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Participation des citoyens aux politiques du patrimoine
La direction générale des patrimoines et de l’architecture organise les 18 janvier et 1er février prochains un colloque en deux temps sur le bénévolat et la participation de la société civile aux politiques patrimoniales.
Le patrimoine, sous toutes ses formes, n’est pas, en effet, l’exclusivité des pouvoirs publics et des experts ; il ne saurait exister sans l’apport des citoyens. A la suite du rapport sur ce sujet remis par l’Inspection des patrimoines au directeur général, le colloque approfondira les questions posées par le diagnostic. Il permettra de proposer collectivement des pistes d’évolution des pratiques.
Il se déroulera en deux temps :
- une première journée, le mardi 18 janvier, en distanciel et sous formes d’ateliers destinés à travailler sur plusieurs thèmes, tels que « intérêt général/intérêt particulier », « formes et outils de la participation », « professionnalisation des métiers du patrimoine »... ;
- une seconde journée, le mardi 1er février, sera hybride - en distanciel et en présentiel - au musée du Quai-Branly-Jacques-Chirac à Paris, ce sera une journée de restitution des ateliers suivie d’échanges.
Edito de décembre 2021

Chers membres d’ICOM France,
Chers collègues.
L’année 2021 s’achève.
Ces douze derniers mois auront été vraiment singuliers. La longue crise sanitaire, dont l’issue est encore éloignée, nous aura tour à tour obligés à fermer puis à rouvrir, à travailler à distance autant qu’en « présentiel », à inventer des nouvelles formes de liens avec les publics et entre professionnels… En début d’année, beaucoup prédisaient que le monde d’après serait frugal. Mais le nombre de musées qui ont vu le jour depuis janvier (le musée d’art moderne de Fontevraud et Narbo Via) , la quantité d’exposition temporaires inaugurées cet automne, les innovations toujours plus techniques voire immersives de certaines d’entre elles … témoignent que les musées sont toujours autant - si ce n’est plus - mobilisés et structurés autour de projets d’envergure. Cela peut réjouir ou interroger. Réjouissant est l’appétit des publics, ceux-ci sont au rendez-vous, parfois même plus encore qu’avant : l’intense présence numérique aura, on peut le penser, suscité de nouveaux désirs. Déroutant serait l’oubli des bonnes résolutions, celles de tendre vers un modèle moins « productiviste », plus attentif à la valorisation du permanent et du durable.
A ICOM France, nous avons engagé avec vous un important chantier sur le développement durable : d’abord une enquête pour mieux saisir la place que cette préoccupation occupe dans vos établissements et repérer certaines actions phares, puis rassembler des volontaires pour construire des outils utiles à tous : guides, chartes, plateforme d’échange…
2021 a été l’année d’un dialogue régulier avec vous, autour notamment de nos débats sur plate-forme et de leurs publications, et de l’enrichissement continu de notre site internet. Certains d’entre vous nous en remercient et croyez que nous sommes sensibles à vos encouragements. Concrètement, en fin d’année, nous observons au rythme des adhésions et ré-adhésions que le lien s’est maintenu et même resserré : être membre d’ICOM France n’est pas seulement disposer d’une carte d’entrée au musée, c’est bien appartenir à un réseau où circulent amplement les idées, les projets, les compétences. Chiffrer cela n’a pas grand sens, mais prendre la mesure de nos connections est quand même intéressantes : 3416 connections en direct, 3338 vues des replays des rencontres organisées en 2021, 43000 consultations du site depuis 2021.
Au cours des mois écoulés, nous vous avons souvent consultés par questionnaire, à notre initiative propre ou pour contribuer activement à la démarche « participative » développée par ICOM International et qui se poursuivra dans les mois à venir : sur la définition des musées, le plan stratégique, la gouvernance, le code de déontologie... votre avis compte.
