
Recherche
Résultats de la recherche
2104 résultats trouvés
Face aux "risques", comment les musées peuvent-ils améliorer leur organisation ?

Organisée par ICOM France et l’Institut national du patrimoine en partenariat avec le comité français du Bouclier Bleu, cette soirée-débat proposait d'éclairer la notion même de risque (en amont la prévention, en aval la résilience) et d'aborder, de manière réaliste, ce qui est "soutenable", à la fois efficace et finançable.
La soirée-débat se veut un temps de dialogue entre des témoins qui ont une expérience du risque et des professionnels confrontés à sa menace.
Retrouvez l’intégralité de cette rencontre en vidéos ci-dessous :
"Exposer la musique au XXIe siècle"
Le Comité international de l’ICOM pour les musées et collections d’instruments et de musique (CIMCIM) soumet une proposition de livre pour la collection « Advances in Museum Research » publiée par ICOM / Routledge. Il s’agira d’un volume intitulé Displaying Music in the 21st Century (Exposer la musique au XXIe siècle).
Ce volume étudiera les tendances actuelles et les difficultés liées à la présentation de la musique dans, et à travers, les expositions permanentes et temporaires. La musique apparaît au sein des musées sous une multitude de formes : non seulement en tant qu’objet principal de l’exposition, ou en tant que catalyseur pour interpréter et communiquer des problématiques sociales et historiques complexes, mais aussi en tant qu’outil pédagogique aidant à la participation des communautés locales. La musique peut également se faire l’expression d’un patrimoine immatériel relié, ou non, à une grande variété d’objets. Les technologies numériques jouent un rôle de plus en plus important en matière d’accès à la musique. Or, le fait même que l’on puisse y accéder à toute heure engendre de nouveaux défis pour les musées : pourquoi utiliser cette présence « sonore » constante, et comment le faire de manière à provoquer l’intérêt ?
Au cours de ces dernières années, il semblerait que l’attention portée à l’objet en soi se soit déplacée vers sa fonction propre, tandis que l’approche aux expositions se veut plus interactive et concentrée sur le visiteur : pour ce faire, l’élément humain doit être pris en compte dans la création musicale, tandis qu’elle-même sera perçue plus généralement. De même, il faut voir que l’évolution de l’expérience sensorielle du visiteur, allant d’une immersion principalement visuelle à une immersion multisensorielle, repose souvent sur l’ajout du son comme un élément primaire (ou secondaire) de la présentation de l’objet exposé. Cependant, la musique étant, par définition, de nature intangible, son exposition n’est pas sans difficultés. Parmi lesquelles : l’utilisation d’objets historiques, la dépendance à l’égard des enregistrements numériques, la décontextualisation, l’appropriation culturelle et les fausses représentations. Ces difficultés peuvent nuire à la compréhension et de la musique, et des objets présentés avec elle.
Ce livre est destiné aux professionnels des musées et de la musique, ainsi qu’aux universitaires et étudiants qui ont un intérêt pour l’interprétation et la communication du son, le patrimoine immatériel, la représentation de perspectives historiques et sociales dans les musées, la muséologie et l’étude de la culture matérielle. Cet ouvrage comprendra des chapitres théoriques, lesquels :
- Soulèveront des problématiques et aborderont le rôle et l’intégration de la musique dans les musées, en incluant différents points de vue sur la présentation et l’exposition temporaire de la musique, quel qu’en soit le genre. Cela ira des traditions classiques internationales aux répertoires folkloriques et populaires. Les points de vue originaux venant de pays non occidentaux seront particulièrement appréciés.
- S’intéresseront aux difficultés rencontrées et aux stratégies à instaurer lors de la présentation d’éléments matériels et immatériels de la culture musicale tout en impliquant les visiteurs, afin de débattre des moyens technologiques actuels et à venir, des commissions artistiques, des ressources numériques, des réseaux sociaux et autres moyens d’interprétation et de diffusion.
- Etudieront des manières de représenter et de déclencher l’acquisition de connaissances individuelles et de compétences tacites liées à la création, à la performance, et à l’écoute de la musique hors de son contexte original, ainsi que différentes manières de communiquer et de dialoguer avec différents publics, particulièrement avec les visiteurs peu familiers des musées.
L’ouvrage comprendra également une section dédiée à des études de cas présentant des expériences mises en œuvre et présentées après l’an 2000, qui ont eu un impact notable (quantitativement et qualitativement) en ce qui concerne la présentation du son et de la musique dans les musées.
Calendrier du projet et envoi des propositions
Le CIMCIM recherche actuellement des manifestations d’intérêt pour écrire un chapitre théorique (5 000 mots) ou une étude de cas (2 500 mots) afin d’établir un plan prévisionnel de l’ouvrage.
