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Préparation des réouvertures des musées
Pour préparer une concertation avec le ministère de la Culture prévue le 12 février conjointement avec d’autres associations professionnelles, ICOM France a effectué une consultation « flash » de ses membres institutionnels et de ses collègues d’ICOM à l’international. ICOM France remercie vivement les nombreuses institutions qui ont répondu ; nous vous proposons ci-dessous une analyse synthétique des réponses reçues. Nous continuons d’exploiter ces réponses qui feront l’objet d’une prochaine synthèse.
Panel
La consultation a porté sur ses membres institutionnels (et non pas les membres individuels) d’ICOM France et ses homologues présidents des ICOM nationaux en Europe. Ont été prises également en considération l’enquête de NEMO et les recommandations de l’ONG ICOM International.
Les réponses françaises concernent environ 97 musées, très majoritairement en région. Dans les grandes villes les réponses viennent des musées parisiens et marseillais.
Les réponses des homologues internationaux concernent 26 pays d’Europe et en plus Israël.
Méthode
Il ne s’agissait pas d’un questionnaire fermé mais d’une invitation faite aux membres institutionnels de donner leur point de vue principalement sur trois questions préalables aux réouvertures prochaines : l’accueil des scolaires, les amplitudes horaires et les modalités de pré-réservation ou, plus largement, de contrôle de flux de visiteurs.
Les institutions consultées étaient invitées à s’exprimer librement sur toute question qui leur semblait importante dans cette période. Les répondants expriment une grande satisfaction d’être consultés et apportent beaucoup de remarques spontanées et de recommandations. De ce fait, l’interprétation de leurs réponses est autant qualitative que quantitative et nécessitera une exploitation plus détaillée.
Les homologues à l’international étaient invités à exposer la situation dans leur propre pays : état sanitaire de leur pays, ouverture ou fermeture des musées, le cas échéant protocoles en vigueur, état du dialogue entre les musées et leurs gouvernements, perspectives.
Premiers enseignements
Concernant les réponses des musées sur le territoire national, on peut tirer les informations suivantes :
- Les musées concernés sont prêts et préparés à leur réouverture. Ils ont rôdé des protocoles sanitaires très rigoureux et sont en état de les réactiver, voire, si cela est demandé, à les renforcer. La jauge de 10 m2 est bien acceptée, les distanciations et gestes barrières et d’hygiène sont en place et pleinement acceptés. Les délais annoncés pour recevoir à nouveau des publics sont courts, la plupart entre deux et cinq jours, parfois une semaine, délais nécessités surtout pour la mobilisation et l’organisation des équipes.
- L’accueil des scolaires est considéré comme une priorité par la quasi-totalité des répondants. Beaucoup ont mis en place depuis le début de la pandémie des dispositifs « hors les murs », ceux-ci perdurent. La plupart des institutions sont prêtes à envisager des horaires différenciés pour pourvoir accueillir les scolaires (et jouer un rôle dans l’« hiver apprenant ») : par exemple, matinées réservées aux écoles et après-midi aux individuels, ou alternance de scolaires en semaine et de famille et individuels le week-end. Beaucoup associent aux scolaires les « publics empêchés ». La préoccupation est plutôt de retrouver ses publics : les freins semblent relever davantage des enseignants et des rectorats, ou des conditions de transport.
- Les horaires d’ouverture : tous ont déjà intégré le couvre-feu dans leurs prévisions. S’il faut modifier les horaires, ils y sont prêts, c’est de l’ordre de la négociation collective. Aucun horaire idéal ne se dégage des réponses, certains peuvent n’ouvrir que des demi-journées ou certains jours de la semaine. L’idée que réduire les horaires réduit les flux est loin de faire l’unanimité : au contraire, certains pensent que c’est l’augmentation de l’amplitude qui permettra l’étalement des flux de visiteurs.
- Les dispositifs de pré-réservations/billetterie en ligne, etc. : cette question suscite de nombreuses remarques. Les musées qui ont répondu, en région voire en zone rurale, considèrent que la problématique de flux de visiteurs à contenir ne les concerne pas. Avec parfois moins de 30 visiteurs en temps normal dans une journée d’hiver, ils s’estiment en dessous des jauges et en capacité de contrôler sur place les respects des distances.
