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Retour d'expériences dans les musées
Le 16 mars 2020, en raison de l’aggravation de la situation sanitaire liée à la Covid 19, l’Etat français décide un confinement général. Les musées ferment leurs portes le 17 mars. Le 11 mai, certains établissements sont autorisés à accueillir à nouveau le public, sous conditions. Comment faire dans une situation qui n’est pas encore stabilisée ? Et quel est le bilan de ces 55 jours ? Face à cette situation inédite, à l’écoute des nombreuses interrogations de ses adhérents, ICOM France décide d’organiser une visioconférence à laquelle tous pourront se connecter afin de favoriser les échanges entre les professionnels, la mise en commun d’expériences, de conseils et d’entraide. Fort de son succès, des retours très positifs sur les réseaux sociaux, le bureau d'ICOM France décide de reconduire tous les quinze jours ces conférences.
Au total, ce premier cycle aura proposé 10 séances, entre le 18 mai et le 7 octobre 2020, modérées par Juliette Raoul-Duval, présidente d'ICOM France, ou Estelle Guille des Buttes, membre du bureau d'ICOM France et mises en place par Anne-Claude Morice, déléguée générale d'ICOM France assistée de Tiffany Crabot.
Directeurs, conservateurs, conservateurs-restaurateurs, médiateurs, guides-conférenciers ainsi que les autorités de tutelle sont intervenus pour parler de leurs activités mais aussi de leurs préoccupations. La question des ressources financières a été soulevée sous différents axes. La place des collections a été réaffirmée et les opérations menées pour leur préservation ont été présentées. Les actions de médiation en direction des publics, et tout particulièrement des scolaires, réinventées avec une grande créativité, ont été exposées. La communication à l’ère du confinement a été évoquée et la prise en compte du développement durable présentée comme une des évolutions indispensables et une des leçons à tirer de cette période si particulière.
Plans de reprise d’activités – bilan global du confinement
Les plans de reprise d’activité et les activités menées pendant le confinement ont été présentés par plusieurs établissements dès le 14 mai, date de la première conférence, certains ayant rouvert leurs portes dès le 11 mai, et ensuite. Différents musées ont ainsi au fil des séances partagé leur expérience. L’Institut Giacometti, le Mucem, le Musée du Louvre-Lens, le Musée national du sport, Universcience, Paris-musées, le Musée dauphinois, le Musée des Arts et métiers, le Musée des Impressionnismes Giverny et les musées de Marseille, notamment, ont présenté les démarches administratives à effectuer pour obtenir l’autorisation de rouvrir un établissement, les mesures réglementaires à respecter par les équipes, les précautions sanitaires mises en place pour l’accueil des visiteurs (distanciation sociale, port obligatoire du masque, jauges maximales autorisées, suppression des dispositifs tactiles pas utilisables sauf avec des stylets au musée de l’Air et de l’Espace et au Musée de la Poste ou selon un protocole sanitaire strict au MuseoParc Alésia), et explicité la pédagogie et la signalétique pensées pour expliquer les mesures de précaution adoptées (ainsi, le Musée des Confluences a testé le parcours du visiteur pour en vérifier la sécurité sanitaire) et le LAM a signé une charte sanitaire préparée avec la collaboration de l’Institut Pasteur de Lille. L’Institut Giacometti et le Musée national du sport, qui ont rouvert leurs portes dès la fin du confinement, ont donné des éléments très concrets (normes, jauges) et éprouvés sur le terrain de l’accueil des visiteurs, limité à 10 personnes, et la mise en place de réservations en ligne sur des plages horaires précises. (voir documents)
Parmi les activités des musées pendant ce confinement, la place du numérique a été prépondérante : alimentation et nettoyage des bases de données, production de ressources numériques sous des formes variées que les publics ont été nombreux à consulter. Pourtant, tous les professionnels se sont retrouvés dans la même volonté de permettre à tous de revenir au musée et d’y retrouver les œuvres. La programmation des événements a été fortement impactée : tous les projets ont été annulés ou reportés. Les expositions temporaires ont été décalées et la solidarité des prêteurs été unanimement louée. Les actions de médiation ont été entièrement repensées d’abord en version numérique puis dans des formules tenant compte des mesures sanitaires.
La réactivité des autorités de tutelle
Les différentes autorités de tutelle qui sont intervenues– Service des musées de France, les DRAC d’Ile-de-France, du Grand-Est et d’Occitanie, la Ville de Dijon, notamment, ont mis en place avec les musées les procédures administratives relatives à leur réouverture et ont témoigné du soutien permanent qu’elles ont pu apporter aux institutions et du travail effectué en collaboration avec elles. Le Service des musées de France a réalisé des documents d’aide tels des questionnaires d’auto-évaluation relatifs à la reprise d’activité, transmis à tous les établissements. Il a confirmé son soutien aux expositions d’intérêt national et a produit une carte périodiquement réactualisée des musées au fur et à mesure de leur réouverture. Il a travaillé en collaboration avec les DRAC pour envisager des aides à l’échelon local et accompagner tous les établissements. Celles-ci enfin ont maintenu les commissions scientifiques d’acquisition et de restauration et joué sans faille leur rôle de relais auprès des établissements en région. Le MuséoParc Alésia a de son côté témoigné à propos de la collaboration avec le Département de la Côte d’Or et la Commune d’Alise-Sainte-Reine sur laquelle il est localisé et de la dynamique de territoire qui s’est mise en place pour ranimer l’offre culturelle. Le ministère des Armées a mené aussi un travail de soutien et d’information auprès des musées dépendant de son autorité, tel le Musée de l’Air et de l’espace. Le musée-FRAC des Abattoirs a souligné la grande réactivité de tous les organes administratifs consultés pour obtenir l’autorisation de créer des événements sur les berges du Canal du Midi, classées au titre des monuments historiques.
