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Les matériaux de conservation et le conditionnement des œuvres
Quels sont les objectifs d’un conditionnement en fonction du contexte (mise en réserves, mouvement…) ? Comment l’adapter à une œuvre individuelle ou à une collection ? Comment choisir les matériaux de conservation les plus adaptés par rapport au projet de l’établissement et à ses moyens humains et économiques ?
Cette formation a pour objectif d’apporter aux responsables de collections patrimoniales les connaissances fondamentales sur les propriétés physiques et chimiques des matériaux de conservation et leurs interactions avec les matériaux constitutifs des collections.
Les techniques élémentaires de mise en œuvre des différents supports seront abordées sous forme de cas pratiques adaptés à différentes typologies de collections et de situations afin d’être en mesure de protéger une œuvre quel que soit son contexte de conservation ou de transport.
Coordonnatrices : Nathalie Palmade - Le Dantec, restauratrice, consultante en conservation préventive, adjointe au directeur des études du département des restaurateurs, chargée de la formation permanente, Inp Frédérique Vincent, consultante en conservation préventive, restauratrice d’objets ethnographiques
Public concerné : conservateurs du patrimoine et des bibliothèques, chargés d’études documentaires, attachés de conservation, assistants de conservation, régisseurs d’œuvres d’art, ingénieurs d’étude et de recherche, restaurateurs, professionnels du patrimoine d’Etat, professionnels en charge des collections, des collectivités territoriales et du secteur privé.
Inscriptions
Prix : 690 euros (voir les conditions d’inscription) - Nombre de places : 25
Télécharger le bulletin d’inscription (PDF)
Bulletin d’inscription à envoyer à Muriel Marcellesi (formation.permanente.conservateurs@inp.fr) – Institut national du patrimoine – 2 rue Vivienne, 75002 Paris. Renseignements au 01 44 41 16 52
L’exposition de A à Z
Depuis la définition d’un sujet à l’attention d’un public, jusqu’à la dernière œuvre rendue à un prêteur à l’issue de l’événement, quelles sont les compétences mobilisées autour d’un projet d’exposition temporaire ? La conception, la production et l’animation d’une exposition nécessitent des savoir-faire variés et bien coordonnés. Régie des œuvres, documentation, médiation et programmation culturelles, scénographie, édition, finances, communication : cette formation a pour objectif de présenter les différentes composantes d’un projet d’exposition, de manière précise et pragmatique. En insistant sur l’importance d’une bonne coordination générale, ces trois jours fourniront des méthodes et des outils qui pourront être adaptés aux contextes et aux projets de chaque professionnel.
Coordonnatrice : Sophie Mouton, conservatrice du patrimoine, responsable de la Maison Bergès
Public concerné : conservateurs du patrimoine et des bibliothèques, médiateurs, responsables de services des publics, chargés d’études documentaires, attachés de conservation, assistants de conservation, responsables de collections patrimoniales, scénographes, muséographes, professionnels du patrimoine d’Etat, des collectivités territoriales et du secteur privé.
Inscriptions
Prix : 690 euros (voir les conditions d’inscription) - Nombre de places : 25
Télécharger le bulletin d’inscription (PDF)
Bulletin d’inscription à envoyer à Nathalie Moulin (formation.permanente.conservateurs@inp.fr) – Institut national du patrimoine – 2 rue Vivienne, 75002 Paris. Renseignements au 01 44 41 16 14
Ateliers du management dans le secteur culturel (1er module)
Cette formation organisée en deux modules complémentaires et obligatoires, de trois jours chacun, a pour objectif de former les agents aux enjeux et aux techniques du management. Elle doit permettre aux participants d’acquérir les compétences nécessaires à l’exercice de leurs futures missions à la tête de services ou d’établissements patrimoniaux ou en situation de haute responsabilité dans ces services.
Le second module se déroulera les 23, 24 et 25 mai 2022.
Si la dimension scientifique demeure un socle nécessaire pour les cadres du secteur patrimonial et culturel en général et pour le métier de conservateur du patrimoine en particulier, il est attendu que ces professionnels assument pleinement les responsabilités managériales et les fonctions d’encadrement inhérentes à leurs statuts et ce de façon permanente ou ponctuelle, de façon hiérarchique ou transversale.