Sur cet aspect, les commentaires sont nombreux : certains rappellent que 80 % des musées sont en région et ce sont d’ailleurs ceux-là, logiquement, qui ont le plus répondu. Ils considèrent que les inquiétudes ou les arguments manifestés dans les débats publics sur la réouverture des musées concernent très majoritairement les musées des grandes villes, susceptibles de drainer des foules et de générer des brassages, ce qui n’est pas leur cas. Ils sont sensibles à l’attention qu’on leur porte par cette enquête. Plusieurs suggèrent que l’on rouvre en priorité les musées de région, dont la principale préoccupation est de retrouver leurs publics.
Chez nos partenaires européens, les situations sont contrastées ; sur les 26 réponses recueillies, 14 proviennent de pays dont les musées sont fermés, 12 de pays dont les musées sont ouverts.
Ce qui est intéressant est que les questions sont largement les mêmes d’un pays à l’autre : place des scolaires, jauges et protocoles, conscience du rôle éminent des musées pour la reconstruction du lien social. Les musées de par le monde forment de ce point de vue une communauté très homogène et soudée, prête à l’entraide comme le démontre la réactivité pour répondre à notre interpellation. Les réponses sont détaillées, explicites, et nécessitent un délai pour être finement analysées. Nombreux sont ceux qui ont envoyé les protocoles prescrits par leurs autorités et ceux-ci méritent d’être comparés plus en détail. On effectuera cette comparaison dans les jours à venir.
Un point frappe dans les retours des pays, c’est la place très grande accordée à la situation des personnels (employés, travailleurs, selon les langages), parfois au moins aussi détaillée que celle donnée aux publics.
Un autre point est le rôle confié aux dirigeants des musées dans la décision de leur réouverture. La préconisation d’ICOM le formule ainsi : « il est recommandé que les musées qui ne sont pas en capacité de répondre à ces mesures prolongent leurs fermetures ».
Concernant les autres recommandations d’ICOM, on relèvera (un peu en vrac) les suivantes :
- Envisager des ouvertures prolongées
- Envisager des heures d’ouverture réservées à certains groupes, (par ex + 65 ans)
- Suspendre les installations qui impliquent une interaction du visiteur
- Réserver les ascenseurs aux personnes à mobilité réduite
- ...
En conclusion
Prêts pour la réouverture, disposés à la mise en place de toute mesure le permettant, conscients de leur rôle vis-à-vis des scolaires et soucieux des freins à leur retour, demandeurs d’une prise en considération de leurs spécificités locales, telles sont les premières considérations qu’expriment les membres de l’ICOM consultés. Une analyse approfondie de leurs réponses mettra en lumière sans nul doute des propositions très précises.
Gratuité, accessibilité, soutenabilité, réseaux sociaux … Le numérique est-il solidaire ?

Retrouvez l'enregistrement de la séance portant le numérique au temps de la Covid-19.
Gratuité, accessibilité, soutenabilité, réseaux sociaux ... Le numérique est-il solidaire ?
Qu'est-ce qu'un succès numérique ?
Le numérique gratuit est-il durable ?
Le numérique génère-t-il des nouvelles formes de solidarité entre les musées (équipement des musées ; formation des personnels au numérique)... ?
La crise de la Covid-19 a-t-elle durablement modifié l'usage des réseaux sociaux pour les musées (liens avec les publics, image des musées ...) ?
...
Avec les témoignages d'Anastasia Chourmouziadi, professeur associée de muséologie, département de technologie et communication culturelles, université de l'Egée (Grèce) ; Ech-Cherki Dahmali, président du CIMUSET (comité international de l'ICOM pour les musées et les collections de sciences et techniques) et directeur du musée Maroc Télécom ; Brigitte Liabeuf, conseillère pour les musées et arts plastiques, DRAC Auvergne-Rhône Alpes ; Pierre-Yves Lochon, directeur associé de Sinapses Conseils et administrateur de Clic France ; et Paul Salmona, directeur du musée d'art et d'histoire du Judaïsme.
La séance a été modérée par Estelle Guille des Buttes, conservateur en chef du patrimoine, trésorière adjointe à ICOM France.