La sécurité des collections : veille sanitaire et conservation préventive
La préservation des collections a été au cœur des préoccupations des musées malgré le peu de personnels autorisés à travailler sur site. Ceux qui le pouvaient ont mené une veille sanitaire régulière dans les réserves et les espaces d’exposition permanentes et temporaires, afin de noter les anomalies éventuelles et tenter d’y remédier. Les personnels qui pouvaient être présents se sont impliqués, sans distinction de métier. Les œuvres exposées ont été dès le début du confinement protégées de la lumière et de la poussière. Des binômes restaurateur-régisseur faisaient des tours de surveillances tous les 5 jours au musée du Quai Branly - Jacques Chirac et des opérations de sauvegarde ont été conduites : mises en quarantaine d’objets dans les cas de présomption d’infestation, prévention de sinistres. Au MAD, les conservateurs ont rédigé pour chaque œuvre un document de veille sanitaire comprenant toutes les données relatives à sa conservation ; ce principe a été poursuivi après le déconfinement. La surveillance du climat, des opérations d’anoxie, la pose de pièges à phéronomes ont été effectuées. De son côté, le Bouclier bleu a rédigé un guide relatif à la veille sanitaire, la sûreté et la sécurité en situation de confinement diffusé en ligne sur son site et celui d’Icom France.
Les métiers
La crise sanitaire a été lourde de conséquences pour les personnels et les métiers des musées, et ce à plusieurs titres.
Même si beaucoup se sont bien adaptés au travail à distance, certains personnels ont été démotivés, faute de matériel informatique suffisant parfois ou en raison d’une crainte de la maladie. Les managers ont dû adapter leur mode de pilotage à distance et rassurer les équipes au moment de la réouverture dans des conditions sanitaires incertaines. Parallèlement, beaucoup ont fait état de l’activité soutenue et volontaire de tous pour faire vivre le musée et nombreux ont témoigné du travail en équipe renforcé par une réelle solidarité et la volonté de faire que le musée puisse rouvrir ses portes et accueillir ses publics dans les meilleures conditions. Tous ont appris du travail à distance – on ne peut pas parler, réglementairement, de télétravail pour toutes les institutions – qui pourra plus facilement se mettre en place à l’avenir. Les compétences de tous se sont enrichies, tant dans la capacité à travailler en équipe, même à distance, que pour ce qui est de l’utilisation du numérique et tout particulièrement les médiateurs, qui ont dû travailler pour un public virtuel. Les documentalistes, à l’origine de la réalisation de nombreux produits documentaires électroniques, ont vu leurs compétences particulièrement mises en lumière.
Les musées ont souligné aussi leur préoccupation relative aux métiers précaires et à leur avenir : artistes mais aussi restaurateurs, guide-conférenciers et médiateurs. Ces professionnels ont pu témoigner de leur situation : chômage total pour tous les guides-conférenciers indépendants et grande inquiétude pour les médiateurs non contractualisés de façon pérenne dans un établissement. Ceux-ci ont cependant, pour un certain nombre, poursuivi leurs activités et certains établissements ont maintenu les emplois de médiateurs non-contractuels, tels les musées de la Ville de Strasbourg. Parallèlement, de nombreuses institutions ont confirmé le maintien des commandes des travaux de restauration et en ont diligenté le règlement, même si les restaurateurs sont inquiets de la baisse des commandes en 2021. Le Maroc a donné l’exemple des personnels des musées fermés employés par les musées ouverts pour garantir leur situation. Enfin, les librairies-boutiques et les restaurants ont bénéficié de conditions de travail facilitées dès la réouverture. Les artistes ont été soutenus, notamment dans le cadre de l’opération « Horizon d’eau » aux Abattoirs qui dans ce cadre a aussi organisé des concerts pour des petites jauges dans des Ehpad, des cours d’école, et par les musées de Moselle.
Les ressources financières
La question des ressources financières a été posée dès la première conférence. La forte baisse des recettes en billetterie et locations d’espaces - 70 % de perte d’exploitation au Musée des Arts et métiers, 40 % de perte de chiffre d’affaire en moyenne, 60 % pour les structures qui reçoivent peu de subvention en Occitanie, 20 millions d’euros de pertes pour le Centre Pompidou, recettes divisées par 4 en moyenne dans les musées du réseau de la FEMS par 4 en moyenne pour citer quelques exemples - a été soulignée par l’ensemble des intervenants, même si dès la réouverture les musées ont pu à nouveau accueillir des tournages.
Des idées intéressantes ont émergé pour tenter de pallier ou remplacer les moyens défaillants. Universcience a souligné le coût des expositions et la question à se poser de la gratuité des ressources numériques mises en ligne. Le Mucem a présenté sa démarche à l’égard des entreprises relatives au mécénat, évoqué une nouvelle grille tarifaire de privatisation à basse jauge, proposé d’équiper les salles de réunion pour la visioconférence pour mieux les rentabiliser et réfléchi à une nouvelle stratégie de billetterie basée sur le principe d’abonnement (« musée à la demande »). Plusieurs établissements se sont aussi réjouis de voir revenir les publics, même en petit nombre et ont proposé la gratuité d’accès à tous – dans les musées de la Ville de Marseille, les musées de la Ville de Rennes, à l’Institut Giacometti par exemple, mesure qui existait déjà dans les musées de Dijon.
