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Censure et patrimoine
Pour la troisième année consécutive, les élèves conservateurs de l'Institut du patrimoine (Inp) organisent conjointement avec les doctorants de l'Institut des sciences sociales du politique (Isp), une journée d'études portant sur des problématiques communes au droit et au patrimoine, le 4 février 2021.
Seront abordés les rapports entre la censure et le patrimoine, au travers d’exemples extraits des divers champs patrimoniaux. Après une introduction sur la notion de censure et ses implications juridiques, les interventions présenteront en quatre axes (permission, restauration, exposition, transparence) les problématiques posées par la rencontre de ces deux domaines, et interrogeront les enjeux éthiques et déontologiques auxquels sont confrontés les professionnels du patrimoine.
En raison de leur intérêt historique ou artistique, certains biens sont identifiés comme les témoins privilégiés d’une identité collective. Cette sélection induit des choix et permet de construire une histoire commune. Mais le renoncement à la patrimonialisation de certains biens est tout aussi signifiant que leur préservation : ces choix sont effectués par le professionnel dans le cadre de sa pratique, mais aussi par la collectivité selon ses valeurs et le regard qu’elle porte sur son héritage historique. Il appartient alors aux chercheurs de révéler ces biens pour pouvoir les faire entrer en patrimoine.
Les liens entre restauration et censure sont multiples. En travaillant sur la matérialité d’une œuvre, le restaurateur peut mettre au jour un passé tourmenté : on rhabille des statues dénudées, on enfouit des vestiges compromettants… Si la censure fait partie de son histoire, comment restaurer une œuvre qui a été censurée ? À l’inverse, notre époque n’est pas exempte d’éléments à cacher. Une restauration peut-elle parfois constituer une forme de censure ? À l’image d’un château ou d’une abbaye ayant servi de prison ou d’asile, certains monuments ont connu des périodes sombres que l'on choisit d'oublier.
Un dialogue interdisciplinaire soulignera les usages de la censure dans la construction des expositions d’œuvres d’art et dans la réception par le public. La censure se profile à toutes les étapes de l’exposition : genèse, sélection des œuvres et mode de présentation, ouverture au public, éventuelle censure par le droit. L’articulation de cette censure avec la protection d’autres droits, comme la liberté d’expression ou de création, interroge. La censure d’une exposition ou d’un artiste pose enfin des questions de politique et de diplomatie internationales.
Les institutions culturelles et patrimoniales, comme l'administration dans son ensemble, ne cessent d'évoluer vers une plus grande transparence, notamment par l'accès aux documents administratifs. Toutefois, l'intérêt général ou les nécessités de l'action publique, de même que la protection de la vie privée, justifient aussi certaines limites. L'injonction contemporaine de transparence entre alors en tension avec celle du secret. Droits des individus, données sensibles ou confidentielles, sûreté des biens culturels : les intervenants présenteront plusieurs exemples pour illustrer la variété des situations où un tel conflit peut apparaître.
Informations pratiques
Date et lieu : 4 février 2021 - Auditorium de la galerie Colbert - 2 rue Vivienne - 75002 Paris
Programme détaillé : voir pdf en pièce jointe
Inscription : Entrée libre sur inscription
Les inscriptions sont ouvertes 1 mois avant le début de chaque manifestation.
Inscrivez-vous
Pour plus d'information, contacter Emilie Maume, chargée des manifestations culturelles et scientifiques
Demande d'audience à la ministre de la Culture
A Madame Roselyne Bachelot-Narquin
Ministre de la Culture
Nous, professionnels des musées et de la culture scientifique, savons l’intérêt que vous portez à nos établissements et avons entendu votre message au lendemain de la décision de reporter l’ouverture des musées : « c’est un crève-cœur » et nous savons tout l’engagement de vos équipes, et notamment du service des musées de France à nos côtés.
Comme vous le soulignez vous-même, les professionnels de musées ont fait preuve d’un comportement exemplaire depuis le début de la crise sanitaire. Pendant le premier confinement, ils ont fait montre d’un dynamisme remarquable, via le numérique notamment. Pendant les préparatifs de réouverture de mai, ils ont conçu et mis en place des protocoles sanitaires rigoureux et responsables. Plusieurs de nos homologues européens ont observé qu’aucun cluster n’avait été à déplorer dans un musée ; mieux, les musées se sont faits, à chaque fois que cela était possible, l’écho du bienfondé du respect des mesures barrières, contribuant en cela - grâce à leur réelle crédibilité - à une éducation des visiteurs, notamment les plus jeunes. Ils ont en cela été des acteurs précieux de la lutte contre la pandémie.