Les enjeux de ces cadres sont multiples :
- enjeux d’efficience comme dans toute politique publique,
- équipes pluridisciplinaires, composées de statuts et de métiers variés,
- expertise scientifique à articuler avec des facettes sociales, économiques, juridiques et administratives,
- statut du cadre supérieur qui requiert une vision stratégique de l’organisation humaine à la hauteur de la vision du fonds patrimonial.
Dans un contexte marqué par la complexité croissante des situations et de tension accrue sur les ressources, face aux attentes toujours plus fortes des employeurs, des agents et du public vis-à-vis de l’encadrement supérieur, il importe que ces agents soient en mesure d’encadrer des équipes dans la réalisation de leurs missions, d’organiser et piloter l’activité de leurs services en vue d’améliorer la performance, d’agir en managers responsables au sein des organisations ou encore de piloter un projet nécessitant ponctuellement une prise de responsabilité d’ordre managérial mais non hiérarchique.
Contenu de la formation et méthodes pédagogiques :
- être un manager responsable ;
- fixer des objectifs et savoir déléguer ;
- piloter l’activité et les projets de service ;
- conduire un entretien ;
- animer une réunion, en augmenter la légitimé et l’efficacité ;
- prévenir et gérer les conflits ;
- accompagner le changement ;
- savoir négocier.
La formation privilégiera la pédagogie active reposant sur des exercices pratiques et des mises en situation et sera adaptéeau contexte d’exercice des agents du secteur patrimonial et culturel.
Coordonnatrices : Alix Casset, consultante associée, société fondation(s) ; Hélène Vassal, conservatrice du patrimoine, adjointe au directeur des études du département des conservateurs, chargée de la formation permanente, Inp
Public concerné : conservateurs du patrimoine et des bibliothèques, chargés d’études documentaires, attachés et assistants de conservation, régisseurs d’œuvres d’art, restaurateurs, architectes, professionnels du patrimoine d'État et des collectivités territoriales, cadres du service public ou du privé dans le secteur patrimonial et culturel en position d’encadrement ou en situation de prise de fonctions managériales.
Inscriptions
Prix : 760 euros par module soit 1520 euros les deux modules (voir les conditions d’inscription) - Nombre de places : 10
Télécharger le bulletin d’inscription (PDF)
Bulletin d’inscription à envoyer à Sandrine Erard (formation.permanente.conservateurs@inp.fr) – Institut national du patrimoine – 2 rue Vivienne, 75002 Paris. Renseignements au 01 44 41 16 51
Peut-on parler d'une Europe des musées?
Programme
Ouvertures
- Charles Personnaz, directeur de l’Institut national du patrimoine
- Juliette Raoul-Duval, présidente d’ICOM France
- Terry Nyambe, vice-président d'ICOM international
Intervenants
-
Pauline Chassaing, responsable des relations internationales de l’Institut national du patrimoine;
-
Pierre Chotard, responsable des expositions du Château-musée d'histoire de Nantes
-
Audrey Doyen, docteure en muséologie, chercheuse associée au CERLIS - Université de Paris
-
Vincent Droguet, sous-directeur des collections, service des musées de France, Direction générale des patrimoines, ministère de la Culture
-
Bruno Maquart, président d'ECSITE (réseau européen des musées et centres de sciences) et président d'Universcience
-
Mikael Mohamed, responsable des relations internationales du Mucem - Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée
-
Pia Müller-Tamm, directrice de la Kunsthalle de Karlsruhe
-
Luís Raposo, président d'ICOM Europe;
-
David Vuillaume, président de NEMO (réseau des organisations muséales européennes) et directeur général de l'association allemande des musées
Rencontre animée par Alexandre Chevalier, président d'ICOM Belgique et Juliette Raoul-Duval et conclue par Christian Hottin, directeur des études, département des conservateurs de l'Institut national du patrimoine.
Captations vidéos en français - Première partie
Captations vidéos en français - Deuxième partie
Podcast en anglais
Podcast en espagnol
Peut-on parler d'une Europe des musées ?

Propos de la soirée
À quelques semaines de la présidence française de l’Union européenne, nous avons choisi d’inviter les professionnels de musées à débattre ensemble de ce que signifie aujourd’hui, pour un musée, « être européen ».
