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Autochtonisation des pratiques muséales
Ce webinaire a porté sur la décolonisation des expositions muséales, des métadonnées (archives), des collections et des techniques de conservation (entretien et manipulation) des trésors culturels.
Sean Young, conservateur/curateur des collections et du laboratoire d’archéologie de Saahlinda Naay “Saving Things House” (Haida Gwaii Museum) à Kay Llnagaay, Canada, effectue une visite virtuelle du musée, tout en se concentrant sur ses approches décolonisatrices, pour offrir des expériences de la culture Haida Gwaii par ceux qui la connaissent le mieux.
Intervenant :
Sean Young s’appelle Gid yahk’ii. Il est un fier membre de la nation haïda. Il fait partie du clan du Corbeau Gaag’yals KiiGwaay de K’uuna Llnagaay (Skedans). Il est actuellement le conservateur/curateur des collections et du laboratoire d’archéologie de Saahlinda Naay ” Saving Things House ” (musée Haida Gwaii) à Kay Llnagaay. Il est également archéologue de terrain instruit et formé et travaille dans ce domaine depuis 1995. Il est instructeur et conférencier invité pour le semestre d’études sur les ressources naturelles et la conservation marine de l’Institut Haida Gwaii depuis trois ans. Il travaille également pour le programme Haida Gwaii Watchmen depuis 2004 en tant qu’ambassadeur culturel et gardien vivant chaque été dans d’anciens villages et sites culturels haïdas situés dans la réserve de parc national Gwaii Haanas, site du patrimoine haïda.
Bibliothèque en ligne
Fruit du travail de plusieurs générations de documentalistes depuis 1948, mais longtemps réservée à elles seules, la base de données Bibliothèque est désormais directement consultable par tous, dans son intégralité, dans les trois langues officielles de l’ICOM.
On y trouve en premier lieu toutes les publications de l’ICOM et de son réseau de comités internationaux, comités nationaux, alliances régionales et organismes associés depuis leur création, mais aussi de très nombreuses références d’ouvrages, revues, articles, guides et manuels, répertoires, actes de conférences, études et rapports, dans les domaines qui intéressent l’ICOM comme la protection du patrimoine en danger, la lutte contre le trafic illicite de biens culturels, le rôle social des musées, l’éducation ou la déontologie.

Base de données de la bibliothèque
PETITE HISTOIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE DE L’ICOM
1948 : Yvonne Oddon crée le Centre de documentation muséologique UNESCO-ICOM
1981 : La première base données bibliographique informatisée de l’ICOM voit le jour. Partagée avec l’ICOMOS jusqu’en 1999, elle est hébergée par l’UNESCO. En 1989, les 27400 fiches cartonnées qui constituaient le catalogue bibliographique manuel antérieur sont converties en notices électroniques et intégrées dans la base.
1994-1995 : L’ICOM confie en dépôt une grande partie de sa collection de livres et revues de muséologie et sa collection de catalogues de musées et d’expositions à la Direction des Musées de France et à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.
Dans l’actuelle Bibliothèque en ligne, les notices des documents concernés portent la mention Localisation : DMF (Dépôt ICOM) ou Localisation : ENSBA – Dépôt ICOM.
Les documents confiés à la DMF sont également référencés dans la base de données Capadoce, consultable via le Moteur Collections des Musées de France
2010 : la refonte du site internet de l’ICOM est l’occasion de la création, sous la rubrique Ressources, d’une Base de données des publications qui permet de consulter les notices bibliographiques d’une sélection d’ouvrages, revues, articles et documents divers publiés par l’ICOM et son réseau. Les deux bases ne sont pas interconnectées.
2021 : Une nouvelle plateforme documentaire est créée pour permettre l’accès en ligne à l’ensemble des ressources documentaires de l’ICOM : les publications de l’ICOM et de son réseau, les collections de la bibliothèque, les fonds d’archives.
Les bases « Archives » et « Images », dédiées aux archives écrites et multimedia (photographies, affiches et vidéos) sont réservées aux adhérents et consultables via l’espace membre.