L’ICOM fête en ce moment ses 75 ans. Notre organisation, créée avec 14 partenaires est aujourd’hui présente dans le monde entier, dans 134 pays et frôle les 50 000 membres. Quelle fierté nous pouvons légitimement ressentir à penser que sa création s’est passée à Paris, au Louvre ! Vous pouvez voir sur vos réseaux la vidéo qui retrace les grands moments de sa naissance et adresse un message de reconnaissance à ses illustres fondateurs. Il nous appartient de donner à l’ICOM les moyens de poursuivre son œuvre. Participer à la réflexion prospective et démontrer toujours davantage le rôle décisif que les musées jouent pour maintenir la cohésion sociale et la paix. Dans une période où l’avenir est si incertain, les musées sont «crédibles ». Ce qualificatif, prononcé par le président de l’ICOM international et retenu dans la déclaration des ministres de la culture du G20, est un message pour tous : l’activité que nous menons relie par la connaissance et l’émotion partagées les générations, les hommes et les femmes d’où qu’ils viennent, les « communautés » disent certains pour évoquer l’importance de se reconnaitre par la culture. Surtout, les musées crédibles ont une responsabilité pour éclairer sur les enjeux réels de l’avenir. Sans doute faudra-t-il encore du temps pour en construire le récit et l’exposer au musée.
L’année 2022 qui s’annonce est une année charnière pour l’ICOM.
Année d’élection, comme il y en a tous les trois ans. En août, la conférence générale se tiendra à Prague et là, nous y voterons pour renouveler les instances : conseil d’administration, conseil consultatif.
Nous serons appelés à nous prononcer sur une nouvelle proposition de définition des musées.
Nous élirons aussi les boards de comités internationaux. Dès le premier trimestre, je vous invite à guetter les informations que nous diffuserons largement, car vous pouvez participer à ce processus et ce sera le moment de vous mobiliser, si vous avez envie d’être actif dans un comité international. C’est une très grande chance de pouvoir être relié avec des homologues dans tous les continents qui travaillent sur les mêmes champs thématiques. Nous incitons nos membres à adhérer et cela porte ses fruits puisque les membres français sont les plus nombreux à appartenir à des comités internationaux. J’ai adressé il y a quelques semaines un courrier aux dirigeants de nos institutions-membres pour les sensibiliser et faciliter votre participation éventuelle. Le choix d’un comité international nécessite parfois d’être éclairé, nous sommes à votre disposition pour cela, n’hésitez pas à nous contacter.
Revenons au comité national français de l’ICOM : 2022 sera aussi l’année de renouvellement d’une partie des membres du Conseil d’administration, l’élection aura lieu en septembre après la conférence générale de Prague. Vous recevrez toutes les informations sur ce site.
D’ici là, l’année sera riche en débats : nous avons ouvert celui de l’Europe sans attendre le passage du nouvel an, puisque la France prend la présidence de l’Union dans quelques jours. « Peut-on parler d’une Europe des musées » ? a suscité de riches échanges qui seront édités dans quelques semaines : vous pouvez déjà re-visionner la séance de décembre sur notre chaine Youtube. Dès le mois de février, nous aborderons en soirée-débat déontologie la question du « développement durable », puis nous parlerons des métiers des restaurateurs en mars. 2022 est aussi le 20ème anniversaire de la loi relative aux musées de France, moment pour nous concentrer sur certains de ces point sensibles, l’inaliénabilité, la démocratisation... Nous prendrons l’initiative de discussions, à partir de notre place dans un réseau international, et nous impliquerons autant qu’on nous le demandera dans les débats nationaux
À Prague du 22 au 26 août, nous serons très présents. Nous espérons que nombre d’entre vous suivrons la conférence, soit sur place soit, sur plateforme, car elle aura un format hybride. D’ores et déjà, nous avons pris l’initiative, en coopération avec d’autres comités nationaux et internationaux, de tenir une session sur le multilingue. Plus que jamais, il est indispensable de mobiliser toute l’intelligence des musées, et essentiel que chacun puisse s’exprimer dans la langue qui lui est la plus familière. C’est la meilleure garantie d’une pensée diversifiée. À cet égard, d’ailleurs, nous avons soutenu la demande de certains pays d’ouvrir une 4 ème langue officielle au sein de l’ICOM.
Toute l’équipe d’ICOM France vous souhaite un joyeux Noël et de bonnes fêtes de fin d’année.