Le Cycle "Solidarités, musées : de quoi parle-t-on ?" est une initiative d'ICOM France en partenariat avec ICOM Finlande, ICOM Grèce, ICOM Israël et CIMUSET. Il a obtenu le soutien financier de l'ICOM international.
Recherche et musées
Propos
Il n’est pas besoin de faire appel à la science pour savoir que les musées apportent du plaisir. Quoique. Les neurosciences ont beaucoup à nous dire sur « l’explosion de substances chimiques (cortisol, endorphines, ocytocine…) qui nous percutent lorsqu’une œuvre d’art croise notre regard »*.
Déontologie des musées/déontologie de la recherche
Les liens entre recherche et musées sont complexes. Aux yeux des « professionnels de musées », la recherche fait partie inhérente du métier. Mais de quoi parle-t-on au juste, de quelles disciplines, de quelles pratiques, de quelles connaissances ? Aborder cette question maintenant, alors que, de par le monde, les musées fermés puis rouverts, refermés puis sur le point de rouvrir… se concentrent principalement sur la conservation de leurs publics, rejoint assurément l’actualité :
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On l’a vu ces derniers mois, c’est au moment-même où tous les esprits étaient concentrés sur l’urgence sanitaire qu’ont resurgi, sur le devant de la scène, émanant de nombreux coins du monde et de nombreuses « communautés », des interrogations vives sur ce que sont les musées, d’où viennent leurs collections, d’où ils tirent leur légitimité à en faire le récit …
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On y revient sans cesse avec la nouvelle définition du musée que l’ICOM a proposée sans probablement anticiper l’ampleur des controverses que cela amènerait. Sociologues, muséologues, historiens, juristes, lexicologues… continuent d’argumenter ce qui fait qu’un lieu est - ou n’est pas - un musée. Peut-être, peut-on d’emblée retenir l’hypothèse que, justement, ce qui distingue un musée, (outre sa collection) d’un centre culturel ou de loisir, c’est que sa démarche est en soi scientifique : la documentation sur les collections, la connaissance des objets, de leur histoire et de leur parcours… relèvent d’un processus d’investigation méthodique caractéristique du processus de « recherche » et le musée se pose, parce qu’il procède ainsi, comme garant du savoir qu’il transmet. Ce qui fait du musée un acteur singulier du « lien social », c’est la confiance ainsi conquise : les publics croient que ce qu’il leur est donné à voir est « vrai », puisé à des sources variées, que les objets sont authentiques et que, quel que soit le domaine - arts, sciences, société, environnement… - le propos est validé. Pour le grand public, le musée n’est sans doute pas perçu comme une « institution scientifique » mais la rigueur scientifique est au cœur de sa déontologie. C’est d’ailleurs une obligation des musées de France de construire un projet scientifique et culturel.
Science des musées, sciences pour les musées, les musées sont-ils enclins à être de plus en plus « scientifiques » ?
Pourtant, ce lien de confiance est fragile : les récents débats si vifs sur les conditions dans lesquelles certains objets ont été acquis et déplacés, ont révélé le retard et sans doute l’insuffisance de la recherche effectuée sur leurs provenances ; l’évidence du rôle des musées en matière de recherche s’en est trouvée interrogée. Tout le monde s’accorde aujourd’hui à considérer que le débat sur les « restitutions », et plus largement sur la place et le sens des objets, ne peut avancer sereinement qu’avec de la recherche, beaucoup de recherche. Mais ce consensus ne dit pas quelles sont les disciplines qui concourent à cette expertise, comment elles coopèrent entre elles, comment s’organisent les relations de travail entre chercheurs et (autres) professionnels de musée ? Qui fait quoi et comment les uns et les autres articulent-ils leurs travaux, à travers quels liens fonctionnels, permanents ou contractuels ?… D’un pays à l’autre, les profils des professionnels et ces relations diffèrent et on mesure l’enjeu de construire des ponts entre des systèmes de recherche souvent très différents et de convoquer la multiplicité des disciplines concernées par ces recherches : on pense à l’histoire, à l’histoire de l’art naturellement, mais aussi aux sciences « dures » requises pour dater, authentifier les matériaux, identifier parcours et « accidents », … aux sciences humaines et sociales voire politiques lorsqu’il s’agit de restituer un phénomène social ou de saisir les implications diplomatiques ou d’approfondir ce que certains courants sous-tendent, la « décolonisation » par exemple.