QUELQUES CONSEILS POUR LA RECHERCHE
La langue du portail est celle que vous avez choisie pour votre navigateur si vous êtes anglophone, francophone ou hispanophone, et l’anglais par défaut pour les autres. Vous ne trouverez pas de bouton pour naviguer d’une langue à l’autre, mais il est possible de modifier ce critère en passant par les paramètres du navigateur.
Deux types de recherche sont possibles :
La recherche libre : chaque page du portail propose dans sa partie supérieure une ligne permettant d’interroger tous les champs de la base à la fois avec vos propres mots. Dans le cas où l’interrogation porte sur plusieurs mots à la fois, ce sont les notices comportant tous les mots demandés qui sortiront (opérateur booléen ET).
La recherche avancée : plus précise, elle offre un grand choix de critères que l’on peut croiser entre eux : Titres, auteurs, mots-clés, année d’édition, type et nature de document, langue du texte ou du résumé…
Plusieurs outils sont à disposition pour optimiser la recherche et en conserver les résultats.
Lexiques : chacun des champs de la recherche avancée est doté d’une icône permettant d’accéder au lexique correspondant
Si l’on choisit de saisir directement un mot au choix, en recherche libre ou sans utiliser le lexique proposé dans les lignes des champs de la recherche avancée, il est possible d’utiliser la troncature * au début et/ou à la fin de ce mot pour élargir la recherche.
Ex : en zone de titre, le mot « concept » donne 53 résultats. Le mot concept* donne 137 résultats, car il inclut concepts, conception, concepteur…
Panier : Chaque notice peut être enregistrée dans un panier pour constituer une bibliographie sélective à partir des résultats obtenus.
Tri : La liste des résultats peut être triée au choix par
– date de saisie de la notice dans la base (de la plus récente à la plus ancienne)
– date de publication du document (du plus récent au plus ancien)
– Auteur collectif (organisme, institution ou musée auteur du texte)
– Type de document (livre ou monographie, chapitre de livre, périodique, article de périodique, document, site internet)
Filtrage : Pour affiner les résultats d’une recherche, un filtrage – réversible – peut être appliqué pour en réduire la liste, selon 5 critères au choix :
– par mot-clés
– par pays ou zone géographique
– par type de document
– par nature de document :
– par localisation du document : document source consultable à l’ICOM, version numérique disponible en ligne, dépôt à la DMF ou à l’ENSBA
Attention ! Dans les cas où une recherche à la portée un peu trop large produit un nombre de résultats supérieur à 1000 références, la page affichera « 1000 résultats pour votre sélection » quel que soit le nombre réel de notices répondant aux critères de recherche. Une recherche plus précise, par croisement d’au moins 2 critères par exemple, est alors recommandée.
Pour plus d'informations contacter la documentaliste à l'adresse mail suivante : agnes.roche@icom.museum
Vœux du président de l'ICOM, Alberto Garlandini
Conférence générale Prague 2022
Les inscriptions sont ouvertes dès le 14 février 2022 !
Le programme
La 26e Conférence générale de l’ICOM Prague 2022 aura lieu du 20 au 28 août 2022 en République tchèque. Pour la première fois dans l’histoire de l’ICOM, la Conférence générale se déroulera en format hybride (hors ligne / en ligne).
21 août - Les réunions statutaires
Cette journée sera consacrée aux réunions statutaires (Conseil consultatif de l’ICOM), aux réunions séparées des Comités internationaux et nationaux de l’ICOM, ainsi qu’à la réunion conjointe des membres des bureaux des Comités internationaux de l’ICOM.
Ces réunions ne sont accessibles qu’aux membres des bureaux des comités concernés. Un programme d’accompagnement comprenant des visites commentées de Prague avec des guides expérimentés sera préparé pour les membres qui ne participent pas à ces réunions. Ces visites permettront aux participants de faire une meilleure connaissance de la ville avant le début du programme principal.
Du 22 au 24 août - Le programme principal
Il aura lieu au Palais des congrès de Prague et comprendra des discours des orateurs principaux, des panels, des ateliers, des tables rondes et d’autres activités, y compris des session de familiarisation (séances de réseautage) pour les nouveaux membres de l’ ICOM.
