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IMPRIMÉS : Des toiles peintes aux toiles imprimées
Propos de la conférence
Le thème de la conférence annuelle 2024 du Comité du COSTUME de l'ICOM est " IMPRIMÉS : Des toiles peintes aux toiles imprimées", et vise à explorer les techniques, les teintures, les modèles de conception dans la culture de l'habillement à travers le temps et les zones géographiques. La Suisse est devenue un lieu de fabrication et de commerce de textiles imprimés depuis le milieu du XVIIe siècle, après que les huguenots ont été bannis de France. Les industries liées à la production de tissus imprimés ont connu une croissance rapide tout au long du XIXe siècle. Aujourd'hui encore, la Suisse produit des toiles imprimées de grande qualité et les musées suisses abritent de précieuses collections de tissus imprimés.
Dans la mode contemporaine, les techniques d'impression sont largement utilisées et constituent le moyen le plus populaire de décorer les tissus des vêtements. La conférence de cette année sera consacrée à l'histoire et à la pertinence des imprimés dans la mode. Nous souhaitons attirer l'attention sur la beauté des imprimés anciens et sur leurs applications modernes. La mode d'aujourd'hui est difficilement imaginable sans la possibilité de l'impression. La simplicité du processus de conception et le faible coût de cette technique de décoration par rapport aux techniques de tissage permettent de créer des motifs de toiles imprimées dans les grandes entreprises comme dans les petites.
Les communications sur les thèmes suivants seront particulièrement appréciées, mais la soumission est ouverte à tous les sujets de recherche reflétant les IMPRIMES à travers l'histoire en liaison avec le développement des nouvelles technologies, l'influence des mouvements artistiques, les événements sociaux ou politiques et l'évolution des goûts :
- Les sources de recherche sur l'histoire des imprimés : livres de motifs, échantillons de tissus, albums, photos, peintures, etc.
- Les textiles imprimés asiatiques et la fascination qu'ils exercent sur les Européens
- Les centres de production et les sociétés commerciales internationales
- Les techniques d'impression et les innovations à travers les âges
- Les imprimés dans les costumes folkloriques et la haute couture au XIXe siècle
- Les imprimés dans l'œuvre des créateurs de mode des 20e et 21e siècles
- Développement de motifs abstraits et figuratifs
- Les gravures de mode comme vecteur de contenu idéologique, religieux et social
- L'impact du développement de l'impression numérique sur la mode contemporaine
- L'avenir des imprimés de mode
Les présentations doivent durer environ 15 minutes et être faites de préférence en anglais, mais toute autre langue officielle de l'ICOM (français et espagnol) est acceptée. Comme il n'y aura pas de traduction, veuillez vous assurer que votre présentation sera facile à suivre pour un public international.
Les résumés d'environ 300 mots doivent être soumis avant le 20 mars 2024 à chair.costume@icom.museum et doivent contenir les informations suivantes :
- Nom
- Affiliation (avec le numéro de membre de l'ICOM pour les membres de l'ICOM)
- Adresse électronique
- Titre et corps du résumé
- Toute exigence technologique particulière (par exemple un Mac ou un PC pour accompagner les images, la vidéo)
Les résumés et les présentations seront rédigés en anglais ou dans toute autre langue officielle de l'ICOM, en français et en espagnol. L'acceptation des communications sera notifiée avant le 10 avril 2024.
Archéologie au féminin
Cette journée d’étude vise à redonner une place aux femmes dont la contribution et les travaux de terrain et de recherche en archéologie ont été minimisés, voire invisibilisés.
Ces dernières années ont permis l’émergence et la libération de la parole dans les pays européens francophones, non sans retard sur le monde anglo-saxon, et ont vu la création de collectifs et d’associations dont l’objectif est de sensibiliser le grand public et le monde de la recherche à ces phénomènes. Cette dynamique a accompagné la reconnaissance de biais dans la manière dont les sociétés humaines du passé ont pu être appréhendées lors de la construction scientifique de la discipline, et restitue l’importance des femmes archéologues sur les chantiers dès le XIXe siècle.