Il est important pour tous les professionnels de mieux saisir la nature et la diversité du socle recherche / musée, ici et dans le monde : qu’elles soient le fait des professionnels dans les musées, de ceux qui travaillent sur les musées (sociologues dont c’est l’objet de recherche, par exemple), de ceux qui travaillent pour les musées : les laboratoires des organismes scientifiques et des universités et, en France, du si original C2RMF (Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France).
Le débat du 9 mars n’ambitionne pas de réponse à toutes les questions mais il vise, pour les professionnels qui le suivront, à mettre en évidence la place de l’esprit scientifique dans la pratique et dans la formation aux métiers des musées. L’enjeu de nourrir cet esprit de recherche est décisif pour que les musées restent au cœur du dialogue scientifique entre les cultures, pour éclairer l’histoire de nos sociétés y compris les histoires douloureuses. On sait les risques de l’instrumentalisation et de la politisation inappropriée, même dans les musées.
L’actualité de la pandémie n’a pas ralenti ce débat ; peut-être au contraire - par un effet de résilience - ouvre-t-elle la possibilité de renouveler nos approches du lien musées / recherche. On pense au dialogue qui pourrait rapprocher, en ce moment-même, les experts scientifiques de la santé et ceux des musées pour envisager différemment leur rôle, moins sous l’angle de la circulation d’un virus que sous celui, désormais souvent souligné, de ressource face aux maux de notre société, certains musées à l’étranger suggèrent même le musée sur ordonnance…
Déjà, les musées engrangent les « objets témoins du COVID », car bientôt, il leur appartiendra de faire mémoire, par ces traces tangibles, de ce qu’aura été cette étrange histoire.
* "Qui a conscience du tumulte intérieur qui naît en nous et de l'explosion de substances qui nous percute lorsqu'une œuvre croise notre regard?" Christophe Averty, "Quand la science prouve que l'art fait du bien", in Le Monde, 22 octobre 2020. Article en ligne: https://www.lemonde.fr/culture/article/2020/10/22/quand-la-science-prouve-que-l-art-fait-du-bien_6056952_3246.html (17/02/2021)
Programme
Ouvertures
- Charles Personnaz, directeur de l’Institut national du patrimoine
- Juliette Raoul-Duval, présidente d’ICOM France
Intervention vidéo
- Etienne Klein, physicien et philosophe des sciences
Partie 1 - Place de la recherche dans les musées en France et à l'international
- Eric de Chassey, directeur de l’Institut national d’Histoire de l’Art
- Christian Hottin, directeur des études de l‘Institut national du patrimoine
- Roland May, directeur du Centre Interdisciplinaire de Conservation et de Restauration du Patrimoine
- Pascal Liévaux, Délégation à l’inspection, à la recherche et à l’innovation, direction générale des patrimoines
- Steph Scholten, directeur de la Hunterian, université de Glasgow - vice-président d’UMAC
Partie modérée par Juliette Raoul-Duval et Hélène Vassal (ICOM France)
Partie 2 - La recherche dans les musées à l’épreuve des questions vivantes
- Ariane James-Sarazin, directrice adjointe du musée de l’Armée
- Francis Duranthon, paléontologue - directeur des musées de la ville de Toulouse
- Anne-Catherine Robert-Hauglustaine, directrice du musée de l’Air et de l’Espace
- André Delpuech, directeur du musée de l’Homme
Partie modérée par Laurence Isnard (cheffe du bureau des acquisitions, restauration, conservation préventive et recherche, Service des musées de France)
Synthèse de la soirée par Christian Hottin
Cette séance est organisée en direct sur une plateforme numérique et se tiendra simultanément en français, en anglais et en espagnol.
Liens vers la séance Zoom
Pour nous rejoindre : Lien vers la séance
ID de réunion : 882 8880 4783
Code : 006596

Image : Sac brodé en coton et piquants de porc-épic, à bandoulière en perles de verre (71.1878.32.142) sous la tête du microscope numérique HIROX. Projet CRoyAN, novembre 2020 © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Julien Brachhammer.