L’ICOM Prague 2022 comprendra aussi toute une série d'activités d’accompagnement afin que les participants puissent profiter de tout ce que la ville offre.
Les activités d'accompagnement et événements
22 août - La soirée d’ouverture officielle
Elle aura lieu sur le site commun du musée national de la Technique et du musée national de l’Agriculture. Il s’agira d’une première occasion de rencontrer les professionnels des musées du monde entier qui arriveront à la conférence.
23 août - La nuit des musées
Des activités seront organisées dans les musées au centre de Prague, allant des visites commentées des expositions les plus intéressantes, en passant par les concerts ou le défilé de mode.
24 août - Remise solennelle du drapeau de la Conférence générale de l’ICOM
Au Musée national, vous pourrez prendre part à la remise solennelle du drapeau de la Conférence générale de l’ICOM aux prochains hôtes de la 27e Conférence générale de l’ICOM et à la célébration des résultats de la conférence.
25 août - Réunions hors site
Les réunions hors site spécialisées de tous les 32 comités internationaux auront lieu dans les musées membres de l’ICOM à Prague et ses alentours. Le contenu de ces réunions comprendra les discours, les ateliers, les présentations des musées du hôte et d’autres activités conjointes.
Du 26 au 27 août - Excursions
Les participants de la conférence pourront choisir entre 40 excursions de la conférence qui se déploieront sur tout le territoire de la République tchèque et qui permettront de découvrir la variété et la richesse du patrimoine culturel tchèque et sa protection par l’intermédiaire du travail excellent de nombreux musées tchèques. Les excursions seront d’un et de deux jours.
Du 27 au 28 août, les Comités internationaux peuvent indépendamment préparer des excursions après la conférence.
Le calendrier, les ordres du jour et le programme détaillés seront fournis bientôt !
La muséologie en contextes indigènes
Découvrez le dernier numéro du journal ICOFOM Study Series sur le sujet « La muséologie en contextes indigènes ». Vous pouvez le lire et le télécharger sur le portail OpenEditions ou sur le site d'ICOFOM.
ICOFOM Study Series est une revue internationale, à comité de lecture, destinée à des spécialistes des musées, des professionnels, des étudiants et des chercheurs, qui examine des questions d’actualité dans le domaine de la muséologie. La muséologie (ou théorie des musées) est définie ici en suivant les concepts clés de la muséologie comme englobant tous les efforts de théorisation et de réflexion critique sur le domaine des musées.
La série d’études ICOFOM est thématique. Les sujets des communications et du symposium annuel sont définis et décrits par le conseil d’administration de l’ICOFOM et publiés sur le site Web de l’ICOFOM six mois avant le symposium.
Objectif
La série d’études de l’ICOFOM permet au Comité international de muséologie de servir de forum à une recherche théorique et à une discussion qui approfondissent la compréhension de la muséologie d’un point de vue international et interdisciplinaire. L’article à sélectionner pour publication répondra aux critères suivants:
- Adhérez aux sujets identifiés dans le document provocateur qui est affiché sur le site Web de l’ICOFOM six mois avant le symposium et énumère les différentes façons de traiter le sujet. Les résumés doivent respecter ces sujets.
- Soyez original et non publié. Soyez théorique et analytique plutôt que descriptif. Les articles qui se concentrent uniquement sur la description ou le compte rendu de certaines activités muséales ou muséologiques ne seront pas acceptés. L’approche théorique doit être explicitement spécifiée dans l’abrégé:
- pourquoi le sujet est-il important pour la muséologie?
- Quelle perspective théorique est choisie?
- Comment cela contribuerait-il à la discussion muséologique?
- Suivez les instructions (voir ci-dessous)
Processus
La série d’études de l’ICOFOM est une plateforme de discussions muséologiques depuis 1983, conformément à la tradition établie par ses prédécesseurs, les documents de travail sur la muséologie (MuWoP). À différents moments de son histoire, il contenait des actes de conférence publiés avant les colloques de l’ICOFOM ou des articles publiés plus tard. Depuis 2007, le nombre croissant de membres de l’ICOFOM et de propositions ainsi que le professionnalisme grandissant ont conduit à un processus de sélection par des pairs.
