye (Calvados).
Jean-Jacques Bertaux est né à Cherbourg, point de départ essentiel de toute une carrière professionnelle qui sera marquée par la Normandie, son histoire passée et récente : Cherbourg et plus particulièrement son cher Cotentin y joueront toujours un rôle majeur, véritable laboratoire d’expérimentation ethnographique du monde normand !
C’est en 1952 que Jean-Jacques Bertaux quitte Cherbourg pour débuter ses études d’histoire à Caen. L’étudiant arrive dans une ville dévastée, à l’aube de sa reconstruction qu’il suivra avec intérêt, année après année, sachant peut-être déjà qu’il en serait un jour l’historien. A cette époque et pour de longues années, l’Histoire à Caen c’est d’abord Michel de Boüard, doyen de la faculté des Lettres.
Sous son influence, Jean-Jacques Bertaux s’intéresse à l’histoire médiévale et plus précisément à l’art roman du Bessin auquel il consacrera une étude. Durant quatre années, il œuvrera au recensement des monuments du patrimoine architectural auprès de la Conservation régionale des Bâtiments de France, à Caen, tâche interrompue par un service militaire de deux ans, en Algérie et au Sahara… dans l’artillerie ! … arme étrange pour ce Normand discret et pondéré !
C’est à son retour en 1962 que le Doyen Michel de Boüard fit appel à lui pour l’assister dans la préparation de l’ouverture au public du Musée de Normandie réalisée un an plus tard dans l’enceinte du Château. Jean-Jacques Bertaux publiera en 2009 le journal de route de la collecte des premières années du musée entre [1946 et 1956].
De cette date à sa retraite en 1998, Jean-Jacques Bertaux ne quittera plus le Musée de Normandie. Conservateur en 1975, il prend la direction du musée en 1982, après Michel de Boüard, et devient Conservateur en chef en 1987. Toutes ces années seront employées au service de la ville de Caen, de la Normandie et au rayonnement national et international du patrimoine de notre Province.
Membre de nombreuses commissions œuvrant le plus souvent à la création de nouvelles structures d’accueil et de recherche dans el domaine de l’histoire de la Normandie, Jean-Jacques Bertaux sera pour tous ses collègues un homme de conseil, de dialogue et d’ouverture.
Très tôt impliqué dans la vie associative, il présidera l’Association générale des Conservateurs des Collections Publiques de France de 1989 à 1992, à une période charnière de l’évolution des carrières des professionnels de la Culture où se joue l’avenir de la filière culturelle dans la Fonction publique territoriale. Les Professionnels des musées s’accordent à reconnaitre à Jean-Jacques Bertaux une parte essentielle dans les débats et la mise en place de cette nouvelle filière.
Très attaché à la revue Les Annales de Normandie, dont le siège social est installé au Musée de Normandie depuis 1951, il en est l’infatigable secrétaire de rédaction de 1973 à 1991, sous la direction de son ami et complice le Professeur Gabriel Désert. En 1991, il devient lui-même directeur de la revue dont il conduira la destinée de 1992 à 2011.
Mais c’est d’abord dans le Musée de Normandie que se développera son action au service de la Ville de Caen. Quasiment seul à ses débuts avec Michel de Boüard, il accompagne puis conduit la mise en œuvre d’un projet muséographique qui se concrétisera de 1983 à 1987 par la refonte complète des salles de présentation permanentes et le développement de ses équipements.
L’œuvre de Jean-Jacques Bertaux c’est aussi la mise en place d’un cycle d’expositions temporaires dont il assumera le commissariat. On ne peut les citer toutes, mais deux d’entre elles résument assez bien le parcours de l’homme, ses attaches profondes et sa personnalité, ce sont :
- En 1994, « Renaissance d’une ville : la reconstruction de Caen, 1944-1963 », histoire d’une ville moderne prenant ses racines dans son passé le plus ancien
- Et la dernière, en 1997, longtemps désirée : « La vache et l’homme », exposition-signature d’une carrière tournée vers cette ruralité normande dont il est issu et qu’il a cherché pendant toute sa carrière à restituer, sans nostalgie, avec ce respect des hommes et de la culture qui les caractérise.
Les nombreux professionnels de musées qui ont eu la chance de travailler avec lui se souviendront d’un homme intègre, d’une grande générosité, toujours disponible pour défendre une certaine idée de cette magnifique Province qu’est la Normandie.
Jean-Yves Marin, Directeur du Musée d’art et d’histoire - Genève (Suisse)
Directeur du Musée de Normandie (Caen) - 1998-2009
"Musées et droits culturels" / Les Champs Libres - Musée de Bretagne et ICOM France
Un enjeu de réflexion pour le secteur muséal français
La thématique des droits culturels trouve largement écho au sein des principes fondateurs de l’ICOM. Dès l’origine, sa mission a été définie dans une perspective de promotion du patrimoine naturel et culturel dans un cadre universel, au service de la société et de son développement. Son code de déontologie en est le reflet.
Les droits culturels font aussi écho à d’autres démarches engagées de longue date dans le champ des musées, à la convention de Faro sur la valeur du patrimoine culturel pour la société du Conseil de l’Europe (2005) ou à la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée par l'UNESCO en 2003 et figurent explicitement dans la loi française (loi NoTRE).
À Rennes, la journée d’étude co-organisée par ICOM France et les Champs Libres-musée de Bretagne visera à donner des clés de lecture théorique de cette notion, puis à engager l'échange sur les pratiques de chacun. De manière concrète, Il s’agira aussi de relire ensemble notre code de déontologie par le prisme des droits culturels.
Cette thématique des droits culturels permet de questionner l’écosystème muséal, depuis le processus d’acquisition jusqu’à la gouvernance en passant par l’implication des publics.
Lors de notre journée du 8 février 2019, il sera question de « biens communs » appliqués aux contextes muséaux : cette approche est-elle partagée par l'ensemble de la communauté muséale ? Comment se constitue le patrimoine muséal ? Comment le diffuser, le valoriser ?