Les propositions d’articles rédigées suite aux manifestations d’intérêt seront étudiées par le comité éditorial et, si elles sont acceptées, incluses dans la proposition d’ouvrage.
Soumise à la validation de la proposition, la rédaction des textes est prévue pour le printemps 2019, la finalisation de l’ouvrage pour l’automne, et la parution en 2020. Les propositions et les contributions peuvent être rédigées dans l’une des trois langues officielles de l’ICOM (français, anglais ou espagnol).
Merci d’envoyer vos manifestations d’intérêt à Gabriele Rossi Rognoni (g.rossirognoni[a]rcm.ac.uk) et à Eric De Visscher (e.devisscher[a]vam.ac.uk), avant le 30 novembre 2018.
"Exposer la musique au XXIe siècle"
Le Comité international de l’ICOM pour les musées et collections d’instruments et de musique (CIMCIM) soumet une proposition de livre pour la collection « Advances in Museum Research » publiée par ICOM / Routledge. Il s’agira d’un volume intitulé Displaying Music in the 21st Century (Exposer la musique au XXIe siècle).
Ce volume étudiera les tendances actuelles et les difficultés liées à la présentation de la musique dans, et à travers, les expositions permanentes et temporaires. La musique apparaît au sein des musées sous une multitude de formes : non seulement en tant qu’objet principal de l’exposition, ou en tant que catalyseur pour interpréter et communiquer des problématiques sociales et historiques complexes, mais aussi en tant qu’outil pédagogique aidant à la participation des communautés locales. La musique peut également se faire l’expression d’un patrimoine immatériel relié, ou non, à une grande variété d’objets. Les technologies numériques jouent un rôle de plus en plus important en matière d’accès à la musique. Or, le fait même que l’on puisse y accéder à toute heure engendre de nouveaux défis pour les musées : pourquoi utiliser cette présence « sonore » constante, et comment le faire de manière à provoquer l’intérêt ?
Au cours de ces dernières années, il semblerait que l’attention portée à l’objet en soi se soit déplacée vers sa fonction propre, tandis que l’approche aux expositions se veut plus interactive et concentrée sur le visiteur : pour ce faire, l’élément humain doit être pris en compte dans la création musicale, tandis qu’elle-même sera perçue plus généralement. De même, il faut voir que l’évolution de l’expérience sensorielle du visiteur, allant d’une immersion principalement visuelle à une immersion multisensorielle, repose souvent sur l’ajout du son comme un élément primaire (ou secondaire) de la présentation de l’objet exposé. Cependant, la musique étant, par définition, de nature intangible, son exposition n’est pas sans difficultés. Parmi lesquelles : l’utilisation d’objets historiques, la dépendance à l’égard des enregistrements numériques, la décontextualisation, l’appropriation culturelle et les fausses représentations. Ces difficultés peuvent nuire à la compréhension et de la musique, et des objets présentés avec elle.
Ce livre est destiné aux professionnels des musées et de la musique, ainsi qu’aux universitaires et étudiants qui ont un intérêt pour l’interprétation et la communication du son, le patrimoine immatériel, la représentation de perspectives historiques et sociales dans les musées, la muséologie et l’étude de la culture matérielle. Cet ouvrage comprendra des chapitres théoriques, lesquels :
- Soulèveront des problématiques et aborderont le rôle et l’intégration de la musique dans les musées, en incluant différents points de vue sur la présentation et l’exposition temporaire de la musique, quel qu’en soit le genre. Cela ira des traditions classiques internationales aux répertoires folkloriques et populaires. Les points de vue originaux venant de pays non occidentaux seront particulièrement appréciés.
- S’intéresseront aux difficultés rencontrées et aux stratégies à instaurer lors de la présentation d’éléments matériels et immatériels de la culture musicale tout en impliquant les visiteurs, afin de débattre des moyens technologiques actuels et à venir, des commissions artistiques, des ressources numériques, des réseaux sociaux et autres moyens d’interprétation et de diffusion.
- Etudieront des manières de représenter et de déclencher l’acquisition de connaissances individuelles et de compétences tacites liées à la création, à la performance, et à l’écoute de la musique hors de son contexte original, ainsi que différentes manières de communiquer et de dialoguer avec différents publics, particulièrement avec les visiteurs peu familiers des musées.
L’ouvrage comprendra également une section dédiée à des études de cas présentant des expériences mises en œuvre et présentées après l’an 2000, qui ont eu un impact notable (quantitativement et qualitativement) en ce qui concerne la présentation du son et de la musique dans les musées.
Calendrier du projet et envoi des propositions
Le CIMCIM recherche actuellement des manifestations d’intérêt pour écrire un chapitre théorique (5 000 mots) ou une étude de cas (2 500 mots) afin d’établir un plan prévisionnel de l’ouvrage.