Les musées ont démontré leur capacité de résilience, se projetant dans l’avenir avec la volonté de tirer des enseignements de la crise, par exemple en matière de développement durable ou d’égalité territoriale. Ils n’ont eu en tête que le bien-être futur de leurs publics et pris la mesure du rôle social accru qui leur incomberait après le choc pour inclure toutes les catégories de visiteurs, pour être des lieux propices à retrouver le goût du vivre ensemble, des institutions primordiales pour notre démocratie.
Pendant cette période si singulière, les musées ont mis à profit le temps long de la réflexion pour approfondir des sujets surgissant de manière brûlante dans l’actualité de l’été, pour bâtir une histoire partagée. Les débats, les publications, les articles, se sont multipliés, démontrant à chaque fois la conscience aigüe qu’ont les musées de leurs responsabilités dans la société.
Si la situation sanitaire rendait les décisions du 10 décembre inéluctables, nous avons été éprouvés de ne les apprendre que par la déclaration publique du Premier ministre. Quelques minutes avant l’annonce, nos professionnels étaient encore en train de se préparer avec la plus grande diligence à mettre en place les consignes très précises et rigoureuses qui leur avaient été transmises ; les personnels étaient encore en train d’œuvrer avec ardeur, sans ménager leurs horaires, pour être prêts à ouvrir, dans des conditions de sécurité maximales et de qualité de visite à la hauteur de l’attente des publics, dont on sait à quel point elle est grande.
Consulter les professionnels sur les processus qui les concernent, c’est s’assurer de la force de proposition qu’ils représentent. C’est permettre aux musées de se préparer dans les meilleures conditions au rôle central qui sera le leur dans l’avenir.
C’est pourquoi nous sollicitons un entretien avec vous, pour vous soumettre des propositions organisationnelles concrètes et ainsi anticiper les étapes à venir.
La culture sera au cœur de la reconstruction, les acteurs culturels s’y préparent.
Signataires
Juliette Raoul-Duval, présidente d’ICOM France
Nathalie Bruhière, représentante de la FFCR
Céline Chanas, présidente de la FEMS
Guillaume Desbrosse, président de l’AMSCTI
Philippe Guillet, représentant de la Conférence permanente des muséums de France
Paris, le 22 décembre 2020
Les services des publics rendus obligatoires par la loi Musées, quel bilan ?
Afin de célébrer le centenaire de l’association ainsi que le 20ème anniversaire de la loi Musées, l’AGCCPF a décidé de lancer une grande enquête qui se déroulera sur les années 2020 – 2021– 2022.
L’un des axes de cette enquête porte sur la politique des musées et des publics. Dans ce cadre, la journée d’études consacrée aux services des publics des Musées de France est l’occasion de dresser un bilan de l’avancée majeure de la loi Musées que sont les services des publics.
Cette journée prendra la forme de plusieurs tables rondes. Elles aborderont quatre points principaux :
- les métiers et fonctions des services des publics (formation, statuts…),
- l’organisation des services des publics (mutualisation, place dans l’organigramme…),
- les actions menées par les services des publics,
- l’élargissement du périmètre d’activité des services des publics (actions de diffusion, de commercialisation, mécénat…).
Informations pratiques
Programme complet en pièce jointe
Les inscriptions se font via les deux liens d’inscription ci-dessous.
Inscription pour le matin
Inscription pour l’après midi
Mutualiser, est-ce solidaire ?
Solidarités, musées : de quoi parle-t-on ?
Avec la Covid-19, certains mots ont pris du poids. Solidarité en est un.
Le confinement, les fermetures de musées, le travail à distance, la précarisation… suscitent des élans de générosité, des désirs d’échange, des espoirs de partage. Concrètement, comment cela se traduit-il ? Est-ce durable ?
ICOM France propose chaque troisième mardi du mois une rencontre-discussion sur la plateforme Zoom de 13h à 14h30 autour du thème "Solidarité" pour vous permettre d'échanger et de transmettre vos expériences entre professionnels de musée.
Mardi 19 janvier - séance 3
Mutualiser, est-ce solidaire ?
Jusqu'où partager compétences, contenus, innovations, budgets ... ?
