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Lettre d'information d'ICAMT
Aide à la mobilité de recherche en France
L’Institut national d’histoire de l’art offre plusieurs bourses pour soutenir les séjours de recherche en France d'historiennes et d’historiens de l'art. Cette aide prend la forme de remboursement de frais de mission sur justificatifs à hauteur de 600 euros maximum pour des déplacements à partir d'avril 2021 jusque décembre 2021 inclus.
Conditions de candidatures
Etre titulaire d'un doctorat en Histoire de l'art et avoir une activité de chercheur ou de chercheuse dans un cadre professionnel (enseignants-chercheurs) ou bien être professionnelle ou professionnel du patrimoine (conservateurs du patrimoine, attachés de conservation, chargés de collections...) sans condition de nationalité.
Les dossiers seront évalués en fonction de la qualité de la présentation du sujet de recherche, de son caractère novateur, de la justification d’un déplacement en France et enfin du degré de préparation de ce déplacement (identification des ressources ou sources à consulter et budget correctement évalué).
Composition du dossier de candidature
Le dossier de demande comprendra :
- une lettre de motivation adressée à la directrice du département des études et de la recherche de l'INHA. Ce courrier détaillera le projet scientifique, les motifs de la recherche en France (en précisant les institutions et les fonds qui seront fréquentés), les lieux, la durée et la période envisagées ;
- un curriculum vitae ;
- budget prévisionnel.
Date limite de candidature : 18 février 2021
Dépôt de dossier et informations complémentaires : site de l'INHA
Vivre en Europe
En 2021, le projet MUSEOEUROPE s'associera à ICOM Europe pour accueillir son symposium annuel sur le thème VIVRE EN EUROPE.
L'accent sera mis sur le cadre de vie des individus et des communautés tel qu'il s'exprime dans le patrimoine culturel.
L’appel à contributions porte sur l'interprétation du patrimoine, de l'archéologie, de l'histoire, des beaux-arts, des arts appliqués, de l'architecture, de la musique, etc.
Comme la Slovénie va recevoir le titre de « région gastronomique d'Europe pour 2021 », nous attendons également des contributions sur le thème de la gastronomie.
Les contributions seront regroupées en quatre sections :
- Espaces de vie publics et intimes ;
- Les changements sociaux et la famille ;
- La nourriture et les boissons du local au global ;
- Impact de la migration sur les arts, l'artisanat, l'architecture et la musique
Nous invitons historiens, historiens de l'art, ethnologues, archéologues, anthropologues, sociologues, scientifiques de la culture, psychologues, communicologues et pédagogues à y participer. Le symposium aura lieu du 14 au 16 octobre 2O21 dans la salle des chevaliers du château de Maribor. Les contributions doivent être en anglais et seront publiées dans une collection numérique.
Date limite des contributions : 31 janvier 2021
Envoyer le titre et le résumé (comprenant jusqu'à 600 caractères sans espaces) à museoeurope[a]museum-mb.si
Information sur les textes sélectionnés avant le 19 février 2021. Les auteurs sélectionnés devront envoyer leurs contributions en anglais à l'adresse électronique suivante : museoeurope@museum-mb.si avant le 31 mai 2021.
La révision en langue anglaise des contributions et leur traduction en slovène seront assurées par l'organisateur du symposium.
Les contributions sélectionnées seront présentées lors du symposium en slovène et en anglais. La durée de chaque présentation est de 15 minutes.
Les frais d'inscription pour les auteurs sont de 70/100/130 €.
Si la situation sanitaire ne permettait pas la tenue du symposium, celui-ci se déroulerait en ligne.
Informations
Pour toute information complémentaire, veuillez vous adresser à museoeurope[a]museum-mb.si
Téléphone : +386 (0)2 228 35 51

Édito de janvier 2021

Chers membres de l’ICOM, chers collègues,
Janvier est le mois où tous les vœux sont permis…
Nous formons celui que 2021 vous garde en bonne santé : de cela dépend que notre souhait professionnel commun le plus ardent - rouvrir à nos publics - se réalise vite ou plus tard.
Nous savons les actions exemplaires que toute la profession a accomplies durant cette longue année écoulée, pour maintenir le contact avec les publics, via le numérique quand nous avons dû fermer en mars, puis pour accueillir les visiteurs au cours de l’été, puis pendant le deuxième confinement et, depuis octobre, pour préparer à nouveau le retour tant attendu.
Nous savons à quel point depuis 10 mois, tous les membres des musées ont entretenu un état d’esprit créatif et constructif.