Cette journée inaugure un cycle quinquennal qui se tiendra annuellement, tous les 8 mars, au MAN pour mettre en lumière les recherches et études sur ce sujet.
Une table ronde
Celle-ci portera sur la situation actuelle et envisagera les freins, les résistances ou les atteintes que les femmes archéologues peuvent encore aujourd’hui rencontrer, sur le terrain et dans le milieu universitaire. Quels témoignages et études récentes permettent d’établir de façon tangible les faits suivants et les dépasser : attitudes sexistes sur le chantier, accès restreints à certains sujets de recherche ou à leur publication, orientation prédéterminée ou abandon contraint de carrière... Il s’agira d’évaluer les évolutions qui peuvent être décelées au cours de ces dernières années, et comment l’historiographie contemporaine tente de renouveler les approches.
Un cycle de conférences
Il apportera un éclairage sur les (re)découvertes récentes ou en cours de femmes ayant joué un rôle important dans la constitution du savoir archéologique depuis le XIXe siècle, sur une large échelle géographique, avec la volonté de susciter de nouvelles recherches sur le sujet.
L’exposition itinérante Archéo-Sexisme
Elle sera visible tout le week-end dans la cour du château.
Du Care au Cure : muséothérapie et caringmuséum
Du 11 au 13 mars 2024, ce séminaire cible le rôle des musées, de leurs collections, de leurs acteurs et de leurs publics suivant un concept nouveau et porteur d’avenir : « la muséothérapie ».
Dans notre période post-pandémique, les pratiques innovantes concernant les arts et la santé dans les musées s’imposent. Des rapports internationaux de l’OCDE/ICOM (2018) et de l’OMS (2019) comme de nombreuses études de cas insistaient déjà sur la pertinence de ces nouvelles pratiques : Le musée est un lieu de bien-être, de mieux-être voire de guérison. L’OMS ne limite pas la santé à l’absence de maladies ou d’infirmités mais insiste sur l’importance d’un état de bien-être physique, mental et social, centrés sur des besoins individuels et la qualité́ de vie. Le musée est un vecteur d’une meilleure santé individuelle et publique.
Ce séminaire cible le rôle des musées, de leurs collections, de leurs acteurs et de leurs publics suivant un concept nouveau et porteur d’avenir : « la muséothérapie ». Soins de support physiocognitif, les œuvres d’art visuel, et le lieu même du musée, participent par leur fréquentation à la santé : qualité́ et durée de vie, mieux-être individuel et collectif, prévention et soin. Les œuvres d’art contribuent à l'équilibre interne entre émotion et cognition et à un mode de communication complémentaire avec les autres : le spectateur entre en empathie grâce à l’émotion esthétique suscitée en leur présence car elles activent notre intelligence émotionnelle. Issues de cultures variées, elles permettent de se connecter par empathie subjective avec le monde. Elles ne sont pas des injonctions mais donnent la parole aux sensations intimes et aux histoires enfouies.
Approches complémentaires d'une médecine holistique et humaniste, les thérapies par l'art soignent et améliorent la santé du patient et de la personne. Comment fonctionne le cerveau et l’organisme ; quels sont les exemples chez les artistes et dans d'autres cultures d'un art thérapeutique ; comment impliquer les professionnels des musées et de la santé dans ces actions ; quels projets pour quels impacts auprès de quels publics : général, patients et communautaires ; quelle place enfin pour la « muséothérapie » vis-à-vis des autres thérapies par l’art, et par rapport à la définition même du musée et de ses missions. »
Public concerné
Conservateurs du patrimoine et des bibliothèques, chercheurs, archéologues, chargés d’études documentaires, attachés de conservation, assistants de conservation, chargés de documentation, professionnels des conservations régionales des monuments historiques (CRMH), des services régionaux de l’inventaire, des services territoriaux de l’architecture et du patrimoine (STAP), des musées et de l’ensemble des services patrimoniaux des collectivités territoriales et du secteur privé ou associatif
Coordination pédagogique
Nathalie Bondil, Directrice du Musée et des Expositions, Institut du monde arabe
Modalités d'inscription
Lire les conditions d'inscription
Lorsque votre bulletin est complété et signé, il doit impérativement être adressé par courrier électronique à :
Muriel Marcellesi, service de la formation continue des conservateurs du patrimoine
Tél. : 01 44 41 16 52
muriel.marcellesi@inp.fr
L’INP reviendra ensuite vers vous pour vous indiquer la suite donnée à votre demande.
