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Musées, professionnels de musées et COVID-19
L' objectif de cette enquête anonyme est de recueillir des informations sur la manière dont l'épidémie actuelle de COVID-19 affecte le secteur des musées et les travailleurs des musées dans le monde entier.
Une vision globale nous aidera à donner aux gouvernements une réponse plus forte et plus claire sur la manière de soutenir les musées dans cette période difficile.
Merci pour votre temps et votre coopération, cela ne prendra pas plus de 5 minutes !
ENQUÊTE
Ev@sion musée
Du lundi au jeudi à 15h, nous vous proposerons une question, une énigme, un défi à faire en famille parmi des rubriques comme « Ramène-ta science », « défi photo », « l’objet mystère »…
Votre objectif
Relever ces défis et nous envoyer (en une seule fois) vos 4 réponses, photos ou autre par message privé avant le vendredi 15h.
Déclaration sur la nécessité de fonds de soutien pour les musées pendant la crise du COVID-19
Le Conseil international des musées (ICOM) exprime sa profonde tristesse et sa solidarité avec les personnes touchées dans le monde entier par la pandémie du COVID-19.
Nous déplorons les pertes de vies humaines et adressons nos plus sincères condoléances à celles et ceux qui ont perdu des proches à cause du virus. Nous remercions les professionnels de la santé, qui risquent leur propre vie en combattant la pandémie en première ligne, pour leurs efforts sans précédent, ainsi que la communauté scientifique internationale, qui travaille sans relâche à la recherche d’un remède.
Les gouvernements du monde entier ont pris les mesures nécessaires pour empêcher la propagation du virus. Trois milliards de personnes ont été confinées chez elles, et leur nombre ne cesse d’augmenter. Elles voient non seulement leur santé mais aussi leurs moyens de subsistance menacés. L’économie mondiale se trouve au bord d’une profonde récession. Le secteur de la culture, durement touché par la fermeture des musées, des bibliothèques, des cinémas, des théâtres et autres, sera confronté à des pertes qui pourront irrémédiablement dévaster le paysage culturel de communautés et de pays entiers.
Comprenant que la priorité est d’assurer la santé et la sécurité économique des populations touchées par la pandémie, nous exprimons notre préoccupation quant à l’avenir des musées et du précieux patrimoine culturel qu’ils détiennent – une partie essentielle de l’identité des peuples et des nations et un élément vital pour les communautés qu’ils servent. En tant que dépositaires de connaissances scientifiques accumulées pendant des siècles, leur rôle est essentiel pour l’avenir de l’humanité, en particulier dans les périodes d’incertitude comme celles que nous vivons aujourd’hui.
Déjà grandement sous-financés dans de nombreux pays, les musées qui sont temporairement fermés aujourd’hui risquent de l’être définitivement demain. En Italie, le secteur culturel devrait perdre 3 milliards d’euros au cours du prochain semestre ; en Espagne, 980 millions d’euros rien qu’en avril. L’ American Alliance of Museums (AAM) estime qu’un tiers des musées aux États-Unis ne rouvriront pas. Des milliers de professionnels des musées, en particulier ceux qui travaillent en tant qu’indépendants et dans des conditions précaires, sont sur le point de perdre leur emploi ou l’ont déjà perdu.
L’ ICOM, qui représente la communauté internationale des musées, appelle les responsables politiques et les décideurs à allouer d’urgence des fonds de soutien pour sauver les musées et leurs professionnels, afin qu’une fois ces mesures levées, ils puissent poursuivre leur mission vitale de service public pour les générations à venir. Le processus de guérison de nos sociétés après la crise du COVID-19 sera long et complexe. Les musées, en tant que lieux privilégiés de rencontre et d’apprentissage pour tous, auront un rôle déterminant à jouer dans la réparation et le renforcement du tissu social des communautés touchées.
Nous collaborerons avec les gouvernements nationaux et régionaux, ainsi qu’avec nos institutions partenaires et d’autres organisations internationales pour assurer l’avenir des musées.
Rencontre virtuelle d'IC Ethics
Salle de réunion d'IC Ethics
Écoutons et aidons-nous les uns les autres !
IC Ethics a pour objectif d'organiser des réunions virtuelles mensuelles pour discuter de questions éthiques. Ces réunions se dérouleront via Zoom, une plateforme de vidéoconférence en nuage facilement accessible et fiable. Il suffit de cliquer sur un lien fourni pour accéder à la réunion.