Les propositions d’articles rédigées suite aux manifestations d’intérêt seront étudiées par le comité éditorial et, si elles sont acceptées, incluses dans la proposition d’ouvrage.
Soumise à la validation de la proposition, la rédaction des textes est prévue pour le printemps 2019, la finalisation de l’ouvrage pour l’automne, et la parution en 2020. Les propositions et les contributions peuvent être rédigées dans l’une des trois langues officielles de l’ICOM (français, anglais ou espagnol).
Merci d’envoyer vos manifestations d’intérêt à Gabriele Rossi Rognoni (g.rossirognoni[a]rcm.ac.uk) et à Eric De Visscher (e.devisscher[a]vam.ac.uk), avant le 30 novembre 2018.
ICOM s’associe à l’Organisation de coopération et de développement économiques
Dans le cadre de son action en faveur du développement durable, l’ICOM s’associe à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour renforcer le rôle joué par les musées dans le développement local.
En 2017 et 2018, plusieurs musées et professionnels des musées, représentants de comités de l’ICOM et membres, se sont rencontrés régulièrement et ont collaboré avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le Secrétariat de l’ICOM afin de rédiger un Guide pour les gouvernements locaux, les communautés et les musées.
Avec pour but de souligner le rôle des musées dans le développement local, le Guide pour les administrations locales, les communautés et les musées est une feuille de route pour les administrations locales, les musées et les professionnels des musées sur la manière de définir conjointement un programme de développement local promouvant un avenir plus durable.
Au cours de la dernière décennie, l’ICOM a renforcé ses partenariats avec des organisations intergouvernementales de haut niveau afin de promouvoir la valeur des musées dans la société contemporaine. Le Guide pour les gouvernements locaux et les musées s’appuie sur la Recommandation de 2015 de l’UNESCO concernant la protection et la promotion des musées et des collections, leur diversité et leur rôle dans la société, élaborée par l’ICOM, en suggérant des moyens concrets permettant aux musées et aux administrations locales de collaborer pour assurer aux musées une place de premier plan lors des prises de décisions locales ainsi que dans les préoccupations des décideurs.
Organisé autour de cinq grands thèmes (développement culturel et éducation, développement économique et innovation, régénération urbaine et développement communautaire, inclusion, santé et bien-être et gestion des musées pour le développement local), le Guide :
- Identifie les options politiques et les indicateurs de mesure pour aider les administrations locales et les musées à accroître l’impact du patrimoine culturel sur le développement;
- Construit un référentiel de bonnes pratiques;
- Distille des leçons pour les politiques dans les domaines de la culture et du tourisme, de l’emploi et des compétences, de la santé, du développement des entreprises, de l’innovation et de l’aménagement du territoire.
L’ICOM et l’OCDE lanceront le Guide à Venise, en Italie, lors d’une conférence de l’OCDE intitulée “Libérer le pouvoir transformateur de la culture et de la créativité pour le développement local” qui se tiendra les 6 et 7 décembre 2018 en coopération avec la Commission européenne et l’UNESCO.
Lors de la conférence de Venise, l’ICOM et l’OCDE organiseront conjointement une session intitulée Patrimoine culturel et développement local : maximiser l’impact pour débattre de l’importance du patrimoine culturel pour le développement économique et la revitalisation urbaine, ainsi que des partenariats potentiels entre les musées et les gouvernements locaux pour améliorer l’éducation, le bien-être et l’inclusion.
Une collaboration qui se poursuit en 2019
L’ICOM et l’OCDE continueront d’étendre leurs travaux en 2019 et 2020 aux musées et aux administrations locales d’autres régions et des pays de l’OCDE.
L’ICOM préparera également un numéro de sa revue Museum International sur le thème « Musées et entreprises ». Le développement local sera publié en 2019. En tant qu’outil de renforcement des capacités et de plaidoyer, le guide reflète également l’agenda de l’ICOM en matière de développement durable suite à la création d’un groupe de travail de l’ICOM sur le développement durable en août 2018. En tant qu’organisation mondiale des musées, l’ICOM est profondément engagé pour renforcer le rôle que les musées peuvent jouer pour créer une société meilleure. Il continuera donc de collaborer avec d’autres organisations internationales de haut niveau pour faire en sorte que la communauté internationale des musées ait voix au chapitre dans la définition de notre avenir commun.
Architecture et techniques muséographiques : durabilité, conception, évaluation et entreposage
|
"Vos collections sur Europeana"
Le département de l'innovation numérique au sein du Ministère de la culture est en charge de la coordination de la participation française à l'initiative Europeana. À ce titre, le Ministère de la culture en collaboration avec l'association Michael Culture, organise une rencontre professionnelle pour sensibiliser l'ensemble des musées français (nationaux et territoriaux) aux enjeux de l'interopérabilité et de la visibilité des collections en ligne.