Et demain ? Intelligence artificielle et musées
Propos de la rencontre
Toutes les sphères de la société sont aujourd’hui secouées par un questionnement commun : comment l’intelligence artificielle peut-elle ou va-t-elle transformer nos modes de vies ? Il suffit de quelques clics sur le net pour apercevoir l’ampleur du phénomène: «Quand l’intelligence artificielle supplante les emplois » ; « Rendre la justice grâce à l’intelligence artificielle ? » ; « L’intelligence artificielle serait aussi précise que les médecins pour déceler un cancer très courant » ; « Intelligence artificielle et poésie : la rime riche » ; « Les écoles d’art et de design bousculées par les intelligences artificielles génératives »… Entre promesse d’un avenir meilleur, facilité et enrichi, et risque d’aliénation, de mésinformation et de déshumanisation, voire de submersion et de dépassement, on voit bien comment le débat public actuel navigue entre deux eaux et comment se construit une mythologie de l’intelligence artificielle.
Et nos musées ? Ils sont évidemment concernés par cette révolution, et, reflets de la société, bien différemment lancés dans une réflexion sur le sujet, voire une intégration de ce que l’IA peut apporter à nos missions. Il nous a donc semblé opportun de prendre un moment d’échange sur ce sujet. A quoi va ou peut nous servir l’IA dans la conduite de nos tâches ? Qu’en attendre ? Comment peut-elle être une ressource fiable et facilitante? Quelles en sont les limites voire les risques ? Quel impact sur nos métiers ? Comment peut-on, grâce à l’apport de nos professions, nourrir et enrichir ces intelligences artificielles ?
Les champs d’application sont en effet nombreux et couvrent beaucoup des domaines de compétences des musées : réalisation de cartels, de textes, de propos d’exposition, accompagnement à la gestion des collections, documentation, valorisation des contenus, communication, gestion financière et administrative…
Il conviendra d’abord de s’arrêter sur ce qu’est réellement l’intelligence artificielle et de la définir, car nos degrés de connaissance sur le sujet sont variés, et de présenter un panorama général des actions et expériences menées depuis quelques mois par les musées, avant de donner la parole à des acteurs dont l’expérience passée ou en cours permettra de témoigner des questionnements à la fois pratiques et de fonds sur ce nouvel outil.
Un des objectifs de cette soirée, qui s’appuie sur les compétences et les expériences de collègues du monde des musées, est aussi de déconstruire une forme de mythologie qui s’est rapidement créée, afin de mieux cerner les contours, les possibles et les limites de l’intelligence artificielle, mais aussi de voir comment son irruption dans notre quotidien peut entrainer de nouveaux questionnements en termes de déontologie. Car rappelons-le encore une fois, les musées sont jugés comme les établissements parmi les plus crédibles et l’irruption de l’IA dans notre quotidien peut tout à la fois être perçue comme un atout pour renforcer cette crédibilité ou un risque majeur. La position des musées et l’usage qu’ils font de ce nouvel outil doivent donc être exprimés clairement et avec responsabilité. La question de fond est d’ailleurs peut-être là : comment faire de l’intelligence artificielle un outil au service des musées et de leurs responsabilités ? Cette soirée pourra, nous l’espérons, permettre de faire émerger des pistes de réponse utiles, à l’heure où l’ICOM révise et actualise justement son code de déontologie.
Avec les interventions de :
-
Agnès Abastado, cheffe du Service du développement numérique des musées d’Orsay et de l’Orangerie
-
Pierre-Yves Lochon, directeur associé de Sinapses Conseils et administrateur de Clic France
-
Marie-Hélène Raymond, coordinatrice de la stratégie numérique du musée national des Beaux-Arts du Québec.