Nous connaissons - et nous devons faire connaître - tous les dispositifs que nous avez conçus pour que les musées soient les lieux les plus sûrs que l’on puisse imaginer : équipements de mise à distance, nettoyage renforcé des parties communes, préinscription des visiteurs, respect des jauges, parcours à sens unique, surveillance attentive du respect des gestes barrières…
Nous avons demandé à la ministre Roselyne Bachelot de nous recevoir. Cette demande est faite en association avec quatre autres organisations représentatives des professionnels des musées : la FEMS, l’AMCSTI, la FFCR, la conférence permanente des Muséums . Le rendez-vous est fixé au 21 janvier prochain. Nous nous ferons les porte-parole de tous vos efforts et nous dirons le potentiel que les musées représentent : des lieux où l’on retrouve le sens et la joie de vivre, des lieux où l’on cultive le goût d’apprendre. Nous voulons souligner ce rôle pour l’éducation, notamment des enfants, si essentiel pendant cette crise.
Ce rendez-vous, nous l’attendons avec impatience. Car, si nous sommes sensibles à la sincérité de la Ministre exprimant son déchirement, à ses déclarations sur les musées qui pourraient être les premiers lieux culturels à rouvrir, à son espoir du « printemps inexorable », nous pensons que nous avons beaucoup à rapporter sur la réalité de votre expérience, de votre sens des responsabilités et des attentes de nos publics. De mai à octobre, puis de nouveau depuis décembre, lors des sessions sur zoom que nous avons ouvertes pour vous rapprocher les uns des autres, vous avez relaté vos initiatives, qu’elles concernent l’organisation de votre travail ou la production de contenus. Sur cette plateforme, ceux qui témoignent sont des professionnels de tous les musées, quel que soit le statut de leur établissement, quelle que soit leur place dans l’organigramme, car c’est cela, ICOM France : une organisation représentative de tous les métiers des musées et notre organisation, à l’international, permet à tous les professionnels du monde (135 pays membres, 50 000 adhérents) d’échanger, de s’entraider, de coopérer.
Ce rendez-vous, nous l’attendons avec confiance, c’est le premier rendez-vous ministériel de vos associations représentatives depuis cette crise. Bien sûr, les contacts ont été étroits, confiants, réguliers avec les autorités de tutelle de la Culture. Mais tous n’avez pas la « culture » comme tutelle, tous les musées ne sont pas des « musées de France », ni même des établissements publics (associations, fondations...), tous les professionnels de musée ne sont pas des agents publics... Loin s’en faut.
Nous dirons aussi que nous sommes dans un réseau, ICOM à l’international, qui a prouvé sa vigueur. De par le monde, les musées ont montré leur sens des responsabilités et leur capacité à rebondir encore plus avec cette crise. Les uns inspirent les autres et c'est notre richesse.
Mais dans beaucoup de régions du monde, les musées sont fermés et dans certains pays, nombreux d'entre eux ne rouvriront pas. Nous savons combien notre modèle ici nous a protégé. Le devoir de solidarité sera le premier dans notre organisation et nous voulons y prendre notre part. C’est le sens de notre nouveau cycle, intitulé « Solidarités », avec des partenaires en Europe (Grèce, Finlande), dans des pays où les expériences sont si différentes (Israël) et aussi le comité international des musées scientifiques et techniques : la mission des musées scientifiques est primordiale dans la tragédie sanitaire que nous vivons, car ils exposent la place de la recherche et la rigueur de l’esprit scientifique, celui qui permet de distinguer le croire du savoir.
Nous nous retrouverons mardi 19 janvier sur zoom pour parler de solidarité et de mutualisation.
Puis le 9 mars, nous aurons un débat de déontologie sur « recherche et musée » (notez bien cette date reportée d’un mois pour nous laisser une chance de pouvoir vous accueillir en présentiel à l’Institut national du patrimoine).
Le 30 mars prochain, un webinaire européen réunira les représentants des grands musées d’Europe, qui s’interrogeront ensemble sur l’impact à long terme de la crise de la Covid. La France sera représentée par le musée du Louvre et Universcience. Remercions notre collègue président d’ICOM Europe - Luis Raposo - d’avoir pris cette initiative !