Ouvrir cette question, c’est s’interroger sur les valeurs que nous avons en commun - ou désirons partager - au sein d’une région du monde aussi variée sur le plan culturel, politique, économique… La période se prête à cette réflexion pour les membres de l’ICOM, car notre organisation est traversée par des questionnements sur son identité – qu’est-ce qu’un musée, quels termes peuvent le définir de manière recevable et pertinente en tout point de la planète, en englobant tous ses domaines, de l’art à la science ? Cette aspiration à nommer - ou plutôt à renommer - est légitime tant les musées se sont multipliés et diversifiés en vingt ans ; et les crises de ces vingt derniers mois mettent déjà chacun en situation de penser ce que sera l’après : nous sommes conscients, à ICOM, que l’enjeu de se définir est celui de notre unité-même.
Le « modèle » des musées européens, dans ce contexte, est particulièrement interrogé. L’Europe se perçoit comme le berceau des musées – Krzysztof Pomian le fait naître à Rome au début du XVème siècle, d’autres rappellent que museion est le nom du temple dédié aux muses, bâti il y a plus de 2000 ans sur la colline de l’Helicon à Athènes – et notre propre organisation, créée il y a juste 75 ans conjointement par les Etats-Unis et la France, est aujourd’hui composée à 84 % de membres européens. Ce ratio impressionnant invite cependant à la prudence, car l’image des « musées européens » au sein du monde muséal n’est pas aussi consensuelle que nous le voudrions. Tout le secteur de la culture est bousculé par des questionnements sur ses fondements-mêmes et sur ses ressorts, celui des musées l’est notamment par les incitations pressantes à clarifier la provenance de ses collections. Les sociologues Vincenzo Cicchelli et Sylvie Octobre nous avertissent : « le monde culturel risque la marginalisation s’il se contente de brandir l’étendard de l’universalisme sans tenir compte des nouvelles préoccupations des jeunes »*. La place des communautés, l’appel à la décolonisation … s’imposent désormais dans toute vision prospective.
Les musées européens ont, dans leur ensemble, traversé la crise sanitaire avec plus de résistance qu’ailleurs. Leurs gouvernements ont pris des mesures protectrices, le « quoiqu’il en coûte » français et le plan de relance européen en sont deux exemples. Aujourd’hui, nombre de musées peuvent rouvrir et reprendre leur activité, alors que dans d’autres régions du monde, le manque de recettes et les départs de personnels entrainent des fermetures durables : en Amérique du Nord, ce sont 13 % des musées qui ne rouvriront pas. En outre, les professionnels européens ont rapidement adopté les innovations numériques émergentes. Sur le continent africain ou dans les petits états insulaires, le numérique est accessible à 5% de la population, rappelle souvent la directrice générale de l’UNESCO…
Face à ces fractures, l’ICOM a mis en place un dispositif de solidarité et ICOM France a co-engagé un cycle de dialogue avec des partenaires d’Europe du Nord et du Sud. Nous le mesurons, le caractère d’organisation professionnelle de l’ICOM a prouvé ici tout sa pertinence. Ce qui lie ses membres, c’est l’aspiration à exercer un métier, leur métier, quelle que soit leur place dans leur organisation, la place de leur organisation dans le monde, le domaine muséal concerné. Ce lien, celui de la compétence et de la volonté d’exercer, c’est ce que reprend le Code de déontologie adopté par les 50 000 adhérents des 135 pays membres. De professionnalisme, les musées en Europe sont largement pourvus, du fait de systèmes de formations et de qualification de haut niveau, d’une place de la recherche en leur cœur et de l’excellence des pratiques de conservation et de restauration. Le débat de décembre, au sein et avec l’Inp, vise à le cerner et à renforcer les comparaisons internationales. Au sein de l’Europe, l’enjeu de mobilité est central ; à l’international, il s’agit de solidarité et de partage : les musées européens, leurs organismes de formation et associations professionnelles ont une force de mobilisation de plus en plus réactive lors par exemple d’événements climatiques, de conflits ou d’accidents.
Penser possible une « Europe des musées » est peut-être audacieux. Pourtant, après ces mois de crise sanitaire et un été d’incendies et d’inondations, la culture apparaît comme centrale pour réparer, reconstruire et redonner sens à la vie collective. « Les musées sont parmi les lieux les plus crédibles », a affirmé le président de l’ICOM en juillet, lors de la réunion des ministres de la Culture préparatoire au G 20 et ses propos ont été retenus dans la déclaration finale. Ce message est encourageant, il est surtout un appel à notre sens des responsabilités. Oui, les musées sont crédibles. Cette confiance oblige les professionnels de musée à l’exemplarité et à la créativité en matière de pédagogie pour sensibiliser et former les citoyens aux enjeux du développement durable.