-
Thomas Sagory, chef du développement numérique au sein du musée d’Archéologie nationale et responsable de la production de la collection Grands Sites Archéologiques pour le ministère de la Culture
-
Séverine Blenner-Michel, directrice des études et du département des conservateurs, Inp
Modération : Marion Carré, fondatrice et présidente de la société Ask Mona
Informations pratiques
Cette séance aura lieu simultanément :
- en présentiel dans l’auditorium Jacqueline Lichtenstein de l’institut national du patrimoine (INHA, 2 rue Vivienne – 750012 Paris)
- en distanciel sur plateforme numérique
Elle se tiendra simultanément en français, en anglais et en espagnol.
Événement ouvert à tous, sur inscription obligatoire.
Merci de choisir votre mode de participation (in situ ou en ligne) en remplissant le formulaire ci-dessous

Lignes directrices sur la protection climatique dans les musées

Le groupe de travail NEMO sur la durabilité et l'action climatique est fier de partager des lignes directrices sur la protection du climat dans les musées. Le groupe souhaite donner aux musées, quel que soit leur niveau d'expertise actuel, les moyens de participer activement aux questions mondiales urgentes du changement climatique et de la durabilité.
Les lignes directrices aident les musées à contribuer activement à la protection du climat et de l'environnement à tous les niveaux du musée et à inspirer des actions en faveur du développement durable de la société. En quatre sections principales, le lecteur apprendra :
- Comment initier stratégiquement le processus de durabilité.
- Quelles mesures organisationnelles prendre.
- Quels champs d'action choisir.
- Comment créer un changement positif dans la société.
- Les recommandations sont résumées dans une liste de contrôle à laquelle les musées peuvent se référer pour analyser les processus de protection du climat dans leurs musées et obtenir des conseils pour leur processus de durabilité.

Exposer les objets sensibles
La Maison du dessin de presse, l’Institut national du patrimoine, le Musée-mémorial du terrorisme et l’École du Louvre organisent le colloque « Exposer les objets sensibles ». Ce colloque a vocation à être un espace de partage entre professionnels des musées et institutions culturelles. Il s’inscrit dans l’agenda de formation des élèves conservateurs du patrimoine de l’Institut national du patrimoine, et des étudiants et étudiantes de l’École du Louvre.
Dans un contexte récent marqué par la remise en cause du récit porté par les institutions patrimoniales et de leur représentativité, les journées proposeront une réflexion théorique et tenteront d’apporter des réponses pratiques aux professionnels confrontés à des revendications ou des réactions parfois violentes d’individus ou de communautés face à des objets ou collections exposés considérés comme « sensibles » au regard de systèmes de valeurs philosophiques, politiques ou culturels. Différentes typologies d’objets seront abordées comme les œuvres d’art contemporain, les objets issus de l’histoire coloniale, les objets témoins d’une histoire violente ou de conflits armés.
Faut-il exposer de tels objets, au risque de choquer ? De quel discours scientifique et de quel type de médiation faut-il les accompagner ? Comment résister à la censure ou à l’autocensure ? En s’appuyant sur des développements théoriques et des retours d’expériences, les débats auront pour objectif de proposer aux professionnels les fondements d’une déontologie partagée.
Une conférence introductive abordera la question de la responsabilité des institutions culturelles à l’égard de la société.
Puis cinq sessions thématiques proposeront des échanges entre professionnels autour des points suivants :
• la censure et l’autocensure des institutions culturelles,
• la puissance des images,
• la construction d’un discours scientifique et la muséographie avec, autour et par la sensibilité des objets,
• la conception d’une médiation adaptée à des publics aux sensibilités diverses,
• le cadre juridique et la déontologie.
Informations pratiques
Entrée libre sur inscription.
La journée du 22 avril se déroulera à l’Institut national du patrimoine à l'auditorium Jacqueline Lichtenstein, 2 rue Vivienne, 75002 Paris.
La journée du 23 avril se déroulera à l’École du Louvre à l'amphithéâtre Michel-Ange, aile Flore, palais du Louvre, 75002 Paris.