Notre première réunion a pour but de tester la plateforme avec une réunion plus générale afin de rassembler des sujets d'intérêt commun et d'examiner les problématiques déontologiques que les membres de l'ICOM considèrent comme les plus pertinentes et les plus urgentes. Par la suite, nous établirons un calendrier pour les mois à venir avec des dates précises pour des sujets d'intérêts spécifiques.
Nous établirons également des règles pour que nos réunions soient conformes à la règlementation RGPD et qu'aucune information sensible ne soit diffusée.
La première réunion est prévue le jeudi 23 avril 2020 de 16h00 - 17h30 CEST
Présentez un défi éthique concret auquel vous êtes confronté en ce moment, ou mentionnez un sujet d'intérêt dont vous devez discuter avec vos collègues de l'ICOM.
Vous pouvez également nous envoyer votre sujet par courriel : icom(a)ic-ethics.museum
Pour participer à la réunion, veuillez cliquer ICI
Nous sommes impatients de vous rencontrer !
Plateforme des médiations muséales
Plateforme des médiations muséales
La Plateforme des médiations muséales est un outil unique créé à l’initiative de l’association L’ Art de Muser, en lien avec le Master Expographie Muséographie (MEM) de l’Université d’Artois, par quatre chargées de projet missionnées par Serge Chaumier.
Il s’agit d’un site internet collaboratif de médiation culturelle, qui permet de découvrir, rechercher et valoriser la médiation des musées et de tout autre lieu culturel accueillant du public et présentant des expositions.
Site contributif et gratuit, la Plateforme des médiations muséales est pensée comme un outil de recherche et de collaboration afin de valoriser les méditations innovantes.
Ce dispositif inédit dans le monde muséal français dresse un panorama des initiatives prises par les structures culturelles, quelle que soit leur taille ou leur thématique.
Toute personne est libre de le consulter, professionnel de musée, étudiant ou passionné, mais aussi de contribuer à son contenu en ajoutant sa médiation !
Enquête NEMO sur la numérisation et le droit d'auteur
Le groupe de travail NEMO sur la numérisation et les droits de propriété intellectuelle (IPR) aide les musées européens à exploiter pleinement le potentiel que la numérisation représente pour eux.
Une attention particulière est accordée aux opportunités et aux défis liés à l'ouverture et à l'utilisation des collections de musées en ligne.
C'est pourquoi nous menons une enquête sur la numérisation et les droits de propriété intellectuelle dans les musées européens, qui sera publiée sous la forme d'un instrument pratique fournissant une vue d'ensemble et des inspirations de différents pays européens.
Votre participation est très importante pour notre travail de soutien aux musées européens dans le cadre du processus de numérisation et des questions de droits d'auteur.
L'enquête dure environ 8 à 10 minutes.
Lien direct vers l'enquête
Pour plus d'informations sur cette enquête, contactez NEMO
Comment les musées font face à la crise COVID-19 ?
Les conséquences de la crise du coronavirus sont graves pour les musées de toute l'Europe.
Au cours des deux dernières semaines, NEMO a mené une enquête pour examiner l'impact de la situation sur les budgets et le fonctionnement des musées, la manière dont les musées font face à cette période, la manière dont ils réorganisent leurs structures et offrent de nouveaux services à leur public.
À ce jour, plus de 650 musées de 41 pays ont répondu à l'enquête. Une première analyse de l'enquête est publiée, comprenant des données sur les pertes budgétaires hebdomadaires, les stratégies de copie avec la situation en interne et un aperçu de la manière dont les musées augmentent leur présence numérique.
LIRE LES RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE ET LES RECOMMANDATIONS
Parallèlement à l'enquête, le NEMO a préparé une vue d'ensemble des initiatives encourageantes, innovantes et inspirantes des musées du monde entier pendant la période du coronavirus.
VOIR LES INITIATIVES DE MUSÉES ENGAGÉS
Notre engagement envers les musées
Veuillez continuer à répondre à l'enquête jusqu'au 30 avril, car nous souhaitons continuer à suivre la situation et à comparer les résultats sur une plus longue période.
À mesure que nous recueillerons davantage d'informations, nous publierons des données plus détaillées.
Le NEMO exhorte les gouvernements à tous les niveaux à investir dans les musées européens, aujourd'hui et à l'avenir, afin d'atténuer les pertes et de soutenir ce qui nous unit, alors que tant d'autres choses nous séparent.
Le jeune public au musée
Ancienne secrétaire, élue du bureau d'ICOM France, Claire Merleau-Ponty vient de publier Le jeune public au musée. Estelle Guille des Buttes, trésorière adjointe d'ICOM France, vous en parle.