Les musées font équipe

La journée 2021 de débats professionnels a été organisée en collaboration avec le musée national du Sport, les musées d'archéologie de la ville de Nice et les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes. Elle s'est tenue à la fois au musée national du Sport à Nice et en ligne.
Thématique de la journée
Le musée national du Sport, lieu culturel et sportif, a inspiré la thématique du colloque : Les musées font équipe !
Oui les musées ont fait équipe tout au long de la pandémie : c’est à la fois un constat et une espérance pour l’avenir. Et nous en sommes, à ICOM France, les témoins et la mémoire.
Cette journée a proposé une réflexion autour des concepts de solidarité, d'entraide et de combativité. Elle a permis de souligner les points de force révélés dans la difficulté partagée durant la crise mais aussi les soutiens dont les musées ont besoin pour se relever, se reconstruire, se renouveler.
La matinée a été scindée en deux temps consacrés d’une part, à l’expression par les professionnels de musées (nationaux comme territoriaux, de statut public comme privé) des enjeux nouveaux que la pandémie a mis en évidence et d’autre part, à la présentation des politiques publiques destinées aux musées : ministère français de la Culture, ICOM international ; UNESCO ; Europe…
L’après-midi a abordé la problématique du rôle social du musée.
Session 1 - Une grande unité dans une grande diversité - modérée par Céline Chanas, présidente de la FEMS, avec :
- Bruno Ely, directeur du musée Granet.
- Anne-Sophie de Gasquet, directrice générale de Paris Musées.
- Emilie Girard, directrice scientifique et des collections du Mucem.
- Jérôme Magail, chargé de Recherche, musée d’anthropologie préhistorique de Monaco & secrétaire d’ICOM Monaco.
- Leisa Paoli, directrice du musée d’art classique de Mougins.
- Marie-Pierre Bathany, directrice du Fonds Hélène & Edouard Leclerc pour la culture.
Session 2 - De quelle politique culturelle les musées ont-ils besoin ? - modérée par Juliette Raoul-Duval, président d'ICOM France, avec :
- Sunna Altnoder, cheffe d’Unité du patrimoine mobilier et des musées, Secteur de la Culture, Unesco.
- Céline Chanas, présidente de la FEMS.
- Jérôme Farigoule, service des musées de France - Direction générale des patrimoines.
- Alberto Garlandini, président de l’ICOM.
- Catherine Magnan, cheffe de l’Unité « Politique en matière de culture », direction générale de l’éducation, la jeunesse, du sport et de la culture, Commission européenne.
- Jacques Sallois, président de Chambre honoraire à la Cour des Comptes, ancien directeur des musées de France.
Session 3 - Le rôle social des musées : les enseignements d'une crise majeure - modérée par Bertrand Roussel, directeur du musée d'archéologie à Nice, avec :
- Anne Dopffer, directrice des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes.
- Bruno Girveau, directeur du Palais des Beaux-Arts et du musée de l’Hospice Comtesse de Lille.
- Marie Grasse, directrice générale du musée national du Sport.
- Estelle Guille des Buttes, conservatrice en chef chargée des musées d'art moderne et contemporain, ministère de la Culture, direction générale des patrimoines et de l’architecture, directrice du musée de Pont-Aven de 2006 à 2020.
- & Sophie Kervran, directrice du musée de Pont-Aven et du musée de la Pêche de Concarneau.
- Pap Ndiaye, directeur général du Palais de la Porte Dorée.
- Laure Pressac, directrice de l’ingénierie culturelle à Beaux-Arts Consulting & professeure à Sciences Po.
Retrouvez la synthèse des tables rondes et des conférences.

Restitution et raptriement
L'UMAC, le Comité international de l'ICOM pour les musées universitaires et les collections, a entrepris en 2020 et 2021 une étude sur "l'éthique du rapatriement et de la restitution" en partenariat avec d'autres organisations en partenariat avec d'autres groupes de l'ICOM (ETHCOM, ICME et ICOM Australia), et avec UNIVERSEUM, le réseau européen des musées universitaires.
Ce projet s'inscrit dans le cadre de l'engagement de l'ICOM à rechercher et à traiter les questions de décolonisation. Le projet a impliqué un dialogue et des échanges internationaux considérables entre musées universitaires et les communautés sources. Il a abouti à un projet de lignes directrices destinées à aider les universités sur la question de la restitution et du rapatriement et à compléter le code d'éthique de l'ICOM.