Rester mobilisés pour que le monde des musées continue d‘inventer demain, c’est notre tâche quotidienne. Près de 2500 membres français ont adhéré à l’un des 30 comités internationaux de l’ICOM et une quinzaine sont membres des bureaux exécutifs de ces comités internationaux. Que les musées coopèrent entre eux en ce moment est un enjeu décisif et nous organiserons dès le début de l’année un temps d’échange entre ces membres. Enjeu décisif aussi, celui de contribuer à ce débat si intense sur la définition du musée. Un groupe de travail nouveau s’est formé, une consultation des membres est en cours. Nous resterons extrêmement actifs pour qu’ICOM conforte son unité.
S’ouvre également en ce moment le chantier de l’actualisation du code de déontologie : vous le savez ce code traduit en 37 langues est le lien premier entre tous les membres, puisque tout adhérent s’engage à le respecter. L’évolution des musées ces dernières années et les transformations inévitables que la Covid produira doivent trouver un reflet de notre code de déontologie et il est important que chacun puisse être acteur des changements à l’œuvre. Vous êtes invités à vous exprimer sur le site d’ICOM, soyez nombreux à le faire !
Vous le voyez, en 2021, la tâche sera immense. Nous avons plus que jamais besoin de vous.
Portez-vous bien !
Mutualiser, est-ce solidaire ?
Retrouvez l'enregistrement de la séance portant sur la mutualisation au temps de la Covid-19.
Mutaliser, est-ce solidaire ? Jusqu'où partager compétences, contenus, innovations, budgets, etc. ?
Avec les témoignages de Pierre Pénicaud, inspecteur des patrimoines - collège musées - Direction générale des patrimoines du ministère de la Culture et co-auteur du rapport sur l'organisation des musées de France au regard des réformes territoriales ; Sophie Warlop, directrice des musées de Dunkerque ; Richard Dagorne, directeur du palais des ducs de Lorraine - musée lorrain et de Nancy-musées ; Maud Boissac, directrice des affaires culturelles de la ville de Cannes ; et Diana Pardue, présidente du comité international de l'ICOM pour les musées résilients aux catastrophes - DRMC et directrice du programme des musées de la statue de la Liberté et d'Ellis Island (New York)
La séance a été animée par Juliette Raoul-Duval, présidente d'ICOM France
Mutualiser, est-ce solidaire ?

Retrouvez l'enregistrement de la séance portant sur la mutualisation au temps de la Covid-19.
Mutaliser, est-ce solidaire ? Jusqu'où partager compétences, contenus, innovations, budgets, etc. ?
Avec les témoignages de Pierre Pénicaud, inspecteur des patrimoines - collège musées - Direction générale des patrimoines du ministère de la Culture et co-auteur du rapport sur l'organisation des musées de France au regard des réformes territoriales ; Sophie Warlop, directrice des musées de Dunkerque ; Richard Dagorne, directeur du palais des ducs de Lorraine - musée lorrain et de Nancy-musées ; Maud Boissac, directrice des affaires culturelles de la ville de Cannes ; et Diana Pardue, présidente du comité international de l'ICOM pour les musées résilients aux catastrophes - DRMC et directrice du programme des musées de la statue de la Liberté et d'Ellis Island (New York)
La séance a été animée par Juliette Raoul-Duval, présidente d'ICOM France
Enquête sur l'usage des collections en réserve
L'université Érasme de Rotterdam, en partenariat avec l'université internationale de Catalogne (UIC Barcelona) mènent actuellement une enquête sur les collections des réserves de musées à travers le monde.
Étant donné que la majeure partie des collections se trouve en réserve, cette enquête rassemblera des informations sur :
- Les types de collections se trouvant en réserve et leur état
- Les types de rangement existants
- Les services permettant d'accéder aux collections en réserve
Votre participation à cette enquête permettra une meilleure compréhension des pratiques et des défis actuels au regard d'un accès plus large aux collections, en particulier celles se trouvant actuellement en réserve.
Vos réponses resteront anonymes et tous les résultats seront assemblés sous la forme d'un compte-rendu.
Nous vous remercions de prendre part à cette étude.
Date limite d'envoi des réponses : 31 janvier 2021
Contact
Trilce Navarrete, maître de conférence en Économie Culturelle et présidente du CIDOC : navarrete[a]eshcc.eur.nl
Les nouvelles formes de travail génèrent-elles de nouvelles formes de solidarité ?

Retrouvez l'enregistrement de la séance portant sur les nouvelles formes de travail apparues depuis la crise sanitaire.
Ont-elles entrainé de la solidarité : entre métiers différents ? entre musées ? envers les professionnels précaires ?...