Cette journée de rencontre professionnelle se tiendra le 27 novembre 2018 de 9h30 à 17h à la Cité de l'architecture et du patrimoine.
Elle est destinée aux administrateurs et responsables des collections au sein des institutions étant agrégées par le moteur Collections1 ou souhaitant l'être, ou encore des musées des collectivités territoriales pour être visible sur Europeana.
L'objectif de cette rencontre est de redonner le cadre politique et stratégique d'Europeana, la bibliothèque numérique européenne, et de présenter le cadre de publication et les préconisations techniques pour une meilleure visibilité en ligne des collections des institutions culturelles françaises.
27 novembre 2018
9h30 – 17h
Entrée libre - inscription obligatoire dans la limite des 160 places disponibles
Buffet déjeunatoire sur place
Contacts :
marie-veronique.leroi[a]culture.
corinne.szteinsznaider[a]michael-culture.eu
1Le moteur Collections est l’agrégateur national d’Europeana
"Le musée et l'école, main dans la main" / Learning Exchange Museum
L'Association des musées slovènes, membre de NEMO, accueillera le prochain Learning Exchange Museum à Ljubljana et Maribor (Slovénie) du 28 février au 1er mars 2019.
Comment et pourquoi établir des liens solides et durables avec le secteur de l'éducation ?
En Slovénie, l'éducation muséale est très développée. Des coopérations entre les musées et les écoles maternelles, le collège et les universités, se développent à tous les niveaux. Plus que de simples visiteurs de musées, les établissements scolaires sont nos partenaires dans de nombreux projets.
Venez découvrir comment les musées et les établissements scolaires peuvent œuvrer ensemble pour organiser des expositions et des projets éducatifs, pour promouvoir le patrimoine culturel et les musées, utiliser le patrimoine pour l'éducation, concrétiser la coopération internationale et concevoir le musée du futur.
Conditions de participation
Si vous souhaitez participer et contribuer à cette rencontre, merci de faire parvenir votre candidature (une lettre exposant vos motivations et vos attentes ainsi qu'un curriculum vitae) à ICOM France avant le 10 décembre 2018 : icomfrance[a]wanadoo.fr
ICOM France, membre du réseau NEMO, transmettra ensuite l'ensemble des dossiers français au bureau de NEMO pour la sélection.
Comment valoriser l’engouement des publics pour le patrimoine ?
ICOM France en collaboration avec ICOMOS France (section française du Conseil international des monuments et des sites) et NEMO (réseau des associations de musées européens) a organisé une rencontre le 23 mai 2018 au Palais des ducs de Bourgogne de Dijon sur le thème « Comment valoriser l’engouement des publics pour le patrimoine ? ».
Cette journée a permis d’envisager concrètement la place des publics « participatifs » ou « collaboratifs » et en particulier les aspects éthiques et légaux que soulève l’intervention de non-professionnels sur le patrimoine : encadrement des publics participatifs, visites des réserves, limites déontologiques, mise en valeaur des connaissances détenues par le public.
Pour la première fois, trois associations représentatives d’un très grand nombre de métiers et d’institutions du patrimoine se sont unies pour mieux cerner et « reconnaître » la place des publics amateurs dans la mise en valeur du patrimoine et poser les lignes d’une articulation constructive avec l’action des professionnels.
Deux tables rondes ont eu lieu : Expériences réussies / Pratiques à évaluer ; Intervenir sur le patrimoine : amateurs et professionnels en alliance ?
La rencontre s'est tenue en anglais et en français grâce au soutien de la Délégation générale à la langue française et des langues de France.
Retrouvez l’intégralité de cette rencontre en vidéos (en VO) :
Cinquante propositions françaises pour protéger le patrimoine de l’humanité


Libérer le pouvoir transformateur de la culture et de la créativité pour le développement local
L'objectif de cette conférence est d'examiner les liens entre la culture et la croissance locale. Lors de cette conférence, seront développées des recommandations pour la mise en place de politiques sociales et économiques qui investissent dans la culture et le patrimoine culturel pour améliorer la croissance économique, la création d'emploi et l'inclusion sociale.
Au cours de cette conférence, l'ICOM et l’OCDE lanceront leur Guide pour les gouvernements locaux, les communautés et les musées et organiseront conjointement une session intitulée Patrimoine culturel et développement local : maximiser l’impact pour débattre de l’importance du patrimoine culturel pour le développement économique et la revitalisation urbaine, ainsi que des partenariats potentiels entre les musées et les gouvernements locaux pour améliorer l’éducation, le bien-être et l’inclusion.
Contact : culture-conference[a]oecd.org