Le débat sur « l’Europe des musées » s’inscrit ainsi dans une double actualité pour les membres d’ICOM France et pour l’Inp :
- D’une part, appréhender ensemble les enjeux européens,
- D’autre part, se saisir de ce « moment politique » pour exprimer nos attentes en la matière aux dirigeants européens.
* Une jeunesse crispée : le vivre ensemble face aux crises globales, ed. l’Harmattan, cité par Michel Guerrin dans le Monde, 6 novembre "le monde culturel au défi de la jeunesse".
Programme
Ouvertures
- Charles Personnaz, directeur de l’Institut national du patrimoine
- Juliette Raoul-Duval, présidente d’ICOM France
- Terry Nyambe, vice-président d'ICOM international
Intervenants
-
Pauline Chassaing, responsable des relations internationales de l’Institut national du patrimoine;
-
Pierre Chotard, responsable des expositions du Château-musée d'histoire de Nantes
-
Audrey Doyen, docteure en muséologie, chercheuse associée au CERLIS - Université de Paris
-
Vincent Droguet, sous-directeur des collections, service des musées de France, Direction générale des patrimoines, ministère de la Culture
-
Bruno Maquart, président d'ECSITE (réseau européen des musées et centres de sciences) et président d'Universcience
-
Mikael Mohamed, responsable des relations internationales du Mucem - Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée
-
Pia Müller-Tamm, directrice de la Kunsthalle de Karlsruhe
-
Luís Raposo, président d'ICOM Europe;
-
David Vuillaume, président de NEMO (réseau des organisations muséales européennes) et directeur général de l'association allemande des musées
La rencontre sera animée par Alexandre Chevalier, président d'ICOM Belgique et Juliette Raoul-Duval.
Elle sera conclue par Christian Hottin, directeur des études, département des conservateurs de l'Institut national du patrimoine.
Captation en français - Première partie
Captation en anglais - Deuxième partie
Podcast en anglais
Podcast en espagnol
L’entretien des salles d’exposition et le dépoussiérage des collections exposées
Une œuvre exposée au public est aussi une œuvre exposée à la poussière, qu’elle soit conservée à l’air libre ou sous vitrine. Cette dernière est véhiculée par l’air ambiant et le public, provenant tant de l’extérieur que de l’intérieur du bâtiment. Si l’entretien des salles permet de limiter la circulation de la poussière, il peut également devenir agent de dégradation si les pratiques ou les produits utilisés ne sont pas adéquats. Comment concilier l’entretien des salles et la conservation des collections au quotidien ? C’est à cette question que se proposent de répondre les trois jours de cette formation qui mêlera théorie et pratique avec l’objectif de transmettre aux participants les bons gestes pour lutter contre l’empoussièrement sans mettre en péril les collections. Choix des produits d’entretien, bonne manière de les utiliser, dépoussiérage des pièces de la collection qui le permettent - autant de sujets pratiques pour améliorer la gestion des collections exposées.
Coordonnatrice : Florence Bertin, responsable du département des collections, musée des Arts décoratifs, Paris
Public concerné : régisseurs des collections, responsables de collections, attachés de conservation, assistants de conservation, adjoints du patrimoine, chargés de conservation préventive, agents techniques, agents d’entretien, personnels de l’Etat, des collectivités territoriales et du secteur privé.
Inscriptions
Prix : 690 euros (voir les conditions d’inscription) - Nombre de places : 15
Télécharger le bulletin d’inscription (PDF)
Bulletin d’inscription à envoyer à Nathalie Moulin (formation.permanente.conservateurs@inp.fr) – Institut national du patrimoine – 2 rue Vivienne, 75002 Paris. Renseignements au 01 44 41 16 14
Prix Michel Laclotte
La Fondation pour l’Art et la Recherche, a créé en octobre 2021 le prix Michel Laclotte pour une période de cinq ans (2022-2026) et l’a placé sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art (CFHA).
Le prix Michel Laclotte a pour ambition d’encourager les jeunes conservateurs et attachés de conservation dans leurs travaux.
Il est décerné tous les ans.
Les modalités du prix
Le Prix Michel Laclotte est destiné aux conservateurs du patrimoine et aux attachés de conservation rattachés à des établissements français.