Avec les témoignages d'Anne Dopffer (directrice des musées nationaux des Alpes maritimes), Claire Cesbron (responsable du service des publics au musée de Pont-Aven et au musée de la Pêche) , Romane Sarfati (directrice générale de la Manufacture nationale de Sèvres et des musées nationaux de Sèvres et de Limoges - Cité de la Céramique), Béatrice Salmon (directrice du Centre national des arts plastiques) et de Leena Tokila (présidente d'ICTOP - comité international de l'ICOM pour la formation professionnelle).
Le débat a été animé par Juliette Raoul-Duval, présidente d'ICOM France.
Les grands musées d'Europe à la croisée des chemins
Thématique
La crise de la pandémie aura-t-elle des conséquences sur le fait d' "être un grand musée" ?
Ces musées, en particulier ceux qui, ces dernières années, ont adopté de nouvelles orientations axées sur le marché, vont-ils revenir aux fondamentaux, c'est-à-dire considérer que leur mission consiste essentiellement à promouvoir la citoyenneté ?
L'accent mis sur le tourisme de masse va-t-il diminuer ?
Les expositions temporaires et itinérantes à grand spectacle vont-elles diminuer ? Dans les cas contraires, la place de l'exposition permanente va-t-elle retrouver sa centralité traditionnelle et peut-elle être reconfigurée ? Dans quels sens ?
Comment l'offre numérique à distance s'articulera-t-elle avec les visites in situ ?
Quid de la gestion et du financement : les musées publics, dépendant de l'état bénéficieront-ils, d'un plan de relance ?
Programme de la rencontre
Ouverture officielle
- Alberto Garlandini, Président de l'ICOM
- Lazare Eloundou, Directeur de la culture et des urgences au Secteur de la culture de l'UNESCO
Présentation du propos de la rencontre par Luís Raposo, Président d'ICOM Europe
Intervenants
- Dominique de Font-Réaulx, directrice de la médiation et de la programmation culturelle (Musée du Louvre)
- Barbara Jatta, directrice (Musées du Vatican)
- Sarah Saunders, responsable de l'apprentissage et des partenariats nationaux (British Museum)
- Mikhail Piotrovski, directeur général (Musée de l'Ermitage)
- Daniel Slater, directeur des expositions et des prêts (Victoria & Albert Museum)
- Bruno Maquart, président (Universcience / Cité des Sciences et de l'Industrie)
- Karina Marotta, coordinatrice générale de la conservation (Museo del Prado)
- Taco Dibbits, directeur (Rijksmuseum)
- Eike Schmidt, directeur (Galleria degli Uffizi)
- Ruth Gill, directrice des programmes publics (National Museum Scotland)
Conclusion de la rencontre par Luís Raposo, président d'ICOM Europe
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Rapport Commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat

En plein cœur du débat autour de la restitution par la France du patrimoine africain à l’Afrique, initié par le discours du Président de la République de Ouagadougou en novembre 2017, la commission de la culture, de l’éducation et de la communication a lancé une mission d’information sur la question du retour des biens culturels appartenant aux collections publiques. Elle a pour but de dresser le bilan de ce qui a été en France en matière de restitutions et de permettre à la commission de se forger une doctrine sur le sujet dans la perspective d’éventuels projets de loi visant à faire sortir des biens des collections aux fins de leur retour dans leur pays d’origine.
À cette fin, les membres de la mission d’information ont procédé à de larges consultations au cours de l’année 2020 : le ministère de la culture, le ministère des affaires étrangères, la représentante de la France auprès de l'UNESCO, des représentants d’organisation internationale (UNESCO ; ICOM), plusieurs ambassades de pays étrangers, différents musées en France et à l'étranger, mais aussi des spécialistes en histoire de l'art, en anthropologie, en ethnologie, en droit du patrimoine, des experts en art et l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels.
Cette mission d'information était composée de : Mme Catherine Morin-Desailly, présidente ; MM. Max Brisson, Alain Schmitz*, Pierre Ouzoulias, rapporteurs ; MM.André Gattolin*, Jean-Raymond Hugonet, Mmes Claudine Kauffmann*, Sonia de La Provôté, Francoise Laborde*, M. Jean-Pierre Leleux*, Mmes Claudine Lepage, Vivette Lopez*, Colette Mélot*, Marie-Pierre Monier, M. Philippe Nachbar.
(* Les sénateurs dont le nom est suivi de cet astérisque ont changé de commission ou leur mandat a pris fin avant l’adoption du présent rapport.)