Depuis 2014, la SSI est publiée un an après le symposium, une fois que tous les manuscrits soumis ont été examinés à double insu. Les auteurs potentiels doivent soumettre un résumé pour une évaluation aveugle par des pairs. Après approbation, ils sont invités à présenter leurs communications lors du symposium annuel de l’ICOFOM (qui n’est pas une obligation), suivies de la soumission de l’article complet à la deuxième étape d’un examen par les pairs. La participation et la présentation d’un article à la conférence ne garantissent pas la publication de l’article élaboré.
Pour soumettre un article, l’auteur ne doit pas nécessairement être membre de l’ICOFOM.
Seminaire "Parcours d'objets"
La prochaine séance du séminaire "Parcours d'objets" aura lieu à l'INHA ce jeudi 13 janvier à 18h30, en salle Vasari.
Marion Bertin (université d’Avignon - Centre Norbert Elias), Miriama Bono (musée de Tahiti et des Îles) et Stéphanie Leclerc-Caffarel (musée du quai Branly- Jacques Chirac), évoqueront avec Emilie Salaberry les question de circulation des objets océaniens :
"À partir de quelques exemples issus des recherches de doctorat de Marion Bertin, seront mis en évidence les enjeux de recherches de provenances dans le cadre d’objets océaniens ayant circulé sur le marché de l’art et dans des collections privées, avant d’intégrer les collections publiques françaises. C’est, en complément, un cas d’étude d’un objet hors du commun, un fragment textile identifié en 2016 comme un possible morceau de ceinture d’investiture des îles de la Société (maro’ura), qui permettra à Miriama Bono et Stéphanie Leclerc-Caffarel d’aborder la valeur et la circulation d’objets polynésiens conservés en France métropolitaine et en Europe".
Aucune réservation n'est nécessaire, mais l’accès se fait sur présentation d'un passe sanitaire.
Voir et revoir les séances Plus d'informations sur le séminaire
Les séances suivantes auront lieu les 10 février (archives de marchands et de scientifiques), 17 mars (arts de l'Islam), 14 avril (maisons d'écrivains voyageurs), 19 mai (regalia d'Abomey) et 23 juin (Chine et Asie du Sud-Est).
Projet de cartographie des musées de ville
Depuis mars 2020, le CAMOC poursuit le projet "The City Museums Global Mapping Project", soutenu par l'ICOM. Ce projet s'attaque à un problème crucial : le manque de connaissances factuelles sur le nombre et le type de musées de ville qui existent actuellement dans le monde. Qu'est-ce qu'un musée de ville aujourd'hui ? Combien y a-t-il de musées de ville ? Quels sont leurs approches et leurs outils ? Ces données sont essentielles pour le positionnement futur du CAMOC et de l'ICOM lui-même dans le monde urbain. Des professionnels des musées du monde entier s'associent pour promouvoir une enquête de recherche et développer une carte numérique qui aidera à répondre à ces questions et à dresser un tableau de l'évolution des musées urbains dans le monde.
Outre le CAMOC, le projet est également soutenu par l'ASPAC (Asia-Pacific Alliance), la NTUE (National Taipei University of Education) et le COMCOL (International Committee for Collecting). La coordination scientifique est assurée par le professeur Francesca Lanz (Politecnico di Milano et Manchester University), spécialiste renommée des concepts de musées de ville et des tendances contemporaines. Les objectifs de la recherche sont d'apprendre à connaître les différents types de musées de ville dans le monde - où ils se trouvent, ce qu'ils font et comment ils le font - de découvrir la richesse et la diversité des musées d'aujourd'hui et de montrer leur rôle d'acteurs clés dans les scénarios socioculturels urbains contemporains. Le projet débouchera sur un site web et une carte des musées de ville identifiés dans le monde. Un livre d'accompagnement sera publié pour mettre en lumière certaines des découvertes de la recherche.