Il récompense une première réalisation qui s’inscrit dans les domaines de recherches et d’activités de Michel Laclotte (1929-2021) :
- La peinture en France et en Italie de la fin du XIIIe au début du XVIe siècle, ainsi que la peinture en France au XVIIe siècle et en Europe au XIXe siècle ;
- Les collections et les collectionneurs ;
- Les rapports entre les arts des périodes passées et les arts des XXe et XXIe siècles ;
- La muséologie : histoire des collections, des musées, de leur architecture, des expositions ;
- Les activités des musées : études des fonds, présentation, publication (papier ou en ligne), liens avec le public…
- La restauration des œuvres, y compris l’histoire de la restauration.
Cette réalisation peut prendre la forme d’une recherche d’une certaine ampleur (publiée ou non), d’un travail muséographique ou de valorisation patrimoniale, par exemple : nouvelle présentation, exposition, action en faveur du public, site internet, littérature grise…
Le prix récompense une réalisation achevée dans les cinq années précédant l’année du prix. Un candidat ne peut se présenter plus de deux fois.
Deux prix de 2 500 € sont attribués chaque année pour la période 2022-2026.
Une attention particulière sera accordée aux candidates et aux candidats en poste en province.
Candidature
Le dossier est constitué de :
- Une lettre expliquant les liens entre la candidature et les domaines de recherche et d’activité de Michel Laclotte;
- Un dossier développant le contenu de la réalisation (15 pages maximum, avec des illustrations) ou, le cas échéant, la publication;
- Un bref CV du candidat ou des candidats (3 pages en tout maximum).
Le dossier sera enregistré en un seul document sous format PDF d’une taille inférieure à 10 Mo avec comme désignation « Nom_prix_M_Laclotte ».
Nous vous prions de bien vouloir adresser ce dossier sous format numérique à l’adresse suivante secretariat.cfha@gmail.com (avec copie à presidencecfha@gmail.com) avec comme objet du message : Prix Michel Laclotte.
Si l’objet principal du dossier est une publication imprimée, prière d’en envoyer un exemplaire à
Comité français d’histoire de l’art
Prix Michel Laclotte
Institut national d’histoire de l’art
2, rue Vivienne
75 002 Paris
Cet envoi ne sera pas retourné.
Le jury
Le jury est constitué de sept membres qui ont chacun une voix :
- la Fondation pour l’Art et la Recherche, membre de droit
Et six membres nommés par le conseil exécutif du CFHA :
- Olivier Bonfait, président du CFHA, professeur à l’université de Bourgogne et à l’École du Louvre
- Jean-Pierre Cuzin, ancien conservateur général du patrimoine et directeur du département des Peintures du musée du Louvre
- Ariane Dor, conservatrice des Monuments Historiques à la Direction régionale des affaires culturelles d’Occitanie,
- Sylvie Ramond, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée des beaux-arts de Lyon et du pôle des musées d’art de Lyon,
- Neville Rowley, conservateur à la Gemäldegalerie et au Bode-Museum de Berlin,
- Dominique Thiebaut, conservatrice générale honoraire au département des Peintures du musée du Louvre.
Jean-Pierre Cuzin et Olivier Bonfait sont coprésidents du jury.
Calendrier
Pour le prix 2022, les dossiers sont à envoyer avant le 15 février 2022. Les lauréats seront choisis avant la fin du mois de mars 2022.
Règlement du prix Michel Laclotte
Le règlement de ce prix a été établi par un groupe de réflexion composé de personnes proches de Michel Laclotte et de membres du bureau du CFHA : Sébastien Allard, Olivier Bonfait, Jean-Pierre Cuzin, Judith Kagan, Sylvie Ramond, Nathalie Volle.
Il a été validé par le comité exécutif de la Fondation pour l’Art et la Recherche et par le conseil exécutif du CFHA.
La Fondation pour l’art et la recherche et le CFHA se réservent tous les droits sur l’attribution du prix et sur la publicité accordée à ce prix.
Inventaire et récolement dans les musées
Cette formation en ligne a pour objectif de vous permettre d’acquérir les bases essentielles de l’inventaire et du récolement des collections, à partir de l’expertise des musées de France dans ce domaine, afin de mieux maîtriser leur mise en œuvre et d’optimiser vos pratiques professionnelles.
Ce parcours de formation est personnalisé et adapté aux spécificités de votre collection, aux questionnements et aux cas que vous rencontrez quotidiennement. Alternant théorie et pratique, votre parcours de formation individualisé s’appuie sur des cas concrets et sur un échange continu avec vos tuteurs pédagogiques experts de l’inventaire et du récolement au ministère de la culture.