Les visiteurs
A défaut de pouvoir venir dans les musées, les visiteurs ont apprécié les offres numériques accessibles en ligne sur leurs sites : visites virtuelles de collections ou d’expositions, conférences, dialogue avec les commissaires d’expositions ou les gestionnaires d’une collection, dossiers documentaires électroniques en nombre, expositions virtuelles, textes de salles, ateliers pédagogiques. Des interviews de scientifiques ont été proposés par Universcience qui a aussi après la réouverture organisé un festival sur l’odorat : des kits ont été envoyés aux personnes qui s’étaient inscrites sur Internet et ont ensuite pu participer en ligne à cette opération. Le musée du Louvre a profité du confinement pour beaucoup améliorer les ressources accessibles sur son site internet et les éditorialiser, son souhait étant de garantir une complémentarité entre les visites virtuelles et les visites au musée : 12 millions de connections ont ainsi été comptabilisées (2/3 des fréquentations annuelles du site en 3 mois).
Les musées ont enregistré à leur réouverture une baisse de 80 % des visiteurs en moyenne puis, rapidement, une amélioration sensible des chiffres, variable cependant selon les institutions : le MuseoParc Alésia a retrouvé des chiffres identiques à ceux de l’année précédente, le Mucem 75 % de sa fréquentation normale dès sa réouverture alors que le Musée du sport déplorait le manque de retour de son public. Une enquête a mis en évidence les attentes du public touristique pour une expérience réussie, peut-être applicable en ces temps particuliers : la qualité de la relation vécue est le premier critère, vient ensuite le sentiment de sécurité puis la qualité de l’offre. Les visiteurs ont du reste noté de façon très positive les mesures déployées par les musées pour les accueillir dans les meilleures conditions sanitaires. Le public familial et local a été le premier à revenir au musée, avec le retour de quelques étrangers pendant l’été. Il a notamment plébiscité les établissements en zone verte ou associés à des jardins, tels les Jardins de vignes dans la communauté d’agglomération d’Epernay, les musées en Isère ou le musée des Impressionismes Giverny. L’équipe des Abattoirs a ramené au musée les publics empéchés, qui n’utilisent pas le numérique. Le musée du Louvre a repensé toute la programmation de ses activités de médiation pour l’été et a inventé les « mini-découvertes » dans des espaces emblématiques du musée, accessibles gratuitement et sans réservation, qui ont ainsi accueilli 33 800 personnes, familles franciliennes principalement, pour 3100 visites.
Le public scolaire pendant et après le confinement
Le confinement ne permettait pas l’accueil des publics scolaires dans les conditions habituelles. De nombreux musées ont fait différentes propositions accessibles en ligne telles des ateliers pédagogiques virtuels. Les musées de la Ville de Strasbourg ont produit des kits de médiation destinées aux enseignements pour qu’ils puissent créer leur propre animation et ce en Français, en Alsacien ou en Allemand. Les animateurs se sont déplacés dans les classes. Tous ont aménagé les conditions de participation aux opérations menées en partenariat avec le ministère de la Culture et le ministère de l’Education nationale : dispositif 2S2C (sport, santé, culture, civisme) ; « L’été culturel et apprenant », destiné à faire venir les enfants et les familles au musée tout en soutenant la création artistique. Ainsi, « L’école au musée », au musée des Beaux-Arts de Caen, a proposé l’accueil pendant le confinement des classes par demi-groupes par des médiateurs volontaires.
De la même façon, il a été décidé de proposer un « Eté culturel » pour, notamment, les enfants qui ne partiraient pas en vacances l’été 2020. Le Musée national du sport a accueilli des centres de loisirs dans le respect des protocoles gouvernementaux : pas de stationnement des groupes devant la même vitrine, éviter les croisements, mise à disposition d’une salle de quarantaine contenant le matériel pédagogique qui ne s’échange pas. La distanciation physique a été matérialisée à l’aide de cerceaux, de cordes d’alpinisme. Dans la mesure du possible, ces ateliers ont eu lieu à l’extérieur du musée, tout comme ceux proposés par les musées de la Ville de Strasbourg et ont connu un réel succès. Certains musées nationaux ont mené des actions en direction des publics empêchés ou en situation de handicap : street art au Centre Pompidou dans six lieux différents, ateliers artistiques au château de Versailles, accueil d’enfants en situation de décrochage au musée d’Orsay. Le musée de la Poste a organisé des colonies virtuelles.
La communication
Si on a pu déplorer un manque de communication générale sur les conditions de la réouverture des musées, les établissements ont néanmoins utilisé les réseaux sociaux pour informer, rassurer et faire revenir les publics. Certains ont mis à profit le temps du confinement pour apparaître davantage et mieux sur les réseaux sociaux. Le Musée Magnin a déployé une belle créativité en postant un hashtag différent tous les jours, en s’associant à toutes les opérations nationales et internationales, en utilisant la plateforme et le hashtag « La culture chez nous », et en proposant de nombreuses activités : jeux – quizz, énigmes, jeu des 7 erreurs - informations, diffusion d’images, semaines thématiques, présentation tous les jours d’une œuvre différente, participation à la Museum week, célébration d’anniversaires d’artistes, échanges avec des spécialistes d’héraldique. Les contacts avec les 25-45 ans ont été ainsi vivifiés. Aux Abattoirs, le compte Twitter a été consacré à la valorisation des œuvres de la collection, Facebook dédié à la pédagogie et à un cours hebdomadaire d’histoire de l’art. Le Mucem a remplacé une inauguration par une webTV sur sa chaîne Youtube, destinée à la présentation de l’exposition et la programmation qui l’accompagne.