Venez dialoguer et échanger avec :
- Maud Boissac, directrice des affaires culturelles de la ville de Cannes
- Richard Dagorne, directeur du palais des ducs de Lorraine - musée lorrain et de Nancy-musées
- Diana Pardue, présidente du comité international de l'ICOM pour les musées résilients aux catastrophes - DRMC et directrice du programme des musées de la statue de la Liberté et d'Ellis Island (New York)
- Pierre Pénicaud, inspecteur des patrimoines - collège musées - Direction générale des patrimoines du ministère de la Culture et co-auteur du rapport sur l'organisation des musées de France au regard des réformes territoriales
- Sophie Warlop, directrice des musées de Dunkerque
La séance, organisée en direct sur une plateforme numérique, sera modérée par Juliette Raoul-Duval, présidente d'ICOM France.
Elle se tiendra simultanément en français et en anglais.
Liens vers la séance
ID de réunion : 826 8875 9012
Code secret : 789540
De quoi musée est-il le nom ?

Pourquoi redéfinir les musées ? L'actualité nous invite à ce questionnement. En deux décennies, leur nombre s'est considérablement accru et leur place dans la construction du lien social est devenue majeure. Mais les visions de leurs missions sont nombreuses et parfois divergentes : place de l'objet, du numérique, interpellation du discours sur la "décolonisation", universalité, démocratisation etc...
ICOM France a invité le 26 novembre 2020 sept responsables de grands musées français et des acteurs internationaux à en débattre.
Le débat a été modéré par Juliette Raoul-Duval - présidente d'ICOM France - et Hélène Vassal - secrétaire d'ICOM France.
Retrouvez les interventions Charles Personnaz, directeur de l'Institut national du patrimoine ; Yannick Lintz, directrice du département des Arts de l'Islam du musée du Louvre ; Bruno Brulon-Soares, président d'ICOFOM.
Ecoutez l'intervention de Nathalie Bondil, vice-présidente du Conseil des Arts du Canada
Suivez les interventions d'Emmanuel Kasarhérou, président du musée du quai Branly - Jacques Chirac et Ariane James-Sarazin, directrice adjointe du musée de l'Armée et la conclusion de la soirée proposée par Christian Hottin, directeur des études de l'Inp.
Rapport sur l'organisation des musées de France au regard des réformes territoriales

Rapport paru en juin 2020, rédigé par Bruno Saunier (Conservateur général du patrimoine) et Pierre Pénicaud (Conservateur général du patrimoine), inspecteurs des patrimoines à la direction générale des patrimoines du ministère de la Culture.

Mutualiser, est-ce solidaire ?
Solidarités, musées : de quoi parle-t-on ?
Avec la Covid-19, certains mots ont pris du poids. Solidarité en est un.
Le confinement, les fermetures de musées, le travail à distance, la précarisation… suscitent des élans de générosité, des désirs d’échange, des espoirs de partage. Concrètement, comment cela se traduit-il ? Est-ce durable ?
ICOM France propose chaque troisième mardi du mois une rencontre-discussion sur la plateforme Zoom de 13h à 14h30 autour du thème "Solidarité" pour vous permettre d'échanger et de transmettre vos expériences entre professionnels de musée.
Mardi 19 janvier - séance 3
Mutualiser, est-ce solidaire ?
Jusqu'où partager compétences, contenus, innovations, budgets ... ?
Venez dialoguer et échanger avec :
- Maud Boissac, directrice des affaires culturelles de la ville de Cannes
- Richard Dagorne, directeur du palais des ducs de Lorraine - musée lorrain et de Nancy-musées
- Diana Pardue, présidente du comité international de l'ICOM pour les musées résilients aux catastrophes - DRMC et directrice du programme des musées de la statue de la Liberté et d'Ellis Island (New York)
- Pierre Pénicaud, inspecteur des patrimoines - collège musées - Direction générale des patrimoines du ministère de la Culture et co-auteur du rapport sur l'organisation des musées de France au regard des réformes territoriales
- Sophie Warlop, directrice des musées de Dunkerque
La séance, organisée en direct sur une plateforme numérique, sera modérée par Juliette Raoul-Duval, présidente d'ICOM France.
Elle se tiendra simultanément en français et en anglais.
Liens vers la séance
ID de réunion : 826 8875 9012
Code secret : 789540
La domanialité publique des collections
Cette table ronde fait suite à la journée d'étude portant sur le thème des « Musées fermés » organisée le 14 novembre 2019, au Musée d'Histoire de Marseille.