Claire Merleau-Ponty*, muséologue et experte en médiation culturelle, vient de faire paraître aux éditions L’Harmattan, dans la collection Patrimoines et Sociétés, en coédition avec l’Ecole du Louvre, un nouvel ouvrage : Le jeune public au musée . Ce dernier est préfacé par Claire Barbillon, directrice de l’Ecole du Louvre, où Claire Merleau-Ponty enseigne depuis près de trente ans.
Cofondatrice du Musée en herbe à Paris, en 1975, nourrie aussi d’une expérience professionnelle dans plusieurs autres musées du monde entier, l’auteur aborde un sujet d’actualité sous un angle à la fois historique, sociologique et théorique.
Par-delà la richesse de cette approche plurielle, la force de l’ouvrage tient aux vertus pédagogiques de nombreux exemples : autant de cas pratiques éprouvés ces dernières années sur le terrain, susceptibles d’inspirer tout lecteur, qu’il soit directeur d’établissement, médiateur culturel, animateur ou conférencier.
Claire Merleau-Ponty part du jeune visiteur pour proposer les clés d’une expérience réussie au musée. Puisque l’institution muséale participe à la construction identitaire du jeune public, qu’il soit accompagné par ses enseignants ou ses proches, la spécialiste rappelle à quel point la connaissance partagée et la créativité stimulée sont des facteurs d’épanouissement individuel.
Pour cela, nul besoin de moyens exorbitants : la clé de la réussite réside principalement dans la prise en compte, par tous les acteurs du musée, des attentes d’un enfant. Cela passe nécessairement par l’écriture de textes adaptés, des aménagements scénographiques, des outils pédagogiques interactifs… Autant de solutions à adapter et à réinventer sans cesse, qui bénéficient autant aux plus petits qu’aux adultes.
Claire Merleau-Ponty livre une pensée enthousiaste et militante pour nos visiteurs de demain.
Estelle GUILLE des BUTTES
* Claire Merleau-Ponty a été secrétaire d'ICOM France
Les musées iront de l'avant
Chers membres de l’ICOM,
Chers collègues,
Par ce message, je tiens tout d’abord à vous exprimer mon plus profond soutien en ces temps difficiles. J’espère que vous, vos familles et vos amis êtes toutes et tous en sécurité et en bonne santé, et que vous faites face à cette situation du mieux que vous le pouvez.
Ces dernières semaines, notre monde est devenu un lieu étrange. Alors que près de la moitié de l’humanité est confinée dans ses foyers, il est difficile de ne pas se demander quand – et si – nos vies redeviendront telles qu’elles étaient auparavant. Bien que la pandémie de COVID-19 soit, pour beaucoup d’entre nous, le plus grand défi mondial que nous ayons rencontré au cours de nos existences, cette épreuve est peut-être le moment de prendre conscience de la qualité réelle de la vie que nous avons laissé derrière nous. Comme tout autre défi mondial, il nécessite une réponse globale dans tous les secteurs, et les musées ont un rôle à jouer.
Les musées sont restés ouverts lors d’autres crises dans le passé, laissant leurs espaces disponibles pour que les communautés puissent échanger, se rencontrer et se soigner ; prêtes à recueillir le présent, à en trouver ensemble le sens et à en tirer des leçons à partager pour l’avenir. Aujourd’hui, des milliers de musées dans le monde sont fermés, et nous ne savons pas quand ils rouvriront. Hormis les agents de sécurité et de maintenance, dont beaucoup sont encore sur place pour protéger nos institutions tout en mettant leur vie en danger, la plupart des professionnels des musées se retrouvent confinés. À ceux qui sont encore mobilisés, je tiens à exprimer ma plus grande gratitude et ma profonde admiration, sentiments qui, j’en suis certaine, sont partagés par l’ensemble de la communauté muséale internationale.
Paradoxalement, bien qu’ayant leurs portes closes, les musées n’ont jamais été aussi accessibles. L’offre permettant d’effectuer des visites virtuelles, d’accéder aux collections en ligne, de visionner des vidéos et des conférences, est immense et s’accroît chaque jour. C’est comme si la pandémie de COVID-19 avait stimulé l’innovation, au-delà des solutions numériques qui visent à soutenir la résilience des communautés. Les plus petits musées, qui ne disposent pas de technologies de pointe, font preuve d’une résistance exceptionnelle en trouvant d’autres façons d’atteindre leur public, parfois, en se servant de moyens simples comme l’utilisation de hashtags. Notre domaine est contraint de changer à un rythme accéléré. Nous avons la possibilité et le pouvoir de rendre la fin de cette histoire meilleure qu’elle ne pourrait l’être autrement.