Le développement durable
Une des leçons de ce confinement a été de repenser le musée dans un format différent, plus éco-responsable et ce dans tous les domaines. Remplacer de nombreuses réunions qui nécessitent des déplacements coûteux et énergivores, mieux former encore les personnels, organiser le télétravail de façon pérenne, privilégier les expositions d’œuvres de la collection ou appartenant à des musées peu éloignés et ce sur une durée allongée, ne pas dépendre du numérique, durable d’un certain côté mais nécessitant personnel dédié et matériel en nombre…les idées ont fusé. Les uns et les autres ont posé un constat positif et prometteur d’une nouvelle manière de fonctionner : un travail en équipe réactivé, une adaptation renouvelée, une créativité boostée, malgré des moyens réduits.
Conclusion
Professionnalisme, motivation, créativité et solidarité sont le socle commun des expériences déployées par les musées pendant et après le premier confinement de l’année 2020 et présentées dans ces séances. Celles–ci ont été le moment de partager une légitime inquiétude que tous, néanmoins, ont choisi de laisser de côté pour se mettre au service des collections et des publics.
Vendredi 30 octobre 2020 : un deuxième confinement vient d’être décidé par le gouvernement français et les musées sont à nouveau fermés. ICOM France avance le démarrage d’un deuxième cycle de visioconférences et propose dès le jeudi 5 novembre : « Et maintenant… une nouvelle vague de résilience ?»
Florence Le Corre, Membre du bureau, ICOM France
NB : Ce bilan n’a pu intégrer toutes les expériences et les institutions qui se sont exprimées dans ces visoconférences. Que ceux qui n’y figurent pas veuillent bien m’en excuser : leur témoignage a été intégré, sans que tous soient cités.
Liste des débats numériques du cycle Réouverture des musées…où en êtes-vous ?
Le sport dans les musées d'histoire et d'archéologie
Le Comité international de l'ICOM pour les musées et les collections d'archéologie et d'histoire (ICMAH) souhaite apporter sa contribution à la communication sur le sport dans les musées et les collections d'histoire et d'archéologie. Depuis 2017, l'ICMAH dispose d'un « groupe de travail » dédié aux musées du sport et au patrimoine sportif qui a déjà organisé trois ateliers. Les programmes et rapports de ces ateliers sont disponibles sur le site de l'ICMAH.
En cette période de pandémie, l'ICMAH organise son quatrième atelier en ligne.
Organisé en collaboration avec ICOM Colombie, il sera consacré à l'Amérique du Sud afin d'étendre notre réseau dans le secteur du sport en Amérique latine.
Le webinaire Zoom du 15 décembre 2020 se tiendra à la fois en anglais et en espagnol.
Informations liées au webinaire :
Date et heure : 15 décembre 2020 - 16h00 (heure de Paris)
ID de connexion : 840 5774 5112
Code d'accès : 033416
Si vous souhaitez vous joindre à l’événement, merci de bien vouloir vous inscrire en écrivant à l’adresse suivante : icmahsecretary[a]gmail.com
Édito de décembre 2020

Chers membres d’ICOM France, chers professionnels de musées,
Depuis plusieurs semaines, nos musées se préparaient à réouvrir leurs portes à leurs publics. Mais vous l’avez entendu hier, la situation sanitaire conduit à reporter ce moment tant attendu, jusqu’au début de l’année prochaine.
Nous avons échangé avec nos plus proches voisins européens et les situations sont partagées. En Espagne, les musées restent ouverts mais en Italie, ils sont fermés, en Allemagne aussi, depuis le 2 novembre dernier et les dates de réouverture sont incertaines. En Belgique, ils ont rouverts depuis le 1er décembre, certains depuis le 8, avec des consignes sanitaires très strictes, proches de celles que nous pensions mettre en place... Nous avons mis sur le site les lettres ouvertes de nos collègues, qui plaident pour la singularité du rôle des musées, acteurs essentiels du lien social. Et il est important de le dire : les musées ont manifesté, depuis le début de la crise sanitaire, leur sens exemplaire des responsabilités, une volonté réelle de maintenir leur activité vivante en instaurant des formes innovantes de contact avec les publics et une capacité à se projeter dans l’avenir.
Tout au long de ce trimestre, nous nous sommes efforcés de maintenir le contact le plus étroit entre membres, afin que chacun puisse profiter de l’expérience des autres dans cette période si difficile :
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Le cycle « Réouverture où en êtes-vous ? »
Commencé en mai, à la veille du premier déconfinement, il s’est terminé en octobre, peu avant le deuxième confinement. Il a permis à 1800 d’entre vous d’échanger entre eux sur une plateforme conviviale, sur un mode participatif que vous avez apprécié. Plus de 2000 d’entre vous ont revisionné les séances sur la chaîne YouTube d’ICOM France. Votre participation montre la place essentielle du lien, plus encore lorsque de telles difficultés apparaissent. L’association que nous formons tous ensemble relie des professionnels de tous les métiers de tous les musées, quelle que soit leur position dans leur musée, quelle que soit la position de leur établissement dans le paysage muséal. Nous formons un réseau dense et solidaire.
« Solidarités », c’est justement le thème du nouveau cycle de conférences zoom que nous avons engagé dès le mois de novembre et qui se poursuivra mensuellement jusqu’en septembre 2021. Sur le même modèle participatif que le précédent, afin que vous puissiez à nouveau vous y connecter le plus librement possible. Ce nouveau cycle de 10 séances sera aussi ouvert sur l’international : nous inviterons chaque mois des professionnels d’autres pays à témoigner, pour nous enrichir de nos expériences mutuelles. Les débats seront interprétés en anglais et en espagnol, afin que nos collègues de par le monde puissent les suivre. Nous avons, à cette fin, répondu à l’appel d’offre ouvert par ICOM International et qui nous conduira, si notre projet est retenu, à coorganiser toutes nos séances avec quatre comités d’ICOM.