A l’issue de la formation, vous serez capable de :
- connaître pleinement le cadre juridique et les axes fondamentaux de l’inventaire et du récolement afin de mieux maîtriser leur mise en œuvre,
- développer des réflexes afin de mieux gérer les chantiers de collections du point de vue du récolement,
- maîtriser les modalités du dialogue avec l’Etat,
- appréhender les évolutions récemment intervenues à partir d’exemples concrets et d’études de cas,
- avoir les bons réflexes dans la gestion informatisée du récolement, qu’il s’agisse de mettre en place des procédures ou de sécuriser l’existant.
Ressources et méthodes pédagogiques :
Chaque apprenant dispose d’un accès individualisé à la plateforme pédagogique sur le site plateforme-pedagogique.inp.fr spécialement conçue pour le e-learning.
Le parcours de formation comprend :
- plusieurs séquences pédagogiques (cours-vidéos de 20 minutes, textes, liens) organisées sur cinq semaines et regroupées en différents modules de formation à l’intérieur de chaque semaine ;
- des activités pédagogiques pour tester vos connaissances, de type QCM, contextuelles aux notions abordées semaine après semaine ;
- trois devoirs corrigés individuellement vous permettant dans un premier temps d’exposer l’état des inventaires dans votre établissement, dans un deuxième temps de mettre en regard les connaissances théoriques acquises et votre pratique professionnelle pour réfléchir aux étapes de la mise en place d’un plan de récolement de vos collections et, dans un troisième temps, d’étudier l’opportunité et la faisabilité d’ un projet d’informatisation réglementaire des collections dans votre établissement ;
- un forum de discussion pour échanger avec les autres apprenants et les tuteurs pédagogiques autour des questions que vous rencontrez et des problématiques métiers.
A l’issue de la formation, l’INP transmet une attestation de suivi de la formation.
Coordonnateur : Institut national du patrimoine
Intervenant(s) : François Augereau, adjoint au chef du bureau de l'inventaire des collections et de la circulation des biens culturels, sous-direction des collections, service des musées de France, direction générale des patrimoines et de l’architecture, ministère de la culture ; Philippe Saunier, conservateur en chef du patrimoine, chef du bureau de l'inventaire des collections et de la circulation des biens culturels, sous-direction des collections, service des musées de France, direction générale des patrimoines et de l’architecture, ministère de la culture ; Carine Prunet, adjointe au chef du bureau de la diffusion numérique des collections, service des musées de France, bureau de la diffusion numérique des collections ; Muriel Barbier, conservateur du patrimoine, Mobilier national, au titre de son ancien poste au Musée national de la Renaissance - château d'Ecouen ; Lola Fournier, adjointe à la directrice des collections, Musée Yves Saint Laurent Paris ; Laurence Isnard, cheffe du bureau des acquisitions, de la restauration, de la conservation préventive et de la recherche à la sous-direction des collections de la direction générale des patrimoines et de l’architecture, service des musées de France ; Véronique Milande, responsable de la COARC (Conservation des Œuvres d'Art Religieuses et Civiles) de la Ville de Paris
Tuteurs pédagogiques :
- François Augereau, adjoint au chef du bureau de l'inventaire des collections et de la circulation des biens culturels, sous-direction des collections, service des musées de France, direction générale des patrimoines et de l’architecture, ministère de la culture ;
- Philippe Saunier, conservateur en chef du patrimoine, chef du bureau de l'inventaire des collections et de la circulation des biens culturels, sous-direction des collections, service des musées de France, direction générale des patrimoines et de l’architecture, ministère de la culture ;
- Carine Prunet, adjointe au chef du bureau de la diffusion numérique des collections, service des musées de France, bureau de la diffusion numérique des collections
Public concerné : cette formation s’adresse à toute personne désireuse de comprendre les fondements juridiques de l’inventaire et du récolement et de savoir mettre en œuvre un récolement respectant les directives juridiques dans un cadre professionnel. Il est ouvert à tous sans prérequis.