L'émotion dans les expositions
Gaëlle Crenn et Jean-Christophe Vilatte, chercheurs en muséologie à l'Université de Lorraine et rédacteurs invités à Culture & Musées organisent une discussion autour de l'émotion dans les expositions, en présence des auteurs :
- Isabelle Brianso, Avignon Université.
- Léa Maroufin, Université Grenoble Alpes.
- Pauline Hachette, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.
- Nathalie Candido et Christian Sermet, Musée des Confluences, Lyon.
- et des directeurs de la rédaction de Culture & Musées : Dominique Poulot et Eric Triquet.
Lien vers la page : Culture & Musées
Journée internationale des musées - édition 2021
Chaque année depuis 1977, l’ICOM organise la Journée internationale des musées (JIM), événement qui représente un moment unique pour la communauté muséale internationale.
La Journée internationale des musées a pour objectif de sensibiliser la société civile au fait que « les musées sont un moyen important d’échanges culturels, d’enrichissement des cultures, du développement de la compréhension mutuelle, de la coopération et de la paix entre les peuples. » Organisée le 18 mai ou autour de cette même date, les manifestations et activités prévues pour célébrer la Journée internationale des musées peuvent durer une journée, un week-end ou une semaine. La JIM a été célébrée pour la première fois il y a 40 ans. Son objectif est clair : diffuser le message que les musées sont un moyen important d’échanges culturels et d’enrichissement des cultures, et d’encourager la compréhension mutuelle, la coopération et la paix entre les peuples. La Journée internationale des musées fédère de plus en plus de musées à travers le monde. L’année dernière, plus de 37 000 musées ont participé à l’événement dans près de 156 pays.
Journée international des musées 2021 : « L’ Avenir des musées : se rétablir et se réinventer ».
Avec le thème “L’ avenir des musées : se rétablir et se réinventer“, la Journée internationale des musées 2021 invite les musées, leurs professionnels et leurs communautés à développer, imaginer et partager de nouvelles pratiques de (co)création de valeur, de nouveaux modèles commerciaux pour les institutions culturelles et des solutions innovantes pour les défis sociaux, économiques et environnementaux du présent.
Le site internet dédié à la Journée internationale des musées vous fournit toutes les informations, les outils et le matériel nécessaires pour participer à l’édition 2021. Une carte interactive rassemble les événements et les activités qui se dérouleront dans le monde entier tandis que le Kit de communication vous aidera à participer à cette occasion.
Participer à la JIM 2021
Pour assurer le succès de la Journée internationale des musées, l'ICOM international a besoin de votre aide !
Vous êtes les ambassadeurs de la Journée internationale des musées. Grâce aux activités que vous organisez et aux liens solides que vous développez avec votre public, cet événement continue d’être un succès année après année. En plus des activités que vous prévoyez, votre participation à la Journée internationale des musées est l’occasion pour vous de :
- Réaliser des partenariats avec des écoles, des associations, des bibliothèques, d’autres musées, etc. pour promouvoir votre événement et renforcer vos liens avec des organisations ayant des objectifs similaires ;
- Défendre le rôle des musées dans nos sociétés en faisant connaître aux autorités locales, régionales et nationales vos activités et pourquoi elles sont importantes pour le grand public ;
- Diffuser des informations sur la Journée Internationale des Musées à travers la presse locale, vos réseaux sociaux et votre site Web ;
- Gagner en visibilité internationale pour vos activités en partageant des informations sur vos événements de la Journée internationale des musées avec l’ICOM, ce qui nous permet de les diffuser à travers notre réseau et au-delà.
Carte interactive de la JIM 2021 : c’est le moment d’annoncer votre activité !
Avez-vous déjà planifié un événement ou un programme spécial pour la Journée internationale des musées, à l’instar de nombreuses autres institutions culturelles à travers le monde?
Ajoutez la vôtre à la nouvelle carte interactive de l’ICOM, visible partout dans le monde.