L’ICOM et ses Comités ne font pas exception à cette vague de changements. Malgré l’annulation de nombreuses conférences et réunions, y compris les réunions annuelles de l’ICOM, notre réseau s’adapte rapidement à ce nouveau paradigme. Les Comités de l’ICOM proposent déjà des alternatives intéressantes pour rester en contact avec leurs membres, où qu’ils soient, comme des webinaires, des campagnes sur les réseaux sociaux et, de manière générale, une présence numérique plus forte. J’invite les Présidents de tous nos Comités à conserver le même dynamisme qui les animent au sein de leurs groupes. À nos membres, je tiens à vous assurer que, quelle que soit la durée du confinement, l’ICOM ne cessera d’être là pour vous. Nous continuerons à communiquer avec vous, à vous écouter et à nous engager à vos côtés ; et lorsque cette situation sera terminée, notre réseau international sera plus fort que jamais.
Nous sommes pleinement conscients et confiants de la ténacité des professionnels des musées à relever les défis que soulève la pandémie de COVID-19. Toutefois, le domaine des musées ne peut pas survivre par lui-même, sans le soutien des secteurs public et privé. Il est impératif de lever des fonds de secours d’urgence et de mettre en place des politiques de protection des professionnels et des travailleurs indépendants en contrat précaire. Cette crise a placé de nombreuses institutions culturelles du monde entier au bord de l’effondrement économique. Mais nous aurons besoin des musées quand tout cela sera terminé ; demain, encore plus que jamais. Après cette période d’isolement pleine de ressentiments, nous aurons besoin d’eux, pour nous rappeler qui nous sommes et d’où nous venons, et pour décider de ce que nous voulons entreprendre pour notre avenir, considérant toute l’expérience que nous aurons accumulé. Assurément, nous nous engagerons davantage auprès de nos communautés afin de construire un avenir durable pour notre planète.
Chers collègues, l’ICOM représente la communauté internationale des musées depuis 1946, défendant inlassablement le rôle vital des musées au sein de leurs communautés lors des périodes difficiles et incertaines. Nous continuerons à le faire pendant et après la pandémie. Cette crise appelle de profonds changements, et nous adapterons notre travail pour poursuivre notre mission, avec le soutien inestimable de nos membres, afin qu’eux aussi puissent continuer à assurer le bien-être des communautés dans leurs environnements respectifs. La solidarité, le dévouement et le professionnalisme de chacun d’entre vous ont été, et seront toujours, notre force collective.
Suay Aksoy, Présidente de l’ICOM
Recommandations pour la conservation des collections
La pandémie de COVID-19 impacte le secteur muséal d’une manière encore difficile à prévoir entièrement, notamment en ce qui concerne les pertes économiques. Toutefois, à ce jour, la fermeture forcée et l’absence de la plupart du personnel peuvent déjà avoir de sérieuses répercussions sur la conservation et la sécurité des collections.
Sans négliger toutes les mesures nécessaires pour contenir la propagation de la maladie, ainsi que celles visant à garantir la sécurité de la population, les musées se doivent de remplir leur fonction première de conservation du patrimoine matériel et immatériel de l’humanité.
Les institutions culturelles du monde entier font déjà preuve d’une grande résilience et de beaucoup de créativité en communiquant à distance avec leurs publics. Pour les aider davantage en ces temps incertains, l’ICOM a préparé, avec l’aide du Comité international de l’ICOM pour la conservation (ICOM-CC), une série de recommandations sur la manière de gérer la conservation en situation d’urgence, en mettant la sécurité des employés au centre des préoccupations.
Veuillez noter que ces recommandations ont été rédigées le 4 avril 2020. Elles tiennent compte des lignes directrices sur la prévention de la propagation de Covid-19 qui sont continuellement mises à jour. Consultez le site du Ministère du travail, ainsi que celui de l’OMS, pour obtenir les conseils les plus récents sur les comportements et les procédures de sécurité.
DE MANIÈRE GÉNÉRALE
1. Les recommandations du monde entier encouragent les institutions publiques à fermer jusqu’à ce que la menace du coronavirus ne soit plus un problème. Seul le personnel essentiel doit être présent dans votre institution. Il peut s’agir de personnel de sécurité, de techniciens et, occasionnellement, de conservateurs ou de responsables de collections.
2. Préparer des listes de personnel qui seront en service régulier et d’autres qui seront disponibles. Établir des collaborations avec des musées voisins ou des institutions similaires pour effectuer le remplacement du personnel ou prendre les dispositions nécessaires au cas où des membres du personnel d’un musée seraient infectés.