Le projet a permis de découvrir de nombreux exemples intéressants de rapatriement dans le secteur de l'enseignement supérieur dans le cadre des stratégies de décolonisation des universités. Nous cherchons maintenant à les rassembler pour une édition thématique du University Museums and Collections Journal. Étant donné que la question du rapatriement va dominer la prochaine ou les deux prochaines générations de pratiques muséales, nous pensons qu'il est important de saisir les détails de certains des premiers efforts de rapatriement des universités.
Les universités doivent s'attaquer à la question du patrimoine souillé par des histoires de violence, d'occupation forcée, d'oppression, d'exploitation, de recherche non éthique et de guerre. Plus important encore, nous devons aller au-delà des musées universitaires, au plus profond de nos départements, laboratoires et instituts, qui regorgent d'objets incarnant des vérités inconfortables.
Les propositions sont à envoyer jusqu'au 31 décembre 2021 à umacjeditor@gmail.com
Restitution et rapatriement
L'UMAC, le Comité international de l'ICOM pour les musées universitaires et les collections, a entrepris en 2020 et 2021 une étude sur "l'éthique du rapatriement et de la restitution" en partenariat avec d'autres organisations en partenariat avec d'autres groupes de l'ICOM (ETHCOM, ICME et ICOM Australia), et avec UNIVERSEUM, le réseau européen des musées universitaires.
Ce projet s'inscrit dans le cadre de l'engagement de l'ICOM à rechercher et à traiter les questions de décolonisation. Le projet a impliqué un dialogue et des échanges internationaux considérables entre musées universitaires et les communautés sources. Il a abouti à un projet de lignes directrices destinées à aider les universités sur la question de la restitution et du rapatriement et à compléter le code d'éthique de l'ICOM.
Le projet a permis de découvrir de nombreux exemples intéressants de rapatriement dans le secteur de l'enseignement supérieur dans le cadre des stratégies de décolonisation des universités. Nous cherchons maintenant à les rassembler pour une édition thématique du University Museums and Collections Journal. Étant donné que la question du rapatriement va dominer la prochaine ou les deux prochaines générations de pratiques muséales, nous pensons qu'il est important de saisir les détails de certains des premiers efforts de rapatriement des universités.
Les universités doivent s'attaquer à la question du patrimoine souillé par des histoires de violence, d'occupation forcée, d'oppression, d'exploitation, de recherche non éthique et de guerre. Plus important encore, nous devons aller au-delà des musées universitaires, au plus profond de nos départements, laboratoires et instituts, qui regorgent d'objets incarnant des vérités inconfortables.
Focus sur la notion de plaisir dans les musées
A l'échelle d'un pays, les visiteurs des musées, nos visiteurs, se comptent en millions de personnes. Les chiffres sont éloquents : les grands musées représentent des centaines de milliers - parfois plus - de visiteurs par an. Pour être précis, il faut compter les "visites" plutôt que les "visiteurs". Cette nuance est importante, car elle prend en compte ceux qui qui viennent pour la première fois au musée ou à l'exposition, ainsi que ceux qui reviennent pour d'autres visites.
La notion de plaisir est apparue si importante qu'elle a été incluse dans la définition de 2007 des des musées. En effet, le plaisir est le troisième et dernier objectif du musée, après les "études" et l'"éducation". Là encore, la traduction du mot dans les deux autres langues officielles de l'ICOM est un défi : "délectation" en français est un terme assez désuet avec une connotation de "plaisir". Le terme espagnol utilisé est "deleite". Bien qu'il s'agisse du dernier mot de la la définition de 2007, il a toujours été mal aimé - peut-être à cause des traductions insatisfaisantes. Il y a eu plus de moqueries que d'études sensées sur le plaisir. Améliorer les connaissances scientifiques ("études"), transmettre ces connaissances ("éducation"), sont considérés comme des tâches nobles. Mais le plaisir ?