Consultez la nouvelle carte interactive
Lien vers le site d'ICOM international

ICOM Voices
L’ICOM international a conçu son site internet comme une plateforme de communication pour les projets portant sur les musées et le patrimoine. Il encourage ainsi le partage d’expériences et les discussions sur ce sujet. Il promeut les thèmes qui sont au cœur de la mission contemporaine des musées : le développement durable, les communautés et le développement local, la protection du patrimoine, le patrimoine immatériel et les conditions de travail des professionnels des musées, entre autres. Afin d’encourager l’échange d’expérience et de connaissances entre les professionnels des musées, l’ICOM a créé une nouvelle rubrique sur son site internet, intitulée ICOM Voices.
Dans le cadre de la prochaine Journée Internationale des Musées (#JIM2021), ICOM France invite tous ses membres à proposer, à ICOM Voices, des articles traitant des thèmes suivants :
- le développement durable,
- la protection du patrimoine,
- le patrimoine immatériel,
- les communautés et le développement local,
- la profession muséale.
Les articles peuvent prendre la forme, entre autres, d’études de cas, de rapports de terrain, d’articles d’opinion, ou encore de revues critiques d’ouvrage, d’exposition ou de conférence.
Comment soumettre un article
La soumission d’articles pour la rubrique ICOM Voices se fera sur le site internet de l’ICOM.
Connectez-vous à votre espace membre
et cliquez sur « Soumettre une proposition d’article pour ICOM Voices ».
Format
Merci de taper un résumé de votre article, d’une centaine de mots, dans le champ prévu à cet effet. Les articles entiers envoyés en pièce jointe seront également pris en compte.
Assurez-vous que votre proposition traite de l’un des cinq thèmes indiqués ci-dessus.
Procédure
Les propositions reçues seront examinées par l’équipe chargée de la rubrique ICOM Voices.
Cette dernière vous contactera si votre proposition a été retenue.
Pour consulter les consignes relatives à la soumission d’articles entiers et pour plus d’informations sur le processus, cliquez sur ce lien.
Définir le musée : défis et compromis au XXIe siècle
ICOFOM Study Series est la revue du Comité international pour la muséologie de l’ICOM (ICOFOM).
Ce comité se charge de la recherche, de l'étude et de la diffusion des bases théoriques de la muséologie ; il analyse également les principales tendances de la muséologie contemporaine, notamment les fonctions spécifiques du musée et son insertion dans la société. La revue, publiée depuis 1983, constitue une collection de plus d’un millier d’articles interrogeant le champ muséal, ses fondements, ses spécificités et son avenir. Les numéros d’ISS sont thématiques, reflétant les thèmes des symposiums internationaux organisés chaque année par le comité.
Dernière publication / Latest Issue
Defining the museum: challenges and compromises of the 21st century
Définir le musée : défis et compromis au XXIe siècle
Definir el museo: retos y compromisos del siglo XXI
Musées en 2020+ : La recherche de sens
Prochain webinaire gratuit proposé par NEMO : "Museums in 2020+: The search for meaning"
Ece Özdil (fondatrice de Jüniör) nous guidera dans la recherche de sens pendant la pandémie.
Cette année, les musées se sont retrouvés dans un monde totalement imprévisible et changeant chaque jour, avec de nouvelles attentes et des tâches compliquées sur leurs épaules. Ces difficultés, ainsi que les questions qui n'ont cessé de se poser au cours des dernières années, telles que "quel est le rôle d'un musée", "comment les musées vont-ils changer" et "comment doivent-ils changer", ont guidé le titre de ce webinaire : La recherche de sens.
Avec cette brève présentation, Ece partagera huit tendances muséales et les méthodes de conception associées afin de repenser la manière d'aborder en particulier le nouveau type de public et de contexte phyllogénétique dont disposent les musées et d'informer ainsi leurs actions à court, moyen et long terme en conséquence. Ce webinaire vise à aborder des questions fondamentales qui ne sont pas axées sur la définition d'un musée idéologique du futur ou sur l'avenir des technologies numériques en tant que tel, mais vise plutôt à aider les responsables et les travailleurs des musées à réfléchir à un avenir significatif pour leurs musées.