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Les débats de fond se sont poursuivis.
Le 25 septembre dernier, lors de notre assemblée générale, vous avez été plus de 300 à suivre, sur plateforme, « Et maintenant, … Reconstruire. Penser le musée d’après » ; les actes de cette journée seront publiés avant la fin de l’année. La version numérique et l’édition papier seront prochainement à votre disposition. La soirée-débat déontologie : « De quoi musée est-il le nom ? », organisée avec l’INP, a rassemblé des intervenants très exceptionnels, venant de nombreux points du monde. 400 participants se sont retrouvés en direct, et nous avons enregistré 750 connexions, venant de 28 pays différents : cette session était également interprétée, afin d’être accessible à tous les membres à l’international. ICOM international rediffuse nos débats sur son site, considérant qu’il s’agit d’une contribution majeure aux réflexions sur la « nouvelle définition des musées ». La publication est en cours, elle interviendra au tout début de l’année prochaine.
Dès le début de 2021, le 3 février prochain nous tiendrons à nouveau une soirée débat-déontologie sur la thématique « Recherche et musées ». Présentielle ou distancielle ? Nous ne le savons pas encore. Mais l’expérience que nous avons accumulée ces derniers mois, en organisant des réunions sur plateforme qui, à chaque fois enregistrent une très forte participation nous conduit à envisager que les débats dans l’avenir soient présentiels dès que cela sera possible et simultanément distanciels.
Nous serons présents au salon Museum Connections (18-19 mai 2021) et y tiendrons une conférence le 18 mai après-midi intitulée « Mission éducation : quand la culture devient agile ».
Vous suivez attentivement les informations que nous communiquons sur ce notre site. Ce dernier s’est enrichi de nouveaux articles que je vous invite à consulter dans les rubriques Agenda et Actualités, mais surtout à nourrir : il est riche des informations que vous communiquez.
Notre présence sur les réseaux sociaux s’est considérablement renforcée. Nous avons ouvert une page LinkedIn « entreprise ». N’hésitez pas à la consulter et à nous suivre sur Facebook et Twitter. La crise du COVID a conduit 60 % des musées du monde à accroître leur activité numérique et nous avons renforcé nos compétences pour en être des relais efficaces. C’est aussi, pour ICOM France le moyen d’intensifier les relations avec les comités nationaux et internationaux d’ICOM. Ces relations ont pris de plus en plus d’importance au cours des derniers mois. Parce qu’en cette période de crise mondiale, la coopération internationale est une force irremplaçable. Nous avons contribué à alimenter et à nous rapprocher de l’exceptionnel réseau d’ICOM : 50 000 membres dans 135 pays.
De nombreux membres français adhèrent à des comités internationaux d’ICOM, y compris comme élus au sein de leurs boards. A ce propos, nous sommes le pays qui compte le plus grand nombre de membres dans les comités internationaux. Même si aucun de ces comités n’a naturellement pu se réunir physiquement cette année, leur activité a été très dense et nos membres très actifs. Nous relancerons en tout début d’année une réunion des membres des comités internationaux, pour favoriser une efficace coopération entre eux.
Notre communauté est également largement représentée au sein des groupes de travail permanents d’ICOM international, dans presque tous les domaines : budget, membership, comités internationaux, définition du musée. Merci à tous ceux qui s’investissent dans ses groupes, qui jouent en ce moment un rôle stratégique pour dessiner l’avenir de l’ONG. Je m’arrête un moment sur le groupe « définition du musée ». Celui-ci a repris ses travaux dans un état d’esprit apaisé par rapport au vif clivage de Kyoto, vous serez prochainement invités à vous exprimer à ce sujet dans l’ « espace membre » du site d’ICOM international. Nous vous tiendrons au courant de l’avancement de ses travaux.
L’année qui va commencer sera singulière. Elle sera, espérons-le, celle de la mise en œuvre de tous les projets qui n’ont pas pu se réaliser l’année dernière. Et aussi celle de la concrétisation des réflexions intenses, que la crise a suscitées, sur le musée de demain : moins productiviste, plus soucieux d’être durable, engagé sur les enjeux sociaux.... Nous accompagnerons ces réflexions. Les musées ont démontré, pendant toute cette crise sanitaire, leurs exceptionnelles capacités de résilience.
Suivez mardi prochain de 13 h à 14 h 30, notre zoom : « Les nouvelles formes de travail entrainent-elles de nouvelles solidarités ? ».
C’est aussi la période de renouvellement des adhésions… ICOM France est une association de professionnels, l'engagement de ses adhérents est sa force. Dans la difficulté, votre participation est indispensable pour vous tenir informés et nourrir les réflexions sur le devenir de nos musées.
Nous vous souhaitons aussi à tous d’heureux moments dans vos vies privées.
Et maintenant... Reconstruire. Penser le musée "d'après"

Intitulé Et maintenant... Reconstruire. Penser le musée d'après , la journée professionnelle 2020 a été organisée sur plateforme numérique, diffusée depuis l'Institut national du patrimoine. Elle a été consacrée à la place que les musées peuvent/doivent prendre dans la reconstruction pour y porter des valeurs de partage de la connaissance, de solidarité, de proximité, de soutenabilité.