C'est précisément cette notion de plaisir, de plaisir(s) de la visite d'un musée que nous avons l'intention d'explorer dans ce numéro d'ICOM Education. Afin de couvrir ce champ le plus largement possible, nous souhaitons recevoir des propositions d'articles qui éclairent les différents aspects du terme "plaisir" au musée et qui, rassemblés dans un tout dans la publication, brossent un tableau de ce qui fait de la visite un moment si agréable. une image de ce qui fait de la visite un moment merveilleux pour tant de publics différents.
Retrouvez la liste des sujets et l'appel complet
Si vous êtes intéressés à soumettre un article, vous pouvez contacter Stéphanie Wintzerith, swi@wintzerith.de
Les articles doivent être remis pour le 15 janvier 2022 au plus tard.
Habiller la pandémie
En 2020, la pandémie de la COVID-19 a contraint de fermer la plupart (si ce n’est la totalité) des musées du monde entier afin de répondre aux mesures sanitaires et de sécurité publique. Le comité international ICOM Costume conçut alors le projet d’une exposition virtuelle de masques afin de maintenir des liens entre les professionnels des musées et le public, et aussi d’encourager la collecte, l’interprétation et l’exposition d’objets relatifs à ce moment crucial de l’époque. Des musées en Europe, Asie, Afrique, Amérique du Nord, et Océanie ont été invités à rejoindre cette initiative, emportée par le Royal Ontario Museum (Toronto, Canada), co-organisation pilote. Les masques sont devenus le symbole de la pandémie, représentant la résilience de l’humanité, la communauté, et l’unité pendant cette tragédie mondiale. Cette exposition virtuelle met en lumière l’importance des collections muséographiques comme sources d’inspiration qui embrassent les évènements actuels et célèbrent la mode contemporaine et le design. Accessible gratuitement pour les visiteurs du monde entier, l’exposition présente des masques qui documentent les moments clefs de l’histoire contemporaine et saisissent le défi relevé mondialement contre le virus, ce qui résonnera pour les années à venir.
Découvrir l'exposition virtuelle
Le projet "Habiller la pandémie : Résilience, unité et communauté exprimés à travers un projet de collaboration internationale sur les masques Covid-19"
L’exposition virtuelle est financée par une bourse du fond ICOM Solidarité de l’appel à projet 2021, dans le cadre du projet d’ICOM Costume Clothing the Pandemic: Resiliency, Community & Unity Expressed Through an International Collaboration of the COVID-19 Facemask Project/Habiller la pandémie : Résilience, unité et communauté exprimés à travers un projet de collaboration internationale sur les masques Covid-19. D’autres volets du projet ont mis en œuvre des ateliers en ligne Documenting the Material Culture of the Pandemic: Strategies and Challenges/Documenter la culture matérielle de la pandémie : défis et stratégies, et une conférence internationale ayant pour résultat un ensemble de données accessibles en ligne pouvant permettre à d’autres de constituer leurs propres collections, et de procurer des ressources pédagogiques pour les éducateurs afin de parler de la pandémie à travers ces collections internationales.
Focus sur la notion de plaisir dans les musées
A l'échelle d'un pays, les visiteurs des musées, nos visiteurs, se comptent en millions de personnes. Les chiffres sont éloquents : les grands musées représentent des centaines de milliers - parfois plus - de visiteurs par an. Pour être précis, il faut compter les "visites" plutôt que les "visiteurs". Cette nuance est importante, car elle prend en compte ceux qui qui viennent pour la première fois au musée ou à l'exposition, ainsi que ceux qui reviennent pour d'autres visites.
La notion de plaisir est apparue si importante qu'elle a été incluse dans la définition de 2007 des des musées. En effet, le plaisir est le troisième et dernier objectif du musée, après les "études" et l'"éducation". Là encore, la traduction du mot dans les deux autres langues officielles de l'ICOM est un défi : "délectation" en français est un terme assez désuet avec une connotation de "plaisir". Le terme espagnol utilisé est "deleite". Bien qu'il s'agisse du dernier mot de la la définition de 2007, il a toujours été mal aimé - peut-être à cause des traductions insatisfaisantes. Il y a eu plus de moqueries que d'études sensées sur le plaisir. Améliorer les connaissances scientifiques ("études"), transmettre ces connaissances ("éducation"), sont considérés comme des tâches nobles. Mais le plaisir ?