Inscriptions
Prix : 450 euros (voir les conditions d’inscription). Le régime d’exonération en vigueur pour les formations inscrites au catalogue de formation de l’Institut national du patrimoine ne sera pas appliqué pour cette formation spécifique (voir les conditions d’inscription)
Nombre de places : 30
Télécharger le bulletin d’inscription (PDF)
Bulletin d’inscription à envoyer à Sandrine Erard (formation.permanente.conservateurs@inp.fr) – Institut national du patrimoine – 2 rue Vivienne, 75002 Paris. Renseignements au 01 44 41 16 51
Principes de base pour une chimie appliquée en conservation- restauration
Au cours du XXème siècle, les sciences naturelles ont acquis un rôle majeur dans la professionnalisation du métier de restaurateur intervenant sur le patrimoine culturel. En effet, les paradigmes et méthodologies propres à la physique, la chimie et la biologie permettent de comprendre la matière constitutive des objets à conserver/restaurer ainsi que ses transformations. Les objets étudiés par le biais de cette approche scientifique deviennent des « objets documents » capables de livrer des informations indispensables aux restaurateurs ainsi qu’aux professions pour lesquelles les objets culturels sont au centre de leurs études (archéologues, historiens de l’art, anthropologues, etc.).
Actuellement, être capable d’étudier la dimension matérielle d’une œuvre, établir un diagnostic correct ainsi que proposer et exécuter les traitements de restauration les plus adaptés, sont des compétences attendues de tout restaurateur d’œuvre d’art professionnel. Néanmoins, celles-ci dépendent toutes, de façon très particulière, de connaissances chimiques spécifiques, complexes et variées.
La formation aura pour objectif de revoir des principes fondamentaux de chimie permettant aux restaurateurs de comprendre les interactions intermoléculaires qui agissent au sein de la matière. Elles sont responsables en grande partie des propriétés physicochimiques des matériaux. De ce fait, les définir, les reconnaître et appréhender leur impact permettra aux restaurateurs de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents à certaines interventions de restauration (par exemple nettoyage avec solvants) ainsi que de prédire leur issue.
Intervenant : Dr. Francisco Mederos-Henry, chimiste et restaurateur, professeur de sciences appliquées à l'ENSAV La Cambre et chercheur aux laboratoires de l'Institut Royal du Patrimoine Artistique (IRPA), Belgique
Coordonnatrice : Nathalie Palmade-Le Dantec, restauratrice, consultante en conservation préventive, adjointe au directeur des études du département des restaurateurs, chargée de la formation continue, Inp
Public concerné : professionnels de la conservation-restauration du patrimoine
Inscriptions
Prix : 690 euros (voir les conditions d’inscription) - Nombre de places : 20
Télécharger le bulletin d’inscription (PDF)
Bulletin d’inscription à envoyer à Laetitia Létendard (formation.permanente.restaurateurs@inp.fr) - Institut national du patrimoine département des restaurateurs – 124, rue Henri Barbusse 93300 Aubervilliers. Renseignements au 01 49 46 57 04
La conservation préventive : principes fondamentaux
La conservation préventive est un plan concerté d’actions destinées à ralentir la vitesse de détérioration et à réduire les risques pour les collections.
Ces deux journées ont pour objectif de poser les principes fondamentaux de la conservation préventive et de donner aux participants les connaissances de base pour entamer une réflexion et une sensibilisation nécessaires à l’ensemble des équipes patrimoniales. Seront exposés tout d’abord les principaux facteurs d’altération pour les collections, comme les effets d’une humidité relative inadaptée, ceux de la lumière sur les collections sensibles, les insectes et les moisissures… puis les modes et méthodes pour s’en protéger et améliorer les conditions de conservation.
La dernière demi-journée de travaux pratiques permettra de mettre en œuvre les parties théoriques.
Intervenantes : Patricia Leclerc, restauratrice, consultante en conservation préventive ; Nathalie Palmade - Le Dantec, restauratrice, consultante en conservation préventive, adjointe au directeur des études du département des restaurateurs, chargée de la formation continue, INP
Coordonnatrice : Nathalie Palmade-Le Dantec, restauratrice, consultante en conservation préventive, adjointe au directeur des études du département des restaurateurs, chargée de la formation continue, Inp
Public concerné : professionnels de la conservation-restauration, professionnels du patrimoine d'Etat et des collectivités territoriales, restaurateurs
Inscriptions
Prix : 460 euros (voir les conditions d’inscription) - Nombre de places : 16
Télécharger le bulletin d’inscription (PDF)
Bulletin d’inscription à envoyer à Charles Brun (formation.permanente.restaurateurs@inp.fr) Institut national du patrimoine département des restaurateurs – 124, rue Henri Barbusse 93300 Aubervilliers. Renseignements au 01 49 46 57 92