La rencontre a été scindée en deux sessions :
- une séquence consacrée aux impacts de la crise sanitaire sur les musées regroupant les interventions de Jérôme Farigoule, Françoise Benhamou et d'Alessandro Gaballo pour le compte de l'ICOM
- une table ronde dédiée à la culture au cœur de la reconstruction : place et mission du musée de demain, conjointement modérée par Juliette Raoul-Duval et Philippe Guillet réunissant Hervé Barbaret, Alexandre Chevalier, Jean-François Chougnet, Philippe Guillet, Paul Lang, Pia Müller-Tamm, Sylvie Ramond.

Etats du musée
Participation culturelle et résilience locale
Les impacts directs et indirects de la culture sur le développement local sont largement corrélés à la participation culturelle et à l'accès des divers groupes de population aux équipements et activités culturels. La participation culturelle est liée à un certain nombre de domaines d'ordre social et économique : intégration sociale, éducation et apprentissage tout au long de la vie, bien-être et santé. Des niveaux de participation culturelle élevés pourraient être propices à un environnement social favorable et à l'entreprenariat culturel et créatif, renforçant ainsi l'impact de la production culturelle et créative sur la création d'emplois. Dans de nombreuses villes et régions, la participation culturelle et les spécialisations dans les secteurs culturels et créatifs évoluent et permettent de relever des défis sociétaux (le changement climatique par exemple) par de nouveaux moyens, en favorisant la résilience, la création de compétences et les comportements pro-sociaux. Des niveaux élevés de participation culturelle créent également les conditions d'un soutien renforcé de la part de l'opinion publique aux dépenses et aux politiques culturelles, et contribuent ainsi à la durabilité financière et sociale des secteurs culturels et créatifs.
Il manque cependant encore la possibilité de mesurer la participation culturelle à échelle infranationale, et de concevoir des moyens pour pouvoir effectivement l'augmenter. Ce webinaire sur les politiques culturelles sera l'occasion de tirer des enseignements des dernières recherches académiques sur les impacts économiques et sociaux de la participation culturelle, sur les approches pour mieux la cerner au niveau régional et sur les moyens pour l'augmenter. L'événement présentera également un certain nombre de cas européens et non européens intéressants à cet égard.
Intervenants :
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Nadim AHMAD - Directeur adjoint, Centre de l'OCDE pour l'entrepreneuriat, les PME, les régions et les villes.
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Julia AMOUR - Directrice des festivals d’Edimbourg.
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Victoria ATECA-AMESTOY - Professeur associée au département d'analyse économique à l’université du Pays Basque à Bilbao en Espagne.
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Marta BECK - Responsable des statistiques de la culture et du sport à Eurostat.
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Lluis BONET - Directeur du programme d'études supérieures en gestion culturelle à l’université de Barcelone en Espagne.
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Kathrin DEVENTER - Secrétaire générale à l’association européenne des festivals.
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Daisy FANCOURT - Professeur de psychobiologie et d'épidémiologie à l’université de Londres.
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Alberto GARLANDINI - Président d’ICOM.
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Maciej HOFMAN - Unité de la politique culturelle, CE DG EAC.
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Susanne HOLLMANN - Chef adjoint de l’unité de la politique culturelle, CE DG EAC
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Justyna JOCHYM - PDG de Festivals Adelaide en Australie.
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Serene LIM - Directrice (politique et planification) du conseil national des arts à Singapour.
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Catherine MAGNANT - Chef politique culturelle, DG EAC à la Commission européenne DG EAC.
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Robert PIASKOWSKI - Plénipotentiaire du maire de la ville de Cracovie pour la culture.
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Pier Luigi SACCO - Conseiller principal et chef du bureau de Venise de l'OCDE.
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Shain SHAPIRO - Fondateur et PDG de Sound Diplomacy.
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Justine SIMONS OBE - Député maire de la culture et des industries créatives à Londres et président du World Cities Culture Forum.
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Ekaterina TRAVKINA - Coordinatrice - Culture, industries créatives et développement local, OCDE.
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Dorota WEZIAK-BIALOWOLSKA - Chercheuse scientifique au département de la santé environnementale de l’école de santé publique et boursière de recherche d’Harvard, programme d’épanouissement humain, Institut des sciences sociales quantitatives à l’université d’Harvard.
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Piotr MICHALOWSKI - Secrétaire et membre du conseil d'administration du réseau européen des centres culturels ENCC et coordinateur du groupe de travail international ENCC sur le développement territorial, réunissant des experts, des animateurs et des décideurs.
Renforcement des capacités des professionnels des musées
Dans une période difficile pour les musées, l'ICOM reste un point d'appui pour les professionnels des musées. ICOM a récemment organisé une série de webinaires sur des sujets d'actualité pertinents pour le secteur muséal.
Les webinaires ont rassemblé des conférenciers de différentes régions qui partagent leurs expériences et leurs réflexions sur les défis auxquels sont confrontés les musées contemporains. Chaque webinaire accueillait quatre spécialistes de différentes régions du monde.
De nouveaux défis pour les collections et les zones de stockage - 7 octobre 2020
De nombreux musées ont été complètement fermés pendant plusieurs mois, exposant leurs espaces de stockage à de nombreux risques pour les collections. À l'avenir, la pénurie de main-d'œuvre et de fonds pour l'entretien des collections constituera un défi. Animée par Vinod Daniel, président du conseil d'administration d'AusHeritage à Sidney, cette session portait sur les sujets suivants : des meilleures pratiques en matière de préservation des collections ; accès aux collections stockées ; et la gestion des risques pour les collections.