3. Les virus se détériorent relativement rapidement sur les surfaces, mais peuvent rester actifs jusqu’à 72 heures et différentes surfaces produisent différents taux de détérioration des virus.
4. Procéder à un nettoyage plus fréquent des zones auxquelles les personnes ont accès quotidiennement.
5. Envisager de changer les filtres des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation. Si aucune installation de CVC n’est en place, envisager un autre type de ventilation régulière contrôlée des espaces d’exposition et des réserves.
6. En cas d’infections avérées, mettre en quarantaine la ou les zones concernée(s) pendant au moins deux semaines ou jusqu’à ce que l’accès en soit sûr.
DANS LES ESPACES D’EXPOSITION
La première recommandation au niveau mondial est de fermer tous les lieux de rassemblement public, y compris les espaces d’exposition et de promouvoir la distanciation sociale. Si cela n’est pas possible dans votre région, veuillez envisager de mettre en place les mesures suivantes :
- Limiter l’accès aux espaces d’exposition pour aider les visiteurs à garder leurs distances. En général, il est recommandé de respecter une distance de 1,5 m entre les personnes. Les heures d’ouverture du musée peuvent être limitées – 4 heures au lieu des 8 habituelles – ou échelonnées de manière à ce qu’il y ait moins de personnes à un moment donné dans une zone particulière.
- A l’entrée : installer des distributeurs de gel désinfectant et/ou veiller à ce que les visiteurs aient accès à des toilettes avec du savon et de l’eau chaude. Placer des panneaux de signalisation encourageant les visiteurs à garder leurs mains propres et à ne pas se toucher le visage.
- Supprimer les audioguides, les casques audio et autres dispositifs similaires qui sont exposés à des fins pédagogiques et nécessitant une manipulation.
- Les installations comportant des boutons de commande doivent être nettoyées fréquemment à l’aide de produits désinfectants.
- Restreindre l’accès aux installations qui ne peuvent pas être nettoyées ou désinfectées en totalité.
NETTOYAGE DES ESPACES D’EXPOSITION
Suivre vos instructions habituelles en ce qui concerne le nettoyage humide/sec, mais augmenter la fréquence de nettoyage à au moins une fois par jour.
- Pour les vitrines et les surfaces similaires, de l’eau, du savon et un spray désinfectant (c’est-à-dire de l’alcool isopropylique à 70 % ou de l’éthanol) peuvent être appliqués tant qu’ils ne sont pas utilisés sur les objets exposés. Attention à certains matériaux et revêtements sensibles à l’alcool (plexiglas, vernis à la laque, etc.).
- Veiller à ce que le personnel de nettoyage soit formé. Si possible, faire appel à un personnel déjà familiarisé avec les collections et les procédures de nettoyage adaptées.
- Les objets exposés ne doivent être nettoyés que par des restaurateurs ou des professionnels des collections formés à cette tâche.
DANS LES RÉSERVES ET LES ESPACES DE TRAVAIL (SANS ACCÈS PUBLIC)
- Limiter la manipulation des collections, si possible.
- Veiller à ce que tout le personnel ait facilement accès à des équipements pour se laver les mains avec de l’eau chaude et du savon, du gel désinfectant et des gants jetables.
- Veiller à ce que seul un nombre limité de personnes travaillent dans la même pièce (5 au maximum) et maintenir une distance de sécurité entre elles. En général, il est recommandé de respecter une distance de 1,5 m entre les personnes.
- Des groupes plus importants de personnel peuvent se répartir et travailler un jour sur deux pour maintenir une distance de sécurité entre eux.
- Diviser votre personnel en équipes dont seuls les membres d’une même équipe travaillent ensemble.
- Laver et désinfecter très fréquemment les surfaces dures, les poignées, les boutons de porte, les interrupteurs, les machines à café, etc.
- Les masques, même les masques en tissu faits maison, peuvent être portés, principalement pour rappeler au personnel de ne pas se toucher le visage.
- Les musées doivent disposer d’une zone de quarantaine pour les objets. Cette zone doit comporter des étagères, des armoires et des boîtes vides, où les objets déposés peuvent être séparés de la collection principale avec un minimum de manipulations, ainsi qu’un système de marquage facile indiquant les dates, les objets, les raisons et les personnes qui les ont mis en quarantaine.
Photo : Restauration d'un carton de Le Brun au Louvre en 2014 © Musée du Louvre, département des Arts graphiques, atelier de restauration