Gratuit et ouvert à tous
Clothing the Pandemic / Habiller la pandémie
Présentation du projet
Ce projet de recherche et d’exposition digitale vise à documenter et contextualiser l’utilisation des masques de protection publique durant la pandémie de coronavirus en 2020-21. Les masques sont devenus l’objet iconique et le symbole de cette pandémie en représentant la résilience, la communauté et l’unité pendant cette tragédie mondiale. Le projet mettra en relation les musées et les conservateurs qui travaillent sur ce sujet internationalement, et présentera virtuellement leurs collections au grand public.
Les histoires sur la Covid-19 feront partie de tous les livres d’histoire du monde entier. De la même façon, ce projet entend préserver et explorer l’objet iconique de cette période depuis son tout début : le masque. Ces masques de protection publique sont impliqués dans toutes les facettes de la société, de la santé, la mode, l’art, à la politique, l’identité et la durabilité. Il est important pour les musées et pour le public d’avoir une meilleure compréhension du textile et de l’apparence en relation avec la pandémie.
Parallèlement aux scientifiques spécialistes de la santé, les conservateurs de musée ont travaillé tout au long de la pandémie pour étudier, comprendre et documenter les dimensions sociales de la pandémie. Tout autour du monde, beaucoup de musées depuis avril 2020 ont commencé à collecter les masques et d’autres éléments qui racontent cette période et qui explorent leur signification pour les personnes qui les font et qui les portent.
Le musée royal d’Ontario, Toronto (Canada) constitue une collection de masques provenant du monde entier : les Amériques, l’Europe, le Moyen-Orient, l’Asie Centrale, l’Asie du Sud, l’Asie du Sud-Ouest et l’Afrique. Le Mucem à Marseille (France) a fait un appel aux dons d’objets relatifs à la pandémie qui a produit plus de 600 propositions. Ensemble, ces masques parlent des réponses médicales, artistiques et sociales. Dans d’autres musées de par le monde, les départements Mode ont commencé à collectionner des masques créés par les stylistes, les artistes ou artisans locaux. Les conservateurs des archives du prêt à porter masculin à Westminster (Royaume Uni) documente ainsi le prêt à porter masculin britannique en réponse au coronavirus et étudie comment l’industrie a tourné ses chaînes de production pour fabriquer des masques. Toutes ces initiatives et d’autres encore de par le monde doivent être rassemblées pour témoigner et constituer la mémoire matérielle de la pandémie Covid-19.
Objectifs
Le comité international Costume pilote ce projet et cherche à mettre en lumière et réunir ces différents efforts internationaux pour documenter ce moment à travers un dépôt virtuel, une exposition digitale et une conférence en ligne.
Le but de ce projet est de mettre en relation public et institutions dans une période où nous sommes tous distants physiquement, et alors que la plupart des musées sont fermés. L’objectif est de faire des musées des sources d’inspiration embrassant les évènements actuels, et de les rendre plus démocratiques et accessibles en donnant accès libre aux collections au plus grand public. L’époque digitale nous apporte de nouvelles opportunités, et ce projet aidera à soutenir la recherche et la collaboration entre les professionnels des musées en proposant des outils pratiques, solutions et ressources pour assister d’autres professionnels à construire leurs propres collections.
Ce projet récompensé par l’appel à projet Solidarité lancé par ICOM pour l’année 2021 met en collaboration ICOM Costume, porteur du projet, et les comités internationaux ICOM CC et ICME, et le comité national ICOM Canada.
Si vous souhaitez y participer, vous pouvez contacter Corinne Thépaut-Cabasset
Pour toute information sur le projet, consulter ICOM Costume
Crédit image : Hidden Liotard IV (Détail, d’après le Portrait de Joachim Rendorp par Jean-Étienne Liotard, 1757, Rijksmuseum Amsterdam), Photocollage Volker Hermes, 2020©www.volkerhermes.de @volker.hermes

Musées vides
La prochaine édition de Museum International préparée par l’ICOM s’intitule « Musées vides » (Vol. 73, Nº 291 – 292). Tous les résumés d’articles reçus seront évalués afin de juger de leur pertinence, et les articles sélectionnés, seront soumis à un processus d’évaluation par des pairs (en lecture anonyme). La date prévue pour la publication du numéro est fixée au mois de décembre 2021.