Intervenants :
- Daouda Keita - Directeur général du musée national du Mali
- Silvana di Lorenzo - Conservateur au musée ethnographique Juan B. Ambrosetti
- Aristotelis Georgios Sakellariou - Responsable de la conservation au musée d'art islamique de Doha au Qatar
- Anna Bülow - Responsable de la gestion des collections au musée Stedelijk à Amsterdam
Transformation numérique pour les musées à l'époque du COVID-19 - 21 octobre 2020
Animée par Pier Luigi SACCO, chef du bureau de l'OCDE à Venise, la discussion était axée sur les stratégies et les compétences qui permettent aux musées et aux professionnels d'exploiter le pouvoir des médias numériques. Cette session présentait les bonnes pratiques sur la façon de favoriser l'apprentissage continu, d'atteindre nos communautés à distance et de générer des revenus supplémentaires pour combler le manque de visiteurs sur place.
Intervenants :
- Catherine Devine - Chef de la stratégie pour les bibliothèques et les musées au sein de la division « éducation » de Microsoft, USA
- Louisa Onuoha - Responsable de l'éducation muséale de la Commission nationale des musées et des monuments au Nigeria
- Ramiro Martinez - Directeur exécutif du musée Amparo à Puebla au Mexique
- Marijke Smallegange - Responsable marketing numérique, de la communication et du commerce au Rijksmuseum à Amsterdam
Gestion des urgences (Focus sur le Liban) - 4 novembre 2020
Dirigée et animée par Hanna Pennock ,principale conseillère de l’héritage culturel à l’agence des Pays-Bas, la session a réuni des experts et des professionnels des musées autour d'un sujet de la plus haute importance et plus d'actualité que jamais : la gestion des situations d'urgence. Les principes fondamentaux de la planification d'urgence, y compris la préparation, l'identification des acteurs clés, l'évaluation des risques, la priorisation de la collecte et d'autres préparatifs ont été discutés. Une attention particulière a été accordée à la situation à Beyrouth, au Liban, où les musées ont été gravement touchés par la double explosion du 4 août.
Intervenants :
- Marta C. Lourenço - Directrice du musée national d'histoire naturelle et des sciences de l'Université de Lisbonne
- Samuel Franco Arce - Directeur de la « Casa K’ojom » et du centre de sauvetage culturel d’Antigua au Guatemala
- Suzy Hakimian – Conservatrice au musée des minéraux à Beyrouth
- Elsa Urtizverea - Coordinatrice de la protection du patrimoine à l'ICOM
Stimuler l'emploi dans les musées - 18 novembre 2020
Animé par Mathew Trinca, directeur du musée national d’Australie, ce dernier webinaire portait sur les conséquences de la pandémie pour les professionnels des musées, proposant de nouveaux modèles pour faire face à la crise. Cette session présentait les résultats d'une deuxième enquête sur l'impact du COVID-19 sur le secteur, un aperçu des professions émergentes, et soulignait le rôle que les musées peuvent jouer en tant que promoteurs du développement local après la crise.
Intervenants :
- Angelita Teo - Directrice de la fondation olympique pour la culture et le patrimoine
- Daniel Ronan – Responsable de l’héritage résilient à Chicago
- Ekaterina Travkina – Coordinatrice de la culture, de l’industrie créative et du développement local à l’OCDE
- Maria Mercedes Gonzalez - Directrice du musée d’art moderne à Medellin
Horizon 2021 : l'avenir des musées de la banque et de la monnaie
ICOMON tiendra sa conférence annuelle virtuellement sur Zoom le 4 décembre 2020 de 14h à 16h sur le thème de l'avenir des musées bancaires et monétaires.
Sujets et intervenants :
- Interprétation de l'histoire moghole à travers les pièces.
Kaleemullah Lashari, président du conseil du patrimoine matériel du Sindh au Pakistan.
Le Docteur Lashari œuvre activement à la conservation du patrimoine matériel. On lui doit, entre autres initiatives remarquables, des instituts, des fonds et le développement de musées spécialisés. - Présentation de l'exposition de la collection de pièces d'or A. G. Leventis.
Eleni Zapiti.
Collaboratrice et conservatrice à la galerie A. G. Leventis De 1999 à 2016, elle a occupé le poste de conservatrice des collections à la Bank of Cyprus Cultural Fondation, notamment de la collection de numismatique. Elle a également travaillé au musée d'histoire de la monnaie chypriote, où elle a entrepris le développement du programme éducatif. Elle a collaboré avec des institutions locales et étrangères, elle a organisé des expositions et participé à des conférences. - La Covid et son effet sur ces musées, notre programme tel que la base de données et les publications.
Damon Monzavi, membre d'ICOMON, Iran
Le docteur Monzavi est directeur d'exposition au musée Bank Melli en Iran. Il est membre de l'ICOM depuis 2005. Il a été membre du conseil d'administration de l'ICOM MPR à deux reprises (de 2010 à 2013 puis de 2013 à 2016) et conseiller technique de l'ICOM MPR entre 2016 et 2019. - Musées de l'argent en temps de crise, quelques exemples du passé et des idées pour le futur.
Despoina Evgenidou, membre d'ICOMON, directrice d'honneur du musée numismatique d'Athènes, Grèce.
Despoina Evgenidou a travaillé en tant qu'archéologue et conservatrice au service archéologique. Elle a participé à des fouilles et a été membre de comités interdisciplinaires pour la restauration des monuments. En tant que chef du département des musées byzantins, elle a planifié et organisé des expositions en Grèce et à l'étranger, ainsi que des programmes et événements éducatifs. - L'état des musées de la banque en temps de pandémie : une étude de cas.
Dr Asma Ibrahim, secrétaire ICOMON, Pakistan.