Nous nous intéressons aux musées qui placent la ville au cœur de leurs intérêts et de leurs activités, qui contribuent au développement social et culturel urbain en s'engageant auprès de différentes communautés, en reliant les gens et les lieux, et qui favorisent la connaissance et la sensibilisation au passé, au présent et au futur de leur ville.
Pour remplir cet objectif, nous demandons à tous les professionneels qui le souhaitent de remplir l'enquête en ligne ou de la partager avec toute personne intéressée avant le 15 février 2022. La participation des musées municipaux de votre pays, de votre région et d'ailleurs à l'enquête contribuera à cet effort audacieux visant à identifier et à mettre en relation les musées municipaux de toutes les approches et de toutes les tailles, et à découvrir leurs similitudes dans leur approche des communautés urbaines ainsi que ce qui les rend uniques.
L'enquête est disponible en dix langues différentes : anglais, français, espagnol, portugais, allemand, russe, arabe, chinois traditionnel, japonais et italien, et nous en attendons quelques autres. Le questionnaire, qui ne prend pas plus de 30-45 minutes, et d'autres détails sont disponibles sur le site web du projet.
Projet de cartographie des musées de ville
Depuis mars 2020, le CAMOC poursuit le projet "The City Museums Global Mapping Project", soutenu par l'ICOM. Ce projet s'attaque à un problème crucial : le manque de connaissances factuelles sur le nombre et le type de musées de ville qui existent actuellement dans le monde. Qu'est-ce qu'un musée de ville aujourd'hui ? Combien y a-t-il de musées de ville ? Quels sont leurs approches et leurs outils ? Ces données sont essentielles pour le positionnement futur du CAMOC et de l'ICOM lui-même dans le monde urbain. Des professionnels des musées du monde entier s'associent pour promouvoir une enquête de recherche et développer une carte numérique qui aidera à répondre à ces questions et à dresser un tableau de l'évolution des musées urbains dans le monde.
Outre le CAMOC, le projet est également soutenu par l'ASPAC (Asia-Pacific Alliance), la NTUE (National Taipei University of Education) et le COMCOL (International Committee for Collecting). La coordination scientifique est assurée par le professeur Francesca Lanz (Politecnico di Milano et Manchester University), spécialiste renommée des concepts de musées de ville et des tendances contemporaines. Les objectifs de la recherche sont d'apprendre à connaître les différents types de musées de ville dans le monde - où ils se trouvent, ce qu'ils font et comment ils le font - de découvrir la richesse et la diversité des musées d'aujourd'hui et de montrer leur rôle d'acteurs clés dans les scénarios socioculturels urbains contemporains. Le projet débouchera sur un site web et une carte des musées de ville identifiés dans le monde. Un livre d'accompagnement sera publié pour mettre en lumière certaines des découvertes de la recherche.
Nous nous intéressons aux musées qui placent la ville au cœur de leurs intérêts et de leurs activités, qui contribuent au développement social et culturel urbain en s'engageant auprès de différentes communautés, en reliant les gens et les lieux, et qui favorisent la connaissance et la sensibilisation au passé, au présent et au futur de leur ville.
Pour remplir cet objectif, nous demandons à tous les professionneels qui le souhaitent de remplir l'enquête en ligne ou de la partager avec toute personne intéressée avant le 15 février 2022. La participation des musées municipaux de votre pays, de votre région et d'ailleurs à l'enquête contribuera à cet effort audacieux visant à identifier et à mettre en relation les musées municipaux de toutes les approches et de toutes les tailles, et à découvrir leurs similitudes dans leur approche des communautés urbaines ainsi que ce qui les rend uniques.
L'enquête est disponible en dix langues différentes : anglais, français, espagnol, portugais, allemand, russe, arabe, chinois traditionnel, japonais et italien, et nous en attendons quelques autres. Le questionnaire, qui ne prend pas plus de 30-45 minutes, et d'autres détails sont disponibles sur le site web du projet.