Thématique : Musées vides
Pour le prochain numéro de Museum International, les auteurs sont invités à envoyer des propositions engageant une réflexion sur la diversité des défis amenés par la dernière crise à avoir impacté le domaine muséal : la pandémie de Covid-19 et ses répercussions sociales, économiques et politiques.
Bien que les musées ne soient pas étrangers aux crises, la survenance inattendue de la Covid-19 a fait s’unir les institutions à travers le monde dans leur lutte pour survivre et résister. Plusieurs musées se sont retrouvés sans visiteurs, sans volontaires, sans freelances et sans budget prévisionnel, devenant ainsi des musées vides.
L’activité digitale, qui auparavant était une option, est désormais la norme, et bien que cela puisse être perçu comme une victoire pour l’accessibilité aux collections, les institutions ne sont pas toutes équipées pour mener à bien cette transition, et les citoyens du monde ne disposent pas non plus tous des mêmes moyens pour accéder aux activités en ligne des musées, en constante évolution.
En effet, pour les musées des pays ayant fait face à des catastrophes naturelles ou humaines dévastatrices et des crises financières assez graves pour entrainer leur fermeture, la pandémie n’a-t-elle pas simplement été un évènement ayant mis tardivement en lumière ces luttes persistantes ?
Comment la fermeture des musées a-t-elle impacté les visiteurs, y compris ceux qui trouvaient jusqu’alors refuge dans leurs enceintes ; les professionnels, qui doivent également prendre en charge le défi supplémentaire de réinventer leurs méthodes de travail ; et les programmes des écoles et universités, qui reposent leurs apprentissages et travaux de recherches sur les musées ? Ont-ils trouvé les alternatives adéquates en ligne, ou un retour dans l’enceinte des musées leur serait-il nécessaire ?
Ce numéro a pour vocation d’analyser ces défis, et d’autres, que la crise sans précédent de Covid-19 a mis au premier plan. Les musées peuvent-ils tirer profit de cette crise ou le futur sera-t-il un futur de musées vides ?
Les contributeurs sont invités à envoyer des propositions répondant à la liste – non-exhaustive – des sujets suivant :
- Covid-19 : Nouvelle crise ? Ancienne crise ?
- Inégalité en temps de crise ;
- Impact de la fermeture des musées sur les visiteurs et les communautés locales ;
- La gestion face aux crises inattendues ;
- L’activité en ligne et le futur des musées en dur ;
- Nouveaux modèles de gouvernance, nouveaux modèles opérationnel et financier ;
- Evolution et émergence de fonctions professionnelles ; nouvelles conditions d’emploi et de travail.
Structure attendue d'un résumé d'article
Un résumé d’article, d’une longueur 250 à 300 mots, doit donner, de manière succincte, l’essence du propos, comme un texte à part entière. Pour ce, il doit comprendre les sections suivantes :
- Une introduction, qui décrit le sujet dans son ensemble, y compris le contexte de l’étude présentée.
- Une problématique, ou les principaux axes de réflexion, qui articulent les différents aspects critiques ou thématiques envisagés dans le texte. Il convient également d’identifier tout aspect non étudiés précédemment par la critique.
- L’originalité de la démarche adoptée par l’auteur doit être mise en lumière.
- La description de la méthode adoptée doit décrire l’approche élaborée pour les études de cas, les entretiens, etc. (entre autres exemples).
- La conclusion décrit l’impact et la portée de la recherche ou du propos, en expliquant l’importance des résultats obtenus.
- Une bibliographie sélective, citant les sources principales qui seront citées dans l’article.
Processus de sélection
Les résumés d’articles, de 250 à 300 mots et rédigés en anglais, en français ou en espagnol, doivent être envoyés à ICOM
Les contributions ne sont pas rémunérées.
Merci d’inclure les détails suivants dans votre résumé :
- Titre de l’article
- Noms de l’auteur (des auteurs)
- Expérience professionnelle
La date limite d’envoi est fixée au 23 avril 2021.
Museum International n’est, à ce jour, publié qu’en anglais et en chinois. Toutefois, sont également acceptés des résumés d’articles dans les deux autres langues officielles de l’ICOM (le français et l’espagnol).