Festival des Attentions
Les 23 et 24 mars, les visiteurs et visiteuses du MAC VAL, vivront un week-end inédit orienté sur les attentions, ressource précieuse au centre de notre relation à l’art. Ponctué de nombreux rendez-vous, le Festival des attentions déclinera une programmation vivante, joyeuse, parfois décalée afin d’expérimenter différentes attentions (esthétiques, dirigées, libres, réfléchies, collectives, individuelles…).
Deux journées pour une programmation articulée autour de quatre formats :
Des « Plongées », pour s’immerger dans une œuvre pendant 30 minutes et apprendre à la regarder. Les conférencières et conférenciers du service des publics proposent des protocoles attentionnels spécifiques dans « L’œil vérité », exposition de la collection permanente et livrent une manière différente de porter attention à l’œuvre afin de susciter celle des visiteurs et visiteuses.
Des « récits d’attentions », pour se concentrer au fil d’un parcours sonore à activer dans les salles, devant des œuvres de « L’œil vérité », portés par différentes paroles spécialistes :
- Yves Citton, Professeur de littérature et média à l’Université Paris 8, auteur de l’ouvrage Pour une écologie de l’attention
- Belinda Cannone, romancière et essayiste, elle a notamment travaillé sur l’émerveillement et la contemplation des choses ordinaires
- Catherine Doyen, cheffe du service de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent au centre hospitalier Sainte-Anne à Paris. Elle travaille notamment sur les troubles de l’attention et la remédiation cognitive.
- Justin Smith, philosophe. Professeur de philosophie et directeur du département Histoire et Philosophie des sciences à l’université Paris 7 Denis Diderot. Il a créé des exercices attentionnels devant les œuvres d’art.
- Marcus Weisen, chercheur, il possède un doctorat sur les dimensions non conscientes de la rencontre architecturale et a travaillé sur le corps comme lieu de lieu de l’expérience des espaces muséaux et architecturaux.
Une programmation artistique sur mesure, pour développer des attentions multiples, à partir de conférences performatives, de performances, de visites spécifiques.
Ces expériences aiguisent l’attention portée à l’art et permettent de voir le musée et les œuvres sous un autre angle.
- « Lumen Texte », performance de Olivier Boréel et Perrine Mornay (Collectif Impatience)
- « On Balls and brains », conférence-performée de Aurélien Gamboni
- « Une expérience de cinéma aveugle », performance de Philippe Vasset
- « La cérémonie du regard », par Véronique Andersen
- « La slow visit », par Juliette Verga Laliberté, hypnologue
- « The Waiting room », performance de Carole Douillard
Un « arpentage de lecture autour de la question de l’attention », pour faire la découverte, en groupe lors d’un atelier, de l’ouvrage de Yves Citton Pour une écologie de l’attention, avec l’association Peuple et culture.
Regard photographique. Le Louvre dans l’objectif de Christian Milovanoff
Le Centre Dominique-Vivant Denon vous invite vendredi pour une rencontre dans l’actualité du musée, mettant en lumière les photographies de l’artiste Christian Milovanoff acquis cette année par le musée du Louvre en collaboration avec le Centre Georges Pompidou.
Échange entre l’artiste Christian Milovanoff, Florian Ebner, conservateur et chef du cabinet de la photographie au musée national d’art moderne Centre Pompidou, Vivien Richard, conservateur et chef du service de l’Histoire du Louvre et Donatien Grau, conseiller de la Présidence pour les programmes contemporains, musée du Louvre.
Entrée gratuite par la porte des Arts du musée du Louvre et sur inscription : Programmation-Centre-Vivant-
Et demain ? Intelligence artificielle et musées
Propos de la rencontre
Toutes les sphères de la société sont aujourd’hui secouées par un questionnement commun : comment l’intelligence artificielle peut-elle ou va-t-elle transformer nos modes de vies ? Il suffit de quelques clics sur le net pour apercevoir l’ampleur du phénomène: «Quand l’intelligence artificielle supplante les emplois » ; « Rendre la justice grâce à l’intelligence artificielle ? » ; « L’intelligence artificielle serait aussi précise que les médecins pour déceler un cancer très courant » ; « Intelligence artificielle et poésie : la rime riche » ; « Les écoles d’art et de design bousculées par les intelligences artificielles génératives »… Entre promesse d’un avenir meilleur, facilité et enrichi, et risque d’aliénation, de mésinformation et de déshumanisation, voire de submersion et de dépassement, on voit bien comment le débat public actuel navigue entre deux eaux et comment se construit une mythologie de l’intelligence artificielle.