Le Docteur Ibrahim est une archéologue et conservatrice. Elle a fondé et dirige le département des musées, des archives et des galeries d'art de la Banque d'État à Karachi au Pakistan. Elle conseille plusieurs musées et projets de conservation. Le Docteur Ibrahim est également un membre pionnier, secrétaire général de l'ONG SEAS au Pakistan, membre du conseil d'administration de l'Association du musée du Commonwealth, et membre FIREC (Comité permanent des finances et des ressources) ICOM. - L'avenir du musée numismatique et monétaire en 2021 et au-delà.
Dr Ute Wartenberg, présidente d'ICOMON, États-Unis.
Membre associée à l'université de Columbia, Ute Wartenberg travaille dans les musées depuis qu'elle a été nommée en 1991 conservatrice adjointe des monnaies grecques au département des monnaies et des médailles. En 1999, elle accepte le poste de directrice générale de l'American Numismatics Society à New York, qui est le plus ancien musée numismatique des États-Unis. Entre 2002 et 2012, elle et le personnel de conservation ont travaillé en étroite collaboration sur des expositions avec la réserve fédérale. Elle a publié de nombreux articles sur la monnaie grecque antique.
La réunion est ouverte à tous les membres de l'ICOM et à toute personne intéressée par le travail d'ICOMON
Infos pratiques
Date et heure : 4 décembre 2020 – de 14h à 16h
Contact : icom.icomon[a]gmail.com
ID de Réunion : 585 919 7876
Code : 2987#cawc
Définir le musée en période de mutation
Le Comité permanent pour la définition des musées, perspectives et potentiels 2 (MDPP 2) est prêt à lancer le nouveau processus d’exploration d’une nouvelle définition des musées.
Le 10 décembre à 14:00 UTC+1, le MDPP2 présentera la méthodologie dans le cadre du webinaire public “Définir le musée en période de mutation : une voie à suivre”.
Le webinaire sera dirigé par les deux nouveaux coprésidents, Lauran Bonilla-Merchav et Bruno Brulon, et le président de l’ICOM, Alberto Garlandini. Il décrira les différentes étapes de la méthodologie afin d’encourager les membres et les comités à participer activement au processus de création d’une nouvelle proposition de définition du musée.

Intervenants :
- Alberto Garlandini est muséologue et expert en gestion du patrimoine culturel. Il est président de l’ICOM et a occupé plusieurs fonctions au sein de l’organisation depuis 2005, notamment la présidence de l’ICOM Italie et la présidence du comité d’organisation de l’ICOM Milan 2016. Il est membre du conseil d’administration du Musée national du Palazzo Ducale de Mantoue, président du comité scientifique du Museo delle Scienze de Trente, membre du comité scientifique de la Fondation Brescia Musei, président de l’Association Abbonamento Musei. Il donne des conférences dans des universités et des congrès internationaux et a fait l’objet de nombreuses publications en italien, anglais, français et espagnol.
- Lauran Bonilla-Merchav fait partie du département d’histoire de l’art de l’université du Costa Rica. Elle est également professeur adjoint d’études en sciences humaines et en tourisme à la section du Libéria de l’université nationale du Costa Rica. Elle a obtenu sa licence au Barnard College de l’université de Columbia et son doctorat en histoire de l’art au Graduate Center de la City University of New York (CUNY). Elle a été présidente de l’ICOM Costa Rica de 2013 à 2019 et est actuellement trésorière de son comité national et trésorière de l’Alliance régionale de l’Amérique latine et des Caraïbes (ICOM LAC). Elle est membre du comité directeur du projet UE-ALC sur les musées et fait partie du comité permanent sur la définition des musées, perspectives et potentiels (MDPP) depuis 2017.
- Bruno Brulon est professeur de muséologie à l’Université fédérale de l’État de Rio de Janeiro (UNIRIO) et professeur dans le programme de troisième cycle en muséologie et patrimoine (UNIRIO/ MAST) au Brésil, où il coordonne le groupe de recherche en muséologie expérimentale et image (MEI). Il a été vice-président du Comité international de muséologie (ICOFOM) depuis 2013. Entre 2014 et 2019, il a coordonné le projet spécial Histoire de la muséologie, un projet ICOFOM avec le soutien de plusieurs universités à travers le monde. Il est actuellement président d’ICOFOM, et il coordonne le Projet spécial Musées, action communautaire et décolonisation.
Le webinaire sera diffusé en continu avec traduction simultanée en français, anglais et espagnol
La gestion des musées sur ces derniers mois
L'ICOMAM lance un appel à contributions pour sa revue.
L'ICOMAM souhaite savoir comment les responsables de musée ont pu gérer les derniers mois à travers diverses questions :
- Avez-vous réussi à toucher de nouveaux publics?
- Comment êtes-vous resté en contact avec votre public?
- Avez-vous réussi à rouvrir votre musée et quels ont été les défis à relever pour préserver la sécurité du personnel et du public?
L'ICOMAM serait également intéressé par tout ce qui n'est pas en lien avec la pandémie.
Les articles de ce magazine sont un moyen simple et efficace de mettre en lumière l'actualité des musées du monde entier.
Modalités :
- Il n'est pas nécessaire d'être membre d'ICOMAM pour soumettre un article.
- Il est possible de promouvoir des événements récents que vous aimeriez mettre en avant.
- Il n'y a pas de longueur requise.
- Les avis comptent généralement entre 500 et 1000 mots, les articles comptent jusqu'à 2000 mots. Le nombre de mots utilisés peut plus ou moins varier. Les illustrations sont très encouragées.
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smithbrown[a]basiliscoe.com