C'est précisément cette notion de plaisir, de plaisir(s) de la visite d'un musée que nous avons l'intention d'explorer dans ce numéro d'ICOM Education. Afin de couvrir ce champ le plus largement possible, nous souhaitons recevoir des propositions d'articles qui éclairent les différents aspects du terme "plaisir" au musée et qui, rassemblés dans un tout dans la publication, brossent un tableau de ce qui fait de la visite un moment si agréable. une image de ce qui fait de la visite un moment merveilleux pour tant de publics différents.
Retrouvez la liste des sujets et l'appel complet
Si vous êtes intéressés à soumettre un article, vous pouvez contacter Stéphanie Wintzerith, swi@wintzerith.de
Les articles doivent être remis pour le 15 janvier 2022 au plus tard.
Habiller la pandémie
En 2020, la pandémie de la COVID-19 a contraint de fermer la plupart (si ce n’est la totalité) des musées du monde entier afin de répondre aux mesures sanitaires et de sécurité publique. Le comité international ICOM Costume conçut alors le projet d’une exposition virtuelle de masques afin de maintenir des liens entre les professionnels des musées et le public, et aussi d’encourager la collecte, l’interprétation et l’exposition d’objets relatifs à ce moment crucial de l’époque.
Des musées en Europe, Asie, Afrique, Amérique du Nord, et Océanie ont été invités à rejoindre cette initiative, emportée par le Royal Ontario Museum (Toronto, Canada), co-organisation pilote. Les masques sont devenus le symbole de la pandémie, représentant la résilience de l’humanité, la communauté, et l’unité pendant cette tragédie mondiale. Cette exposition virtuelle met en lumière l’importance des collections muséographiques comme sources d’inspiration qui embrassent les évènements actuels et célèbrent la mode contemporaine et le design.
Accessible gratuitement pour les visiteurs du monde entier, l’exposition présente des masques qui documentent les moments clefs de l’histoire contemporaine et saisissent le défi relevé mondialement contre le virus, ce qui résonnera pour les années à venir.
Découvrir l'exposition virtuelle
Le projet "Habiller la pandémie : Résilience, unité et communauté exprimés à travers un projet de collaboration internationale sur les masques Covid-19"
L’exposition virtuelle est financée par une bourse du fond ICOM Solidarité de l’appel à projet 2021, dans le cadre du projet d’ICOM Costume Clothing the Pandemic: Resiliency, Community & Unity Expressed Through an International Collaboration of the COVID-19 Facemask Project/Habiller la pandémie : Résilience, unité et communauté exprimés à travers un projet de collaboration internationale sur les masques Covid-19. D’autres volets du projet ont mis en œuvre des ateliers en ligne Documenting the Material Culture of the Pandemic: Strategies and Challenges/Documenter la culture matérielle de la pandémie : défis et stratégies, et une conférence internationale ayant pour résultat un ensemble de données accessibles en ligne pouvant permettre à d’autres de constituer leurs propres collections, et de procurer des ressources pédagogiques pour les éducateurs afin de parler de la pandémie à travers ces collections internationales.
Les principaux dossiers ICOM de 2021
CONSULTATIONS SUR LA DÉFINITION DU MUSEÉ ET LE CODE DE DÉONTOLOGIE
Après le grand succès du webinaire ICOM Define du 10 décembre 2020, le Comité permanent pour la définition des musées est heureux d’annoncer le début de la troisième étape de la méthodologie : Consultation 2, une phase qui se déroulera entre le 11 janvier et le 20 avril 2021.
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JOURNÉE INTERNATIONALE DES MUSÉES 2021 – “L’AVENIR DES MUSÉES : SE RÉTABLIR ET SE RÉINVENTER”
La crise du COVID-19 a balayé le monde entier de manière abrupte, affectant tous les aspects de nos vies, des interactions avec nos proches à la façon dont nous percevons nos foyers et nos villes, en passant par notre travail et son organisation. Certains problèmes déjà pressants ont été exacerbés, remettant en cause la structure même de nos sociétés : l’appel à l’égalité est plus fort que jamais.