Et nos musées ? Ils sont évidemment concernés par cette révolution, et, reflets de la société, bien différemment lancés dans une réflexion sur le sujet, voire une intégration de ce que l’IA peut apporter à nos missions.
- A quoi va ou peut nous servir l’IA dans la conduite de nos tâches ?
- Qu’en attendre ?
- Comment peut-elle être une ressource fiable et facilitante?
- Quelles en sont les limites voire les risques ?
- Quel impact sur nos métiers ?
- Comment peut-on, grâce à l’apport de nos professions, nourrir et enrichir ces intelligences artificielles ?
Il convient de déconstruire une forme de mythologie qui s’est rapidement créée, afin de mieux cerner les contours, les possibles et les limites de l’intelligence artificielle, mais aussi de voir comment son irruption dans notre quotidien peut entrainer de nouveaux questionnements en termes de déontologie.
L’irruption de l’IA dans notre quotidien peut tout à la fois être perçue comme un atout pour renforcer cette crédibilité ou un risque majeur.
La position des musées et l’usage qu’ils font de ce nouvel outil doivent donc être exprimés clairement et avec responsabilité.
Comment faire de l’intelligence artificielle un outil au service des musées et de leurs responsabilités ?
Sont intervenus, pour cette soirée :
-
Agnès Abastado, cheffe du Service du développement numérique des musées d’Orsay et de l’Orangerie - son intervention a porté sur l'exposition Van Gogh et la mise en place d'un dispositif d'IA proposant une rencontre virtuelle avec le peintre et ses écrits, en marge de l'exposition (Projet Bonjour Vincent)
-
Marion Carré, fondatrice et présidente de la société Ask Mona - Marion Carré a retracé l'histoire de l'intelligence artificielle et ses différents usages et proposé plusieurs exemples d'utilisation possible de cet outil (sonore - vidéo)
-
Pierre-Yves Lochon, directeur associé de Sinapses Conseils et administrateur de Clic France a présenté plusieurs exemples de cette utilisation (dont Dalí lives en Floride, parmi les pionniers en 2017)
-
Marie-Hélène Raymond, coordinatrice de la stratégie numérique du musée national des Beaux-Arts du Québec, est en phase d'expérimentation sur la mise en place d'un chatbot dans son parcours au musée des beaux-arts du Québec
-
Thomas Sagory, chef du développement numérique au sein du musée d’Archéologie nationale et responsable de la production de la collection Grands Sites Archéologiques pour le ministère de la Culture, a recours très régulièrement à l'IA pour la modélisation d'objets, que ce soit dans le cadre de la lutte pour le trafic illicite de biens culturels, la modélisation d'oeuvres complexes ou la reconstitution de fragments perdus
Modération : Marion Carré, fondatrice et présidente de la société Ask Mona
Captations vidéos
Vidéo en français
Vidéo en anglais
Vidéo en espagnol
Les musées et l'Open content - Xavier Cailleau de Wikimédia
Les musées et l'open content
Xavier Cailleau, de Wikimédia France, interviendra sur la promotion de l’ouverture des contenus culturels en numérisant œuvres et documents, afin les rendre librement accessibles. Cette démarche dessine une transformation profonde de nos stratégies et philosophies de travail.
Le Label Culture libre récompense et valide ces initiatives dédiées à l’open content et aux projets collaboratifs en musées...
Qui est Xavier Cailleau ?
Ayant intégré l'équipe de Wikimédia France en 2016 et travaillant depuis 2018 sur la question du rôle des projets Wikimedia dans les institutions culturelles, Xavier Cailleau accompagne de façon pédagogique les institutions ou réseaux qui souhaitent se lancer dans l'aventure.
Son rôle intègre un aspect pédagogique relatif à l'environnement Wikimedia et aux licences libres.