Le sujet sous-jacent à la question de la fermeture des musées et du retrait de l'appellation « musée de France » concerne le statut des collections, la perte de leur qualité patrimoniale et les conséquences.
Cette table ronde est pilotée par Madame Béatrice Vigié, présidente de l'association Musées Méditerranée, attachée principale de conservation du patrimoine, musée d'Histoire de Marseille et Madame Lucienne Del'Furia, vice-présidente de Musées Méditerranée, conservateur en chef, chef d'établissement, musée Ziem à Martigues.
Intervenants
- Claire Chastanier, adjointe au sous-directeur des collections, service des musées de France, direction générale des Patrimoines, ministère de la Culture
Modalités de sortie du domaine public et impact du retrait de l'appellation "musée de France" sur le statut des collections - Alfred Recours, ancien député, rapporteur du projet de loi sur les musées en 2001
Présentation du projet de loi - Luc Moreau, avocat spécialisé en droit public
La domanialité publique des collections - Fanny Tarlet, professeur de droit public à l'université de Montpellier
La perte d'intérêt général pour les collections publiques françaises
Avec les participations de Pierre Pénicaud, conservateur général du patrimoine, direction générale des Patrimoines, ministère de la Culture et Lionel Bergatto, conservateur du patrimoine, conseiller pour les musées, DRAC Auvergne Rhône-Alpes.
Modalités de préinscriptions
Les personnes intéressées pour participer à cette table ronde sont invitées à se préinscrire en ligne d’ici le 20 janvier 2021 via ce lien :
Pour toute information
Association Musées Méditerranée
Email : contact
Téléphone : 06 34 04 02 72
Comment la pandémie continue à affecter les musées
NEMO partage les conclusions et les recommandations de sa deuxième enquête - à laquelle ont répondu 600 musées de 48 pays entre le 30 octobre et le 29 novembre 2020 - portant sur la manière dont les musées ont été touchés par la pandémie.
Cette enquête fait suite aux principaux thèmes qui sont ressortis à l’issue de la première enquête : conséquences des pertes, offres numériques et adaptation de l'organisation.
Conséquences des pertes
Les musées continuent de perdre des revenus et NEMO demande un soutien financier adéquat pour la période de fermeture ainsi que pour les années suivantes afin d'assurer la survie du secteur et d'aider les musées à explorer de nouvelles façons de se connecter avec leur public.
Offres numériques
Un soutien approprié est nécessaire pour que les musées puissent tirer parti de leur élan numérique. Presque tous les musées proposent des activités en ligne, mais une majorité écrasante admet avoir réellement besoin d'aide pour leur transition numérique et pour améliorer la culture numérique du personnel.
Adaptation de l’organisation
NEMO recommande que les musées restent ouverts en ces temps difficiles afin d'offrir aux gens un lieu de repos et de récupération émotionnelle. Aucun cas de point chaud d'infection n'a été signalé dans les musées. Au contraire, la plupart des musées sont très bien équipés pour permettre aux visiteurs et aux employés de vivre l'expérience Covid-19 en toute sécurité.
Plus d'information : consulter le site de NEMO
Comment la pandémie continue à affecter les musées

NEMO partage les conclusions et les recommandations de sa deuxième enquête - à laquelle ont répondu 600 musées de 48 pays entre le 30 octobre et le 29 novembre 2020 - portant sur la manière dont les musées ont été touchés par la pandémie.
Cette enquête fait suite aux principaux thèmes qui sont ressortis à l’issue de la première enquête : conséquences des pertes, offres numériques et adaptation de l'organisation.
Conséquences des pertes
Les musées continuent de perdre des revenus et NEMO demande un soutien financier adéquat pour la période de fermeture ainsi que pour les années suivantes afin d'assurer la survie du secteur et d'aider les musées à explorer de nouvelles façons de se connecter avec leur public.
Offres numériques
Un soutien approprié est nécessaire pour que les musées puissent tirer parti de leur élan numérique. Presque tous les musées proposent des activités en ligne, mais une majorité écrasante admet avoir réellement besoin d'aide pour leur transition numérique et pour améliorer la culture numérique du personnel.
Adaptation de l’organisation
NEMO recommande que les musées restent ouverts en ces temps difficiles afin d'offrir aux gens un lieu de repos et de récupération émotionnelle. Aucun cas de point chaud d'infection n'a été signalé dans les musées. Au contraire, la plupart des musées sont très bien équipés pour permettre aux visiteurs et aux employés de vivre l'expérience Covid-19 en toute sécurité.