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SYMPOSIUM INTERNATIONAL ICOM PRAGUE 2021
Le Symposium international ICOM Prague 2021 a donné un aperçu de la prochaine conférence générale de l’ICOM Prague 2022, des axes du programme scientifique à la nouvelle infrastructure hybride.
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ICOM MOOC : CRÉER DES PRATIQUES MUSÉALES SIGNIFICATIVES ET INCLUSIVES
Le 29 novembre, le premier MOOC de l’ICOM a été lancé. Le cours “Creating Meaningful and Inclusive Museum Practices” encourage les professionnels des musées à explorer une série de méthodologies et de stratégies pour l’inclusion sociale et la construction de communautés qui peuvent être mises en œuvre pour soutenir une participation culturelle plus large.
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MUSÉES, PROFESSIONNELS DES MUSÉES ET COVID-19 : L’ICOM ET L’UNESCO PUBLIENT LEURS RAPPORTS COMPLETS
Afin de recueillir des informations sur la façon dont l’épidémie actuelle de COVID-19 affecte et affectera le secteur culturel à court et à long terme, l’ICOM a lancé une enquête mondiale pour analyser l’impact des lockdowns. L’enquête couvrait 5 thèmes : la situation actuelle pour les musées et le personnel, l’impact économique prévu, le numérique et la communication, la sécurité des musées et la conservation des collections, les professionnels indépendants des musées.
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LES MUSÉES ET COVID-19 : 8 ÉTAPES POUR SOUTENIR LA RÉSILIENCE DES COMMUNAUTÉS
Les secteurs culturels et créatifs sont parmi les plus touchés par la crise actuelle du coronavirus (COVID-19), et les musées ne font pas exception. Nous reconnaissons les nombreux défis auxquels sont confrontés les musées et les professionnels des musées pendant cette période et nous demandons instamment aux responsables politiques et aux décideurs d’allouer rapidement des fonds de secours pour assurer la durabilité des musées.
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GESTION DE LA DURABILITÉ DANS LES MUSÉES : UNE NOUVELLE APPROCHE POUR LA MISE EN ŒUVRE DES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Lors de la conférence générale de l’ICOM à Kyoto en 2019, l’assemblée générale a adopté la résolution ” Transformer notre monde : Le programme 2030 pour le développement durable’. Avec cette décision historique, l’ICOM a engagé l’ensemble de la communauté à mettre en œuvre les objectifs de l’Agenda 2030. Mais comment traduire ces objectifs mondiaux au niveau institutionnel ?
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DÉCLARATION CONCERNANT LA SITUATION DU PATRIMOINE CULTUREL EN AFGHANISTAN
L’ICOM – ainsi que la communauté internationale – a suivi avec inquiétude les événements qui se sont déroulés en Afghanistan. Nous avons été particulièrement alarmés par les menaces qui pèsent sur la population civile, ainsi que sur les hommes et les femmes d’Afghanistan qui consacrent leur vie à protéger le patrimoine culturel riche et diversifié de cette nation historique.
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LA NOUVELLE LISTE ROUGE DE L’ICOM SE CONCENTRE SUR LES OBJETS D’EUROPE DU SUD-EST
En se concentrant sur 10 pays d’Europe du Sud-Est, l’ICOM a travaillé avec des experts et des coordinateurs de toute la région pour créer une Liste rouge qui comprend 119 objets provenant de 45 musées d’Albanie, de Bosnie-Herzégovine, de Bulgarie, de Croatie, du Monténégro, de Macédoine du Nord, de la République de Moldavie, de Roumanie, de Serbie et de Slovénie.
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COMMENT ATTEINDRE – ET ENGAGER – VOTRE PUBLIC À DISTANCE ?
Bien que cet isolement forcé limite les possibilités pour les musées d’atteindre leur public, plusieurs institutions dans le monde font preuve d’une grande créativité et d’une grande résilience en exploitant le pouvoir des médias sociaux. Nous avons préparé une courte liste d’études de cas et de bonnes pratiques en matière de sensibilisation numérique qui peuvent inspirer les musées face à cette situation. Voici ce que vous pouvez faire pour atteindre – et engager – votre public à distance.
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