Histoires multiples et narrations transnationales : nouvelles orientations des musées européens
Depuis quelques années, nombre de musées européens se sont engagés vers la voie d’une autre historiographie élargie, en dialogue avec des communautés artistiques et intellectuelles renouvelées. Cette approche aborde de manière critique la façon dont les collections se sont constituées en mettant en lumière les idéologies nationales, coloniales et raciales qui ont sous-tendu la naissance et le développement de l’histoire de l’art. Beaucoup de musées d’art moderne et contemporain privilégient ainsi une nouvelle structuration de leurs programmations et une nouvelle interprétation de leur collection en questionnant les modernités européanocentrées. Ils cherchent ainsi par leurs initiatives de recherche à contribuer à une nouvelle histoire de l’art. Il s’agira de comparer les perspectives à échelle européenne afin de comprendre l’essor de ces nouvelles lectures transnationales. Interviendront, entre autres, des chercheurs et professionnels des musées qui ont piloté des projets de recherche visant à la relecture des collections et des programmations.
Organisé avec le Hyundai Tate Research Centre : Transnational
Intervenants
- Philippe Dagen (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne);
- Susanne Gaensheimer (Kunstsammlung Nordrhein Westfalen);
- Pap Ndiaye (Palais de la Porte Dorée);
- Pierre Singaravélou (King’s College, Londres, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne);
- Eva- Maria Troelenberg (université d’Utrecht)
Comité scientifique
- Sook-Kyung Lee (Tate Modern);
- Zahia Rahmani (INHA);
- Devika Singh (Tate Modern).
Programme de recherche
« GAP - Observatoire : Globalisation Art et Prospective » (domaine Histoire de l’art mondialisée, sous la direction de Zahia Rahmani)
Lieu et horaires
INHA, galerie Colbert, auditorium Jacqueline Lichtenstein 9H-19H
La collection Vlastos au Musée national archéologique d'Athènes
La communication présentera une collection encore méconnue, celle de Michael P. Vlastos (1874-1936). Issu d’une grande famille grecque, il vécut aux États-Unis, en Grande-Bretagne et à Marseille où il entama son activité de collectionneur. Homme d’affaires, érudit, dessinateur, Vlastos fonda l’Association des amis du Musée national d’Athènes en 1934. En 1988, conformément à sa propre volonté, ses descendants léguèrent la collection à l’État grec : il s’agit de 760 objets antiques, issus de l’Attique, de Béotie, de Corinthe et de Tarente, datant de l’époque minoenne au iiie siècle av. J.-C. Le legs a été accompagné de la riche correspondance entretenue avec P. Jacobsthal, H. Diepolder, H. Payne, G. Richter, Sir A. Evans et surtout Sir J. Beazley avec qui Vlastos préparait un volume du CVA.
La séance se déroulera en anglais
Intervenant
George Kavvadias (Musée national archéologique d’Athènes)
À propos de ce séminaire
Le vase grec est, depuis le XVIIIe siècle au moins, un objet d’étude central de l’histoire de l’art antique ; il a été représenté, dessiné, photographié, réuni en séries au sein des collections privées et publiques, et publié en corpus de plus en plus raisonnés dans la littérature scientifique. À l’heure du numérique, les images de la céramique grecque sont toujours parmi les plus présentes dans les bases de collections ou de recherche ; un vase, avec ses multiples images qui se déploient dans la profondeur, est pourtant un objet particulièrement compliqué à représenter. Ce séminaire souhaite interroger la manière dont on peut, aujourd’hui, aborder ces œuvres et leur iconographie, en prenant en compte leur insertion dans des corpus physiques et numériques. Il s’agit donc de recontextualiser l’image non seulement au moment de sa création et de sa réception antique, mais aussi dans les conditions de son étude aujourd’hui. Chaque séance mensuelle sera organisée autour d’un invité et d’une collection, à partir de l’analyse d’exemples emblématiques.
En partenariat avec l’École des hautes études en sciences sociales et l’UMR 8210 Anthropologie et histoire des mondes antiques (ANHIMA)
Comité scientifique
- Cécile Colonna (INHA);
- Nikolina Kei (EHESS);
- François Lissarrague (EHESS);
- Alain Schnapp (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne / EHESS)